En premier lieu un très grand merci pour les review postées sur ma précédente fic.
Je ne pensais vraiment pas qu'il y avait des lecteurs pour cette série, alors je n'imaginais même pas en recevoir, en fait ^_^'''
Me revoilà donc, avec une fanfic un peu plus longue. Y'a un vrai scénario cette fois, même si je ne suis pas sûre que tout se tienne. Mon envie ici, est de démontrer que le Lt. Marty Deeks est tout à fait capable d'avoir un rôle de « Moteur » et non de « Suiveur » au sein d'une mission d'infiltration. Parce que dans la série, il est vraiment rarissime jusqu'ici que ce soit lui qui dise : « On va faire ci ! » ou « On va par là ! ». Si c'est clair qu'il n'a pas l'expérience pour organiser l'action en plein désert du Koweït, il reste un expert de l'infiltration citadine.
Côté chronologie (pour le couple Deeks/Kensi), cette histoire se situe après « Back to Home ».
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UNDER COVER
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Prologue.
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Les agents techniciens de l'OPS du NCIS de Los Angeles avaient réussi un petit miracle technologique ! Sans jamais s'avancer plus près qu'une centaine de mètres de la villa ultra sécurisée de leur cible, ils étaient parvenus à pirater le système de vidéosurveillance du plus gros parrain de la mafia californienne du moment : Johnny Torrio, dit « Le Renard ».
Suite au nombre ahurissant de flics et autres témoins gênants disparus au profit de cet homme, ce dernier avait franchi une nouvelle ligne ! Celle d'abattre un haut militaire de carrière – le Colonel de l'armée de l'air : Jacob Carter – qui avait refusé de courber l'échine devant ses multiples tentatives de subordination.
L'homme finalement abattu par une bombe camouflée sous sa voiture de fonction avait laissé derrière lui, une ex-femme éplorée à laquelle il s'était confié peu avant. Alors, puisqu'on ne pouvait le ramener à la vie, Henrietta Lang comptait bien lui faire justice. Et pour y parvenir, elle avait mis sa meilleure équipe sur l'affaire !
L'écran géant du MTAC découpé en une multitude d'images vidéo, Hetty pouvait l'admettre : Éric et Nell avaient réussi-là l'impossible. Un atout de taille pour leur mission d'infiltration.
- Mr. Beal, Mlle Jones, je vous félicite ! Quel dommage que nous ne puissions aussi avoir de son.
Tournant sur sa chaise, Éric nia toute chance sur ce point.
- Désolé. Leur système de vidéosurveillance est semblable à celui installé dans les rues de la ville. Aucune des caméras vidéo installées n'a de capteur sonore.
- Qu'en est-il de nos propres mouchards ?
Pas moins frustrée de n'avoir su vaincre cet obstacle, Nell renouvela ce qu'elle ne cessait de maugréer depuis la veille
- Après l'entrée dans la villa de Sam et Callen, hier. Toutes nos tentatives de captation se sont avérées infructueuses.
- Les ondes ne passent toujours pas. conclut un Éric dépité.
- Raison pour laquelle l'agent Callen a jugé préférable de se défaire de leurs oreillettes ce matin, je sais. ajouta Hetty soucieuse. Je n'aime pas cette situation. Nous n'avons aucun moyen de communiquer avec eux.
- Il nous resterait les bons vieux SMS, si seulement, là encore, ils n'avaient pas ajouté des brouilleurs sur tout le périmètre. s'attrista Éric.
Sachant bien qu'ils n'avaient pas d'autres choix, c'est donc sur ce seul support vidéo, géré à distance, qu'ils pourraient suivre leurs membres en infiltration.
Sur place, ces derniers étaient seuls. Ou du moins trois, pour prendre soin les uns des autres.
Hetty regrettait que le Lt. Marty Deeks n'ait pu les joindre dans cette affaire.
Mais la police de LA avait été ferme sur ce point. L'homme avait rejoint une mission d'infiltration dont il ne pouvait être extrait avant son terme.
Encore…
Si les agents Hanna et Callen se faisaient passer pour des vendeurs d'armes possédant les dernières nouveautés en la matière. Kensi Blye avait eu pour tâche d'entrer sous couvert d'une couverture plus sulfureuse, en qualité d'Escort Girl capable de proposer de nouvelles filles pour leur filière de prostitution de luxe – un bon moyen pour Johnny Torrio d'avoir quelques politiciens infidèles dans sa manche.
Deux activités lucratives et illégales qui n'avaient pourtant guère suffi à la police d'État pour stopper cet homme. Hetty était parfois dépité par tant d'incompétence ou du moins par l'absence flagrante de volonté gouvernementale d'éradiquer ce genre d'individus.
En attendant, la mort du Colonel Carter leur permettait d'entrer en jeu, histoire de faire un peu de ménage, en lieu et place des autorités dites compétentes en la matière.
