Attention : Cette histoire est une œuvre de fiction. Tous les lieux et personnages sont purement fictifs. Cette histoire ne se rapporte à aucun gouvernement ou organisation du monde, ni même à aucune personne, vivante ou morte.
Non, pour être plus sérieuse, certains personnages et lieux appartiennent à J.K Rowling, ainsi qu'à la Warner Bros. D'autres encore viennent des forums RP de Pou-dlard et de Phina Bhaldi, deux forums RP maintenant disparus. Enfin, aucune somme argent n'a été extorquée en écrivant ce chapitre.
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Obsidienne de Perséphone - Le Contrat
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Le temps était inhabituel ce jour-là à Londres. Les Londoniens ne pouvaient pas même pas parler de jour parce que les nuages étaient si sombres qu'ils auraient dit une de ces nuits interminables du Grand Nord. Il était connu de la croyance populaire étrangère que la capitale anglaise eussent des jours de pluie. Ne pleuvait il pas toujours au Royaume-Uni ? Mais rare était de voir un orage aussi violent dans la ville de Big Ben, du Burckingham Palace et de la Westminster Abbey. La pluie était si forte et si froide qu'un brouillard épais cachait le sol. Le ciel était tellement noir que même l'éclairage public n'était pas suffisant au-delà de trois mètres. Les voitures, les fameux bus rouges impériaux qui servaient de transport en communs, les taxis et les cars ne circulaient pas. Mêmes les lignes de métro ne fonctionnaient pas.
Personne osait affronter les éléments déchaînés. Green Park, James Park, Hyde Park, Piccadilly Circus, la City ou Westminster étaient vides. Ce n'était pas une journée chaude de mois d'Août, comme l'indiquaient les divers calendriers. Elle était même digne des derniers jours d'Automne et même la température extérieure le prouvait. Elle n'excédait pas les six degrés Celcius.
Pourtant, un individu était dehors. Il était grand et de corpulence normale pour un homme. Il était vêtue toute de noir et encapuchonnée. Son manteau était en cuir noir et traînait au sol, qu'on aurait même considéré cela comme une cape. Il était d'humeur craintive, car il regardait sans arrêt autour de lui et derrière lui. Et il semblait connaître parfaitement son chemin.
Il aurait pu transplaner au lieu du rendez-vous, mais on le lui avait formellement interdit. Il ne pas attirer l'attention du Ministère. Surtout, c'était dans les termes du contrat. Il devait s'y rendre seul et faire une chose bien précise. L'homme n'avait pas peur, il avait le stress. Beaucoup de choses dépendaient de cet entretien. Et il ne devait en aucun échouer. L'échec n'était pas permis et il en était conscient.
Sous la pluie drue, il s'arrêta enfin. Il était en face d'une enseigne nommée le Chaudron Baveux. Auparavant, elle était coincée entre une grande librairie et une boutique de disque. Actuellement, seule la grande librairie demeure. La boutique de disque a changé pour être un magasin de téléphonie mobile. Le temps n'arrangeait pas l'aspect minuscule et miteux du pub. Et l'individu savait quelque chose. Seuls les personnes appartenant à son monde pouvait le voir. Pourtant, c'était un endroit célèbre pour eux. C'était là où ils devaient passer pour aller au Chemin de Traverse. Mais, depuis combien de temps cet endroit tenait debout ? Après tout, qu'est-ce que cela lui faisait de le savoir ? Sa curiosité n'avait pas le temps d'être satisfaite, actuellement.
Il rentra alors à l'intérieur de la pièce et il fut surpris. Cela avait changé depuis le temps. Il savait que le propriétaire du lieu avait changé, mais il ne s'attendait pas un tel changement radical. L'endroit était toujours aussi sombre, mais le côté misérable a été chassé de ce lieu. La tapisserie était dans les tons bleu sombre. En examinant ça de plus près, il pouvait voir des résidus de colle fixation extrême dans les coins. La nouvelle propriétaire n'avait sans doute pas voulu arranger ce défaut. Pourquoi ? Sans doute pour garder un peu ce côté miteux. L'individu encapuchonné commençait même à regretter l'ancienne décoration de Tom. Mais, il devait reconnaître une chose. Il faisait meilleur en ce lieu que dehors.
Il enleva alors sa couverture et le mit sur le porte manteau. Il était grand et mince, que ses vêtements accentuaient cet effet. Il avait la trentaine, les cheveux noirs court et les yeux aussi noirs que l'ébène. Ses cils noirs touffus, son nez pointu avec son visage carré lui donnaient un air cruel et hautain. Il était également vêtu d'une robe de sorcier bordeau parsemé de fils d'or, avec une cape brune. Mais, il n'avait pas à s'en faire. C'était une tenue tout à fait abordable pour la classe moyenne des Sorciers.
