Voilà la fic que j'ai écrite pour le fanzine n°5 du monde du slash nous avions pour choix plusieurs thème : Secret, Première fois ou Vampire j'ai choisie secret et première fois lol
Courant de la saison 4 ou 5 donc attention spoilers
Rating : Nc17
Pairing : Dean/Cas/Sam

Bon voilà ma toute première fic supernatural je suis toute contente !
J'ai bien cru ne jamais la finir ! Merci à Cybelia Tatu et Narcheska pour leur soutien (j'avoue j'ai exagéré lors de l'écriture du lemon, j'ai été insupportable pendant plus d'un mois voir deux même. Ouais ça m'a pris tant de temps que ça de l'écrire ce lemon )
Et merci à Lord pour ses conseils avisés
Attention présence d'inceste vous êtes prévenus…

A chaque première fois…

Bobby's home, Dakota du sud …

La maison était calme et tranquille. Seul dans le salon, Dean Winchester prenait son petit-déjeuner : céréales, bière et journal du matin…
Il profitait pour une fois du calme ambiant. Le seul son qui lui parvenait était celui de la douche que son frère prenait au premier étage. Bobby dormait encore, récupérant de leur dernière chasse.
Il se retourna vivement, prêt à frapper, quand un craquement se fit entendre derrière lui. Mais, il se détendit instantanément en voyant Castiel se tenir devant lui, droit comme un I.
« Oh non ! Allez quoi ! Je peux pas avoir un peu la paix ? »
L'ange lui lança un regard interrogateur :
« Tu vas me dire que tu es juste venu prendre le petit déj ? »
L'ange ne réagit pas à l'ironie du chasseur :
« Je suis venu pour une simple requête. »
« Merci, mais je suis très occupé comme tu peux le voir. »
« Ça ne prendra pas longtemps. »
Vaincu, Dean posa ses fesses sur la table et attendit :
« Alors ? Quoi ? Qui je doit buter ? »
« Personne… Il n'y aura ni sang, ni carnage pour cette mission. »
« Ça sent l'arnaque… »
Le chasseur fit semblant de ne pas de voir l'ange renifler l'air comme si il y avait vraiment quelque chose à sentir :
« Il n'y a pas d' « arnaque », j'aimerais juste t'apprendre une chose importante. »
« Plus tu parles et plus je me dis que ça va pas me plaire. »
« Je voudrais t'apprendre à prier, à parler à Notre Père… »
Le rire de Dean résonna dans toute la maison encore et encore. Il semblait incapable de s'arrêter.
Quand il eut enfin repris son souffle, il lança :
« Elle est trop forte cette blague ! Je savais pas que tu avais de l'humour ! »
L'envoyé du ciel fronça les sourcils :
« Ce n'est pas… »
« C'est hors de question ! Je ne vais pas m'agenouiller et parler tout seul comme un idiot. »
« Tu ne seras pas seul et tu n'as pas besoin de… »
« J'ai dit non ! »
Les deux hommes s'affrontèrent du regard, jusqu'au moment où Sam entra dans la pièce, lançant un timide bonjour :
« Ah Sammy ! Devine ce que notre emplumé vient de me demander ! »
Devant l'air horrifié de son frère, le cadet esquissa un sourire :
« Vu ta tête, je dirais qu'il veut que tu jeûnes pour les trois prochains mois. »
« Il veut que je prie ! MOI ! »
Le regard du cadet disait clairement ''ça te ferait pas de mal''. Sentant que si son frère s'y mettait aussi, il ne s'en sortirait pas, Dean hurla quasiment :
« Hors de question ! C'est même pas la peine de… »
L'ange l'interrompit, visiblement contrarié :
« Pourtant la première vraie prière apporte toujours le réconfort. »
« J'ai pas besoin d'être réconforté. »
« Les premières fois sont souvent inoubliables pour les humains. Il en va de même pour les prières, Dean. Elles apportent la paix et la félicité. »
Sentant les choses sur le point d'exploser, Sam recula le plus loin possible de son frère. Celui-ci répondait déjà :
« Qu'est-ce que tu en sais toi après tout ? »
« J'ai observé les humains. Et même si tu sembles différent d'eux, toi aussi tu… »
« Hé ! J'ai dit non ! De toute façon, pas la peine de te fatiguer à blablater. »
Castiel fronça les sourcils et pencha la tête sur le coté :
«Dans ce cas, je vais plutôt vous montrer. »
Avant qu'aucun des frères n'ait pu réagir, la maison disparaissait sous leur yeux, laissant peu à peu place à un autre décor…
Une chambre de motel minable comme ils en avaient déjà vues des centaines et des centaines….

