Le retour du passé.

by Calleigh Watson.

Remerciement : Pour cette fic j'aimerais remercier tout ceux qui m'ont soutenu moralement par leurs encouragements les nombreuses fois où j'ai failli tout abandonner car entre la fac, les pannes informatiques, et la fatigue autant dire que j'avais besoin de soutien. Alors merci Na, bébé Sokar, lilbulle et les autres…

Commentaire : Voilà une fic qui m'a demandé 6 mois de travail, mais je dois dire que j'au été plutôt fière quand je l'ai terminé. En tous cas je viens de m'apercevoir que je ne l'ai pas publier sur se site. Alors la voilà.

Bonne lecture.

Fanfiction : Stargate Atlantis.

Cité d'Atlantis.

Le colonel Sheppard ne tenait plus en place, dans quelques heures le Dédale arrivait pour les ramener sur Terre. Ils avaient obtenu des vacances par le Général O'neill. Ronon et Teyla avaient été autorisés à accompagner Elizabeth Weir, John Sheppard et Rodney McKay sur leur belle planète bleue. Il se dirigea dans le bureau d'Elizabeth et frappa au montant de la porte.

John : Alors prêtes pour le départ ?

Liz : Pas vraiment j'ai encore beaucoup de travail, ici.

John : Arrr, Elizabeth vous avez besoin de repos deux bonnes semaines sur Terre vous ferons le plus grand bien.

Liz : Vous avez l'air bien sûr de vous.

John : Parce que je le suis.

Liz : Allez filer finir vos bagages.

John : Ils sont déjà prêts depuis des heures.

Il lui sourit, elle ne résistait pas à ce sourire, son cœur s'emballa. Elle essaya de se reprendre, comment cet homme pouvait avoir tant d'effet sur elle, elle qui s'était jurée de ne plus jamais craquer pour un militaire. Et puis de toute façon, les rumeurs disaient qu'il avait toutes ces chances avec Teyla Emmagan.

Terre.

Le Dédale venait de se poser dans la zone 51. Elizabeth et son équipe principale d'exploration furent accueilli par le général O'neill. Il avait décider de les accueillir en personne, lui permettant ainsi de s'évader un peu de Washington D.C.

Jack : Bienvenu sur Terre.

John : Ca fait du bien de rentrer à la maison.

Rodney : (râlant) Vous trouvez ?? On pouvait pas atterrir ailleurs qu'en plein désert, il fait une de ses chaleurs ici.

Jack : Mckay cessez de vous plaindre. Vous êtes exaspérant. Je me demande comment Carter a fait pour vous supporter.

Rodney : Et comment va-t-elle ?

Jack : Depuis qu'elle ne vous plus dans les pattes sur Terre pour contester chacune de ses théories, elle va beaucoup mieux, merci.

Rodney : Si vous la voyez dites-lui que j'essaierais de passer la voir.

Jack : Il faudra patienter pour ça, Carter prends des vacances dans un endroit sans téléphone et sans moyens de communication sous quelque forme que se soit. Une semaine entière à ne rien faire d'autre que pêcher. Un avion pour Washington vous attend à l'aéroport.

Liz : Vous ne nous accompagnez pas général ?

Jack : Non, il faut bien que quelqu'un apprenne à Carter à pêcher.

John : Oh je vois.

Le général souria puis fit un clin d'œil à John.

Jack : Maintenant je vais vous laisser j'ai encore beaucoup de route à faire.

Washington D.C. Aéroport de Dulles. Cinq heures plus tard.

Nos cinq amis venaient de se poser et par chance Rodney avait dormi durant tout le vol, ce qui leur avait permis de ne pas entendre ses jérémiades. Ronon lui n'avait pas cessé d'observer le paysage à travers le hublot, passionné par ce qu'il voyait.

John : Eh Rodney réveillez vous on est arrivé.

Rodney : Hein... euh... on est à Washington ?

John : Oui, Rodney, on est à Washington. Alors secouez-vous.

Ils descendirent du jet privé. Et se dirigèrent vers le bâtiment principal. Une fois à l'intérieur Ronon et Teyla étaient un peu mal à l'aise parmi la foule.

John : Et maintenant on fait quoi ?

Liz : Mon père a été mis au courant de notre retour il va sûrement nous envoyer un chauffeur. Tiens quand on parle du loup.

Elle se dirigea vers un homme d'une cinquantaine d'années.

Homme : Mademoiselle Weir.

Liz : Gilbert !

Elle semblait heureuse de le voir et les serra dans ses bras.

Liz : Gil, je vous présente mes amis, John Sheppard, Rodney McKay, Teyla Emmagan et Ronon Dex. Mes amis je vous présente Gilbert Valrichmore, c'est l'intendant de la demeure Weir.

Gil : Et accessoirement votre chauffeur pour la journée.

Liz : Alfredo n'est pas là ?

Gil : Votre père l'a renvoyer il y a un mois.

Liz : Oh, on devrait peut-être y aller.

Ils récupérèrent leurs bagages et suivirent Gilbert Valrichmore jusqu'à une magnifique limousine noire.

John : Wouaou.

Liz : Ce n'est qu'une voiture, aller montez colonel.

Ils s'installèrent dans le véhicule et Gil démarra.

Gil : Où allons-nous, mademoiselle Weir ?

Liz : Je vous ai déjà dit mille fois de m'appeler Elizabeth.

Gil : Et si je le faisais votre père me renvoierait malgré les vingt années que j'ai passé au service de votre famille. Alors où allons-nous?

Liz : Et bien nous n'avons rendez-vous à la Maison Blanche que dans un peu plus de cinq heures alors je propose d'aller faire du shopping, Ronon et Teyla ont besoin de tenue ter... enfin plus adapté à la vie citadine. Direction Georgetown, Gil.

Gil : Bien mademoiselle.

Le dénommé Gil, releva la vitre entre l'avant et l'arrière de la Limousine pour leur permettre de discuter tranquillement.

Rodney : Et bien, limousine, chauffeur... Elisabeth vous avez encore beaucoup de surprise comme ça ?

Liz : (rougissante) C'est vrai le général, enfin mon père a de l'argent et il m'arrive d'en profiter, mais en général j'essaye d'éviter mon père au maximum.

Teyla : Pourquoi ?

