Titre : Un marathon d'enfer !
Disclaimer : Les personnages ne sont pas à moi, ils appartiennent à leurs auteurs respectifs et non, je ne fais pas de sous avec cette fanfic (même si je suis fauchée).
Rating : T pour le langage et les situations qui vont suivre. Mais bon, y'aura pas de quoi fouetter un chat non plus…
Pairing : Bof, rien d'extraordinaire…
Note 1 : Cette idée de marathon vient de Ranma ½, tome 17, qui est un de mes tomes préférés. Le mélange de Sailor Moon et Yû Yu hakusho est tout simplement dû au fait que les auteurs respectifs de ces deux mangas sont ensemble… Bah oui, c'est con…
Note 2 : Cette fanfic a été inventée par un ami que j'adore, Nico, il me l'a racontée et je l'ai tant aimée que j'ai voulu la garder quelque part. Internet m'a paru être une bonne solution. Je l'avais écrite il y a plusieurs années déjà, au crayon sur une feuille, et quelques retouches ont par conséquent été nécessaires. J'avoue préférer cette version à la précédente sur papier. Quoiqu'il en soit, le fond n'est pas de moi, je me suis occupée simplement de la forme. Ne me lynchez pas si l'histoire de cette fanfic ne vous plait pas !
Note 3 : Une requête pour ceux qui vont lire cette fanfic (s'il y en a) : j'aimerais que dans chaque chapitre, vous m'indiquiez la phrase ou le passage que vous avez le plus aimé (répliques, commentaires, etc.), celui qui vous a fait le plus rire. Bien sûr, si rien ne mérite d'être relevé, ne vous fatiguez pas, hein…
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Chapitre 1: Prologue
Cette histoire s'ouvre tranquillement sur une bonne baston de rue, triviale mais sympa, avec comme fighter Urameshi Yûsuke (le roi de la baston !) contre des yôkai qui n'ont rien à foutre dans l'histoire (de faux fighters, mais bon, on va faire avec car on dirait pas, mais les temps sont durs maintenant !) et qui, en fait, voulaient violer Keiko. Donc pour l'instant y'a la baston, et les yôkai volent sans aucune résistance (étrange, ça !) grâce aux coups de Yûsuke. Le 'blème, c'est que Kuwabara, qui passait par là comme de par hasard, prend des rayons astraux en pleine gueule alors qu'il sait même pas pourquoi. Mais ça s'explique facilement : ce qui se passait, c'est que les démons volaient, certes, mais esquivaient les rayons de notre héros. Seulement, il se trouve qu'ils voulaient mourir, en fait, et comme c'est Kuwabara qui se prend tout, les rayons ne les touchent pas ! Et donc, pour mourir, les yôkai finissent par tous se suicider.
Voilà pour l'intro (ce n'est que ça ?) qui est d'un illogisme pur, il est vrai. Yûsuke, après s'être bien défoulé, console Keiko en la prenant dans ses bras, mais malheureusement, Botan débarque dans leur intimité, et en plus, elle se ramasse juste sous leur nez, contre le mur. La veille, elle a fêté son anniv' et a encore la gueule de bois. Comme elle est complètement endormie, Yûsuke la gifle un peu pour la remettre d'aplomb. Quelques baffes plus tard, elle expose le but de sa visite. Le voyou brun et sa petite amie officielle s'agenouillent donc en face de la belle guide aux cheveux bleus et au kimono rose bonbon qui leur expose l'affaire : un marathon aura lieu dans trois jours, dans un village près de la mégalopole tokyoïte, le départ se faisant dans ledit village. Mais ce ne sera pas un marathon ordinaire, loin de là : les organisateurs ont prévu un chemin rempli d'embûches et de pièges; de plus, cette compétition n'est pas réservée qu'aux humains. Vous voyez le genre… Il paraît aussi que d'autres règles vont venir au fur et à mesure corser le tout. Les organisateurs sont en fait devenus des résidents du Monde Spirituel à leur mort et ils ont eu une permission d'Enma-ô et de son fils, le prince Koenma, afin de mettre en place cette compétition qui vise en réalité à assurer la distraction du Roi (bah oui, vu ce qu'on nous sert à la télé, maintenant…). L'originalité de cette course vient du fait suivant : les compétiteurs devront être par groupe de deux, et ce sera une course « à trois jambes », comme on dit. Le couple gagnant aura droit, lui, à un somptueux séjour dans un hôtel magnifique avec limousine, chauffeur, champagne, caviar, bref… La totale, quoi ! Tout pour les gens qui rêvent de fric et qui sont sur la paille, comme Yûsuke par exemple.
C'est pour cela qu'il demande à Botan de l'accompagner, sous le regard offusqué de Keiko, qui est quand même la petite copine de notre héros ! Elle demande à ce dernier pourquoi il choisit Botan et pas elle, Yûsuke lui répond qu'il veut prendre le moins de coups possibles et Keiko, pour le punir, lui casse la gueule avec un gros uppercut qui le fait voler…
Kurama, insouciant, ou plutôt inconscient de l'enjeu qui se jouait (logique, pour un enjeu !), était très tranquillement chez lui, pépère à faire des expériences, disons… botaniques (Kurama : le mec sans 'blème). Lorsque soudainement, il entend le bruit d'un avion à réaction. Soudain, l'avion qu'est Yûsuke atterrit en cata chez le scientist en défonçant le plafond. Il venait juste de débarquer sans crier gare, et c'est pour cela que notre beau jeune homme à la longue chevelure rouge lui crie : « Mais merde, Yûsuke, qu'est-ce que tu fous là ? ». Yûsuke, calmant sa colère (Kurama commençait déjà à sortir les plantes !), lui explique cette histoire de marathon. Kurama, intéressé, décide d'en parler à Hiei, leur comparse de toujours.