St Paul, Minnesota.

Pourtant, certains détails étaient troublants : la télé d'un autre âge et le téléphone à cadran semblaient tout droit sortis du passé.
D'autre part, des cris et des rires résonnaient dans la salle de bain, et puis la voix d'un petit garçon ordonna :
« Allez Sammy t'es propre, c'est fini le bain. »
Un gazouillement de protestation retentit…
Dean se retourna vivement vers l'ange. Mais qu'est-ce que cet emplumé a encore inventé.
Faisant le moins de bruit possible, il s'approcha de Castiel :
« Non mais qu'est-ce qu'on fait là ? Qu'est-ce que tu as encore fait ? »
Mais, alors que l'aîné chuchotait, craignant de se faire surprendre, l'envoyé du ciel, lui, répondit à voix haute :
« Ils ne te voient pas et ne t'entendent pas. Observe et souviens-toi. »
Sam vint les rejoindre dans leur coin de la pièce, juste au moment où un Dean miniature sortait de la salle de bain, portant tant bien que mal dans ses bras un bambin plutôt grassouillet enveloppé dans une serviette. Sous les yeux des trois adultes, l'enfant vint poser son précieux fardeau sur le canapé en ordonnant :
« Ne bouge pas, je vais chercher le peigne ! »
Le petit Sam sourit à son grand frère comme pour acquiescer, mais à peine eu-t-il le dos tourné, qu'il se laissa glisser hors du sofa. Tenant maladroitement sur ses jambes, le bébé se mit debout, visiblement fier de lui. La serviette glissa, dévoilant de jolies petites fesses bien rondes, ce qui fit hausser les sourcils de l'adulte qu'il deviendrait un jour.
Ils tournèrent tous les trois la tête lorsque la voix du mini Dean houspilla :
« Qu'est-ce que tu fait ? »
Le bambin éclata de rire, dévoilant ses deux dents de devant. Comme s'il n'attendait que son frère pour se lancer, il fit un pas titubant, chancelant. Visiblement ravi, il s'avança de nouveau, fit un pas, puis un autre, avant de retomber lourdement :
« Saaaaammmmy ! Tu marches ! »
Lâchant le peigne qu'il tenait dans la main, l'enfant se précipita vers son frère :
« Allez, allez, recommence encore ! »
Il prit les mains du bébé dans les siennes et le fit se relever, avant de le lâcher dans un éclat de rire. Le petit Sam, nu comme un ver, fit trois nouveaux pas :
« Oh t'es trop foooort ! Attend un peu que papa se réveille qu'on lui montre ça ! »
Fier de lui, le bambin s'applaudit.
La voix de Castiel fit sursauter les deux adultes captivés par la scène :
« La joie que tu as ressentie alors, tu peux la retrouver… »
L'ange ne leur laissa pas le temps de réagir, le décor changeait de nouveau…

Houston, Texas

Les deux frères durent fermer les yeux, le soleil brillait trop fort, la lumière était trop vive, elle se reflétait sur le sable, illuminant toute la scène.
La première chose que vit Dean fut l'Impala. Quand sa vision se précisa, il sera les dents, maudissant l'ange de le torturer de la sorte. Assis sur le capot, John Winchester buvait une bière. Son visage était encore si jeune, les années et la chasse n'avaient pas encore laissé leur marque.
C'est en voyant la barrière où reposait une dizaine de diverses bouteilles, qu'il se souvint de ce jour-là…
Il se souvint du poids de l'arme dans ses mains, de la peur de décevoir son père, mais par-dessus tout, de l'excitation que lui avaient procuré les premiers tirs.
La voix de John le sortit de sa rêverie :
« T'es prêt Dean ? »
Du haut de ses six ans, le gamin répondit fièrement :
« Ouais ! »
« Alors vas-y, enlève le cran de sûreté. »
Avec la maladresse de l'enfance, il s'exécuta :
« Vise bien et tire. »
Le gamin visa et sa main trembla légèrement. D'anticipation ? De peur ? Difficile de le savoir. Il inspira un grand coup, puis appuya sur la détente. Le recul fut tellement violent qu'il faillit le faire tomber, mais la première bouteille explosa. Ravi, il se tourna vers son père :
« C'est bien, fiston. »
Le petit se concentra, visa de nouveau, et tira, faisant éclater la seconde cible. John lança un regard plein de fierté à son fils, et celui-vi continua, jusqu'à ce qu'il n'y ait plus une seule bouteille sur la barrière.
Le Dean adulte sentait sur lui le regard de son frère. Il pouvait même percevoir toute l'inquiétude que celui-ci ressentait, se demandant probablement si ce souvenir n'était pas trop douloureux.
La voix de John le sortit de ses pensées :
« Bravo mon fils ! »
« Sammy va jamais me croire quand je vais lui dire ça ! »
« Sam, je ne sais pas mais le père Jim va être fier, ça oui ! Peut-être qu'il ne rouspétera pas la prochaine fois qu'on lui demandera de garder le bébé ! »
« Je pourrai recommencer alors ? »
« Quand tu veux mon fils… »
« Comme ça je tuerai les démons moi aussi ! »
« Oh mais j'en suis convaincu ! Je n'ai jamais vu personne viser aussi bien. »
Fier comme un paon, le gamin grimpa dans l'Impala. Son père le rejoignit, et la voiture disparut dans un nuage de fumée….
Dean se tourna vers l'ange, soupçonneux :
« Je peux savoir dans quel but tu me montres tout ça ? »
« Ton père était fier de toi. Tu étais heureux. Ton père céleste sera toujours fier de toi. »
« Ouais bah, je parierais pas là-dessus… »
Le désert s'effaça peu à peu, et l'aîné grogna :
« Tu pourrais prévenir avant. »

