Oikawa avait du succès auprès des filles c'était un fait, autant qu'il ne restait jamais longtemps avec l'une d'entre elle. Elles cassait toujours rapidement, lui reprochant pour la moitié d'être un parfait connard, ce qui n'était peut-être pas totalement faux il l'admettais. Elles lui reprochaient principalement de les délaisser au profils du volley (il ne comprenait pas pourquoi dans ce cas elles voulaient sortir avec un sportif si elles n'acceptaient pas qu'il s'entraîne), de ne pas être aussi gentils qui le paraissait (Iwaizumi avait coutume de dire qu'elles étaient juste aveugle), ou de draguer à côté (bon là il n'avait pas vraiment d'excuse). Parmi tous ces reproches dont l'accablait ses ex, Oikawa en relevait irrémédiablement un constant, Iwaizumi. Si les reproches concernant son meilleur ami variait dans leur nature, il était toujours cité un moment ou un autre. Franchement Il trouvait qu'elles exagéraient de toujours lui renvoyer son ami d'enfance à la figure en plus de le critiquer sur autre chose. Pas une seule ne l'avait épargné sur le sujet, créant une collection de plainte impressionnante de par leur diversité. Il passerait trop de temps avec lui, le préférait à elles, ce comportait avec lui comme ci ils était en couple (Matsukawa avait dit quelque chose de similaire, mais avec un vieux couple marié), de trop le coller, d'avoir une relation pas très saine, d'être trop possessif, ou d'être un véritable connard envers ses copine à lui. Et il en passait encore plain d'autre. Bien que pour ce qui était d'être un connard avec ses copines cela datait du collège, Iwaizumi n'avait pas eu quelqu'un dans sa vie sentimentale au lycée.
Mais la dernière remarque en date à propos de l'ailier et lui venait de sa copine, enfin de son ex, ils c'étaient séparé depuis trois jour maintenant. Trois jours qu'il retournait en boucle sa dernière phrase, parce que celle là personne ne lui avait encore sorti. Bien qu'il se doutait que d'autre n'en avait pas moins penser pareil. « Je ne vois pas pourquoi tu t'entêtes à sortir avec des filles alors que la seule personne dont tu es amoureux est Iwaizumi-kun. Surtout que comme il est gai ce n'est pas comme si il allait être déranger parce que tu es un homme. » Trois jour à ce demander si elle n'avait pas raison et qu'il n'aimait pas son ami d'enfance. Et trois fichu jour à ce demandé si son Iwa-chan était vraiment attiré par les hommes. Non parce que si c'était le cas il devrait être au courant, non ? Il ne savait pas pourquoi il se prenait autant la tête avec ceci, il lui suffirait de demander. Mais d'un côté ça ferait bizarre, surtout si c'était le cas. Par ce que dans ce cas ça voudrait dire qu'ils ne sont plus les meilleur amis, vu que les meilleur amis savent ce genre de chose, et que quelqu'un lui avait pris sa place (du moins c'est-ce qu'il en déduisit). Et ça c'était hors de question, c'était son Iwa-chan à lui et pas à quelqu'un d'autre. Hum c'est vrai qu'il était peut-être un peu trop exclusif avec Hajime, mais il ne c'était jamais pour autant poser la question. Pas plus que quand il faisait des rêves assez érotiques à son sujet ou qu'il l'utilisait pour ce débarrasser d'une envie pressante. On lui avait appris que les désirs du corps n'allait pas forcément de pairs avec les sentiments (un de ses profs du collège en biologie lui semblait-il), mais peut-être que là ça allait ensemble. Difficile d'admettre qu'on aimer quelqu'un quand on avait toujours qualifier ses ressenti envers cette personne comme de l'amitié. Puis l'idée que du coup ils pourraient peut-être sortir ensemble et faire tout ce qu'un couple faisait apparu. Oikawa, ce dit que ça lui plairait vraiment. Mais il fallait d'abords vérifier si Iwaizumi était gai, et viré celui qui tentait de le lui piquer.
