Disclaimer : Le monde de Teen Wolf appartient à Jeff Davis !

Note : Bonsoiiiiir ! Il y a quelques temps, une soirée drabble a été organisée sur le groupe « Sterek's Pack ». Le but : on donne une image et on a un peu de temps pour écrire un texte de moins de 1000 mots. J'ai donc une dizaine de textes sur mon PC et je me suis dit : Pourquoi ne pas les partager ? Peut-être que ça plaira ! Alors voilà !

Vous n'avez (normalement), pas besoin des images pour comprendre !

J'espère que ça vous plaira !

Sterekement vôtre,

Vous savez ce qui peut rendre Stiles très grognon ? Être immobilisé. Notez que cette fois-ci, l'immobilisation n'était pas dû à un kidnapping, ni même au monde surnaturel. Non, pour une fois, pas de baston contre des fées, wendigos, loup-garou, troll ou autres bestioles. Mais une banale chute dans les escaliers. Ou Stiles a atterri sur son poignet. Et même s'il avait dit que tout allait bien, la grimace et le petit cri de douleur qu'il émettait dès qu'il se servait de sa main droite (pour des activités du quotidien ! Ayez pas l'esprit aussi mal tourné !), le Shérif ordonna donc une visite à l'hôpital. Ou une infirmière absolument pas sympathique et encore moins douce (Mélissa était en congé) s'occupa de plâtrer le bras de Stiles.

Passé le moment où tout le monde avez signé l'horrible truc blanc, ça devint nettement moins drôle. Parce que 1) il avait « gros bisous sur les fesses » juste sous les yeux. Merci Scott. Et 2) il avait l'impression d'être un handicapé. (On note un avantage par contre, quand Isaac avait répondu « Mais t'es toujours handicapé », le coup de plâtre qu'il prit sur la tête avait, pour une fois, blessé le loup !)

Le plus gros problème étant qu'il était droitier et que le plâtre se trouvait … au bras droit. Alors, en effet, il était dispensé de prendre des notes en cours. Mais il ne pouvait plus utiliser son ordinateur, ni jouer au jeu-vidéo.

Et en plus, maintenant, ça grattaiiiiiiiiiit dans son plâtre. C'était horrible et c'était à un petit endroit qu'il ne pouvait pas atteindre, malgré l'utilisation de cure-dent, de paille et même de baguette chinoise ! (Il ne l'avouerait jamais mais il avait perdu deux cure-dents dedans et ils n'étaient pas ressortis …).

Bref, au bout d'une semaine et demi, il en avait ras-le-bol, son père était à deux doigts de l'étouffer et il s'ennuyait comme un rat mort ! Et comme une chose naze n'arrivait jamais toute seule, ce soir, toute la meute avait rencard. Il ne pouvait même pas prendre sa voiture pour aller faire un tour. Bref, il n'allait jamais survivre à cette soirée !

Il se demanda quelle calamité allait encore lui tomber sur la tête quand on sonna à la porte. Il alla ouvrir en grommelant, pour tomber sur un Sourwolf. Stiles haussa un sourcil, perplexe.

- Je ne sais pas si tu as fait attention, mais ceci est une porte ! Si tu veux, il y a une fenêtre juste à côté.

Et sur ces mots, il referma la porte au nez du loup.

Stiles était parti pour s'écrouler sur le canapé (sa place initiale) quand la porte se rouvrit.

- Vas-y, fais comme chez toi surtout !

Derek se posta derrière le canapé et lui dit, de sa voix la plus « Je-suis-un-alpha ».

- Va te laver, tu pue le fennec !

Stiles eut l'air estomaqué mais cela passa complètement inaperçu puisque Derek sortit de la pièce pour rejoindre la cuisine. L'hyperactif colla son nez à son aisselle, prêt à invectiver le loup, mais il devait admettre que ce dernier avait raison. Stiles décida donc de suivre le conseil et alla prendre une douche. Il manqua le sourire pleinement satisfait de Derek.

Lorsque le fils du Shérif redescendit, il sentit une bonne odeur de bolognaise. Il entra en trombe dans la cuisine, pour voir Derek … cuisiner.

- Qu'est-ce que tu fais ?

- Je me suis dit qu'avec une main, t'allais pas pouvoir cuisiner et manger ces Curly Fries que tu oses appeler nourriture.

Stiles fut tenté de nier mais il y en avait deux boites dans le frigo, il ne serait jamais crédible. Aussi laissa-t-il Derek continuait à cuisiner. Il sortit deux verres et leur servit du soda.

- Sinon, comment va ?

Derek marmonna un « ça va » et retourna la question à l'hyperactif. Quelle mauvaise idée ! L'autre reprit son babillage de bon train mais cela ne semblait pas déranger le loup. Il rebondit même sur quelques réflexions du brun, prouvant qu'il écoutait.

Le repas fut finalement près et Stiles mit la table pour deux. Ils s'assirent l'un à côté de l'autre et Derek commença à manger, quand l'hyperactif le stoppa.

- Tut tut tut ! Me dis pas que tu vas manger comme ça ?!

Le loup se regarda, regarda Stiles et haussa un sourcil.

- T'as un tee-shirt blanc malheureux ! Tu vas le tâcher !

Stiles se leva pour lui trouver une serviette à mettre au-dessus. Il fureta dans les placards et se retourna pour le lancer à Derek quand il se stoppa.

Derek Hale était torse nu au milieu de sa cuisine.

- Comme ça, plus de risque de le salir.

L'hyperactif resta muet et se contenta d'hocher la tête, incapable de détourner les yeux des abdos et des pectoraux du loup. Après que Derek se soit raclé la gorge, il se reprit et retourna à sa place.

Il manqua le sourire mi-moqueur, mi-fier du loup. Les phéromones avaient envahis la pièce et l'excitation de Stiles était palpable. Dieu merci, il était le seul loup-garou dans la pièce, personne ne pouvait donc surprendre sa propre excitation.

Mais il prenait son mal en patience. Dès que Stiles serait majeur, il s'empresserait de montrer à l'hyperactif à quel point il pouvait être vraiment sexy.