Bonjour à tous !
Je reprends à ma façon la suite de la saison 1 mais je puise deux ou trois trucs dans la saison 2. Bonne lecture !
P.-S : pour ceux qui se demanderaient si j'ai abandonné mon autre fanfic', la réponse est non, je suis en train de m'y remettre. Pour le moment je bloque un peu sur l'écriture du chapitre 3 mais j'ai quand même un peu avancée...
Le vent souffle fort sur Barcelone, annonciateur d'une tempête. C'est la fin de l'après-midi, il fait très sombre à cause des gros nuages noirs qui se sont amassés au dessus de la ville. Peu de gens sont encore dehors préférant se mettre à l'abri. Mais dans les ruelles de la ville trois personnes, le visage est caché sous leurs capes de voyage évoluent d'un pas décidé. L'une d'elle, légèrement en avant tient par la main celle à qui appartient la silhouette la plus menue. Quant à la dernière personne, légèrement en retrait par rapport aux deux autres, elle observe avec curiosité ce qui l'entoure et accélère le pas par moment pour ne pas se laisser distancé. Arrivés près d'une porte par laquelle s'échappe de la lumière et des exclamations joyeuses, le meneur s'arrêta devant l'enseigne qui représentait un pichet et déclara simplement : - C'est ici. Prêts ?
Ils hochèrent la tête alors il actionna la poignée, poussa la porte et ils entrèrent. Tout le monde se tourna vers eux lorsque le grincement de la porte ce fit entendre et les moins éméché dévisagèrent les nouveaux venus avec une surprise évidente. Trois inconnus encapuchonnés avaient de quoi intimider. Après avoir scanné des yeux la salle, celui qui était à la tête du petit groupe dont le visage n'était toujours pas visible s'exprima d'une voix bien assuré : - Bonjour, nous ne voulons pas vous déranger mais j'aurais voulu savoir si quelqu'un ici avait vu récemment le navigateur Mendoza ?
L'un des clients plissa les yeux et lui répondit méfiant : - Qu'est-ce que vous lui voulez à Mendoza ?
- Rien de particulier, je veux juste savoir s'il est à Barcelone en ce moment ou bien s'il a repris la mer.
- Mendoza n'a pas bougé de Barcelone depuis plus de trois ans, si c'est pour lui demander de vous accompagner bon courage, ricana un autre marin, il a refusé toutes les propositions qui lui ont été faite depuis son retour.
Les trois individus s'échangèrent des regards surpris quand la porte de la taverne fut pousser de nouveau par deux hommes qui se dirigèrent vers le comptoir sans remarqué les trois "étrangers" :
- Salut la compagnie ! s'exclama le barbu.
- Bon, bonbonjour, tout le monde ! fit le plus rondouillard.
- Deux verres, s'il vous plaît tavernier ! continua le premier après s'être installer au comptoir.
- J'en prépare un troisième tant que j'y suis ?
- Oui, merci, il nous rejoint bientôt, il donne les dernières instructions à notre nouvel aubergiste.
- D'ailleurs y a ces trois individus là-bas que voulais voir Mendoza...
- Pff, tout le monde sait qu'il ne reprendra pas la mer toute suite, ils sortent d'où ?
- Oh mince alors, j'avais tellement envie de l'avoir de nouveau dans les pattes, fit cyniquement l'un des inconnus
- Roh arrête un peu d'être mauvaise langue ! lui dit le meneur avec une bourrade amicale puis il ajouta : - Alors comme ça on ne vient même pas saluer ses anciens amis ?
- Ils nous ont peut-être oublié, avec la mémoire qu'ils ont, ricana le moins grand des trois.
- Hey c'était méchant ça ! s'indigna avec une voix féminine la dernière personne, tapant celui qui avait parler à l'arrière de la tête.
- Aïeuuu !
- Comme si elle t'avait fait mal, commenta le premier de la petite troupe se retenant de lever les yeux au ciel.