Liz : Parce qu'on ne peut rien refuser au grand général Marshall Weir.

En entendant ce nom, le colonel Sheppard manqua de s'étouffer avec le soda qu'il était en train de boire.

John : Le général Weir est votre père ?!!

Liz : Vous croyez que Weir est un nom très répandu ???

La jeune femme était cynique, et John pouvait la comprendre, il connaissait la réputation du général et elle était loin d'être bonne, elle était celle d'un homme droit mais loin même très loin d'être transigeant. Il était coléreux et extrêmement à cheval sur les principes. Il avait d'ailleurs fait renvoyer pas mal de militaires à la vie civile, avec lui tout devait être parfait.

Liz : Il n'a d'ailleurs pas du tout apprécié mon départ pour Atlantis.

John : Votre père sait pour l'expédition ???

Liz : Il connaît tous les secrets d'Etat. Et c'est un homme influant mais là il n'a pas eu le choix et ça la mis hors de lui.

Rodney : De ce que vous nous en dites, je n'ai pas très envie de le rencontrer.

Elizabeth souria à son ami, il avait le don de tourner les situations au comique quand il essayait de ne pas être désagréable. Leur attention fut attirer par la vitre centrale qui s'ouvrit dans un léger couinement.

Gil : Mademoiselle et ses amis sont arrivés à Georgetown.

Liz : Merci Gil.

Gil : Appelez-moi quand vous aurez terminé.

Liz : Non rentrez à la maison. Nous prendrons un taxi.

Gil : C'est comme mademoiselle le désire.

Liz : Prenez votre matinée, Gil vous l'avez bien mérité.

Gil : Merci mademoiselle Weir.

Ils descendirent du véhicule et Gil s'éloigna.

John : Et maintenant ?

Liz : Relooking. On va commencer par...

John : Ronon, habillé comme ça il ne passe pas inaperçu.

Tous les regards se tournèrent vers le runner. Et c'est vrai qu'il ne passait pas vraiment inaperçu. Contrairement à Teyla à qui Elisabeth avait prêté des vêtements, personne sur Atlantis n'avait pu lui prêter de vêtements terriens à cause de sa taille. Il était donc habiller comme à son habitude les armes en moins. Elizabeth les introduisit dans la première boutique. Une boutique chic pour hommes. Une jeune femme répondant au doux prénom de Abbygail vint à leur rencontre.

Abby : En quoi puis-je vous aider ?

Mais une autre femme un peu plus âgée fit signe à Abby d'aller s'occuper d'autre chose dans l'arrière boutique. Et vint à la rencontre de nos compères.

Femme : Miss Catherine en quoi puis-je vous satisfaire ?

Liz : Elisabeth pas Catherine et a vrai dire j'aimerais que nous soyons servit par Abbygail.

La femme parut vexer et laissa passer Abbygail.

John : (tous bas à Elizabeth) Qui est Catherine ?

Liz : (évasive) Une connaissance...

Abby : Alors ?

Liz : Et bien nous aurions besoin de trois voir quatre tenus décontractés pour ce monsieur ainsi que trois tenu de soirée pour ces messieurs.

John : Elisabeth, c'est hors de prix.

Liz : Avec les compliments du général Weir.

Les essayages se firent avec beaucoup de rires et de complicité. D'autant plus que John semblait vraiment mal à l'aise en smoking et cela contrastait avec ses cheveux en bataille. Et Rodney alors là, ce dernier ne cessait de se plaindre disant que les cérémonies officielles ce n'était pas pour lui, il préférait de loin être dans un labo. Mais le plus intéressant était Ronon, il portait un pantalon et une veste de costume sur un pull blanc col en V, toutefois il avait gardé ses colliers créant un effet assez unique et intéressant.

Liz : Vous êtes très élégant Ronon. N'est pas, Teyla ?

Teyla : Je trouve aussi.

Ronon : Je ne suis pas très convaincu.

Rodney : En tout cas ça vous va bien plus qu'à moi !

John : Rodney, cessez de vous plaindre. Et ne vous inquiétez pas Ronon maintenant ça va être à notre tour de jouer les juges car il faut des robes de soirée pour ces dames.

Rodney : Bonne idée allons-y !

Ils choisirent également des tenus pour Rodney et John après tout il rencontrait le président cette après midi puis le docteur Weir paya leur achat et ils quittèrent la boutique pour se rendre dans une boutique de vêtements pour femmes. Là encore une jeune vendeuse s'approcha du groupe.

Vendeuse : Vous désirez ?

John : Des essayages pour une robe de soirée pour lui.

Il désigna Rodney du doigt et la vendeuse n'arrivait pas à savoir si celui ci plaisantait ou si il était sérieux. Rodney allait se mettre en colère contre John mais il se ravisa et préféra entrer dans son jeu.

Rodney : Je la voudrais bleue si possible c'est ce qui va le mieux avec mon teint.

Liz : (réprimandant) Colonel ! Docteur ! Vous allez cesser vos enfantillages.

John : Mais...

Liz : C'est un ordre colonel !

John : Vous n'avez pas d'ordre à me donner ici, Elizabeth, je vous rappelle que je suis en vacances.

Encore un sourire, un de ceux auxquels elle ne pouvait pas résister. Leurs regards s'étaient accrochés et là rien plus rien d'autre ne semblait exister à part l'autre. Mais ils furent bien vite ramener sur Terre pas la voix de Teyla.

Teyla : Non, en réalité nous avons besoin de...

Liz : De tailleurs pour miss Emmagan et moi-même.

Vendeuse : Bien pour quel genre de rendez-vous ?

Liz : Officiel. Nous avons rendez-vous à la Maison Blanche.

Vendeuse : Oh. D'accord suivez-moi.

Liz : Ayez confiance pour les robes de soirée je connais une autre boutique.

Après quelques essayages ils réussirent à trouver leur bonheur. Pour Elizabeth se fut un tailleur pantalon noir avec un chemisier de soie rouge qui faisait ressortir sa peau blanche et ses cheveux brun et pour Teyla, se fut un tailleur beige et des petits talons.

Rodney : Très bon choix vous êtes toutes deux très élégantes.

Teyla : Merci Rodney.

Ronon : Je dirais même très belle.

Son regard ne pouvait se détacher de la jeune athosienne.

John : Ronon fermez la bouche ou les pigeons vont y faire leur nid.

