Titre : Pur

Titre original : Pure

Autrice : Lady of Ithilien

Traductrice : Sesshy's wife

Résumé : Durant les derniers instants de Suikotsu, Kikyô pense à la moitié douce et gentille de son âme déchirée.

Couple : Je ne pense pas qu'il y en ai à proprement parler. Juste de l'affection. Et des regrets.

Disclaimer : Les perso d'Inu-Yasha n'appartiennent ni à l'auteur ni à moi, malheureusement (enfin heureusement pour une ici présente) . . . Ils sont la propriété exclusive de Rumiko Takahashi.

Bonne lecture. n.n


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Pur

Peut-être que j'étais née pour souffrir. Il est vrai que tout ce que j'ai osé aimer m'a été enlevé. Ma petite sœur est âgée, flétrie, et n'est plus la mienne. Le garçon qui avait toute ma sympathie et ma confiance m'a violemment été enlevé par ma propre main abusée, et il est maintenant dans le cœur d'une autre. Même mon âme a été emportée.

J'ai voulu être seule dans ma destiné, dans ma condamnation à la souffrance. C'était avant, il y a longtemps, quand j'étais au comble d'un tel égoïsme.

Tu m'as fait me rappeler ce temps où j'étais sage, où tout était clair. Te regardant maintenant, je vois que je ne suis pas la seule qui était destinée à être une créature vouée à la tragédie. Peut-être que, dans une certaine mesure, ta destinée est pire que la mienne. Car s'il y a un homme indigne d'éprouver de la tristesse, ce doit être toi.

Suikotsu. Es-tu réellement une âme pure ?

Tellement de tendresse dans tes mains, tellement de bonté dans tes yeux. Je me demandais comment quelqu'un de si peu sali par le monde pouvait exister. Ta pureté était stupéfiante, irréelle, et trop belle pour être vraie.

Le beau est sale, comme le sale est beau.

Même maintenant, je ne vois pas le Suikotsu des Shichinintai, le mercenaire, le meurtrier. Je te vois seulement toi, Suikotsu-sama - le gardien, le guérisseur, l'homme qui donnerait sa vie pour les autres sans hésitation.

Jamais dans ma vie je n'ai vu une contradiction telle que celle que tu me présentes. Je ne peux pas encore te le dire en face. Comment le pourrais-je, alors que tu m'as tellement donné ? Tu m'as fait me rappeler un temps avant la trahison, avant la mort, avant la solitude - un temps où je croyais en la bonté de l'humanité.

En toi, je vois toujours un espoir pour moi.

Le bon est mauvais, comme le mauvais est bon.

Je suis heureuse pour toi, Suikotsu-sama. Je peux le voir dans tes yeux, maintenant – le repos dont tu rêvais. Et même si je regrette ton départ hors de ma vie, je ne peux déplorer ta mort. Ce monde de brutes n'est pas une place pour ta douce âme.

Vivre c'est mourir . . . comme mourir c'est vivre.

Suikotsu . . . si je pouvais pleurer pour toi, je le ferais.


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Alors, verdict ?
Ce one-shot est très court, certes, mais j'ai beaucoup aimé le traduire.
Je l'ai trouvé touchant, très bien écrit.
Même si, comme vous avez pu le lire, c'est Kikyô qui pense.
Je n'aime pas du tout son personnage, vraiment.
Mais, pour une fois, j'ai fait fis de mes sentiments personnels, et j'en suis heureuse.

Et vous, comment l'avez-vous ressenti ?

Review ?