Tous les clients les regardèrent stupéfaits devant le spectacle étrange que formait les trois inconnu, Pedro et Sancho n'étant pas complétement stupide contrairement à ce que l'un des jeunes gens affirmait, leur demandèrent ébété : - Mais qui êtes-vous ? On ne vous coconnais pas.
- Il est possible que nous ayons un peu changé depuis la dernière fois, rigola l'un d'eux.
- Oui effectivement, vous avez bien grandi tout les trois, fit une voix provenant du seuil de la porte que personne n'avais entendu ouvrir.
- Mendoza tu les connais ? demanda l'un des clients.
- Oui, répondit simplement Mendoza puis il ajouta un peu moqueur, et vous aussi Sancho et Pedro...
- Ah bon ? s'étonnèrent-ils
- Oui, oui je vous assure, puis s'adressant à la salle il dit ayant l'air de s'amuser, et sinon la majorité d'entre vous connait aussi l'un d'eux. Toujours en souriant il rajouta : Je crois que vous pouvez nous montrer vos visages maintenant non ?
D'un même geste les trois compagnons abaissèrent leur capuche.
- Comment nous as-tu reconnu ? Parce que d'après certains de nos amis du "Nouveau Monde" on a beaucoup changé physiquement en peu de temps.
- Ah vrai dire Pitchu n'est pas très discret à faire sa sieste juste au dessus de l'enseigne, avoua-t-il avec un sourire ironique.
Il n'en fallu pas plus à Sancho et Pedro pour enfin comprendre qui était devant eux.
- Les les enfants ? balbutia Sancho
- Hey ! En fait vous aviez raison ça fait plaisir de revoir leur tête d'ahuri, déclara Tao avec nonchalance.
- Serais-tu devenu cynique en notre absence Tao ? plaisanta Mendoza.
- Non, enfin peut-être un peu, souria gentiment Zia avant de reprendre plus sérieusement, lui et moi on fait pas confiance facilement à des gens comme vous, tu sais bien...
- Pourquoi être venu en Espagne alors ? demanda perplexe Mendoza, voyant deux des adolescents haussé d'un même mouvement un sourcil tandis que le troisième soupira :
- On en a déjà discuté, vous étiez d'accord.
- On à jamais dit le contraire et puis on allait quand même pas te laisser tout seul ! lui rétorqua Tao.
Zia elle se rapprocha encore plus de lui et posa la tête contre son épaule et lui dit doucement : Tao a raison en plus je n'ai jamais dit que je voulais pas, je suis contente de découvrir l'endroit où tu as grandi, je voulais juste expliqué à Mendoza que le comportement de Tao n'était pas contre lui.
Elle sourit en le sentant resserré délicatement son étreinte sans répondre.
Les gens de la taverne, n'avaient toujours pas repris leur activité (c'est-à-dire boire jusqu'à en tomber par terre) les regardaient abasourdi par la familiarité évidente qui existait entre le placide Mendoza et les trois jeunes. En voyant leurs têtes étaient encore toutes tournées vers eux Mendoza décida de s'amuser encore un peu à leurs dépends et s'exclama bien fort : - Alors Esteban ça fait quoi d'être de retour à Barcelone ? Il y en a plein ici qui regrette ta présence et puis j'aurais cru que tu nous amènerais le beau temps, Fils du soleil ?
À cette dernière mention il vit Tao et Zia le fusiller du regard tandis que un éclair furtif de douleur et de tristesse passa dans le regard d'Esteban qui se repris rapidement, rentrant dans le jeu du navigateur espagnol : - Pourquoi je ferais ça, j'avais prévu de revenir incognito moins ! rétorqua-t-il en faisant une moue boudeuse.
- ESTEBAN ?! s'exclama la foule, on te croyais mort depuis la disparition du père Rodriguez.
- Et bien non, j'ai simplement quitté Barcelone, leur expliqua-t-il tranquillement. Autrement à propos du père Rodriguez, je n'ai pas pu assister à son enterrement est-ce qu'il repose dans le cimetière de l'abbaye, j'aimerais lui rendre un dernier hommage ?
