-Discl : Les personnages de Teen Wolf ne m'appartiennent pas.
-Base : UA sans être surnaturel etc.
-Titre : Casual Affair
-Musique : Panic At The Disco – Casual Affair.
-Rating : M ( What? ouais c'est bien ma sauce xD)
- Ship : Sterek Oh yeah encore bah ouais c'est mon trip à vie jusqu'au ma mort x').
-Info : Beacon Hills n'existe pas en Californie*
- Beta: Maly Winchester ma douce femme...
-Fanart/Cover : By Orange Sanguine / JuLessMrsS - DeviantArt (Merci il est PARFAIT)
-Prologue : Stiles, jeune étudiant en fac de médecine, va faire une rencontre qui va bouleverser sa vie et ses sentiments. Un agent de la brigade des stups va faire chavirer le cœur de ce jeune étudiant Un amour difficile...
Nombres chapitre : C'est censé être un triple Os pour le moment.. reste à voir si vous apprécier ce début et savoir si je la continue.
Casual Affair : Chapitre I . Neutre
Beacon Hills, Californie *
Trente mille habitants… non, comptez trente mille et un habitants, maintenant.
Derek Sale Hale, bel homme de vingt-neuf ans, vient d'être muté à la Drug Enforcement Administration, la brigade des stups de BHC. Le voilà installé dans cette nouvelle ville depuis trois semaines seulement. Célibataire, il a une sex friend avec qui il couche de temps en temps quand il a du temps libre, mais sans plus… C'est un homme qui aime la solitude.
Sa famille vit à Beverly Hills, son père, William Hale, travaille avec sa fille Laura dans sa propre entreprise « Hale Lab's Pharmaceutique », une entreprise qui regroupe les activités de recherche, de fabrication et de commercialisation des médicaments pour la médecine humaine ou vétérinaire. Sa mère Talia est fleuriste, et sa sœur Cora est à la faculté de droit de Seattle depuis un an. Derek, lui, travaillait à la DEA de Beverly Hills mais pour faute de place et éviter de perdre son travail, il a dû demander une mutation à Beacon Hills.
* C * A *
Le voilà maintenant dans cette ville si calme, si paisible. Il s'est trouvé un loft meublé, mais vu de l'extérieur, ce bâtiment assez loin de la ville et proche de la forêt qui fait froid dans le dos. Quand son amie vient le voir certains soirs pour passer du bon temps sans attache, elle ne peut s'empêcher de ressentir un frisson de peur devant le bâtiment. Comme ce soir encore où Derek l'a appelée. Alors qu'il attend la jeune femme, il décide de faire quelques tractions. Cette journée au boulot ne lui a pas laissé de répit, il a besoin de se changer les idées.
Il revoit le visage de ce pauvre gosse de dix-neuf ans mort d'une overdose dans ce quartier paumé non loin de Franklin Street où les trafics de drogue s'effectuent presque chaque jour. Ses soi-disant copains l'avaient abandonné ainsi pour sauver leurs drogues et comme dans chaque affaire, Derek prend son travail très au sérieux. Même s'il a réussi à arrêter les trafiquants avec ses collègues, revoir ce visage pâle comme un cachet d'aspirine lui donne la nausée. Il ne comprend pas comment des gosses pareils peuvent plonger dans cette maudite vie où la drogue devient leur quotidien, leur dépendance.
Alors, il continue avec ses écouteurs aux oreilles quelques minutes encore et il n'entend pas son amie arriver. Au sol, les mains à plat sur le goudron froid, ses yeux aperçoivent le bout des chaussures de Jennifer.
« Salut toi.
- Salut.
Derek répond essoufflé alors qu'il retire ses écouteurs et croise les bras sur sa poitrine en sueur. La jeune femme ne peux s'empêcher de se mordre la lèvre.
- J'ai frappé et sonné, aucune réponse de ta part donc je me suis autorisée à rentrer, lui dit-elle en souriant.
- Ok, répond Derek. »
La jeune femme se retourne, et se dirige vers le sofa, elle s'y installe tranquillement. Derek, lui, va en direction de la cuisine boire un verre d'eau pour se rafraîchir. Il propose un verre à Jennifer, mais elle refuse gentiment. Il lui demande donc juste d'attendre quelques minutes et va prendre une douche.
Quelques minutes après être sorti de la douche avec une simple serviette éponge autour de la taille, le torse encore légèrement mouillé et des fines gouttelettes glissant lentement sur son corps musclé et ses cheveux trempés et en bataille, Derek s'approche doucement de son lit. La jeune femme nue dans les draps blancs l'attend sagement. Derek pose un genou sur le matelas épais et doux, il s'avance vers Jennifer. Et c'est ainsi qu'ils couchent ensemble encore une fois, uniquement conduits par leurs désirs et leurs envies.
