Lance pierre
Titre: Slingshot
Auteur: BabyDee
Pairing: Chloé/Oliver
Traductrice: Karlimer
Chronologie: Quelques années après la pluie de météore, pré-saison 1.
Disclaimer: Tous les personnages appartiennent à CW & DC comics.
Résumé: Le jeune Oliver se lance à la rescousse d'une blonde, jeune demoiselle en détresse. Et celle-ci le sauve, elle aussi, en retour.
Salut tout le monde, je l'avais annoncé dans mon profil...Nouvelle fic, nouveau projet !
Je change complètement d'univers après deux fics sur Supernatural, en voici une sur Smallville...vous l'aurez compris, je suis assez versatile et je ne me réduits pas à un seul fandom.
Je suis en phase de finition de cette traduction avec 2/3 de l'histoire fini et en cours d'édition.
Cette fic sera posté conjointement sur mon compte Livejournal, pour ceux que ça intéresse j'y ai le même pseudo (une des condition de BabyDee pour pouvoir publier cette histoire). Et bien sur les postes se feront au rythme d'un chapitre par semaine et devrait suivre le découpage original, soit 6 chapitres.
Merci encore à ma beta Glimmer qui me conseille et relit mes histoires.
Je sais que Smallville n'est pas un des fandoms les plus populaires chez les lecteurs de fanfics français mais je tenais vraiment à traduire cette histoire qui fait partie de mon top 10.
Pour ceux qui connaissent mal ou peu le fandom de Smallville, sachez que la lecture de cette fic ne nécessite pas une connaissance approfondit de la série.
Pour les nuls voilà une ou deux infos utiles :
_Chloé est la meilleure amie de Clark qui travaille au journal de l'école : la torche.
_Oliver apparaît dans la saison 6 où on découvre qu'il est un playboy milliardaire de jour et un super héros du nom de Green Arrow la nuit (je sais ça ressemble vachement à Batman mais le comics existe vraiment donc...). Il travaille parfois avec Clark et Chloé dans cette saison puis devient personnage régulier au fur et à mesure des saisons où il devient un personnage important.
Le chapitre est assez cours mais nous met dans le bain assez vite...
Bonne lecture !
Chapitre 1
Oliver Queen était assis sur un banc en face de la sortie de l'Antre du Dragon (1), à attendre que le bateau de ses amis Geoffrey et Alden ait fait le tour du circuit. Son visage arborait une expression qui semblait déplacée sur le visage d'un garçon de douze ans. C'était le visage d'un gamin qui s'était endurci, un gamin qui avait grandi trop vite.
De temps à autre, il levait la tête et jetait un coup d'œil aux alentours. Relevant avec un désintérêt à peine dissimulé, les cris émis par les participants des différentes attractions qui gravitaient autour de lui. Il fut un temps où une journée comme celle-ci, loin de la routine monotone de l'école préparatoire d'Excelsior, aurait pu être joyeuse et excitante. Mais ces derniers temps, la joie et l'excitation étaient des émotions qui lui étaient étrangères. Et ce, depuis le jour fatidique où nonna (2) lui avait annoncé la terrible nouvelle qui avait brisé son univers, deux ans plus tôt.
_Oliver, il faut que tu sois fort à présent, caro mio (3), avait-elle déclaré les yeux pleins de larmes.
Il avait senti un poids lourd tomber sur ses épaules et son corps se figer quand il s'était rendu compte que la nouvelle qu'elle s'apprêtait à partager allait altérer sa vie de manière irréversible.
Tout changea du tout au tout après ça. Dans un sens, une part de lui s'attendait toujours à les voir passer le pas de la porte, même s'il savait que c'était impossible.
Nonna (2) avait été merveilleuse.
Elle lui avait préparé sa pizza favorite, dont elle tenait le secret du livre de recettes familiales. Elle l'avait gavé de vraie glace italienne et elle lui avait même trouvé une version amusante du film Robin des Bois.
Mais même ça ne lui avait pas rendu le sourire. Il ne pensait pas pouvoir sourire à nouveau un jour.
Il était comme mort à l'intérieur.
Presque sans s'en apercevoir, il glissa la main dans la poche de son pantalon où il gardait le lance-pierre que son père lui avait offert pour ses neuf ans.
Un jour, alors qu'il s'apprêtait à partir en week-end de pêche avec son père, il avait tenté de fourrer son arc et ses flèches avec le reste de ses bagages. Sur ce, son père avait éclaté de rire et l'avait prié de laisser de côté son sport favori le temps d'un week-end. Après un temps de réflexion, il lui avait assuré qu'il pouvait les substituer avec autre chose qui ferait même mieux l'affaire et que l'objet en question tiendrait même dans sa poche. Il avait disparu quelques minutes et était réapparu avec un lance-pierre et quelques pierres.
Au cours de ce week-end, son père lui avait appris comment l'utiliser. Tout comme l'archerie, Oliver l'avait rapidement maîtrisé avec aisance, allant même jusqu'à attraper le poisson à l'aide de son lance pierre en les sonnant d'un jet de pierre, puis en collectant, ensuite, leur corps inanimé.
