Auteur : moi-même

Genre : alors... je sais pas encore trop... Romance, yaoi, lemon, peut-être, on va mettre ça pour le moment...

Disclamair : Gaara pas à moi, bien que je le regrette.. Et Seika, lui, si... Et je le garde ! Na !


Prologue :

Assis sur le toit de son immeuble, un jeune homme roux, enveloppé dans son plaid, fume une cigarette dont les cendres forment un petit tas à côté de lui. La couverture a glissé sans qu'il ne s'en rende compte découvrant une épaule d'un blanc blafard sous le pâle soleil automnal. Il se souvient qu'un jour, sa sœur lui a dit de ne jamais être dépendant.

De rien ni personne.

Il n'avait jamais écouté ce que sa sœur lui disait. Ne devinait-on jamais l'amour qu'après l'avoir perdu ? Gaara se souvient qu'il n'a jamais dit merci à Temari de l'avoir défendue, d'avoir essayé de l'éduquer. Il ne l'avait pas dit non plus à Kankuro, son frère silencieux et discret, qui le soignait et le consolait quand leur père le battait. Et bizarrement, il n'en voulait plus à ce dernier. Mais la raison restait pour lui un mystère.

Peut-être était-ce parce qu'il allait passer sa vie en prison, condamné pour « violences ayant entrainé la mort sur la personne de son épouse ». Kankuro avait toujours été le préféré de sa mère. Grand, beau, charismatique. Il avait périt peu de temps après cet événement. Overdose, d'après les médecins. Temari avait alors sombré dans l'alcoolisme, et cela faisait bien longtemps que le cadet ne l'avait plus vue lucide.

Ce qui revenait pour lui à la même chose que s'il avait été seul. C'était ça qui le faisait tant souffrir. La solitude. C'est pour cette raison que tous les dimanches, sa journée se déroulait sur le toit du vieil immeuble où il vivait. Il ne s'y sentait plus seul.

Assis sur le toit d'un immeuble délabré et inhabité depuis des lustres, un jeune home blond, un carnet sur les genoux, dessine un croquis dont les formes grisées n'ont pas encore de sens. Seika frissonne malgré son manteau de bonne qualité et le soleil qui brille pourtant, alors qu'on est au milieu du mois d'octobre. Depuis plusieurs semaines maintenant, ce lieu est son seul refuge.

Un refuge contre la solitude.

C'est ce qui le tracasse chaque soir quand il rentre dans leur maison trop grande, trop vide. Son père est patron d'une grande entreprise. Jamais la pour lui ni pour sa femme qui avait fini par fuir ce néant qu'était leur vie, avec le comptable de la firme opposée. Elle n'avait plus jamais daigné attention à son enfant, qui n'avait été fait parce que c'était « l'usage ». Les seuls contacts qu 'il avait avec son père étaient les moments où une enveloppe pleine changeait de main, accompagnée d'un « pas d'enfantillages » et d'un regard fuyant.

Il est vrai que, contée comme cela, son histoire était un parfait stéréotype. Toutefois, elle n'en était pas moins véridique. Seika aurait pu compenser ce manque d'amour s'il avait eu de vrais amis sur qui compter, se reposer, s'appuyer. Mais la richesse donne aux autres des préjugés souvent inébranlables...

Il avait tout de même finit par trouver le réconfort sur le toit du vieil immeuble découvert un jour par hasard, alors qu'il étai particulièrement déprimé ; et dans le dessin. C'est pour cette raison qu'il passait l'essentiel de ses dimanches hors de chez lui, fuyant encore et toujours sa plus grande peur, sa pire ennemie. Là-haut, il ne se sentait plus seul.


Voilà, voilà pour le prologue... Un avis quelconque ?