SUIVRE SA VOIE

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Note de l'auteur : Cette histoire est ma première (et ma seule ! Pour l'instant…) fanfic sur New York 911, une série à laquelle je suis totalement accro. Ca me fait tout drôle de la publier car elle faisait un peu partie de ma vie (j'ai mis 2 ans à l'écrire, 127 pages manuscrites, ça marque !).

Cette fic est la suite directe du 5x22 "Les monstres". J'ai écrit le premier chapitre avant que la saison 6 ne soit diffusée pour résoudre par moi-même cet affreux suspens, et tout le reste a été écrit après la diffusion du final "Adieu Camelot". Je me suis librement inspirée d'événements qui ont eu lieu dans la saison 6, c'est pour ça que certains trucs vont vous sembler familiers. Aussi, j'ai utilisé des titres d'épisodes de la série pour nommer mes chapitres (et ma fic aussi d'ailleurs).

Fic 100 Cruz, mon personnage préféré, j'ai tout écrit de son point de vue. Mais même si l'intrigue principale tourne autour d'elle, je n'oublie pas les autres personnages pour autant.

Dernière chose avant de vous laisser tranquille… Je tenais à dire un grand MERCI à Titia pour ses corrections, ses précieux conseils et avis, ses encouragements et son enthousiasme. Sans elle, nous ne vous apprêteriez pas me lire. Gros bisous ma belle !

Cette fois-ci, j'ai fini !

Bonne lecture, j'espère que ça vous plaira ;)

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CHAPITRE 1 : Les nouveaux monstres

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Tout se mélange dans ma tête, j'ai l'esprit totalement embrouillé. Je pense à mille choses à la fois : où est Yoshi ? Comment va Glenn ? En même temps, je bouillonne, je suis révoltée. Comment ce fumier de Mann a-t-il osé s'en prendre à la police de New York ? Il a essayé de tous nous descendre. D'ailleurs, il a eu Wynn…

Je suis dans cette pièce, et je n'y suis pas ; Davis entre, Bosco s'énerve. Des mots sortent de ma bouche, je ne sais pas ce que je dis. J'entends la voix de Yokas.

- Regardez, derrière vous !

Il me faut un temps avant de réaliser. Mais il est déjà trop tard. A peine ai-je lancé un coup d'œil derrière mon épaule que j'entends les vitres exploser, des balles siffler à mes oreilles. A coté de moi, Davis se jette à terre. Je fais la même chose, quand soudain, je sens comme un éclair au niveau de mon omoplate. Je n'ai pas le temps de réfléchir. Je suis couchée et une douleur foudroyante me déchire le dos. Je me protège la tête avec mes mains. Les balles pleuvent à travers les stores de plastique qui, en claquant, font un bruit épouvantable.

Je crois que des larmes coulent le long de mes joues. J'ai peur. C'est encore pire que de la peur. Il faut que tout ça s'arrête, par pitié. J'ai l'impression que ça fait plus d'une heure que la fusillade a commencé…

Et s'ils entraient pour nous mettre une balle afin de nous achever ? Je n'ose pas décoller ma tête du sol, ni percevoir d'autres bruits que ceux des balles. Je suis angoissée à l'idée d'entendre mes coéquipiers hurler de douleur. Je ne veux pas. Pas à nouveau…

Soudain le son change. Ce ne sont plus des armes de guerre que j'entends, mais des fusils d'assaut. Qu'est-ce que cela signifie ? Les salves redoublent d'intensité. Je me presse de plus en plus contre le sol, comme si j'essayais de m'enfoncer. J'ai l'impression de devenir dingue. Je me mets à prier, sans vraiment m'en rendre compte… « Je vous salue Marie pleine de grâce, le Seigneur soit avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles est béni… »

- Cruz, Cruz !

« … sainte Marie, mère de Dieu, priez pour nous pauvres pêcheurs… »

- Sergent ! Vous allez bien ? C'est fini et j'ai besoin de vous. Dépêchez-vous !

Davis. Il dit que c'est fini. Je retire mes bras de ma tête et j'écoute. Les balles ont cessé de claquer. Je regarde autour de moi. Davis, Yokas, Bosco. Davis agenouillé auprès de Yokas, Bosco à terre. Merde ! Je me précipite auprès de lui.

- Davis ! Qu'est-ce qu'il a ?

- Je ne sais pas. Je viens à peine de les voir comme ça !

J'approche ma joue du visage de Bosco. Il respire, mais faiblement. J'écarte les pans de sa veste : sa chemise blanche est couverte de sang.

- Nom de Dieu Davis ! Il est salement touché !

- Yokas reprend connaissance. Restez avec eux, je vais chercher un médecin.