* C * A *
Une heure plus tard alors que la jeune femme se lève nue du lit, Derek la regarde enfiler ses vêtements. Ses yeux balayent le corps fin.
« Jennifer... Tu sais que si tu veux arrêter dis-le moi.
Derek fixe la jeune femme pendant que celle-ci enfile ses sous-vêtements.
- Je sais, mais non, j'aime nos moments, tu sais ce n'est pas parce que nous sommes amis que nous ne pouvons pas coucher ensemble et passer du bon temps.
- Ouais... Mais les amis ne couchent pas ensemble, généralement.
- Derek, j'appelle ça du sexfriend alors lâche-toi... ça n'a pas l'air de te déranger, mais aussi, j'ai l'impression... Que tu as besoin de te changer les idées. Ton boulot te rend si…
- Si quoi ? voulut savoir le plus âgé.
- Hum... Laisse tomber, je dois y aller. Par contre, je ne suis pas là de la semaine beau-gosse, donc si tu as besoin de te divertir, tu devras te passer de moi.
- Je sais t'inquiète, je peux très bien m'en passer, lui rétorque-t-il avec un sourire amer. »
* C * A *
Le lendemain.
Dans sa voiture, une superbe Camaro bordeaux et noire, lunettes sur le nez, vêtu d'un jeans délavé foncé, d'un tee-shirt gris et de sa fidèle veste en cuir noire, Derek ne peut encore s'empêcher de revoir ce visage terne et si livide du jeune ado retrouvé mort la veille Pourtant, ce n'est pas le premier qu'il voit, mais chaque fois que cela concerne un adolescent, il ne peut s'empêcher d'être attristé et en colère.
Il trouve cela injuste que certains parents ne se rendent pas compte de ce qu'ils perdent en laissant leurs gamins traîner avec des dealers, des trafiquants de drogue, etc.
C'est encore avec cette pensée qu'il arrive au bureau. Il se gare sur le parking réservé aux employés. Alors qu'il retire ses clés du contact de la voiture et sort tranquillement, il aperçoit son collègue en face qui vient d'arriver aussi. Derek retire ses lunettes et se rapproche de l'homme.
« Salut.
Derek salua son ami d'un signe de tête.
- Hey comment tu vas ? Salua le plus jeune.
- Nickel et toi ? On y va ?
- Super ouais, c'est parti... Encore une journée chargée.
Les deux hommes pénètrent dans le bâtiment et se rendent directement aux vestiaires.
Devant leurs casiers :
- Dis-moi, le chef t'a demandé le rapport concernant l'affaire d'hier, tu l'as fini ?
- Non pas encore, faut que je me dépêche.
- Tiens, en parlant du loup, murmure son collègue en montrant l'autre direction derrière Derek.
- Derek, j'attends toujours ton rapport sur mon bureau, déclare le chef de la brigade.
- Oui chef... Je finis ça dans quelques minutes.
- Bien. »
Leur chef reprend la direction de son bureau, Derek et son collègue quittent les vestiaires et prennent place à leur tour à leur bureau : une simple table avec un ordinateur portable, téléphone fixe, et un tas de papiers rangé dans un coin. Un bordel, en gros.
Derek attrape son dossier concernant l'affaire d'hier. C'est avec un soupir qu'il se concentre sur son travail.
* C * A *
Le midi arrive enfin.
Derek a pu enfin terminer son rapport en une heure. Toujours assis à leurs places pour le moment, les deux hommes se concentrent sur un autre trafic. Ce dossier est leur plus grosse affaire qui se corse chaque jour un peu plus. Malheureusement, la plus grosse triade de Beacon Hills traîne en ville et les espionner pour avancer sur cette enquête ne leur facilite pas la tâche. La triade multiplie les trafics par semaines qui ne cessent de grimper... Derek a pu se renseigner sur ce dossier qui traîne depuis presque deux mois et demi... Oui, deux mois, c'est beaucoup déjà pour leur chef qui exige de les faire arrêter aussi vite que possible. Ce groupe de trafiquants a déjà tué un bon nombre de dealers qui ne respectaient par leur « code ».Trop de morts, trop de drogues qui circulent comme on distribuerait des petits pains.
Derek a décidé de donner son maximum dans cette affaire.