Ronon délaissa l'athosienne pour se tourner vers le colonel. Il n'avait visiblement pas compris ce que le colonel venait de dire.

Ronon : Je ne vois pas ce que des pigeons viennent faire ici.

John : Je... eh... Laissez tomber c'est une de nos expressions.

Ils choisirent encore quelques vêtements terriens pour Teyla puis quittèrent la boutique avec leurs achats. Teyla portait sur elle une petite robe rouge et beaucoup d'hommes se tournèrent sur son passage. Ronon, jaloux passa un bras autour de la taille de la jeune femme qui se laissa faire se rapprochant même un peu plus de lui. Le groupe marcha encore quelques mètres et Elizabeth bifurqua dans une toute petite ruelle avant de s'engouffrer dans une boutique encore plus petite. Un homme d'une soixantaine d'années sorti de l'arrière boutique. Il avait un fort accent allemand

Homme : Guten tag. Je suis à vous dans une minute.

Liz : Hubert.

Hubert : Ist das, was es wirklich mein kleines Bessy ist, das ich sehe?

Liz : Ja, ist es wirklich mich, Hubert.
Hubert : Mein Gott. Das sorgte zwei Jahre jetzt dafür, daß ich dein frimousse nicht in Washington D.C. sah.

Liz : Die Arbeit zwingt mich manchmal, lange Zeit wegzugehen, aber ich bin dort jetzt.

L'homme la serra dans ses bras tendrement.

Hubert : Tu ne me présentes pas tes amis.

Liz : Si bien sûr. Voila le colonel John Sheppard, Le docteur Rodney McKay, Teyla Emmagan et Ronon Dex. Mes amis je vous présente Hubert Von Christiansen, le meilleur tailleur que je connaisse.

Hubert : Et que puis-je faire pour toi, ma Bessy ?

Liz : J'ai besoin de robes de soirée une pour mon amie Teyla et une autre pour moi.

Hubert : D'accord voyons voir. Pour toi j'en ai une de prête. Pour toi amie il faudra sûrement quelques retouches mais je crois que j'ai ce qui lui faut.

Il retourna dans son arrière boutique puis revint avec deux robes. Une noire et une bordeaux. Il les tendit aux deux jeunes femmes.

Hubert : Allez les passer.

Quelques minutes plus tard les deux jeunes femmes réaparaissèrent dans la salle laissant les quatre hommes sans voix. Elisabeth portait une long robe de soie noire lassée au tour de son cou et fendu jusqu'à mi-cuisse. Elle tourna sur elle-même, laissant entrevoir une partie son dos car la robe ne réaparaissait qu'au-dessus de ses flans.

Liz : Hubert, cette robe est magnifique.

Hubert : Je savais qu'elle tirait à merveille.

Quant à Teyla, elle portait une petite robe bordeaux à bustier qui lui descendait jusqu'à mi-mollet, chacun de ses pas faisait apparaître sa cuisse. La robe reposait sur ses épaules par de fines bretelles. Ronon en était sans voix.

Hubert : Vous êtes divine. Il faudra peut-être resserrer un peu le buste. Tournez-vous.

Ils purent apercevoir que la robe était retenue dans le dos par des lacets.

Liz : Hubert, du bist wirklich das beste.

Hubert : Natürlich, daß ich das beste bin.

Liz : (le sourire aux lèvres) Und bescheiden außerdem !

Teyla et Elizabeth allèrent se changer et ils quittèrent la boutique.

John : Je crois qu'il est temps de rentrer à l'hôtel.

Liz : Si vous êtes d'accord je vous propose l'hospitalité de la demeure des Weir.

John : Chez vous ???

Liz : A vrai dire chez mes parents, j'ai vendu mon appartement à mon départ pour Atlantis.

Rodney : D'après ce que vous nous avez dit de votre père je ne pense pas que se soit une bonne idée.

Un sourire se dessina sur les lèvres de la linguiste.

Rodney : Quoi qu'est ce qui vous fait sourire ?

Liz : J'avais oublié que vous étiez aussi peureux.

Rodney : Je ne suis pas peureux.

Liz : De toute façon mon père est en déplacement je ne sais où et ma mère est au Pentagone, enfin je crois.

Rodney : Oh.

John : Alors nous allons voir la demeure où la grande Elisabeth Weir a grandi, ça promet d'être intéressant. Moi je suis partant.

Teyla : Voir une demeure familiale terrienne, pourquoi pas.

Rodney : Ne me regardez pas comme ça je suis d'accord.

John : Ronon ?

Ronon : Comme je ne sais pas ce qu'est un hôtel, je suis pour.

Ils appelèrent deux taxis qui les conduisit en banlieue de Washington. Ils s'arrêtèrent devant une immense demeure bourgeoise.

John : (surpris) C'est chez vous, ça ???

Liz : (timidement) Oui... enfin c'est là que j'ai grandi. Venez.

Elle les conduisit à l'intérieur. Gilbert vint les accueillir.

Liz : Gil, je vous avais dit de prendre votre après midi.

Gil : Mademoiselle c'est que le sénateur Saxton demeure en ce moment ici.

Liz : Oh je ne savais pas désolé, Gil.

Gil : Vous ne pouviez pas savoir.

Liz : Mes amis vont également séjourner ici.

Gil : Je m'en suis douté, j'ai fais préparer les trois dernières chambres d'amis.

Rodney : Trois mais on est quatre.

Liz : Du calme Rodney, il y a toujours une solution. Teyla, est ce que ça vous dérange de partager ma chambre, il y a deux lits. A moins que Catherine soit également ici.

Gil : Non, mademoiselle Catherine ne sera en permission que demain soir et je crois qu'elle a l'intention de la passer avec son mari et sa fille.

John les regarda intrigué, c'était la deuxième fois qu'il entendait ce prénom, Catherine. Et la première fois Elizabeth avait évité de répondre à la question comme si elle voulait cacher une partie de sa vie privée mais cela éveillait plutôt sa curiosité.

Liz : Teyla ?

Teyla : Je ne vois aucun problème à ça, docteur Weir.

Liz : D'accord alors suivez-moi.

Gil : Le dîner sera servit à 19 heure dans la grande salle.

Liz : D'accord merci.