Lansing, Michigan.

Cette fois-ci, ils se retrouvèrent dans une vieille maison avec des faux airs de château hanté. Sam observa les lieux puis se tourna vers Castiel :
« On est où cette fois ? »
L'ange lui offrit un regard calme :
« Tu ne te rappelles pas ? »
« Pourquoi ? Je devrais ? »
Il se tourna vers son frère, qui haussa les épaules :
« J'en sais rien moi ! Les trucs sordides comme ça on en voit tout les jours. »
L'ange sdésigna quelque chose derrière eux en murmurant :
« Cette journée-là était spéciale. »
Les deux garçons attendirent un moment. Il n'y avait rien de notable pour l'instant, juste un couloir rempli de vieux tableaux poussiéreux et une porte en bois tout ce qu'il y avait de plus banal.
Dean retint son souffle quand le battant s'entrouvrit, laissant passer un ado et son frère haletant. Il devait avoir, quoi, 14, 15 ans et donc Sam ne devait pas avoir plus de…
Ce fut le déclic. L'adulte se tourna vers son cadet :
« Je sais où on est ! Tu ne te souviens pas ? »
Le cadet haussa les épaules :
« Toujours pas, non. »
Ils reportèrent leur attention sur la scène qui se déroulait sous leurs yeux. Les deux adolescents avançaient dans le couloir, lorsque soudain le plus petit chuchota :
« Où est papa ? »
« T'en fais pas ! Il est pas loin, et puis on a pas besoin de lui ! Tu vas y arriver tout seul. »
Le regard du cadet indiquait clairement qu'il n'en était pas certain :
« Allez petit frère ! Tu veux quand même pas que je te tienne la main ! Tu as peur du méchant vilain fantôme ? »
« La ferme ! »
L'ado tendit un fusil à canon scié à son cadet :
« Tu sais ce qu'il y a dedans ? »
« Des balles de sel, je suis pas idiot ! »
« Alors à toi de jouer. La vieille McDaffy ne va pas tarder à réapparaître si tu veux mon avis ! »
L'enfant serra l'arme contre lui et observa les murs d'un air inquiet. Il sursauta quand le fantôme de l'ancêtre passa à travers la porte. Mais son frère lui frappa l'épaule en l'encourageant :
« Aller Sammy ! »
Comme s'il n'attendait que ces mots, le gamin arma le fusil et tira, faisant mouche. La femme s'évanouit dans l'air.
« Aahhh bien joué, petit frère ! Maintenant faut trouver papa, voir si il sait où est la tombe. »
« Hors de question que je mette les pieds dans un cimetière la nuit, pour déterrer un cadavre ! »
« Pourquoi ? T'as la trouille ? »
« C'est dégueux ! »
L'aîné grimaça :
« Ouais, sûr ! Mais tu veux quand même pas que la vioque tue quelqu'un d'autre ! »
Pas vraiment convaincu, l'enfant répondit :
« Non… Bien sûr que non… »
John apparut derrière eux, les faisant sursauter :
« Alors les garçons ? »
« Sam a shooté la vieille ! »
« C'est bien mon fils. Maintenant allons finir le travail. Je sais où elle a été enterrée. »
Avec un plaisir évident, l'ado demanda :
« Le cimetière de la ville ? »
« Non. Dans le jardin. »
« Dommage. Sammy avait une envie folle de traîner entre les tombes. »
Le père et ses fils se dirigèrent vers la sortie et les trois adultes les suivirent. En passant, John attrapa deux pelles dans l'impala et les tendit aux garçons.
Dans le fond du jardin, près d'un chêne sûrement plus de deux fois centenaire, se trouvait une tombe :
« Aller ! On creuse ! »
Sam jeta un œil a son père et rétorqua :
« On ? Y a que deux pelles. »
« D'accord en faite c'était un on qui voulait dire vous ! »
Le Dean adulte et son frère se jetèrent un regard amusé, Castiel ne quittait pas la scène des yeux observant chaque détail. Et puis le petit Sam grimaça :
« Elle a pas de cercueil ieurk. »
« Vois le bon côté des choses frèro, ça nous évitera d'avoir à l'ouvrir. »
Il jeta un coup d'œil peu amène à son aîné, son père lui tendit un petit bidon d'essence et du sel. Avec une grimace de dégoût le gamin versa les deux produits dans la tombe béante. Il craqua une allumette et sans regarder la lança dans le trou. John frappa l'épaule de son fils
« Hé bien voilà une bonne chose de faite. »
« Ouais ba les choses étaient trop faciles, je trouve. On aurait dû lui compliquer un peu la tâche. »
Le père se mit à rire et entraîna ses fils vers la voiture :
« Allez les jeunes, on rentre. »
C'est Castiel qui brisa le silence :
« A chacune de vos chasses, Notre Père à veillé sur vous. Voilà une raison de le remercier par des prières. »
Sam grimaça, persuadé que son frère allait rembarrer l'ange, ce qu'il fit :
« Non mais tu rigoles ou quoi ? Si quelqu'un veille sur nous, dis-moi pourquoi à chaque fois ou presque on finit blessés, si ce n'est pas plus. Tu as idée de combien de fois on a morflé ? »
« Oui. »
« Je ne crois pas que quelqu'un veille sur moi ! Et je n'en ai pas besoin. Je te remercie je peux veiller sur moi tout seul. »
« Ce n'est pas une option, Dean. Le Seigneur est là, près de vous chaque seconde. »
L'aîné grogna :
« Ça, ça m'étonnerais, tu vois ! »
« Je sais pourquoi tu penses ainsi…. »
Le regard des deux frères se croisèrent, visiblement inquiets, et puis le décor changea de nouveau.

