Il voyait flou, la pièce totalement blanche lui faisait mal aux yeux, soudain, il eu une idée. Il demanda à un homme prêt de la porte, aussi vêtu de blanc, de lui apporter du papier à lettre, un stylo et une enveloppe. Celui-ci appela quelqu'un qui lui apporta le matériel que son collègue lui avait demandé en soulignant le fait que le stylo était remplacé par un feutre rouge pour éviter que le malade se blesse mais qu'il n'y avait plus que cette couleur. L'homme de la porte passa la commande du fou par une petite trappe situé au niveau des yeux du condamné qui les attrapa sans hésiter. Le schizophrène se dépêcha de mettre une adresse et écrit ce mots.

Ce matin là, le facteur déposa une lettre à la porte d'un appartement vide, parce que, paraît-il, le propriétaire était dans un asile psychiatrique. Pourtant une main la prit, l'ouvrit, et le détenteur de cette main lu la lettre écrite, étrangement au feutre rouge d'une voix roque:

'' Bienvenue à tous! Je suis heureux de vous accueillir! J'espère que cet endroit vous plaît... Ne restez pas devant la porte voyons, entrez!... Installez-vous dans le salon!... Oui, je suis heureux de vous revoir moi aussi! On est tous si différents mais en même temps tous si complémentaires!... Je sais que ces foutus ''je-ne-sais-quoi'' nous empêchent maintenant de nous voir tous les jours comme avant... D'ailleurs, je ne peux plus revoir certain d'entre vous, ou très peu... Je sais que c'était plus drôle quand nous étions au complet! Mais... Ne pensons plus à ça... Faisons la fête!... Servez-vous!... Allez! Ne soyez pas timide! Faites comme d'hab... EH! Mais... Que faites-vous? Ne partez pas!... Ne me laissez pas seul!... Non mais! Vous ne pouvez pas sourire comme ça! on dir... Comment ça ''Adieu'' ?... Comment ça vous ne m'oublieraient jamais? Moi non plus! Mais... Non mais... Non! Ne me laissez pas!... Restez avec moi! Mes Amis, pourquoi? C'est si soudain! POURQUOI?!''

Voici nos derniers instants ensembles. Ce ''Je-ne-sais-quoi'' étaient des pilules, des médicaments... Étiez-vous réels? Vous existiez, n'est-ce pas? Quand vous lirez cette lettre, je serais sans déjà passé de l'autre côté... Cette fois ci... Je suis prêt...

Adieu mes amis,

Mathieu Sommet.

-Oui Mathieu, nous étions réels, grâce à toi...

C'était un homme habillé de noir il cachait ses yeux derrière des lunettes noires qui avait parlé. Il cachait ses yeux et ses sentiments mais aujourd'hui, une larme avait réussi à passer cette barrière. Derrière lui plusieurs autre personnes pleuraient. Il y avait un hippie, un gamin, un transsexuel, un professeur, un autre en costume de panda, un autre en chien, un dépressif gothique, un présentateur TV, un homme avec un T-shirt rouge et des cheveux noirs, un alcoolo avec une coupe mulet,un démon, un zombie, un moine,un terroriste, un nazi, un super héros et un homme avec une cravate.

-Adieu, sanglota le plus jeune, nous ne t'oublierons jamais.

L'homme en noir posa la lettre qu'il avait lu à tout le monde sur la table et, comme par magie, il disparurent tous dans une lumière blanche commune, un sourire sur leur lèvres malgré leurs larmes, par respect pour celui qui les avaient crée, accueilli et hébergé.


Merci à Bipolxire de m'avoir fait citer le gothique auquel j'avais pensé mais que j'avais totalement oublier de noter... *Câlin*... MERDE! Elle s'est endormie!... C'est le problème de Déesse du Sommeil ça... Va falloir que j'en parle à Maitre Wifi, Seigneur des Ténèbres...

Et merci à Sarah de me donner des idées et de me faire comprendre les commentaires...-'

Et enfin Merci à vous chers lecteur même vous n'êtes pas encore beaucoup!