Je n'ose pas trop toucher Bosco. Il a l'air mal en point. Pourtant je connais les gestes de premiers secours, le massage cardiaque, le bouche-à-bouche. Mais il perd tellement de sang que j'ai peur de lui faire du mal. Alors je reste agenouillée auprès de lui. J'entends une voix faible.

- Ty, Ty…

C'est Yokas. Elle semble s'agiter. Je contourne le corps de Bosco et je m'assois à côté d'elle.

- Attends Yokas, ne bouge pas. Davis est parti chercher un médecin.

Je ne sais pas ce qu'elle a. Son tailleur est légèrement tâché de sang, très peu par rapport à Bosco. Je retourne à côté de lui.

Soudain la porte s'ouvre brutalement sur Davis, deux médecins que j'ai déjà vus et un jeune infirmier. Yokas et Bosco sont immédiatement pris en charge. Moi je me suis levée pour ne pas les gêner et je suis debout, sans activité, dans cette pièce désordonnée qui transpire d'horreur. L'infirmier s'approche de moi.

- Vous allez bien madame ?

- Sergent !

- Bien… sergent. Ca va ?

- Si mon collègue n'était pas blessé, ça irait nettement mieux.

- Vous êtes blessée, là, en haut du dos. Votre veste est déchirée et tachée de sang.

- Je ne sens rien du tout.

- Laissez-moi regarder.

- Je vous ai dit que je ne sentais rien !

- Ecoutez, vous êtes peut-être sergent, mais moi je vous dis que vous êtes blessée et je ne compte pas vous laisser dans cet état. Venez avec moi !

Je ne bouge pas, je regarde les médecins mettre Bosco et Yokas sur des brancards. Entre temps, deux autres médecins sont venus les aider.

- Tout de suite sergent !

L'infirmier me tire de ma torpeur.

- Mais mon collègue ! Je ne peux quand même pas le laisser là !

- Les médecins s'en occupent, ne craignez rien. Maintenant, venez avec moi.

Je le suis. Dans le couloir, je me retourne et je jette un dernier regard à Bosco, toujours inconscient, transporté vers les salles de réanimation. Je suis l'infirmier comme un automate. Il y a des policiers partout, des hommes cagoulés par terre, du sang sur le sol, des gens effondrés, des médecins qui courent dans tous les sens… Il règne une atmosphère de cauchemar ici. A côté de l'accueil, je croise Carlos et Kim.

- Sergent Cruz ? Vous allez bien ? Il parait que c'est après vous qu'ils en avaient ?, me questionna Carlons.

Je hoche la tête.

- Mais vous êtes blessée !, s'exclama Kim.

- C'est pour ça que je vais la soigner !, renchérit l'infirmier.

- Merci pour toute cette attention que vous me portez !, dis-je ironiquement.

L'infirmier reprend sa marche. Je lui emboîte le pas. Carlos ! Il faut que je lui dise quelque chose ! Je m'arrête et je reviens vers lui.

- Carlos, s'il te plaît, va voir comment va Bosco. Il a été blessé avec Yokas. Tiens-moi au courant de leur état, OK ?

Il a l'air abasourdi. Comme si Bosco ne pouvait pas être blessé. C'est tout à fait ça. Bosco NE PEUT PAS être blessé. C'est impossible. Mais il me regarde et il acquiesce.

- Bien sûr. Vous pouvez compter sur moi.

Je murmure un « merci » et je me laisse entraîner par l'infirmier qui m'a attrapé le bras. Quand nous arrivons dans une salle de soins à peu près calme, je me laisse tomber sur la table d'examen. Je me prends la tête dans les mains et j'expire longuement, comme pour dégager toute cette tension emmagasinée depuis à peine une heure. J'entends l'infirmier qui me demande de me déshabiller. Je sursaute.

- Pardon ?!?

- Bin oui, pour voir votre blessure il faut que vous retiriez vos vêtements du haut !

- Ah oui. Bien sûr…

Je retire ma veste mais une douleur dans mon épaule gauche me rappelle que j'ai été touchée. Je lâche un juron.

- Je peux vous aider si vous voulez.

- N'y pensez même pas !

Bon, tant pis, j'oublie la douleur, je retire d'un coup ma veste et mon polo.

- J'anticipe vote prochaine question, et la réponse est non, je ne retirerai pas mon débardeur.

- Bien. Ca ne va pas être évident, c'est tout.

Je l'observe en coin. Il met une paire de gants stériles, sort des compresses d'un emballage, met de l'alcool dessus et s'approche de moi.

- Attention, ça risque de piquer.

- Ouais, bin dépêchez-vous qu'on en finisse.

- Vous êtes toujours aussi aimable ?

- Je vous en pose des questions, moi ?