Yûsuke, lui, décide donc de rentrer et Kurama part à la recherche de Hiei, le nouveau et heureux (?) marié. Car oui, il s'est récemment marié à Mukuro, cette yôkai effrayante avec son unique œil qui… effraie tout le monde! Comme quoi, tout est possible, même l'impossible ! Deux heures plus tard, il le trouve enfin, assis sur la branche d'un arbre, très soucieux (Hiei : le mec qui croule sous les 'blèmes inutiles). Il parle donc de cette course à Hiei, lui explique les règles et le lot des deux gagnants. Le criminel repenti (eh oui, comme il est marié, il ne peut plus tuer des gens qui ne demandaient que ça… Stop : ça existe, ce genre de personne ?... Ah oui, dans les mangas des CLAMP, pour ne citer que ça, désolée…), ferme les yeux et croise les bras sur son manteau noir (le feeling habituel, quoi) pour dire à son ami qu'il est effectivement dans le Monde des humains, mais momentanément. Il est en pause, quoi… Obscur, non ? Bah, comme lui, après tout, fringué tout de noir…
-« En pause ? Qu'est-ce que tu veux dire par là ? Lui demande Shûichi.
-En ce moment, Mukuro et moi sommes en plein exercice, mais là, elle m'a laissé un peu de répit.
-Mais qu'est-ce que tu racontes, explique !
-En fait, je crois que Mukuro appelle ça « faire l'amour », tu connais ? »
Il est vrai que Kurama, enfin, Kurama Yôko, est un spécialiste en la matière. Il a le doctorat de tout ce qui concerne « la chose », soit plus de dix ans d'études acharnées et encore plus de pratique. De plus, Hiei n'a pas encore consommé son mariage… C'est donc en toute connaissance de cause que Kurama dit à son pote : « Si ce n'est que ça, c'est pas grave ! Si vous gagnez, vous aurez tout le temps de vous entraîner ! ». Mais Hiei avoue à son ami qu'il ne pourra malgré tout pas y aller car Mukuro et lui avaient prévu de participer à un tournoi d'arts martiaux dans le Monde des Ténèbres. Kurama soupire alors : « Et dire que Yukina y sera aussi ! Hein, Hiei, t'en dit quoi ?... » Demande-t-il… au vent qui soufflait !
En effet, Hiei s'était déjà tiré à la simple évocation de sa sœur jumelle tant chérie. « Quand est-ce qu'on part ? » Demande-t-il à son tour à Yûsuke, chez qui il venait de débarquer. Se trouvaient aussi Chû, Rinku, Suzuki, Tôya et Shishiwakamaru, qui venaient eux aussi d'être mis au parfum par notre héros. Eux, qui sont tous des yôkai sauf les deux premiers cités, ils s'emmerdent un peu, dans le Monde des Ténèbres, et ils ont donc décidé de foutre un peu de bordel avec leurs potes. Quoi de plus normal, après tout ? Seulement, ils ne savaient pas que juste derrière les murs se trouvaient également Sensui et deux de ses acolytes, soit Mitarai et Hagiri, qui les espionnaient, ainsi que… Karasu, le gars qui n'a rien à faire là ! Tous ces gentils méchants, sympas ou chiants à leurs heures, ont donc décidé de participer à la course. Il faut savoir qu'ils viennent pour emmerder le monde car c'est leur job, ils sont payés pour ça, mais chut ! 'Faut pas le dire, c'est un secret !
Changeons d'endroit et de décor et passons chez des jeunes filles en fleurs, où Usagi a appris la nouvelle compétition de la bouche de Chibi-Usagi, qui venait du futur pour passer quelques jours de vacances avec ses parents… du passé. Usagi a donc décidé d'y participer et bien entendu, ce sera avec son Mamoru. Celui-ci bosse d'ailleurs tranquillement, un peu comme Shûichi précédemment, lorsque la sonnerie d'entrée retentit. Il s'apprête donc à ouvrir, mais Usagi, plus pressée de le voir que l'inverse, ouvre à toute volée, envoyant par là même Mamoru dans le mur, écrasé par la porte.
Une fois assis dans le salon, Usagi lui dit qu'un marathon sera bientôt organisé, et elle poursuit en expliquant les règles. Mamoru, convaincu, décide d'y aller, sauf que… « Mais, demande-t-il, est-ce que je pourrai m'y rendre sous la forme de Tuxedo Kamen ? » Usagi, qui craque dès qu'il est sous cette apparence, répond, les yeux en cœur comme une cruche : « Mais oui, bien sûr ! », avant de se raviser : « Dis-moi, c'est pour aller draguer les filles que tu veux faire ça ? ». Comme il acquiesce, il se fait vulgairement shooter par celle qui est destinée à devenir l'égérie de la majesté, puisque future souveraine de tout le système solaire (et son épouse par la même occasion), et donc part dans le ciel en passant par le toit. Usagi, elle, va en informer toute sa bande de copines.
Préparatifs enclenchés, soixante-douze heures chrono. Hiei tue tranquillement quelques masos qui avaient le bonheur de se trouver sur son passage, tandis qu'Usagi câline son Manoru, que Kurama prépare de nouvelles variétés de plantes (ça peut toujours servir !) et que Yûsuke supplie Keiko de lui pardonner. Rei avait, on ne sait trop comment, un dénommé Koenma dans son carnet d'adresse et ensemble, ils se sont chargés de trouver un partenaire à chacune des Sailors. Tout les autres se préparent plus ou moins comme ça. Faut être en forme !