Chacun s'installa. Puis ils se rendirent à leur rendez-vous à la Maison Blanche avant de rentrer à la demeure Weir.

Chambre d'Elizabeth Weir. 3heure du matin environ.

La chambre d'enfant d'Elizabeth possédait deux lits, et la jeune femme avait proposé de deuxième à Teyla dans la journée. Elles s'étaient couchées vers 22 heure après avoir passé la soirée à rire avec les autres. Epuisée par tout ces évènements, Teyla s'était rapidement endormie. Toutefois, elle fut réveillée dans la nuit par la voix de sa compagne de chambre qui faisait un cauchemar.

Liz : Non... Arrêtes... Je t'en prie... Ne la touche pas...

Teyla sorti de son lit et s'approcha de son amie. Mais quand elle lui posa une mains sur l'épaule, Elizabeth se réveilla brusquement faisant sursautée l'athosienne. La chef d'Atlantis était en sueur et haletante, son cauchemar avait du être terrible. D'autant plus qu'elle semblait être perdue.

Teyla : Elizabeth...

Elle lui avait parlé doucement, et Elizabeth se tourna vers elle mais il lui fallut quelques minutes pour comprendre ce qui se passait.

Teyla : Elizabeth, c'est moi Teyla.

Liz : Teyla... Mon Dieu.

Le docteur Weir se passa les mains sur le visage puis se leva brusquement, attrapa sa robe de chambre et quitta la pièce sans un mot de plus.

Chambre de John. Le lendemain.

John se réveilla de bonne humeur. Il allait voler sur un F18 aujourd'hui afin de faire son cotât d'heure de vol enfin terrien parce sur Atlantis il avait plus que dépassé les cotats. Il prit une douche et s'habilla en vitesse et se rendit dans la salle à manger pour prendre son petit déjeuné. Les autres étaient déjà tous là. Tous sauf Elisabeth.

John : Salut.

Teyla : Vous êtes enfin debout Colonel.

John : Vous plaisantez il est à peine huit heure du matin.

John regarda quelques instants Ronon avaler goulûment son petit déjeuner puis s'installa avant de poser la question.

John : Elizabeth n'est pas là ?

Ce fut Gilbert qui lui répondit pendant qu'il servait une tasse de café au colonel Sheppard.

Gil : Mademoiselle Elisabeth est partie tôt ce matin, elle rentrera sûrement en fin d'après midi. Elle m'a chargée de me vous dire que la Limousine ainsi que toutes les installations de la maison sont à votre disposition.

Rodney : (intéressé) Quels genres d'installation ?

Gil : Cour de tennis, piscine, sauna, jacuzzi...

Rodney : Jacuzzi ! Genial !

John avala rapidement une tartine et se leva de table.

Teyla : Où allez-vous colonel ?

John : A la base d'Andrews. Je vais aller piloter un peu.

Rodney : Oh.

John : Je vais appeler un taxi.

Gil : Il y a plusieurs voitures dans le garage. Prenez en une.

John : (surpris) Euh... Merci.

Base aérienne d'Andrews.

Après avoir revêtu une combinaison de vol, Le lieutenant-colonel Sheppard se dirigea vers le bureau du général Claude Guimauve. Mais il fut arrêter par sa secrétaire.

Secrétaire : Si vous chercher le général Guimauve, il est sur le tarmac avec deux de ses pilotes.

John : Merci madame

Il quitta le bâtiment et s'approcha d'un homme qui observait plusieurs décollages avec des jumelles.

John : Général Guimauve.

L'homme se retourna et fit face à John.

Claude : Oui.

Sheppard se mit au garde à vous.

Claude : Repos, vous devez être le colonel Sheppard.

John : Oui monsieur.

Claude : Le général O'neill m'a prévenu de votre arrivée. Mais je vais être obliger de vous faire voler avec mes deux meilleurs pilotes.

John : Et qui sont-ils ?

Claude : Pas ils, elles. Tiens ba en voila une des deux qui approche.

En levant la tête, ce qu'il vit lui coupa le souffle. La jeune femme qu'il avait en face de lui ressemblait trait pour trait à la chef de l'expédition Atlantis mais John savait que ce n'était pas Elizabeth. Elle se mit au garde à vous

Claude : Cyclone.

John : Mon Dieu ce que vous ressemblez à Elizabeth. Mais vous n'êtes pas elle, n'est ce pas ?

Claude : Bien observé colonel. Je vous présente le Capitaine de Vaisseau Catherine Weir Jamesson, Capitaine je vous présente le colonel John Sheppard.

Cath : Enchantée de vous connaître. D'autant plus que vous ne m'avez pas confondu avec ma sœur jumelle, vous.

Elle avait insisté sur le vous avec un petit regard en coin pour son supérieur, le général Guimauve. Apparemment, ils semblaient vraiment très proche tous les deux.

Claude : Capitaine vous volerez en trio avec le colonel.

Cath : Et bien ça changera de notre duo mais elle ne va pas apprécier, mon cher général.

Claude : Vous devriez filer Capitaine avant que je vous mette un rapport pour insubordination.

Elle lui fit son plus beau sourire en partit comme une fusée.

Claude : Comment avez-vous fait pour faire la différence comme ça au premier coup d'œil ????

John : Je ne savais même pas que le docteur Weir avait une sœur jumelle, mais ce que je savais c'est que ce n'était mon Elizabeth.

Claude : Enfin vous avez quand même fait très fort. Moi je ne les différencie que par leur attitude et par leur sourire.

John : Vous avez l'air d'avoir un faible pour le capitaine Weir... pardon je n'aurais pas du dire ça, général.

Claude : Officieusement et si vous en parlez je nierais, c'est bien clair colonel ?

John : Oui monsieur.

Claude : Il est vrai que Catherine et moi sommes très proche mais vous connaissez le règlement.

John : Oui, et je le trouve idiot, quand on aime une personne que l'on soit avec elle ou pas on a envie de la protéger.

Claude : Vous avez l'air amoureux, Sheppard.

John : (surpris) Moi ?? Non.

Claude : Vous mentez mal, enfin passons.

En relevant la tête Sheppard comprit pourquoi le général avait préféré changer de sujet. Catherine Weir arrivait dans leur direction.

Cath : Mon général !

Mais le sourire qui accompagnait ces deux petits mots, était loin d'être militaire.

Claude : Cyclone.