Little Rock, Arkansas

Une chambre d'hôtel, tout aussi glauque que les autres. A peine arrivés, les deux frères se tendirent. Cette fois, ils se souvenaient parfaitement de ce qui allait se dérouler devant leurs yeux. Cachant difficilement la panique dans sa voix, Dean lança à l'ange :
« Qu'est-ce qu'on fait là ! Franchement, je vois pas l'intérêt, tu ne me convaincras pas de prier et… »
Il fut interrompu. La porte venait de s'ouvrir. C'est l'aîné qui entra d'abord. Les craintes de Dean se confirmèrent : c'était bien cette chambre d'hôtel et c'était bien ce jour-là que leur vie avait changé. Le Sam ado entra à son tour. A cette époque, il avait tout juste 15 ans. Une boule se forma dans la gorge de Dean et il dit encore :
« On doit s'en aller Castiel. »
« Tu n'as rien à craindre, tout ça c'est du passé, tout a déjà été vécu. »
Les deux frères échangèrent un autre regard.
Le jeune Sam s'effondra sur son lit pendant que son aîné allumait la télé. L'ado poussa un long soupir à fendre l'âme :
« Hé ben qu'est-ce qui t'arrive, petit frère ? »
« Rien. »
« Je dois te croire ? »
C'est un haussement d'épaules qui lui répondit :
« Qu'est-ce qu'il y a ? Y a eu un problème à l'école ? »
Même réponse :
« C'est jamais bon signe quand tu es silencieux ! »
« Bof. »
« Tu t'es battu ? Tu as eu une mauvaise note ? Une heure de colle ? »
A chaque question, Sam lui faisait un léger non de la tête :
« Tu t'es fais jeter par une fille ? »
L'ado se crispa :
« Ah c'est ça ! Alors raconte, qu'est-ce qui s'est passé ? »
Soupirant, le cadet répondit quand même :
« C'est Eva… Elle a dit… »
« Elle a dit quoi ? »
Autre soupir :
« Que je savais pas embrasser ! »
« Quoi ? »
L'ado se planqua sous son oreiller, mais la voix de son frère lui parvenait toujours :
« Tu rigoles ou quoi ! C'est pas possible ça, tu es un Winchester ! »
« J'ai sûrement été adopté ! On peut pas faire plus maladroit que moi je t'assure. »
« C'est pas possible ! C'est inné d'embrasser, je veux dire… C'est… »
Dean haussa les épaules :
« Je vais te montrer. »
« Sur quelle fille ? »
« Sur toi patate, tu vois une fille dans le coin ? Désolé j'ai laisser le harem à l'école. »
Le jeune Sam se mit à rougir :
« Mais… Mais… »
« Allez, viens-là, debout ! »
L'ainé tira sur le bras de son frère et le fit se lever :
« Bon déjà, sois pas crispé comme ça ! Tu vas pas combattre un loup-garou juste embrasser une nana ! »
« T'es pas une nana ! »
« Hé je suis ton frère quand même. Alors ensuite tu mets ta main sur sa nuque, tu t'approches doucement et… »
Les trois adultes regardaient la scène, les deux frères plus que gênés de se retrouver dans une telle situation. Mais au moment où le jeune Dean allait poser ses lèvres sur celles de son frère, celui-ci l'arrêta :
« Attends, elle est plus grande que moi Eva. »
« Alors vas-y toi. »
« Quoi ? Ah nooon. »
L'ado se mit à rougir :
« Tant pis mais fais gaffe que papa n'apprenne pas qu'au lieu de faire tes exercices de muscu, tu vas à la bibliothèque. »
