Vala, une tite histoire un chouille tristoune...

Disclaimer : Les personnages et l'école Poudlard ne m'appartiennent pas, m'appartiennent uniquement les personnages de Mélanie et de Morgane.

Bonne lecture.

Souviens toi d'hier.

Partie 1.

Sirius a toujours été quelqu'un de profondément lunatique, un jour heureux, le lendemain malheureux, et je dois dire que longtemps cela m'avait perturbé, au point même que j'avais fini par baisser les bras, et l'accepter tel qu'il était, simplement…

C'était comme ça que cela commençait. Morgane cligna des yeux une fois, deux fois… Sans doute y avait-il eu un autre journal avant celui-ci.

Être de corvée de nettoyage. C'était la punition que sa mère lui avait infligé, pour la punir de ses résultats scolaire déplorable… Comme ci elle en avait quelque chose à faire, ce qu'elle voulait, elle, c'était chanter. Et ça, jamais sa mère ne le comprendrais, elle se mettait dans une colère noir dès qu'elle abordait le sujet, ce qui provoquait de violente dispute entre mère et fille, et souvent cela conduisait à ce genre de sanction…

Nettoyer le grenier. Et sans magie en plus. Non mais vraiment, elle l'a prenait pour sa boniche ou quoi?!

À seize ans, Morgane Magdalena en avait plus qu'assez de tout ça, surtout de sa mère, cette femme âpre, et strict, qui ne connaissait dans la vie que le travail et l'acharnement, et elle n'attendait qu'une chose avec grande hâte, celle d'avoir dix-sept ans, et de pouvoir arrêter ses études.

Bon, c'est vrai que finalement, le fait d'avoir à ranger ce grenier lui avait apporté beaucoup. Et ce beaucoup se tenait dans ce petit cahier en papier, qui semblait avoir appartenu à sa mère, dans ses jeunes années - elle se demandait souvent si la femme qui l'avait élevé avait été jeune un jour, elle en avait dorénavant la preuve.

C'est peut être pour ça que je ne lui en ait jamais vraiment voulu. C'est vrai, comment voulez-vous reprocher à un homme a qui il ne reste que ses amis pour le soutenir… Rien. C'est simple, vous ne pouvez pas.

Que les choses soit claire cependant, ce n'était pas parce qu'elle était curieuse de connaître les expériences amoureuse de sa mère ou de voir quelle genre de bêtise elle avait pu faire autrefois, non, c'était simplement pour connaître un peu mieux sa génitrice.

De nombreux point avait toujours été sombre dans le passé de sa mère, que ce soit sa scolarité à Poudlard, ou sa rencontre avec son père, celui là même qui avait toujours été absent de la vie de la jeune femme…

Pendant de nombreuse année, elle avait harcelé sa mère de question : qui était-il, où était-il, pourquoi n'était-il pas avec elles… Elle s'était, et ce à chaque fois, heurté à un immense mur. Mélanie Magdalena n'avait pas d'amis datant d'avait leur implantation aux États Unis, elle n'avait jamais chercher à les contacter et interdisait à sa fille de poser quelconque question sur son passé.

Morgane avait du ce débrouiller seule, caressant du bout des doigt l'espoir qu'un jour, ce formidable père, qu'elle chérissait en secret reviendrait la voir, la serrait dans ses bras, et ferait toute ces choses que faisait les pères de ses amies.

Mais il n'était jamais venu, et ce désir de le connaître s'était transformé en acharnement.

Ce journal intime était un cadeau bénit des dieux.

Elle ne savait pas encore qui était ce Sirius dont parlait le document, mais elle allait le découvrir, coûte que coûte.

Alors même que je savais qu'il me mentait, qu'il me trompait, ou tout ces autres choses dont il a toujours cru que j'ignorais l'existence, je lui pardonnais, parce que j'avais le sentiment que de faire ces choses le rendait encore plus malheureux que moi.

Ce n'était pas possible. Ça ne pouvait pas être un journal, pas de la façon dont c'était écrit, c'était trop… bien écrit. Il n'y avait pas de date, ça ressemblait trop à un… prologue?

Elle feuilleta un instant le cahier sans regarder les page précisément et là elle comprit : Ce n'était pas un journal, c'était un livre, son livre, le livre d'une vie, de la sienne probablement. Et fallait-il qu'elle ait sérieusement besoin d'un exutoire, pour écrire avec tant de sentiment (de ressentiment?) ces quelques paragraphes qui était griffonné dans les première pages.

Malheureux, parce qu'au fond de lui, je pense qu'il croyait que jamais il ne pourrait aimé une femme, comme il l'avait toujours aimé Lui, d'un amour platonique, mais tellement fusionnelle, tellement profond, qu'il en devenait automatiquement puissant. Ou du moins plus puissant que tout ce qu'il ne pourrait jamais ressentir pour moi, ou pour tout autre de mes camarades.

Morgane posa le cahier sur la caisse en bois où elle l'avait trouvé, s'arma de son balais, enjamba deux sac poubelle, un carton de livre renversé, et dépoussiéra le coin le plus en retrait du vieux grenier, ou elle installa le vieux matelas de bébé qu'elle avait trouver parmi les vêtements d'enfant.

Elle retourna chercher l'ouvrage, ferma la porte fermement et retourna s'installer dans le coin qu'elle s'était aménagé.

Sa mère rentrait à 23h ce soir, conférence, et elle aurait parfaitement le temps de comprendre, comprendre ce qu'on tentait de lui cacher depuis des années, comprendre pourquoi elle avait ce nœud dans le ventre qui lui indiquait que plus jamais elle ne pourrait regarder sa mère comme avant.

Coincée entre la vieille armoire et un Nième coffre en bois, elle se plongea dans ce récit qui, d'après elle, changerait à jamais sa vision du monde.

Voilà... Le début...

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