- Oui, bien sûr à ce que j'en sais c'est le cas lui répondit un marin.
- Buvons à la santé, du retour du jeune Esteban, s'exclama quelqu'un
- Au retour d'Esteban ! hurlèrent les clients
Après avoir échangé un regard avec Esteban, Tao et Zia se dirigèrent vers Pedro et Sancho qui pleuraient comme des madeleines et leur tapotèrent gentiment le dos. Esteban, lui se reprocha du navigateur et lui demanda s'ils pouvaient s'éclipser quelques minutes. Il donna son accord et ils s'éloignèrent légèrement de la taverne.
- Mendoza, je suis vraiment content de te revoir mais je voudrais te poser une question qui me taraude depuis quelques temps ? commença Esteban
- Oui va-y, fit-il en fronçant les sourcils.
- Celui qui était appeler le prophète voyageur, c'était le grand-prêtre de la capitale des cités d'or n'est-ce pas ?
Mendoza préféra éviter la question : - Qu'est-ce qui te fais dire ça ?
- Mon instinct, avant qu'il parte il a touché ma joue et sur le moment j'ai eu envie de l'appeler "papa" et qu'il me prenne dans ses bras. D'ailleurs vu ce qui s'est passé pendant notre voyage nous pensons que chez Zia et moi notre instinct est plus développé que la moyenne, surtout chez Zia pour une raison qu'on ignore. Et puis si tu veux vraiment tout savoir pendant les quatre ans où l'on a continué de voyager j'ai demandé à chaque fois s'il avait croisé quelqu'un se faisant appeler le prophète voyageur mais non, aucun on avait entendu parler... termina-t-il le regard triste.
- Esteban, lui répondit Mendoza en posant la main sur son épaule, j'ai discuté avec les autres prêtres de la cité et ils m'ont dit qu'à la mort de leur grand-prêtre c'était le prophète voyageur qui avait pris sa suite en espérant que rester lui permettrait de retrouver son fils à un moment donné.
- Donc c'était bien lui, je le savais... murmura-t-il en se détournant.
- Esteban ! Attend ! l'arrêta Mendoza, je ne veux pas te donner de faux espoirs mais il y a près de deux ans un homme est revenu d'Amérique gravement brûlé et il a accueilli en miraculé après plus de 20 ans d'absence si j'ai bien compris, par l'une des grandes famille de la ville. Par contre je ne me rappelle plus laquelle excuse-moi. Son prénom est Athanaos et je me trompe sûrement mais pour moi, malgré que je ne l'ai vu que de loin il ressemblait à ton père. Même si ça remonte à plus de 15 ans il y a des chose que l'on oublie pas je crois... termina-t-il avec un sourire, ébouriffant les cheveux de son ancien protégé.
- Tu pense qu'il aurait survécu ? le questionna Esteban fébrile.
- Je ne sais, répondit Mendoza, je te le redis je ne veux pas que tu te fasse de faux espoirs mais ça vaut peut-être le coup de lui demander s'il a rencontré ton père lors de son voyage aux Amériques.
- Hmm... Esteban allait partir rejoindre les autres quand surprenant Mendoza il le pris dans ses bras et lui chuchota, merci, merci beaucoup !
- J'espère pas trop non plus, s'il te plaît, le pria Mendoza.
- Ne t'inquiète pas je ne sais pas, mais si cet homme n'a ne serait-ce que une seule information sur mon père j'en serais vraiment heureux même s'il est probablement plus de ce monde...
- Esteban ? l'appela Zia en les rejoignant ave Tao.
- Alors ? lui demanda simplement ce dernier.
- C'était bien lui...
- Oh Esteban, s'attrista Zia.
- Ne t'en fais pas pour moi ma Zia, lui dit-il en la prenant dans ses bras, je le savais et puis j'ai peut-être une piste pour avoir d'autres renseignements sur lui !
A suivre (normalement)...
