Cela faisait, maintenant, trois mois que Kate était décédée. En effet, elle avait été victime d'une balle chemisée tirée par un sniper répondant au nom de Ari. Toute l'équipe était revenu à leur tain-train quotidien difficilement. Mais comme on dit, la vie continue et il faut bien s'occuper l'esprit. Cependant l'ombre de Kate régnait dans les locaux du NCIS. Tony remettait tout le monde dans la bonne direction mais qu'en est-il pour lui? Comment avait-il vécu cette disparition? En effet, notre belle italien semblait très proche de la jeune femme, la taquinait, la considérait comme une sœur et par dessus tout adorait embêter McGee avec elle. C'était indéniable: Kate est irremplaçable et laissera un vide pendant longtemps.
Une directrice, très séduisante, venait d'intégrer le NCIS et semblait bien connaître Gibbs pour avoir longtemps fait équipe avec lui. Avec cette nouvelle directrice, on remarque l'apparition d'un nouveau poste, en tant qu'officier de liaison du mossad, représenté par la personne de Ziva qui n'est autre que la fille du directeur du Mossad. D'ailleurs, cette charmante demoiselle ne laisse pas Tony indifférent. Ziva et Tony devinrent de plus en plus complice, au fur et à mesure des enquêtes.
Un an venait de s'écouler, Tony rentra dans son appartement, éreinté suite à une enquête plus qu'éprouvante et s'affala sur son divan. Il n'eut même pas le courage de se faire un bon repas chaud. A peine eut-il fermer les yeux, qu'on frappa à la porte. Qui voulait le voir? Ce ne pouvait-être ses meilleurs amis, puisque l'un travaillait pour l'ICE et que l'autre était resté en Italie. Pendant quelques secondes, il resta là, sans bouger, espérant que son visiteur abandonnerait. Loin de là. Notre bel italien se leva, d'un pas nonchalant, ouvrit la porte et resta bouche bée face à son interlocutrice.
« Salut Tony. Il y a eut un dégât des eaux dans mon appartement et je me demandais si tu pouvais m'héberger pendant quelques jours?
- Salut Ziva. Eut quelques secondes de réflexions. Je vais pas te laisser à la rue. Entre.
Ziva fut surprise de découvrir un appartement bien rangé, propre. Tony n'est peut-être pas aussi gamin qu'il le laisse supposer. Tony lui fit visiter l'appartement.
- Merci. C'est sympa chez toi.
- Je te montre ta chambre. Si tu veux prendre une douche, c'est par ici. Je vais préparer la chambre.
- Je veux bien.»
Ziva lui sourit et resta immobile quelques instants en croisant son regard puis entra dans la salle de bain. Tony, quand à lui, prépara la chambre d'ami et prit son courage à deux mains afin de préparer un bon repas: des spaghetti bolognaise. La jeune femme sortit de la salle de bain en humant le parfum provenant de la cuisine. La soirée se déroula merveilleusement bien dans une ambiance mélangé de fou rires, d'anecdotes sur leur passé respectif. Ils paraissaient, tellement complices, avaient réussit à s'amadouer, à se confier l'un à l'autre, un peu comme deux âmes-sœurs qui se rencontrent. C'était un de ces moments suspendus, magique que l'on ne veut arrêter pour rien au monde. Tellement, nos deux complices se trouvaient bien, ils n'avaient pas remarqué l'heure tardive (environ une heure du matin) et revinrent à la réalité, assez brutalement, en jetant un rapide coup d'œil sur l'horloge. Ainsi, Tony et Ziva allèrent se coucher dans leur chambre respective.
Le lendemain matin vers 8h30
Tony était levé depuis une heure, avait prit son petit déjeuner et même préparer celui de Ziva en espérant que cela allait lui plaire. Le beau gosse italien eut même l'idée d'apporter le petit dej au lit. Ainsi, il pénétra dans la chambre, posa le plateau sur la petite table de chevet, s'assit sur le rebord du lit et commença par caresser, tout doucement, les cheveux de sa partenaire. Celle-ci se mit à remuer mais n'ouvra pas les yeux pour autant. A ce moment, Tony se pencha, au dessus de son visage, et l'embrassa sur la joue en lui murmurant:
« Il faut se réveiller ma belle. Le petit dej est prêt.
- Après quelques étirements, Ziva ouvrit les yeux et sourit à son partenaire. Il est quelle heure? Je suis tombée comme une malle
- Tony se mit à rire. Tu veut dire comme une masse. Il est 8h passées et faut se dépêcher sinon, on risque d'être en retard.
- Le regarde droit dans les yeux. Qu'est-ce que tu as préparé pour le petit dej?
Sans le lâcher du regard, elle remonta une de ses bretelles de sa chemise de nuit.
- Soutena le regard. Café et croissant. Si tu n'en veux pas, je peux me sacrifier.
- Éclate de rire. Je ne vais te laisser ce plaisir. Attrape le plateau et dévore les croissants et le café.
- Bon, tant pis. J'aurais essayé.»
Durant quelques minutes, ils restèrent un moment, sans bouger, ni parler, juste à se regarder voire même à se dévorer des yeux. Les deux visages s'avancèrent l'un vers l'autre. Leurs bouches n'étaient plus qu'à quelques millimètres l'une de l'autre et finirent par se rencontrer. Ce fut un baiser tendre, passionné et interminable. Tony et Ziva reprirent leur esprit, se levèrent et allèrent se préparer afin de se rendre au NCIS sans dire un mot. Trop perturbé par ce qui venait de se passer.
