Hello ~ Me revoilà pour une nouvelle fanfiction, sur Junjou Romantica ! J'espère qu'elle vous plaira malgré l'histoire un peu sombre.


Une vie sans toi...

Chapitre 01 : Convaincre n'est jamais facile.

- Misaki ! Viens avec moi !

- Non. Je te l'ai dit, ce n'est pas possible !

Dans un appartement, l'écrivain tentait de convaincre son amant de venir avec lui à une fête d'un de ses livres qui se déroulait à Osaka. Tandis que l'étudiant Misaki, s'asseyait sur le canapé, Usagi en fit de même.

- Misaki.

L'écrivain le fixait maintenant d'un regard qui rendit le jeune Misaki tellement rouge qu'il enfonça son visage dans la peluche Suzuki qu'il prit dans ses bras pour éviter le regard de l'écrivain. Usagi soupira. Il ne pouvait pas se passer de 'son' Misaki. Pour lui, les deux jours sans Misaki était impensable. Il tentait le tout pour le tout.

- Misaki, je peux faire en sorte que tu aies deux jours de congé.

- Non ! Je viens tout juste de commencé le travail aux éditions Marukawa, je ne vais pas déjà leur demandé des jours de congé !

- Venant de moi, ils ne refuseront pas.

- Non ! Ils vont tous me pistonner après.

Usagi soupira une fois de plus. Que pouvait-il faire pour le convaincre ? Bien sûr, il pouvait déjà s'imaginer le pire avec Ijuuin en deux jours. Ce qui l'inquiéta amplement. À ce moment, le brun écarta sa tête de la peluche et desserras son entrainte autour de Suzuki pour regarder Usagi.

- U-Usagi-san. Ne t'inquiète pas. Je n'ai aucune intention de rester ne serait-ce une minute avec Ijuuin. Je ferais mon possible pour l'éviter.

Comme si Misaki avait lu dans ses pensées, l'écrivain réussi à s'en convaincre. Mais il avait toujours une petite pointe de doute quelque part en lui. Pouvait-il vraiment lui faire confiance ? Oui. Mais qui sait ce qui peut se passer entre Ijuuin et Misaki. Ou toute autre personne qui oserait l'approcher. Et si il se fessait kidnapper durant son absence ? Non, il allait un peu trop loin.

Fatigué, l'écrivain se leva du canapé pour se diriger vers sa chambre. Lorsqu'il sentit qu'on le retenait de derrière. Il se retourna pour regarder, bien qu'il savait que ce ne pouvait être que Misaki, qui tenait sa chemise.

- U-usagi, promet moi que tu iras à Osaka demain. C'est très important cette fois-ci !

L'écrivain émit un petit sourire, puis s'assura de décoiffer le jeune Misaki en lui frottant les cheveux.

- Oui, je te le promets.

Il pouvait apercevoir l'air joyeux que pouvait posséder son jeune amant.

- À une condition, que toute les prochaines fois, tu viens avec moi.

Misaki allait réprimer par une négation, mais il n'eut pas le temps d'en répondre que l'écrivain s'était déjà sauté sur lui en l'embrassant passionnément. Quand ils eu besoin de respirer, ils s'arrêtèrent et Usagi plongea son regard dans celui de Misaki qui vira au rouge. Il ne put qu'en répondre un petit "Oui" ayant été démunis de toutes armes.

"Je ne l'avais pas vraiment remarqué, mais ses yeux sont d'un violet tellement joli…" Pensa Misaki.

- C'est décidé. Ce soir, tu dors avec moi. Annonça l'écrivain.

- E-eh ?

Usagi était bien trop fort pour Misaki. Il avait beau tenter dire "Non" ou toute autre excuse minable, rien ne pouvait y faire. Et une fois les paroles de l'écrivain dit, il s'accomplissait tout de suite en transportant le jeune Misaki qui, le pauvre, n'avait aucun moyen de s'en échapper. Il était, pris au piège.

Usagi tenait fermement sa proie entre ses bras. Il voulait rester avec Misaki autant qu'il le pouvait. Il se demandait même si il réussirait à tenir deux jours seul.

- U-usagi-san ! Lâche-moi ! Je n'ai pas envie de dormir avec toi ! J'ai du boulot demain !

- Mais moi, j'en ai envie.

- Usagi-san ! Sa voix était devenue un supplice.

Mais Misaki le savait très bien, même avec de la pitié, il ne pouvait pas gagner contre le grand Usami Akihiko. Il s'arrêta net de gigoter en y réfléchissant.

"Si cela peut lui faire plaisir…" Pensa ce dernier.

- Qu'y a-t-il Misaki ?

- J-je veux bien re-rester cette nu-nuit. Déclara le brun, en bégayant sur ces mots.

- Je suis content !

Cela pouvait se voir, Usagi souriait. Et cela fessait vraiment plaisir à Misaki de le voir sourire qu'à lui seul.

- A une condition. Que tu ne m'attaque pas cette nuit.

- Mais…fit Usagi, la mine triste en continuant. J'ai besoin de ma dose, je ne te verrais pas pendant deux jours !

- T-tu verras, deux jours sera vite passés !

- Bon…

Un silence se fit et Usagi se retourna de l'autre côté du lit pour montrer à Misaki qu'il boudait. Misaki, qui l'avait remarqué, n'en dit rien. Mais un vide commençait à lui manquer. Le contact d'Usagi lui manquait déjà. Il ne voulait pas qu'il le lâche si soudainement. Il avait beau avoir Suzuki dans ses bras et essayer de dormir, il avait toujours un vide. Il ne pouvait pas dormir sans la chaleur d'Usagi. C'est alors qu'il se tourna lui aussi du côté d'Usagi se rapprocha et tira légèrement sur la chemise d'Usagi en signe d'envie.

- M-mais tu as le droit de me prendre dans tes bras. Chuchota-il, assez fort pour qu'Usagi l'entende.

À peine ces mots prononcé, que Misaki se trouvait déjà dans les bras de son amant. Un sentiment d'embarras lui envahis, mais il était assez heureux d'être dans les bras de son Usagi.

- Merci, Misaki. Chuchota-il, en le tenant fermement.

Misaki ne se fit pas prier pour s'endormir. La chaleur de l'écrivain l'en avait aidé. Tandis qu'Usagi possédait maintenant ce qu'il aimait par-dessus tout au monde dans ses bras.

Mais le sentait, il avait un mauvais pressentiment…