Je l'ai stoppé net dans son élan. Il applique sa compresse sur ma blessure, je sens une déchirure profonde. Je me mords la lèvre pour ne pas sortir d'injures. Pour bien nettoyer partout, il doit décaler les bretelles de mon débardeur et de mon soutien-gorge. Je retiens ma respiration, je n'ose plus bouger : la dernière fois qu'un homme m'a touchée, c'était… Non, Maritza, il ne faut plus que tu y penses. Mais c'est plus fort que moi. Maritza, tout va bien, ce n'est qu'un infirmier qui te soigne, il ne va rien te faire… Pendant qu'il s'occupe de moi, je trouve le temps incroyablement long. Je me sens mal à l'aise…

- Voilà, je vous ai fait un pansement. La blessure n'est pas profonde, la balle vous a seulement effleurée mais la chair est tout de même à vif. Je vous mets le bras en écharpe, ça vous évitera de trop le bouger et ça cicatrisera plus vite. Par la même occasion, je vais demander à ce qu'on vous fasse un arrêt de travail. Ce sera plus sûr.

- Comment ça un arrêt de travail ? Il faut que j'arrête ce fumier qui a blessé Bosco ! Je ne peux pas arrêter de travailler !

- Il va bien falloir pourtant. Vous n'êtes pas en état, ni physiquement, ni psychologiquement. Ecoutez, il n'y en a pas pour longtemps, et de toute façon si vous continuez en étant blessée, ça va s'aggraver et vous serez probablement en arrêt encore plus longtemps. C'est ça que vous voulez ? Alors soyez raisonnable. C'est pour votre santé.

J'acquiesce, plutôt malgré moi, mais je dois avouer qu'il a raison.

- Voilà, c'est bon, j'ai totalement fini. Et vous gardez votre écharpe ! Je vous mets votre polo dans un sac.

Ensuite, il m'aide à passer mon bras valide dans la manche de ma veste et me met l'autre pan sur mon épaule blessée. Je le remercie rapidement et je sors immédiatement de cette pièce. Je retourne à l'accueil où je cherche quelqu'un qui pourrait m'indiquer où se trouve Bosco. Je vois Davis au téléphone.

- Sergent ! Ca va ? Vous avez été soignée ?

- Oui oui, c'est bon Davis. Où est Bosco ?

- Bosco est en réa 2, il est dans le coma mais il est stable. Faith s'est réveillée, on lui fait quelques soins. Impossible de joindre sa famille.

- Et la mère de Bosco ?

- Toujours au bloc.

- OK merci Davis. Si tu me cherches, je suis en réa 2.

- Bien sergent.

J'entre en réa 2 où j'entends un « bip » qui résonne à intervalles réguliers : c'est plutôt bon signe. Au milieu de la pièce, le lit où est étendu Bosco. Je m'approche de lui quand la porte s'ouvre.

- Sergent Cruz, je vous cherchais.

- Ah Carlos… Tu sais ce qu'il a ?

- C'est assez grave. Il a pris deux balles. Elles sont ressorties sans faire trop de dégâts mais il a perdu beaucoup de sang. Là, il est sous oxygène, on lui a retiré le respirateur, donc il est stable. Mais il faut attendre qu'il se réveille pour en savoir plus. Ca peut être dans cinq minutes comme dans trois mois. Il faut attendre…

- Bien. Merci Carlos.

- Et vous ? Ca va ?

- C'est juste une égratignure.

- OK. Bon moi je retourne au Central. Vous savez où me trouver.

Je hoche la tête. Il reste là deux secondes, puis il sort.

Je soupire. Je m'approche doucement de Bosco. Il a l'air si paisible… Il n'a pas de tee-shirt., il est torse nu. Un large bandage lui recouvre le thorax. Il doit avoir froid. Délicatement, je soulève sa main et je remonte le drap.

- Voilà Bosco. Tu seras mieux comme ça.

Je m'assois sur la chaise à côté du lit et je le regarde dormir. Il a un tuyau qui lui sort des narines, relié à une machine à oxygène. Il a aussi une perfusion dans le bras, reliée à plusieurs poches de liquide transparent. Sur le moniteur en face de moi, je peux voir son rythme cardiaque régulier. Le « bip » résonne toujours dans la pièce. Je me sens moins seule. Bosco est là.

Je mets ma main sur son front pour lui montrer que moi aussi je suis là. D'un geste mal assuré, je luis caresse la base des cheveux. Si jamais il se réveille maintenant, je me fais tuer. Mais il ne faut pas qu'il se sente seul, alors tant pis, je continue. Et je me mets à lui parler…

- Bosco, je suis désolée pour ton frère. Sincèrement. Je n'ai jamais voulu qu'une chose pareille n'arrive. Je comprends tes réactions. Même si tu ne veux pas l'admettre, toi et moi, on est pareil.

En disant ça, je prends sa main et je la serre dans la mienne.

- Oui, toi et moi on est pareil. On a vécu des coups durs, on a perdu un être qui était tout pour nous. Je sais ce que c'est. Nous sommes seuls au monde…

- Qu'est-ce que vous faites là ?