Alors, à midi, il fait sa pause déjeuné avec son collègue qui est devenu son ami. Cet ami est l'homme qui l'a accueilli et qui est également son coéquipier. D'où leur bureau face à face... Il s'entend très bien avec lui, et le plus jeune a très vite compris comment fonctionne Derek. Ce dernier ne peut pas nier l'attachement qu'il ressent envers son collègue, qui était tout aussi sérieux et dévoué que lui dans son travail, même s'il aurait aimé éviter une nouvelle amitié.
Pourquoi ? C'est très simple, à Beverly Hills il avait une collègue, une jeune et belle femme mariée, mère d'un enfant. Elle était sa coéquipière depuis une année... Elle avait été abattue sous ses yeux par des trafiquants de stupéfiants, d'une balle à bout portant, en pleine tête. Cela avait été un énorme choc pour Derek qui aurait préféré se faire tuer à sa place. Elle lui avait tout simplement sauvé la vie ce jour-là et depuis il s'en veut. Ça n'aurait pas dû se passer ainsi, le mari n'aurait pas dû perdre son épouse. Il connaissait cette famille, il avait même était invité au mariage de celle-ci. Alors, depuis il ne voulait plus avoir de coéquipier, il voulait être seul et éviter que ce cauchemar recommence encore … encore et encore.
Assis à la cafétéria avec son ami il croque dans son sandwich.
« Derek, après manger ça te dit d'aller à la salle d'entraînement ? Demande le plus jeune.
- Tu ne voulais pas aller au stand de tir, hier ? Derek croque dans son sandwich déjà à moitié fini.
- Euh si, mais après j'ai envie de me défouler un peu. Cette affaire me stresse faut dire, j'ai besoin de... Décompresser, tu vois ?
Il se mord la lèvre en attendant la réponse de Derek.
- Ok va pour ça, mais pas longtemps.
- Génial, le plus jeune semble content, mais cette humeur joyeuse est de courte durée. Deux hommes se précipitent vers eux.
Derek relève la tête.
- Hey les gars le chef veut vous voir, c'est urgent. »
Derek, soucieux, fronce des sourcils. Il finit son sandwich et les quatre hommes quittent la cafétéria rapidement.
Au bureau de rassemblement, il y a plus d'une bonne dizaine de collègues, hommes et femmes, assis devant leur chef. Ils sont concentrés sur cette voix qui donne des ordres.
« Les gars, l'affaire de la triade se complique plus que prévu. Je vous veux sur le terrain du lieu du rendez-vous.
- Chef, sauf votre respect, c'est beaucoup trop risqué ! Nous n'avons pas encore établi un plan d'exécution. Comment savoir si tout va bien se passer ? Et on n'a toujours pas vu leur chef alors comment savoir s'il sera sur le lieu de rendez-vous ? Demande un des hommes.
- Justement, le chef de la Triade fait le déplacement aujourd'hui dans deux heures d'après Xavier qui est en infiltration avec eux. J'ai déjà des gars sur place, mais je vous veux tous sur le terrain, c'est un ordre. Je veux en finir avec cette affaire, déclare le chef de brigade. Je sais que ce n'est pas une affaire simple, mais vous êtes mes meilleurs hommes. Au boulot !
Des voix commentent les derniers mots du supérieur, tandis que Derek se penche vers son coéquipier.
« Je ne la sens pas cette affaire.
- Moi non plus, nous ne sommes même pas assez préparés ! Tu te rends compte, c'est la plus grosse Triade de Beacon Hills, ça fout les jetons quand même.
- Je sais, idiot... Allez. »
Le chef établit un plan d'action à mettre en œuvre une fois sur place, et tous partent se préparer aux vestiaires : gilet par balle, veste noire, micro, un semi-automatique, un lanceur de balle de défense, un taser, un casque.
* C * A *
Environ deux heures après, les agents de la DEA sont sur place. Derek et son collègue ainsi que deux autres hommes sont postés derrière le bâtiment, cachés dans un fourgon.
Derek est tellement concentré sur sa tâche qu'il ne prête aucune attention à ses collègues qui discutent entre eux depuis une heure déjà. Oui, ils sont sur le point de démanteler un important trafic et eux tapent la causette pour passer le temps. Génial.
« Une voiture approche, les prévient la voix d'une femme par radio. »
Quelques minutes plus tard, Derek et les hommes ont pour ordre de quitter le fourgon et d'approcher du bâtiment silencieusement. Derek donne l'ordre aux deux hommes de prendre le chemin inverse et de contourner le bâtiment.
Ils avancent doucement, toujours en silence, leurs mains armées prêtes à faire feu en cas d'attaque. Derek fait un signe à son collègue pour lui dire de passer devant lui pour ouvrir la porte qui se trouve non loin d'eux.