Et dans ce pub anciennement miteux, il était tout à fait inconito. D'ailleurs, il y avait tellement de monde que peu de personne pouvait le remarquer. il y avait de tout comme clients. Des sorcières ridées avec leurs pipes, en faisant un concours de fumée, un groupe de sorciers lors d'un tournoi de bataille explosives, des magiciens ivrognes écumant n'importe quel alcool. Des personnes lisaient même divers journaux, tels la Gazette du Sorcier, Sorcière Hebdo ou le Chicaneur. Personne ne le remarquerait et c'était bien.
A peine assit à un endroit sombre et discret, une serveuse arriva alors. Elle était un peu rondelette, au visage rose et aux longs cheveux blonds nattés. Elle avait toujours ce côté juvénile malgré son approche vers la quarantaine. Elle était habillée assez sobrement, mais en allant parfaitement avec la décoration. On lui avait dit de se méfier de cette femme, à juste raison. Mais pourquoi diable allait-il à la gueule du loup ? Pourquoi devait-il se retrouver dans ce bar sombre ?
« Que voulez-vous ? »
« Heu… Une Obsidienne de Perséphone, s'il vous plaît... »
La femme le regarda avec stupéfaction, mais elle garda ses remarques. Il décida de l'ignorer et de sortir son exemplaire de la Gazette du Sorcier de sa robe. Puis, il l'ouvrit à une page quelconque. Il devait donner l'impression d'être normal et que la banalité régnait. Mais, il ne devait pas oublier d'être prudent. Le phare n'allume pas son pied, comme le disait un vieux dicton moldu.
Puis, il tomba sur un article intéressant.
UN MONDE EN DANGER
Depuis plusieurs semaines, les morts s'entassent dans les quatre coins du monde des Sorciers. Depuis le début du mois, on dénombre à quatre le nombre des victimes. Dans chacune de ces affaires, aucun début de piste est trouvé. Le Département des Aurors n'a pu faire le lien entre les victimes.
La première est le richissime mage russe du nom de Yuri Ivanov. Ce dernier s'était mis à dos le Kremlin Moldu en faisant des expériences d'alchimie avec le dioxyde de soufre et diverses créatures magiques.
La deuxième victime fut Xi Hong, un sorcier de la province de Hong-Kong. Il n'y avait aucun antécédent judiciaire ou autre pouvant expliquer son meurtre.
La troisième était Felipe Gorgo Antarez, un de nos correspondants en Espagne. Il était notamment connu pour ses remarques virulentes sur le Ministère.
La dernière victime recensée est l'Australien Greg Jownson, sorcier des plus connus dans le domaine de Défense contre les Forces du Mal. Il avait notamment pu trouver le moyen de vaincre les Succubes.
Le chef du département des Aurors, Harry Potter, nous en dévoile un peu plus :
« Nous savons uniquement que les quatre malheureuses victimes appartenaient à une organisation secrète. Celle-ci a été détruite par l'assassinat de ces quatre personnes. Cependant, un crime reste toujours un crime et soyez sûr que les autorités trouveront le ou les coupables. »
Mais déjà, certaines personnes commencent à se demander si ces meurtres ne seraient pas du domaine du Dragon des Ténèbres. Nous avons posé la question au Survivant de Vous-Savez-Qui :
« Nous ne pouvons pas affirmer si le Dragon des Ténèbres est derrière ces meurtres ou non. Mais, c'est une hypothèse à prendre en compte. »
L'article partait ensuite dans des délires aussi fous qu'invraisemblable. Cela n'était pas du goût de l'individu. Mais, il se devait de l'avouer. Ces différents meurtres étaient inquiétants.
« Quel est le contrat ? »
Cette question le surprit, au point qu'il sursautât. Il manqua de renverser sa boisson, tellement noir qu'aucun reflet ne se reflétait et si envoûtante qu'il pourrait s'y plonger pour l'éternité. La voix qui venait de parler était directe et glaciale, profonde et distante à la fois. Le timbre de la voix était du type baryton, et cela prouvait que c'était un homme. Cependant, l'individu était tellement interloqué qu'il n'arriva pas à répondre. Il se sentait comme une proie facile face à un prédateur en perpétuelle chasse. Inconsciemment, il suait à grosses gouttes et sa respiration était saccadée.
Le temps devait être lent, puisque la voix surgie de nulle part répéta :
« Quel est le contrat ? »
« Êtes… Êtes vous Nigghorg ? »
« Vous n'avez pas répondu à ma question. »
« … Vous non plus… »
« Je n'ai pas que ça à faire. Répondez. »
La voix était tellement autoritaire, et il était tellement terrifié malgré lui, qu'il fallait mieux lui obéir. Il tenait à sa vie…
« Je… Je voudrai que… vous tuiez le Chef du Département des Aurors. »
Il vérifia que personne dans ce pub ne l'eusse remarqué ou entendu. Cependant, dans sa surveillance, il remarqua une personne assise derrière lui. Dos contre dos, il n'osait pas se retourner. Paralysé par la peur, à sa merci à chaque instant. Pourtant, il venait de demander une chose inconcevable. Il venait clairement de demander d'assassiner Harry Potter… Le Survivant, celui qui avait terrassé Voldemort dix-neuf ans plus tôt, qui réforma le Ministère de la Magie et Auror d'émérite.