Son regard s'adoucit alors que son esprit vagabondait au temps où tout allait bien, où il s'était senti heureux, ses parents près de lui. Il aurait fait n'importe quoi pour que ces jours reviennent.
On pouvait entendre au loin un grondement semblable au tonnerre qui provenait des montagnes russes alors que le wagon passait sur les rails en une montée particulièrement vicieuse qui se terminait en descente vertigineuse, arrachant au passage des cris d'exaltation aux occupants de l'attraction.
Irrité par leurs cris de joie, Oliver se leva et s'éloigna de l'attraction. Alden et Geoffrey n'auraient qu'à rentrer sans lui, de son côté, il n'avait pas l'intention de s'éterniser.
Il suivit un sentier qui l'amena à une clairière située près d'une zone boisée. Un hangar à bateau se tenait en périphérie de celle-ci. Et de là où il se tenait, il distinguait au bout du sentier une voiture rouge stationnée sur un chemin de terre.
Oliver s'approcha du hangar et se tint derrière celui-ci, à l'abri des regards indiscrets. Un air revêche au visage, il sortit de la poche gauche de sa veste un paquet de cigarettes.
Il n'avait jamais fumé avant mais il avait vu les garçons des classes supérieurs fumer derrière les écuries et, à les voir, ça avait l'air d'être fun.
Trigger, le mauvais garçon de l'école, lui en avait filées quelques-unes à condition qu'il endosse le blâme si d'aventure on le surprenait cigarette à la main. Il avait attendu patiemment qu'une occasion se présente pour les essayer.
Pourquoi pas maintenant, se dit-il.
Il ouvrit le paquet en tira une cigarette. Il l'examina en long et en large, se sentant vaguement coupable. Son sentiment de culpabilité s'accentua alors qu'une de ses mains, qu'il avait plongées dans ses poches à la recherche d'une allumette, entra en contact avec le bois rugueux du lance-pierre offert par son père.
Il savait que ses parents, s'ils avaient été toujours de ce monde, auraient été déçus par son attitude.
Mais d'un autre côté, ils n'étaient plus là, songea-t-il en glissant une cigarette entre ses lèvres, un air de défi dans les yeux. Et ils ne le seraient plus jamais.
Calmement, il extirpa une allumette et la frotta contre le côté de la boîte. Ensuite, protégeant la flamme au creux de sa main, il dirigea l'allumette vers sa bouche pour allumer celle-ci.
_Arrête ça, entendit-il provenir d'une voix qui grondait furieusement.
Surpris, il secoua et éteignit l'allumette, puis s'empressa de fourrer à nouveau la cigarette dans sa poche. L'avait-on vu ? Il tendit l'oreille et perçu des bruits de pas qui semblait provenir de l'autre bout du hangar.
Au bout d'un moment, il entendit un autre bruit : les gémissements d'un enfant.
_Je t'ai dit de la fermer ! Sifflait à présent la voix.
Cette fois-ci, la curiosité l'emporta.
De son point d'observation, à l'angle du hangar, il vit un homme vêtu d'un long manteau et d'une casquette rouge avec, sous le bras, une petite fille qu'il portait comme un sac à patate.
Il aurait mis sa main au feu que la raison de sa crise résidait dans le fait qu'elle ne voulait pas quitter le parc, ça semblait évident, songea-t-il.
Mais malgré tout, quelque chose clochait dans cette scène.
A la périphérie de son inconscient, il sentait confusément que quelque chose n'allait pas. Il redoubla alors d'attention.
Ce que se passa ensuite renforça son malaise.
Il entendit l'enfant marmonner encore et vit ses petites jambes lui lancer, avec acharnement, des coups de pieds auxquels l'homme répondit en la secouant violemment.
_Tu l'ouvre encore une fois et je te tue sans hésiter, grogna-t-il. Maintenant, tu la fermes pour de bon.
Ollie les fixait à présent, horrifié.
Oh mon Dieu. Elle n'était pas avec son père. On était en train de l'enlever.
Ndlr :
(1) Dragon's Lair est une des 34 attractions du parc à thèmes Dutch Wonderland qui se situe près de Lancaster, ville de Pennsylvanie, aux États-Unis. Destiné aux familles, ce parc a pour slogan "A Kingdom for Kids" ("Un royaume pour les enfants" en français). L'entrée du parc est une véritable façade de château en pierre. Dragon's Lair est une attraction de balade en bateaux. Pour ceux qui connaissent ça ressemble au Splash du Parc Astérix.
(2) Nana en italien.
(3) Mon chéri en italien.
Je sais cliffy...
Ne m'en voulez pas ! Je me contente de suivre le découpage de l'auteur.
Mais n'empêche c'est rageant, non ?
La suite nous dévoilera ce qui va se passer dans le prochain chapitre :
Comment va réagir Oliver ?
Le sale type va-t-il s'en sortir avec la gamine ?
Et qui est la gamine en fait (j'imagine que vous avez déjà deviné, c'est pas si dure que ça, quand on y réfléchit bien...) ?
Envoyez moi un comm si vous avez une idée...
A la semaine prochaine !