Le jeune Sam sembla réfléchir, Castiel se tourna vers les deux chasseurs et interrogea :
« Je croyais que les parents aimaient que les enfants passent du temps plongés dans les livres ? »
Dean fronça les sourcils :
« Attend, c'est tout ce qui te choque là dans ce que tu vois ? »
L'ange le regarda comme s'il le voyait pour la première fois, mais il n'eut pas le temps de répondre. Son regard fut de nouveau attiré par les deux adolescents. Le cadet s'approcha en maugréant :
« D'accord… »
Visiblement gêné, il s'humecta les lèvres. D'une main tremblante, il vint saisir la nuque de son frère. Doucement, il se mit sur la pointe des pieds et vint déposer un léger baiser sur les lèvres de son aîné avant de s'écarter bien vite :
« Quoi c'est tout ? Je comprends que ta nana soit déçue. Maintenant, apprends comment travaille un pro. »
Il ne lui laissa pas le temps de réfléchir, il plaqua ses lèvres sur les siennes. Jamais au grand jamais, il n'aurait imaginé un jour embrasser son frère. Pourtant ce qui n'était au départ qu'un simple cours dérapa bien vite. Sam entrouvrit les lèvres et laissa échapper un soupir, sans vraiment sans rendre compte. Dean y glissa sa langue pour venir caresser la sienne. La baiser timide qu'ils échangeaient devint sensuel et carrément indécent. Toutes les sensations qu'ils éprouvaient étaient tellement intenses qu'ils oublièrent l'étrangeté de la situation pour ne profiter que de cet instant.
Le regard des deux adultes allait de la scène incroyable qui se jouait devant leur yeux à l'ange qui restait impassible.
A bout de souffle, les frères se séparèrent. Tentant d'alléger l'atmosphère, Dean plaisanta :
« C'est sûr, t'as pas été adopté ! Tu pourra dire à ta Eva que c'est elle qui sait pas s'y prendre. »
Il s'éloigna et se laissa tombé sur son lit avant de se mettre à fixer intensément la télé. Le jeune Sam s'installa sur son lit avait de balbutier :
« Je… mes devoirs. »
Aucun des deux ne vit l'autre sourire béatement.
Par contre, les deux frères du futur, eux, virent clairement leur ange esquisser un sourire. C'est Dean qui osa demander :
« Hé Cas' tu m'expliques ? »
« Quoi ? »
« Comment ça quoi ? »
Plus calmement, son cadet tenta d'éclairer leur ami :
« Tu devrais être choqué, horrifié, je sais pas moi. »
« Pourquoi ? »
Les chasseurs se jetèrent un regard, et l'aîné expliqua :
« Parce que ce genre de comportement est interdit entre frères et entre hommes en général. »
Comme Castiel continuait de les regarder sans répondre, il ajouta :
« La Bible, tout ça, les Commandement de Dieu, etc… »
« Je n'ai pas lu la Bible. »
« Quel genre d'ange tu fait ? C'est pas sensé être obligatoire chez vous ? »
« Ce livre a été écrit par les hommes et non par Notre Père. »
Les Winchester échangèrent un nouveau regard, Dean secoua la tête :
« Laissons tomber. Tu nous ramènes à la maison, je crois qu'on en a assez vu. »
« Encore une chose, un autre moment… »

A suivre...

j'espère que vous avez aimé même si c'est pas très crédible ^^ la suite dans une semaine