Le capitaine d'Aoba restait cependant égal à lui-même et il mit un instant ses déambulation de côté quand Kageyama se présenta devant lui. Comment aurait-il pu louper l'occasion de l'humilier grâce à une simple petite photo. Bon il était flou, mais on voyait bien le corbeau incliner. Et en plus demain Iwa-chan passait la nuit chez lui. Franchement comment ne pas être d'excellente humeur avec ces deux magnifique pensées. Il allait en faire baver à ce petit passeur.
-Tooru tu fais peur. Lui fit remarquer Takeru. Et puis ton fond d'écran il est bizarre.
-Hein ? Il n'est pas bizarre, c'est Iwa-chan et moi dessus.
-Moui, mais c'est bizarre quand même. Parce que tu le colles encore plus qu'en vrai. Puis tu lui fais un bisou.
Oikawa haussa les épaules, il l'aimait bien lui cette photo, même si elle datait du collège. Et peu importe ce qu'en dise ses ex, il en avait même une qui lui avait fait une crise pas possible l'obligeant à choisir une autre photo comme fond d'écran. Pour se venger de l'avoir emmerder il avait mit le dossard quatre qui smashait, elle l'avait plaqué le lendemain même. Mais il préférait quand même cette photo ci aux autres ou ils apparaissaient tout deux. À la base il avait juste voulu faire partir la petite copine de l'époque de son ami, parce qu'elle empiétait trop sur leur relation amical. Alors il lui avait demander de prendre des photos de lui et Iwaizumi. Les deux premières c'était juste eux deux qui faisaient des grimaces, puis il avait enlacé l'ailier pour l'embrasser sur la joue, alors qu'une de ses mains passait clairement sous le t-shirt. Super concentrer sur le cadrage elle n'avait remarquer la position quelque peu ambiguë qu'une fois la photo prise et elle était partie en courant annonçant la fin de sa relation avec son ami. Qui lui était complètement figé, trop choquer pour réagir tout de suite. Mais une fois la surprise passer il l'avait insulter de tout les noms d'oiseau qu'il connaissait à l'époque, c'est-à-dire beaucoup moins que maintenant. Et quand il lui avait avouer qu'à la base il comptait même le lécher pour la faire déguerpir il c'était fait traiter de pervers, d'obsédé et de tordu sexuel. Ce fut la seule fois ou le noiraud avait utilisé de tel adjectif à son égard. Mais le lendemain il lui avait pardonné, même si il était de nouveau célibataire par sa faute.
-Tooru, tu tires une tête étrange. On dirait un méchant qui prépare un mauvais coup.
-Mais non.
Le mardi matin qui suivit, il retrouva toute l'équipe dans le vestiaire qui se changeait.
-Hé Iwaizumi, tu vois qui est Kôtaro de ma classe ? Demanda Matsukawa.
- Hum ce n'est pas le blond qui fait parti du club de littérature ancienne ?
-Si, et il voulait savoir si il pouvait avoir ton numéro. Je crois que tu lui as tapé dans l'œil.
Le dossard quatre haussa les épaules, avant de dire qu'il pouvait toujours accepter, histoire de faire connaissance.
-Donc tu es gai ? Intervint Oikawa.
-Heu bah ouais. Pourquoi tu me poses la question bakawa. Répondit le dossard quatre.
-Mais je ne le savais pas moi. Se plaignit-il.
-Je te l'avais dit pourtant.
-Non.
-Ha bon ? Je croyais.
-Iwa-chan. Geignit le capitaine devant le manque total d'intérêt de son second, pour le sujet qui ne le touchait pas du tout alors qu'il était concerné. C'est méchant.
-Si tu le dis.
Il se jeta sur son ami d'enfance en chouinant son nom, sans se préoccuper du reste de l'équipe. Qui d'ailleurs était tellement habituer face à ces scène qu'ils ne s'en préoccupèrent même pas. Hajime essaya de ce dépêtré de la glue qu'était devenu le brun sans grand succès et ils tombèrent tout deux. Il demanda à son capitaine de se relever mais en le voyant le fixer intéressement sut que celui-ci était devenu très sérieux. Oikawa, oublia momentanément qu'il devait découvrir le voleur de place, sous lui Iwaizumi se tenait tranquille attendant de savoir ce qu'il voulait. Mais si il lui demandait si il l'aimait le côté tsundere de l'ailier l'empêcherais de répondre honnêtement si la réponse était positive. Et puis ces lèvres étaient vraiment tentantes. Il l'embrassa et souris quand après un court instant l'autre participa au baiser.
