C'était les vacances d'été et un couple, une dame âgée et un enfant marchait au bord de la plage. La petite famille était heureuse. La mère tenait son enfant dans les bras, comme pour le protéger.

L'enfant s'agitait, mal à l'aise.

- Neville! Gronda Alice Londubat.

- Aaaah.

Alice ne comprenait pas pourquoi son fils s'agitait comme ça. Elle l'observait attentivement: son visage lunaire, son petit nez retroussé, ses yeux noisettes brillant d'inquiétude. " Comment un bébé d'un an peut-il être inquiet?" se demanda-t-elle.

Soudain un " crac" se fit entendre, coupant Alice dans la contemplation de son fils.

Elle se retourna et vit quatre silhouettes encapuchonnées les encercler. Alice paniqua. Ces mangemorts devraient être à Azkaban!

Elle vit son mari plonger sa main dans sa poche et sortir sa baguette.

- Endoloris! Hurla un Mangemort qui, d'après Alice, avait une voix de femme.

Alice vit son mari se tordre de douleur et hurler. Elle était paralisée par la peur.

- Endoloris!

Cette fois, le sortilège lui était destiné. Mais Alice ne cria pas. Et ne le ferai pas. Elle ne voulait pas que son fils l'entende.

- Alice! Cria Augusta Londubat.

Elle se reçu un deuxième Doloris, puis un troisième. La douleur était de plus en plus forte. Mais elle résisterai. Il le fallait.

- Augusta! Prenez Neville!

Elle passa son fils à sa belle-mère.

Augusta se battait contre un mangemort.

Alice se reçu dix Doloris. Elle n'en pouvait plus. Elle vit son mari inconscient à côté d'elle. Les larmes brouillaient sa vue.

Elle se reçu un autre Doloris et hurla sa douleur.

La femme mangemort riait. Apparemment elle s'amusait bien.

Un autre sortilège s'abbatit sur Alice. Elle voulait mourrir. Elle sentait le sol tourner. Elle regarda son fils qui pleurait et son mari qui gisait à terre.

- Endoloris!

Alice sombra alors dans l'inconscience en pensant aux deux personnes qu'elle aimait le plus au monde: son mari, Frank et son fils, Neville.

Ce dernier regardait ses parents sans comprendre ce qu'il se passait.

Voilà comment se passèrent les premières vacances d'été de Neville Londubat.

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