La seule chose qu'il espérait, c'était que le possesseur de cette voix ne risse pas.
« Vous voulez que je tue Harry Potter ? »
« C'est-ce que demande notre Organisation. »
« Vous me faites rire. C'est une des cibles les plus simples et vous demandez à moi de le tuer pour votre pathétique organisation. »
« Je crois qu'un tueur à gages n'a pas à se poser de questions. Vous n'êtes qu'une baguette de combat, ou un chien de guerre. »
« Je sais très bien ce que je suis. Mais, je suis aussi en plein droit de refuser. Après tout, j'ai cumulé assez d'argent pour plusieurs générations après la mienne. Et ma réputation n'est plus à faire. »
« Je connais parfaitement votre réputation et votre curriculum vitae. Vous avez étudié à Poudlard et après vos études, vous êtes devenu tueur à gages. Vous avez même participé à la Dernière Bataille de Poudlard, du côté de l'Ordre du Phénix. Après la victoire, vous êtes revenu dans votre profession, en acceptant à votre guise une demande. »
« Cela, tout le monde est capable de le savoir. Vous n'avez qu'à fouiller un peu sur ce que les Moldus appellent Internet pour le savoir… Mais pour nous, Sorciers, l'équivalent serait le MAGIC. »
« Ne me prenez pas pour un idiot. »
« Je vous remets au goût du jour. Après tout, vous avez longtemps séjourné à Azkaban. »
Cela stupéfia l'homme aux cheveux noirs au plus haut point. Ses mauvaises impressions s'étaient révélées exactes. Il était vraiment une proie face à un prédateur sans pitié. Il trembla davantage derrière son journal. Son rythme cardiaque s'accélérait de seconde en seconde. Jamais depuis la disparition définitive du Seigneur des Ténèbres, il ne s'était senti aussi menacé. Que pouvait-il faire ? Ce n'était qu'un homme parmi d'autre. Son ancien maître était comme un Dieu qu'il vénérait encore.
« J'accepte la mission pour dix mille gallions. Je me dois quand même prévenir de l'apathie. »
Il n'y croyait pas sa chance. Pourtant, il n'avait pas bu de Felix Felicis. Ca serait l'Organisation toute entière qui serait satisfaite d'entendre cette nouvelle.
« Payez-moi dix pour cent maintenant, le reste lorsque la mission sera accomplie. »
« Je vous engage pour sept mille. »
« Croyez-vous vraiment être en mesure de négocier ? Regardez-vous, vous suez par tous les pores de votre peau. »
« …… Je n'ai pas cette somme sur moi… »
« Alors, demain matin, vous déposerez cet argent à la Gare Victoria, dans la poubelle du Kentury Fried Chicken, au premier étage. Mille Gallions, au KFC de la Gare Victoria au premier étage et demain matin… Je ne tolérerai aucun retard de votre part. »
Deux secondes plus tard, cette présence oppressante avait disparu. Il s'autorisa alors de se retourner. Il n'y avait plus personne. C'était comme si personne ne s'était installé derrière lui pendant tout ce temps. Inconsciemment, il se mit à trembler. Cet individu lui faisait énormément peur…
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Voilà, j'espère que ce premier chapitre de cette première partie vous a plu.
Si certains ont été attentif, cette histoire se passe dix-neuf ans en arrière après les Reliques de la Mort.
En dix-neuf ans, le monde des Sorciers a le temps de changer. Voilà pourquoi il y a un équivalent Internet chez les Sorciers. Cependant, ils restent ancrés dans leurs traditions du courrier envoyé par Hibou. Par contre, le MAGIC ne s'est pas démocratisé et reste accessible uniquement à la haute société.
MAGIC veut dire Magical Access Global Informations and Communication.
De même, il existe des Téléphones Mobiles maintenant dans le monde des Sorciers. Mais, comme pour le MAGIC, seule la haute société peut se permettre d'en avoir.
Pour beaucoup, cela est un scandale. Pour moi, c'est une simple logique. Harry Potter, Hermione Granger / Weasley et Kingsley Shacklebolt connaissent parfaitement le monde des Moldus. Harry a été éduqué dans le monde des Moldus avant de devenir sorcier. Hermione est née d'une famille de dentistes Moldus. Kingsley été le secrétaire du Premier Ministre Moldu dans la saga Harry Potter. Etant les personnes les plus influentes du monde des Sorciers, cela a pu se faire.
