STOP LECTEUR ! Arrête toi là. Je tiens à donner une pitite information avant. Ryoka est un personnage que j'ai créée pour RP ! Ce que j'ai écris pourrait choquer certaines personnes ! (Torture... Enfin voilà mais j'évite de trop donner de précisions ici pour éviter de spoiler) Je sortirais la suite plus tard ! Bonne lecture !
Introduction :
Ça va faire deux heures.
Seulement deux heures que mon emprisonnement a prit fin, mais deux heures que l'enfer s'est réincarné sous une forme sans doute plus atroce.
Je m'appelle Ryoka Hisori. Aujourd'hui si j'écris c'est parce que je ne supporte plus le monde dans lequel je vis, et que je n'ai aucun moyen de m'exprimer à part les gestes et l'écriture. Il faut dire que je n'ai plus de quoi parler depuis que j'ai 9 ans. Cela reste confus pour vous ? J'ai tout mon temps pour vous expliquer. Si vous vous moquez de mon passé faites-le, mais sachez que je ne m'en plaindrai pas.
Chapitre I – Jour pur.
J'étais petite, je devais avoir entre 7 et 8 ans, je me souviens de ce jour… Ce jour choisi, d'après mon père, dans le plus grand des hasards. Il avait insisté sur ce mot… « Hasard ». Nous étions le 18 février, j'étais dans ma chambre et je jouais avec une peluche blanche que j'avais appelée Kiza. J'adorais sa couleur blanche immaculée… Cette couleur pure qui restait ma favorite en toute circonstance. Cela faisait 2 ans que ma mère s'était, comme disait mon père, « endormie ». Je savais qu'elle ne se réveillerai jamais, mais je savais aussi qu'il ne fallait pas pleurer.
Kiza me regardait de ses grands yeux noirs, je souriais. Mais mon sourire s'effaça lorsque je vis mon père entrer en furie.
« Papa ? dis-je avec surprise. »
Il tourna sa tête dans ma direction, son regard semblait emplit de haine et de démence. Il m'effrayait…
Quelque chose se noua dans ma gorge, je le fixait sans comprendre, puis il saisit mon bras et me souleva… Il sentait l'alcool à plein nez…
Mes doigts lâchèrent ma peluche sous la douleur, je poussa un cri étouffé.
« Tu me fais mal ! criais-je »
Il me hurlait dessus, mais me secouait tellement fort que les mots qu'il disait ne faisaient que des échos douloureux dans ma tête. Jusqu'au moment où il me jeta sur le sol. Mon corps frêle tremblait, je laissais couler quelques larmes sans comprendre.
Mon père me fixait, puis je vis sa main gauche se glisser dans son dos. Lorsqu'il la ressortit, je vis un des couteaux de la cuisine dans sa main. Je reculais et l'implorais, mais mes yeux descendirent vers Kiza à mes pieds une goutte… puis deux… puis trois autres. Ma peluche blanche se teintait de rouge, tandis qu'une douleur envahissait mon épaule droite. Je sentais un liquide chaud descendre lentement le long de mon bras… Puis glisser doucement jusqu'au bout de mes doigts.
Je regardais alors mon père, puis me tins l'épaule en pleurant. J'entendis un bruit comme de… ceinture.
Oui. Disons que mon père a voulu faire de moi une femme. Je vais vous épargner les précisions… La seule chose que je veux vous dire c'est que… Pendant cette torture, tout ce que je pu faire était crier, pleurer et regarder Kiza, ma peluche blanche… maculée de rouge.