Cath : Oui c'est moi.

Claude : Prête à décoller ??

Cath : Moi oui.

Claude : Et Tornade ?

Cath : Elle est dans son appareil. Mais elle n'a pas de Rio. Personne ne veut monter avec elle.

Claude : D'accord. Alors vous volerez à bord de F/A-22.

Cath : C'est vrai monsieur ???? Ils appartiennent à l'USAF.

Claude : Si je vous le dis et puis je suis de l'USAF, je te signale. Cyclope, montrez son appareil au colonel Sheppard puis prévenez Tornade. Il faut que je passe un coup de téléphone.

John : Qui est Tornade ???

Claude : Tornade est...

Cath : Un ancien lieutenant recruté par l'ONU à cause de ses autres... Compétences. Mais elle a gardé le droit de voler de temps en temps. C'est elle le leader aujourd'hui.

John : Oh !

Cath : C'est toujours elle le leader.

Claude : Ca vous pose un problème ?

Cath : Vous plaisantez??? Ca ne pose aucun problème. Tornade a toujours eu le dessus. C'est elle la tête brûlée.

Claude : Je t'en prie Catherine. Vous êtes pareil, aussi têtue l'une que l'autre.

Cath : (à John) Suivez-moi.

Une demi-heure plus tard, les trois F/A-22 décollèrent il s'agissait de trois avions de chasse furtif monoplace. Une fois en vol, la dénommée Tornade prit les choses en main. Elle commença par effectué un magnifique looping, avant de prendre la tête de la formation.

Tornade : (dans sa radio) Alors qui ce très cher Guimauve nous a assigné aujourd'hui. Pourtant il sait que je préfère voler en duo.

John : (surpris) Elizabeth !

Et oui la dénommée Tornade n'était d'autre que le docteur Elizabeth Weir, la sœur jumelle du capitaine Catherine Weir et leader de l'expédition Atlantis. La jeune femme en entendant la voix de son second fut surprise et son appareil piqua du nez avant de remonter à la même altitude que les deux autres appareils.

Cath : Hé Liz ! Ne recommence jamais ça !

Liz : Colonel Sheppard !

John : Oui c'est bien moi !

Liz : Comment... Comment...

John : Le général O'neill y est pour quelque chose.

Liz : Je vais le tuer.

Cath : Du calme Tornade, on a un plan de vol.

John : "Tornade", c'est intéressant.

Liz : Colonel, on a un plan de vol.

John : A vos ordres, docteur.

Ils se mirent tout trois en formation de vol. Elizabeth avait prit la tête de la formation avec Catherine sous son aile droite et John sous son aile gauche.

Liz : Cathy.

Cath : Oui Bessy ?

Liz : Tu ne m'as pas dit comment allait ma nièce ?

Cath : Astrid, elle est toujours aussi... remuante. Et elle ne cesse de demander quand sa tante viendra la voir.

Liz : Si je me souviens bien c'est son anniversaire demain.

Cath : Exact. Ca va lui faire 15 ans déjà. Je me souviens encore de se petit bout de chou de 3k9 que j'ai mis au monde au bout de 18 heures de travail.

Liz : Des heures horribles pour moi.

Cath : Et Dominique.

John : (curieux) Qui est Dominique ?h

Le docteur Weir sembla se souvenir de la présence de son second et se sentie tout d'un coup mal à l'aise. Il venait en quelques jours, d'apprendre sur sa vie privée beaucoup plus que ce que Simon en avait découvert dans leurs cinq années de vie commune. Mais être dans les airs lui faisait du bien, elle n'était plus la grande leader d'Atlantis juste la pilote. Elle ne faisait qu'un avec Catherine et ça depuis toujours mais cela c'était accentué quand elles étaient toutes deux rentrées dans l'aéronavale et qu'elles avaient enfin pu échapper à l'emprise de leur père. Elle ne s'était jamais senti aussi libre que quand elle était dans les airs ou quand elle était sur Atlantis et qu'elle croyait ne jamais pouvoir revenir sur Terre.

Cath : Dominique est mon mari.

Cette simple phrase sorti le docteur Weir de ses pensées.

Cath : Eh Tornade, tes amis et toi êtes invité au buffet d'anniversaire d'Astrid.

Liz : Okay, à quel heure ?

Cath : Chez moi à 11h30.

Claude Guimauve, au sol, écoutait leur conversation, le sourire aux lèvres. Il avait formé les deux jeunes femmes aux vols lorsqu'il enseignait encore à l'academie Naval, avant de prendre le commandement de la base d'Andrews. Il decida donc de prendre part à la conversation.

Claude : Hé les filles, on est pas dans un salon de thé.

Cath&Liz : Désolé mon général !

Ils exécutèrent encore pendant deux heures les ordres de mission avec tout le sérieux possible. Quand soudain Catherine et Elizabeth rompirent la formation en même temps sans prévenir.

John : Eh mais qu'est ce qui se passe ??

Liz : Désolé colonel...

Cath : ... Mais la mission est terminée donc...

Liz : ...soit vous atterrissez...

Cath : ...soit vous nous suivez !

Le colonel John Shepard fut surpris par la différence, la similarité et la complémentarité entre les deux jeunes femmes. Mais perdu à son tour dans ses pensées, il fut surpris quand les deux soeurs se mirent à faire des looping ensemble avec une grande maîtrise, il décida de se lancer à son tour dans le jeu des filles prenant quand même garde car elles étaient extrêmement imprévisible sauf pour elle deux. Elles ne se posèrent qu'une demi-heure plus tard. Nos trois pilotes rejoignirent le général Guimauve sur le tarmac.

Claude : (à John) Elles vous ont fais le coup. Quand je leur impose un pilote supplémentaire, elles rompent la formation, le laissant loin derrière.

Cath : Je dois reconnaître qu'il s'est bien défendu. Il se pourrait que j'accepte de revoler avec lui. Tornade ??

Liz : (redescendant sur Terre) Pardon tu disais ?

En réalité, elle avait accrochée le regard de John et c'est comme si plus rien d'autre n'avait existé.

Cath : Bessy, tu remettras à plus tard ta relation avec le colonel, tu le vois tout les jours, moi je ne te vois que trop rarement.