L'objectif de ses agents était simple. Infiltrer l'entourage de Johnny Torrio. Trouver les preuves qu'il avait mis un contrat sur la tête du Colonel. Puis l'arrêter. Et en cas d'absence d'éléments suffisamment probants pour l'inculper du meurtre de leur officier militaire : Cumuler les preuves de ses trafics d'armes et chantages, pour le faire tomber pour d'autres infractions.
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Les trois agents étaient finalement bien en place, sous contrôle et surveillance vidéo, quand subitement et sans raison apparente : tout bascula.
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Si les deux hommes étaient à cet instant situés en extérieur de la villa, non loin d'une des trois piscines des lieux, pour y négocier les termes d'une vente à venir. Kenzi faisait son numéro de charme à l'un des bras droits en charge du réseau de prostitution. Bien que ne pouvant entendre la nature même de leur discussion, au MTAC, ils virent très vite deux hommes de main s'approcher du couple, l'un deux venants chuchoter quelques mots à l'oreille de l'interlocuteur de Kensi. Le regard changeant de l'homme parut de mauvais augure.
Mais ce qu'il advint par la suite resterait à jamais au cœur de Nell, comme son pire cauchemar prenant vie.
Sans que la situation ne le laisse présager, Kenzi fut alors aussi subitement que violemment frappée au visage. Littéralement sonnée dans l'instant, elle n'eut aucune chance de réagir, déjà traînée de force à travers toute la villa, pour parvenir au deuxième sous-sol des lieux.
Ce qui s'y déroula devant leurs yeux les gela d'effroi.
Abaissée à ses genoux, elle fut aussitôt mise en joue par une arme automatique.
Et ils n'avaient aucune chance de pouvoir lui venir en aide.
Hetty, Nell et Éric allaient réellement assister impuissant au meurtre de sang froid de leur collègue et amie quand la porte de son lieu de mise à mort s'ouvrit avec fracas.
Une intervention surprenante qui stoppa à la seconde prêt l'explosion du crâne de l'agent Blye.
S'ils crurent un instant que cette arrivée inattendue était fortuite, ce qui s'en suivit les convainquit du contraire. En lieu et place d'une balle dans la tête, le nouveau venu semblait avoir choisi pour la jeune femme, un sort bien moins rapide. Nell ne pouvait s'empêcher de fermer les yeux à chaque coup d'une violence effroyable porté à Kensi.
- On doit pouvoir faire quelque chose. pria la jeune femme.
- Éric ? espéra Hetty
- Impossible de communiquer avec Sam et Callen, répondit ce dernier frénétique. J'ai laissé un tas de messages sur leur portable. Mais sans réseau, ils ne les auront que trop tard.
L'informaticien était fou de colère.
D'autant que l'homme s'apprêtait à présent à violer leur amie.
- Je vous en prie Hetty, on ne peut pas filmer ça… supplia Nell
- Je comprends vos sentiments, Mlle Jones. Malheureusement, nous n'avons pas le choix. Ce sera peut-être la seule preuve qui nous permettra le temps venu d'enfermer ce sadique dans une prison d'État.
Tous retinrent leur souffle quand tout bascula de nouveau.
Johnny Torrio, entré à son tour dans la pièce, venait de stopper l'agresseur de Kensi.
Une courte discussion plus tard et toutes les cartes semblaient redistribuées.
- Regardez ! Ils l'emmènent !
- Tenez-vous prêt ! les alerta Hetty. Tout n'est peut-être pas perdu !
Suivant par les divers retours vidéo l'avancée des deux hommes de main traînant de nouveau l'agent Blye dans toute la villa, ils les virent finalement l'enfermer dans le coffre d'une Ford Mustang noire.
- Prenez le numéro de plaque et trouvez-moi à qui appartient ce véhicule ! Inutile de préciser qu'il est à présent essentiel que nos yeux ne la perdent plus de vue ! Parce que notre amie vient de vivre deux véritables miracles que nous ne pouvons espérer voir se renouveler une troisième fois.
Et au regard fantomatique entraperçu avant que le coffre ne soit claqué. Il semblait certain que Kensi Blye ne s'imaginait pas elle-même pouvoir profiter d'une troisième interruption salvatrice…
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À suivre.
La suite dès demain, si tout va bien.
Sinon, pour la petite histoire Johnny Torrio a vraiment existé ! Il a bâti l'empire criminel moderne de Chicago dans les années 1920, lancé la carrière d'Al Capone, et été l'un des concepteurs du Syndicat du crime. Ne sachant pas comment nommer le « Grand Méchant » de mon histoire, je me suis très fortement inspirée de lui ^-^ (je suis faignante je sais p)
Quant au Colonel Jacob Carter… ce n'est qu'un clin d'œil à une autre série bien éloignée de NCIS-LA lol ;p
mimi yuy