Je sursaute et me retourne aussitôt. Yokas. Je ne l'avais pas entendue entrer. Je lâche la main de Bosco, elle retombe lourdement sur le drap.

- Vous n'avez rien à faire ici !

- Yokas, calme-toi, dis-je en me levant.

- Que je me calme ? Non mais vous n'allez pas bien ? C'est de votre faute si tout ça est arrivé, si Bosco est blessé !

Je baisse la tête. D'un coup elle m'a renvoyé à la figure tous les événements de ces derniers jours : les descentes, la course-poursuite, la mort de Joey Mann, le mort de Mickey… Elle a raison, c'est de ma faute. C'est à cause de moi que Mann Jr est mort. Si je n'avais pas joué les cow-boys… Mais qui pouvait le prévoir ?

- Je ne pouvais pas le savoir, tu le sais ça Yokas ! Qui pouvait savoir que des monstres pareils existaient ?

A la fin de ma phrase, ma voix se brise. Je retiens mes larmes, mais je ne dois pas y mettre assez de conviction car j'en sens une couler. Yokas soupire et secoue la tête, d'un air agacé.

- C'est bon, ne vous mettez pas à pleurer non plus !

J'essuie mes larmes.

- Comment va-t-il ?, me demande-t-elle en fixant Bosco.

- Il est stable. Mais il a pris deux balles. Et toi ?

- Une balle m'a effleuré les côtes. J'ai une espèce d'énorme bandage, mais j'ai connu pire.

Je sens vaguement un ton accusateur dans ses propos. Je préfère passer outre. La situation est assez tendue comme ça, c'est n'est vraiment pas la peine d'en rajouter.

- Et vous ?

- Pareil. A l'épaule.

- Ah.

Et nous restons là, Yokas et moi, debout sans rien dire, pendant ce qui me semble être de très longues secondes.

C'est Swersky qui rompit ce lourd silence.

- Non mais qu'est-ce qui est arrivé ici ? On dirait qu'un cyclone est passé !

Les yeux du lieutenant allaient de Yokas à Bosco en passant par moi.

- Arrêtez de vous regarder en chiens de faïence et faites-moi un résumé de la situation ! Apparemment vous êtes les seules vraiment au courant de ce qui se passe.

Je pris la parole avant Faith :

- Il y a quelques jours, Bosco, Yokas et moi on poursuivait un dealer, Joey Mann. En tentant de nous échapper, il s'est encastré sous un camion et il est mort. Son père, Donald Mann a essayé de nous tuer aujourd'hui, Bosco et Yokas à la veillée de Mickey, et moi dans une explosion. Il a eu Wynn et… et toute mon équipe y est restée lieutenant.

- Merde !

C'est en parlant au lieutenant de mon équipe que je réalisai qu'ils étaient tous morts. Ma gorge se serra, mais Swersky ne me laissa pas le temps d'y penser.

- Continue Cruz.

- Je ne suis sûre de rien mais je pense qu'il a appris qu'on s'en était tiré alors il a envoyé ses hommes de main ici. Il s'est mis en tête de nous descendre et il ne lâchera pas avant qu'on soit tous morts.

- Je pense comme elle chef, intervint Yokas.

- OK. Bon, je vais m'occuper de ça dès aujourd'hui. Comme on n'a plus d'équipe Crim', je vais mettre les inspecteurs sur le coup.

- Je suis là moi lieutenant !

- Cruz, tu es blessée, ce n'est même pas la peine d'insister, me dit-il en observant mon bras en écharpe. Qu'est-ce que vous avez au juste ?

- Rien qu'une égratignure en haut du bras.

- Une égratignure sur les côtes.

- OK. En d'autres termes ça veut dire que c'est quand même deux mauvaises blessures par balle. Je vous connais vous deux ! Je ne veux pas vous revoir au poste avant quinze jours.

Je vis Yokas soupirer. Apparemment elle voulait autant que moi repartir sur le terrain pour coincer ce fumier de Mann qui avait blessé Bosco et porté un coup au NYPD.

- Et Bosco ?

C'est Faith qui répondit.

- Il est mal en point lieutenant. Les médecins ne savent pas quand il va se réveiller. Il a pris plusieurs balles.

- Il va s'en remettre, t'en fais pas pour lui Yokas.

- J'espère…

- Rentrez chez vous, la journée a été dure, vous avez besoin de repos.

- Mais lieutenant…

- Cruz, tu rentres chez toi ! Si jamais j'ai quelque chose de nouveau, je te tiens au courant, mais je ne veux pas te voir avant deux semaines. C'est bien compris ?

- Oui chef, répondis-je résignée.

De toute façon, quoi que je dise, il aurait eu le dernier mot. Je n'avais plus qu'à rentrer chez moi.

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To be continued...