Pendant que Elizabeth virait au rouge, Catherine souriait à pleine dent heureuse de l'effet qu'elle avait eu sur sa soeur. John put s'apercevoir que Catherine était beaucoup plus extravertie de sa soeur. Il observait tour à tour les soeurs, la ressemblance était frappante, il fallait vraiment les connaitre pour les différencier.

Liz : Je crois qu'il est temps de rentrer avant que Rodney fasse une bêtise.

Cath : Qui est Rodney ???

John : Le scientifique qui a sûrement le plus gros ego que la galaxie n'est jamais portée.

Liz : (faussement choquée) John !

Cath : Plus sérieusement Bessy, à quel hôtel es-tu descendu ?

Liz : Mes amis et moi nous sommes installés à la demeure Weir.

Cath : Si tu es à la maison c'est que le général est absent.

Liz : Oui. Ecoutes il faut vraiment que je parte.

John : (changeant de sujet voyant Liz embarrassée) Dites moi Elizabeth, vous ne m'aviez pas dit que vous aviez fait partie de l'armée.

Liz : Ca à peu d'importance maintenant, j'ai été renvoyé.

Cath : Et oui ma très chère soeur est une pacifique, et pour respecter sa moral elle a désobéie à un ordre direct. Elle a sauvée des centaines de personnes mais pour l'armée se n'était pas acceptable et pour le général encore moins.

John : Et vous osez me réprimandez quand je fais la même chose.

Liz : John !

Les deux soeurs se serrèrent dans les bras avant de partir chacune dans des directions opposés. John rattrapa Liz pendant que Claude Guimauve suivit Catherine. Les deux leaders d'Atlantis allèrent se changer avant de rejoindre la Mercedes coupé sport qu'il avait emprunté dans le garage des Weir. Le retour se fit dans le plus grand silence aucun des deux n'osaient parler de ce qui venait de ce passer.

Demeure des Weir.

Les deux jeunes gens pénétrèrent dans une maison silencieuse, ils se rendirent dans le salon espérant y voir leurs amis mais non personne à par un homme qui travaillaient sur la table de la salle à manger.

Liz : Sénateur Saxton.

Saxton : (relevant la tête) Docteur Weir. Si vous cherchez vos amis ils sont à la piscine.

Liz : Merci.

Saxton : Pas de problème. Si seulement je pouvais en faire autant mais vous savez ce que c'est vous la politique.

Liz : Oui du travail, du travail et encore du travail.

Saxton : Et encore du travail.

Ils se sourirent puis Elizabeth partie avec John en direction du jardin. Ronon et Teyla jouaient comme deux enfants dans la piscine. Rodney, lui, était allongé dans un transat avec un magazine d'astronomie. John en l'apercevant explosa de rire. En effet le scientifique était recouvert d'une épaisse couche de crème solaire.

Rodney : Je peux savoir ce qui vous fait rire, colonel ?

John : Mais vous mon cher Rodney. Vous n'auriez pas un peu abusé sur la crème solaire par hasard ???

Rodney : Je vous signale que j'ai la peau fragile.

Teyla : (très proche de Ronon) Vous vous joignez à nous ? Colonel, Docteur.

John : Volontiers.

Liz : Peut-être plus tard.

John : Allez Elizabeth, détendez vous on est en vacances.

Liz : Peut-être vous mais moi j'ai encore des choses à faire.

Discrètement John s'approcha de la jeune femme sous les regards amusés de ses amis. Soudain il saisit Elizabeth et se jeta à l'eau avec elle dans les bras, le docteur surprise n'avait pas eu le temps de réagir. Une fois dans l'eau, elle s'accrocha de toutes ses forces au cou du colonel.

John : Du calme Elizabeth, ce n'est que de l'eau.

Liz : Ramenez moi au bord, colonel, immédiatement.

John : (surpris) Vous ne savez pas nager.

Liz : Non, vous êtes content.

Il ramena au bord de la piscine, la jeune femme qui était toujours accrochée à son cou complètement paniquée. Il l'aida à quitter l'eau puis la regarda s'enfuir en courant.

Rodney : Alors là vous avez fait fort colonel.

John : Je ne pouvais pas savoir.

John quitta la piscine et s'apprêta à se lancer à la poursuite de la leader d'Atlantis pour s'excuser mais Teyla le retint.

Teyla : Vous devriez lui laisser quelques minutes. Quelque chose perturbe la perturbe depuis que nous sommes arrivés ici, au point de lui en faire faire des cauchemars.

John : Merci du conseil Teyla mais il faut que j'aille la voir.

Teyla : Comme vous voulez.

Sheppard remonta en direction de la maison pendant que Teyla se tournait vers Ronon.

Teyla : Je me demande pour quoi c'est si compliquer entre eux.

Ronon : Parce qu'ils sont tout les deux butés et obstinés. Ils pensent qu'ils n'ont pas le droit au bonheur.

Rodney : Je ne vous savais pas si fin psychologue, Ronon.

Ronon : C'était parce que j'étais comme eux avant de connaître Teyla.

Son regard croisa celui de la jeune athosienne et lui sourit à pleine dent. Sourire qu'elle lui rendit sans aucune retenue.

Dans le demeure...

John se dirigea vers sa chambre pour prendre une douche et mettre des vêtements secs. Puis il alla frapper à la porte des la chambre d'Elizabeth.

John : Elizabeth ouvrez je sais que vous êtes là.

Il appuya sur la poignée la porte n'était pas verrouiller. Il hésita puis fini par rentrer. Il ne lui fallut que quelques secondes pour apercevoir qu'Elizabeth était assise près de la fenêtre enveloppé dans un épais peignoir. Doucement, il s'approcha et lui posa une main sur l'épaule avant de s'asseoir à coté d'elle.

John : Je suis désolé de vous avoir jeter à l'eau.

Liz : Ce n'est pas ça, vous ne pouviez pas savoir...

John : Alors pourquoi ?

Liz : C'est cette maison ! Je n'aurais jamais du revenir ici. Je pensais que les choses auraient changés mais les souvenirs sont toujours là.

Il lui passa un bras autour de la taille et l'attira à lui. Elle posa sa tête contre son épaule et respira son parfum, cette simple étreinte lui faisait du bien. Elle aimait qu'il ne lui pose pas de question, il était juste là à la réconforter. John savait très bien qu'elle n'était pas prête à parler, il le savait et la laisserait aller à son rythme.