Mais mauvaise surprise. Un homme armé jusqu'aux dents surprend l'ami de Derek par-derrière il lui colle son arme sur la tempe, l'index sur la gâchette, prêt à tirer.
Derek braque son arme face à l'agresseur.
« Relâche-le, ordonne Derek qui serre des dents, il ressent de la colère et de la peur pour son ami.
- Lâche ton arme, ne fais pas l'imbécile mec, crie l'homme armé.
- Je te jure que si tu lui tires dessus, je t'en colle une dans ton crâne, Derek grogne et harcèle l'agresseur qui tient toujours son collègue en otage.
- Derek, obéis, lâche ton arme, la respiration de son collègue semble devenir saccadée.
Derek grimace, il hésite quelques secondes et décide enfin de lâcher son semi-automatique au sol.
- Sage décision... C'est cool ! Bien maintenant, tu vas... Aaaaah !
L'homme vient de se faire taser par un des collègues de Derek qui l'a surpris pas derrière également. Un moment très risqué d'ailleurs pour la vie de l'otage.
L'agresseur relâche l'arme, mais avant un tir résonne dans la petite ruelle.
« DEREK ! »
Le plus vieux se retrouve allonger au sol, sa main appuyée sur son épaule. Son ami se précipite vers lui et quant aux autres, ils pénètrent dans le bâtiment sous l'ordre du sous-chef pour arrêter le patron de la Triade ainsi que ses hommes.
* C * A *
Beacon Hills Memorial Hospital :
Une voiture arrive en trombe vers l'entrée des urgences. Le collègue de Derek vient de se garer. Il se précipite à l'extérieur pour aller aider Derek, qui grimace sous la douleur, tandis qu'il le sort de la voiture.
« Bon dieu pourquoi tu n'as pas voulu appeler l'ambulance, Derek ?
- Inutile, je suis le seul blessé ça va aller, je ne vais pas mourir.
- Pas mourir ? Je t'en foutrais moi, je te jure, raille son collègue.
- Avance, grommelle le plus âgé. »
Une fois à l'intérieur, son ami crie pour qu'un médecin le prenne en charge.
Il aperçoit non loin d'eux son meilleur ami d'enfance. Stiles Stilinski, vingt-cinq ans, jeune étudiant en sixième année de médecine, et interne depuis peu au Beacon Hills Memorial Hospital.
« Scott, cria l'interne en s'approchant du blessé.
- Il a besoin d'aide, souffle l'agent de la DEA qui maintient Derek contre lui.
- Viens avec moi. »
Scott suit Stiles qui les emmène dans un cabinet libre.
« Allonge-le, ordonne l'étudiant.
- Scott, souffle Derek qui commence à se sentir partir.
- Pourquoi tu n'as pas appelé l'ambulance ? Demande Stiles qui attrape une paire de ciseaux pour déchirer tee-shirt de Derek.
- Il n'a pas voulu.
- La prochaine fois n'écoute pas un blessé, t'es censé le savoir Scotty !
- Derek est têtu comme une mule, j'y peux rien.
- La ferme, murmure Derek qui se laisse complètement faire.
- Bien, racontez-moi ce qu'il s'est passé, demande Stiles qui commence à découper le bas du tee-shirt. Il pose les ciseaux et déchire avec ses mains le tee-shirt. Derek ralle. Stiles reste quelques secondes ébahi par le torse nu et musclé de Derek sur lequel on peut voir quelques cicatrices. Stiles se reprend. Une infirmière qui les a suivis assiste le futur médecin et lui tend les outils adéquat pour pouvoir extraire la balle de la blessure.
L'infirmière lui administre des antidouleurs et anesthésie légèrement l'épaule blessée de l'agent fédéral.
- Ça risque de faire un peu mal, mais rien d'insurmontable, indique Stiles à Derek en lui souriant d'un air assuré.
Derek, lui, ne sourit pas du tout. Il lui renvoie un regard sombre et serre les dents, prêt à subir l'intervention.
- Scott, tiens-le.
L'agent s'exécute et ainsi,Stiles enfonce une pince dans la plaie. Derek grogne fort, il a l'impression que l'anesthésie n'a aucun effet sur lui. L'épuisement et la douleur ont raison de lui et finalement, il s'évanouit.
* C * A *
Un peu plus tard, dans une chambre:
Stiles est resté là à écouter son meilleur ami. Il jette de brefs regards vers Derek qui semble encore dormir. Ses yeux voyagent sur le torse musclé de Derek. Son regard s'arrête sur le tatouage en haut de la poitrine sur un des pectoraux.