Liz : Merci John.

John : De quoi ?

Liz : Je ne sais pas, très là. De ne pas poser de question.

John : Si j'en posais vous y répondriez ???

Liz : Non.

John : Vous voyez.

Elle se redressa et le regarda droit dans les yeux pour essayer de le sonder mais elle n'arrivait pas à y desceller quoi que se soit à par cette petite étincelle de malice, elle ne pu s'empêcher de sourire. C'est comme si plus rien d'autre n'existait il aimait la voir sourire. Leurs regards s'accrochèrent et leurs lèvres se touchèrent. Un timide baiser naquit. Il l'a senti sourire contre ses lèvres avant que le baiser devenait de plus en plus passionné. Il l'attira un peu plus à lui. C'est comme si ils ne contrôlaient plus rien, les baisers s'enchaînèrent, les caresses aussi. Elizabeth le fit reculer pour atteindre le lit, elle avait tellement besoin de lui à se moment. Doucement, elle le fit basculer et se retrouva sur lui.

John : Elizabeth, tu es sûre ?

Liz : Je ne l'ai jamais autant été.

Il lui captura un nouvelle fois les lèvres, et lui retira amoureusement son peignoir. Elizabeth n'était pas en reste, elle passait ses mains sur ses muscles, respirait son eau de toilette. Ils firent l'amour là sur le petit lit d'enfant d'Elizabeth. Deux heures plus tard, John observait la jeune femme dormir sur son torse, le lit était étroit et se n'était pas pour lui déplaire, loin de là. Toutefois il était intrigué par les cicatrices que portait la jeune femme dans le bas du dos et dont certaines se prolongeaient jusqu'à son ventre. Elles ressemblaient étrangement à des marques de coup. Mais elle avait été dans l'armée alors peut-être que... Il avait du mal à imaginer son Elizabeth dans l'armée mais d'après Catherine, elle avait été renvoyer par qu'elle était pacifique et ça, ça ressemblait plus à l'Elizabeth qu'il connaît. Il fut sorti de ses pensées par la jeune femme qui commençait à s'agiter. Il pensa sur le coup qu'elle était en train de se réveiller mais il se rendit rapidement compte qu'elle était en train de faire un cauchemar.

Liz : (dans son sommeil) Non, laisse là, tu n'as pas le droit... Pas elle...

John : Liz, Liz, réveilles toi, tu fais un cauchemar.

La jeune femme se réveilla en sursaut et se nicha en larmes dans les bras de son compagnon.

John : Chut... c'est fini, mon ange.

Il la berça tendrement en attendant qu'elle se calme. Elle finit par s'asseoir, il en fit autant la gardant dans ses bras.

John : Tu fais souvent des cauchemars, Teyla m'a dit que tu en as déjà fait un la nuit dernière, ne lui en veut pas elle a dit ça pour ton bien.

Liz : Il faudra t'y faire. J'en fais assez régulièrement mais c'est pire quand je reviens sur Terre. Quand je suis partie sur Atlantis, j'aimais l'idée de ne peut-être jamais pouvoir revenir sur la Terre.

John : Pourquoi ?

Liz : Ne m'oblige pas à te le dire, je t'en prie.

John : D'accord, tu me le diras quand tu seras prête.

Liz : On verra. Allons rejoindre les autres avant qu'il ne se fasse des idées.

John : Et ils n'auraient pas tord.

Elle l'embrassa furtivement et quitta le lit.

Près de la piscine. Pendant ce temps...

Rodney McKay avait réussi à dénicher un parasol afin de protéger sa peau si fragile (lol). Teyla et Ronon, eux continuaient de s'amuser dans la piscine savourant se moment sans crainte d'une invasion de Wraiths. Mais la présence de McKay tempérait leur ardeur.

Rodney : Le colonel est drôlement long à présenter ses excuses, je trouve.

Liz : (arrivant) Parce que nous avions beaucoup de choses à nous dire et quelques différents à régler.

John regarda Elizabeth en coin parce que même si il avait régler leur différent, ils n'avaient pas beaucoup parler.

Liz : (changeant de sujet) Nous sommes tous invités à une fête demain. Rien d'officiel, juste une fête d'anniversaire.

Rodney : Et qui fête son anniversaire ???

Liz : Une adolescente de 15 ans prénommée Astrid.

Rodney : Je déteste les ados.

Liz : Je suis sûre que vous vous entendrez très bien avec elle. C'est une passionnée d'astrophysique.

Rodney : On verra. C'est pour quelle heure le dîner ?

Liz : 19h. En attendant je propose de faire trempette avec cette chaleur, c'est la meilleur chose à faire.

Rodney : Je croyais que vous aviez peur de l'eau !

Liz : Non, je n'ai pas peur de l'eau, je ne sais juste pas nager. Mais je suis sûre que John va se faire une joie de m'apprendre.

John : Tout ce que vous voudrez docteur.

Liz : Je vais allez mettre un maillot.

Elle s'éloigna quelques instants puis revint en portant un petit maillot de bain une pièce de couleur bleu ciel ce qui était un choix plutôt judicieux étant donné les cicatrices qu'elle portait, toutefois cela faisait largement ressortir la blancheur de sa peau. John en avait le souffle coupé tant il l'a trouvait belle. La jeune femme se glissa dans l'eau et s'approcha de son colonel en se tenant au bord.

Liz : (tous bas pour que seul John entende) Alors colonel, on rêve ?

John : Absolument. Alors on le prends ce cours.

Liz : Quand tu veux.

Domicile de Catherine Weir Jamesson. Le lendemain après-midi.

Elizabeth frappa à la porte d'une belle demeure mais personne ne repondit, elle entra suivi de John, Rodney, Teyla et Ronon.

Liz : (appelant) Catherine, Dominique, Astrid.

Du bruit leurs parvint du jardin et ils en prirent la direction. Beaucoup de monde était présent dans se jardin décoré avec guirlandes et banderoles.

Cath : Tornade !

Les deux femmes se serrèrent dans les bras même si elles s'étaient vu la veille.

Rodney : Mais...mais... mais...

John : Rodney fermez la bouche ça vaut mieux.

Liz : Mes amis je vous présente Catherine, ma soeur jumelle. C'est l'anniversaire de sa fille que nous fêtons aujourd'hui. Cyclone, tu connais déjà John et voici Ronon, Teyla et lui c'est Rodney.

Cath : Enchantée. Venez prendre un verre. (appelant) Astrid, ta tante est là !

Une jeune fille au long cheveux se jeta dans les bras du docteur Weir. Elle ressemblait énormément à sa mère et à sa tante.

Liz : Mon Dieu Astrid comme tu as grandie.

Astrid : Et oui tante Elizabeth les années passent.

Liz : Bon anniversaire.

Astrid se tourna vers les amis d'Elizabeth.

Astrid : Mon dieu, un géant !

Ronon : Je ne suis pas si grand que ça !

John : Quand même un peu, il faut le reconnaître.

Astrid : Bah vous êtes quand même beaucoup plus grand que votre copine.

Teyla : C'est pas grave moi je l'aime comme ça.

Elle se glissa dans les bras de son compagnon puis se hissa sur la pointe des pieds pour lui déposer un baiser sur les lèvres. Quand un homme d'environ 40ans s'approcha du petit groupe.

Homme : (sans émotion dans la voix) Elizabeth.

Liz : (froidement) Dominique.

Dominique : Nous pensons que cette fois tu avais fuit une bonne fois pour toute.

Liz : Si je devais fuire jamais au grand jamais j'abandonnerais ma soeur et ma nièce.

Dominique : Catherine et Astrid sont à moi c'est bien clair ?

Liz : Elles ne sont à personne ce sont des êtres humains.

Cath : (embarrassée) Dominique ça suffit c'est l'anniversaire de notre fille.

Dominique : (froidement) Faites comme chez vous.

Nos amis se mêlèrent à la fête et comme prévu Astrid en était très vite venu à discuté astrophysique avec Rodney, délaissant quelque peu ses amis. Elizabeth, elle, s'était isolé au fond du jardin un verre de liquide ambré à la main. Elle regardait pensive le ruisseau s'écouler lentement, se retenant de fondre en larmes. John se rendit rapidement compte de la disparition de sa compagne, et la savant malheureuse il se mit à la chercher du regard quand il tomba sur le regard de la soeur jumelle à une dizaine de mètres de lui. Catherine lui fit un signe de la tête pour lui indiquer où se trouvait Elizabeth. Il la remercia d'un signe de tête puis prit la direction qu'elle lui avait indiqué.

John : Ca n'a pas l'air d'aller mon ange.

Liz : (surprise) John !

John : Oui ce n'est que moi.

Une nouvelle fois il s'assaya à coté d'elle et regarda le ruisseau coulé. Elle le regarda et avala d'une traite son verre de liquide ambré avant se glissa dans les bras de son amant.

John : Tu devrais y aller doucement avec le whisky.

Liz : (cynique) C'est la fête non.

John : Liz !

Liz : Rassure toi c'était du thé à la pêche. Je n'ai pas l'intention de me saouler.

John : Tu me rassures !

Liz : Je me demande ce que tu fais avec moi, la seule chose que tu vas t'attirer c'est des ennuis.

John : Ennuis ou pas, je t'aime et je resterais avec toi.

Liz : (suppliante) John...

John : (changeant de sujet) C'est bizarre, Catherine et le général Guimauve ont l'air très proche, pourtant elle reste avec ce Dominique.

Liz : Parce qu'elle n'a pas le choix. Ca fait des années que je lui répète de quitter l'armée et de quitter Dominique pour être avec Claude. Dominique est un salaud, il ne l'a mérite pas.

John : Tu n'as pas l'air de très bien t'entendre avec le mari de ta soeur.

Liz : Je le déteste oui.

Il y eu un silence.

Liz : Elle... Elle a quittée la maison pour fuir mon père mais elle a trouvé le même genre d'homme. Au début, il était gentil mais très vite ça à dégénérer. Ca à commencer par des disputes puis il...

John : Est ce que ton père te battait, Liz ? Tes cicatrices se sont des marques de coups, n'est pas ? Regarde moi Liz !

Au lieu de ça, la jeune femme prit la fuite. John voulu la rattraper mais il fut intercepté par Catherine.

Cath : (en colère) Qu'est ce que vous lui avez fait pour la mettre dans cet état ???

John : Mais rien.

Cath : Ne me mentez pas.

John : Je vais vous posez une question et j'aimerais que vous me répondiez honnêtement.

Cath : Je vous écoute.

John : Est ce que votre père vous battait ?

Cath : Moi non, c'est toujours Elizabeth qui prend les coups pour moi. Mais comment êtes-vous au courant ?

John : Je l'ai questionné sur votre mari et elle a trop parlé. Et puis j'ai vu les marques de coups sur son dos et sur son ventre.

Cath : Elle ne vous les aurais jamais montré sauf si...

John : Elle ne me les a pas montré je les ai vu quand nous avons... enfin vous comprenez.

Cath : Je crois oui. N'essayez plus de lui tirer les vers du nez, Elizabeth risque de se braquer et vous pourriez la perdre. Or j'ai l'impression que vous l'aimez et c'est réciproque. Alors écoutez mes conseils et laissez la se calmer.

John : Si votre mari vous bat vous devriez le quitter.

Cath : Je ne peux pas.

John : Pourquoi ?

Cath : A cause d'Astrid et du général. Ce serait un déshonneur si une de ses filles divorçait, alors qu'elle s'était déjà mariée sans son autorisation. Notre vie, à Elizabeth et à moi est très compliquée, il n'est pas conseillé d'y entrer.

John : Trop tard. J'aime Elizabeth et je veux le meilleur pour elle. Et je ne laisserais personne lui faire du mal.

Cath : Alors faites attention au général, il pourrait vous pourrir la vie.

John : Ne vous inquiétez pas pour moi.

Liz : (arrivant) John, Catherine. Guimauve a appelé, on a une mission.

John : Une mission ???

Elizabeth haussa les épaules.

Liz : Allez il nous attends sur le tarmac d'Andrews.

Elle prit la direction du garage.

Cath : Elle fait comme si de rien n'était. Il ne faut pas chercher à en savoir plus.

John : Mais elle n'a pas l'air bien du tout.

Cath : Je sais. Elle ne sourie plus et ça me rend malheureuse de la voir si triste.

Catherine et John rattrapèrent la jeune femme qui était déjà dans la voiture.