« Bon dieu... Ce corps », pense-t-il. . Scott élève la voix et Stiles sort de sa rêverie, il baisse les yeux quelques secondes puis se concentre à nouveau sur la conversation avec Scott.
Des voix résonnent dans les oreilles du blessé. Il émerge difficilement. Il comprend qu'il n'est pas chez lui. Le lit semble plus moelleux et tout blanc. L'odeur de cette pièce, il la connaît, ce n'est pas la première fois qu'il se retrouve dans ce genre de chambre.
« Je t'en remercie.
- Pas de quoi Scotty, c'est mon métier, il a eu de la chance n'empêche.
- Ouais, j'ai vraiment eu peur.
- Scott ? La voix de Derek intervient alors que Stiles et Scott discutent dans la chambre du blessé. Sa bouche est pâteuse, il a soif.
- Hey mon pote... Tu te sens comment ?
- Sérieux Scott, il vient de se prendre une balle dans l'épaule et tu lui demandes comment il va ? Tu n'es pas logique, bro'.
- Oh tais-toi, ricane Scott.
- J'ai soif, annonce Derek qui ouvre doucement les yeux pour y découvrir quatre paires d'iris le fixer.
Une paire d'yeux noisette très clairs lui tend un verre d'eau. Vêtu d'une blouse blanche et de gants chirurgicaux.
- Tenez.
Derek le remercie d'un signe de tête, il se redresse, mais grimace à cause de son épaule, il voit maintenant qu'il est torse nu.
- Sérieux, ne refais jamais ça Derek, supplie Scott très inquiet pour lui.
- Non, mais t'es sérieux ? Qu'est-ce que j'en savais que j'allais recevoir une putain balle à l'épaule, grogne Derek en posant son verre sur la table de nuit.
- Ouais, mais je parle de t'évanouir, tu nous as foutu une trouille mec, sérieux.
- Évanoui ?
- Scott m'a raconté ce qu'il s'est passé. Après avoir était touché vous vous êtes évanoui à cause de la douleur. J'ai pu retirer la balle facilement, elle n'est pas allée bien profond, vous avez eu de la chance qu'aucun ligament ne soit touché sinon vous seriez en arrêt pour plusieurs semaines.
- Vraiment pff... Derek soupire de soulagement, il veut à tout prix éviter l'arrêt travail de suite, il vient juste d'arriver et tient à son job.
- J'ai prévenu le chef de ton état.
- Oh, comment ça s'est passé ? Dis-moi que vous les avez chopés ? S'écrie soudainement Derek priant dieu que cette affaire soit résolue.
- Calme-toi mec, oui on les a eus, j'espère ne plus retomber sur ce genre d'affaire.
- Génial, Derek souffle et ferme les yeux quelques secondes et laisse sa tête s'enfoncer dans l'oreiller.
- Bon d'après Stiles tu vas t'en sortir.
- Je peux rentrer chez moi ? Demande Derek en fixant Stiles qui sursaute quand le plus vieux se tourne vers lui.
Derek fronce les sourcils « Sérieux, il me mate là ? ».
- Euh… Stiles se racle la gorge. Hum non, on doit vous garder deux jours ici, mais vous avez une semaine de repos forcé chez vous par contre. Je vais vous faire une ordonnance pour la douleur et de quoi désinfecter votre blessure de guerre Mr. Hale.
- Ok. »
Comment pouvait se terminer cette journée : en enfer... Encore une blessure. Pendant que Scott, Stiles et Derek discutent, le plus âgé jette de brefs regards à ce médecin qui l'a soigné.
Des yeux noisette très clairs, des grains de beauté sur le visage un petit nez légèrement en trompette.
Plutôt mignon. Derek sort de sa rêverie. Qu'est-ce qu'il vient de penser là ?
Le soir même dans sa chambre enfin seul, il regarde la télé, il zappe et tombe sur une chaîne d'informations, il monte le son pour voir s'ils parlent de l'affaire de la Triade... Quelques minutes après une porte s'ouvre, il éteint la télé et tourne son regard vers cette personne qui pénètre dans sa chambre.
« Hey, comment-allez-vous ? »
Hey voilà alors alors ? Oui je sais le Sterek est pas venu de suite mais j'ai voulu me concentrer sur Derek pour le moment. J'espère que cela vous a plu je vous dis à bientôt pour la suite ... OU PAS niakniak.
Alors surpris ? Par ce fameux « collègue / ami » de Derek ?
Lâchez moi vos avis, vos idées tout tralalala ^^