-Oikawa, Iwaizumi vous vous roulerez une pelle plus tard, la on a entraînement. Les rappela sur terre un Matsukawa blasé.
Ils se stoppèrent gêné pour l'un et déçus pour l'autre. Il aurait bien aimer continuer, lui.
Oikawa avait littéralement traîner son pointu jusque dans sa chambre, prenant à peine le temps de saluer ses parents et son cousin et sa cousine, dés la fin de l'entraînement du soir. À peine dans la pièce qu'il plaqua le noiraud contre la porte pour l'embrasser. Il sentit les mains d'Iwaizumi se glisser sous son t-shirt alors que lui-même glissait une de ses jambes entre celle du plus petit. Ils se séparèrent à bout de souffle, et il put voir l'autre rougir. Mais il ne lui laissa pas le temps de parler, le faisant avant. (Pour s'entendre dire qu'il fallait qu'ils se calment non merci).
-Je t'aime Iwa-chan.
Ce fut amusant de voir l'autre rougir encore plus et bégayer quelque chose d'incompréhensible, un peu moins de se faire frapper, mais il avait l'habitude à force. Impatient, il appuya un peu plus sa cuisse sur l'entre jambe du noiraud pour lui faire comprendre ses envies tout en entamant un nouveau baiser. Il le tira ensuite vers le lit.
-Attend deux secondes ! C'est pas parce que tu as dis que… que… enfin qu'on va… heu… Bégaya l'ailier très gêné et pas du tout rassuré de la tournure des événements.
-Oui ?
-Enfin tu m'as compris quoi.
-Mais, je te veux Iwa-chan. Chuchota-t-il le plus sensuellement possible en se tortillant pour atteindre le pantalon de l'autre.
-Nan. Refusa l'autre de façon nette et précise.
-Iwa-chan.
-Nan, c'est nan.
-Même si c'est moi qui suis en dessous ?
-Qu'est-ce que tu comprend pas dans non ?
Oikawa ne voulait pas bouger, même si il l'avait cherché il ne s'attendait pas à avoir mal aussi après. Pourtant Iwaizumi lui voulait se lever, et donc il lui faudrait abandonner son coussin. Et ça hors de question, il était bien installer sur son vice capitaine ce n'était pas pour en bouger.
-J'ai mal. Se plaignit-t-il.
-La prochaine fois tu n'auras pas qu'à être si convainquant ni si insistant. Lui rappela le noiraud, qui a défaut de pouvoir bouger aimerait bien que l'autre se taise. Et puis tu n'avais pas qu'à en redemander.
-Mais c'était trop bon tu voulais que je fasse quoi, hein ? Répliqua-t-il pour simplement voir son coussin rougir. D'ailleurs maintenant tu m'appartiens, na !
La porte de la chambre s'ouvrit alors qu'il disait la dernière phrase, permettant à sa mère de tout entendre. Celle-ci les regarda fixement, cherchant à savoir si elle avait bien entendu et si elle ne rêvait pas.
-M'man, tu n'es pas sous l'effet de drogue alors ressort s'te plaît. Iwa-chan ? Demanda-t-il alors que sa mère ressortait toujours un peu surprise de sa découverte.
-Je te hait.
-Moi aussi je t'aime mon petit Iwa.
L'eau chaude lui fit pousser un soupir de bien être et il put détendre tous ses muscles. La seule chose qui lui manquait était l'autre garçon qui avait préféré prendre une douche plutôt que de partager le bain avec lui. Mais Oikawa avait une vu parfaite sur la dite douche, alors il ne s'en plaignait pas trop, ça compensait pas mal. Quand l'ailier sortit il l'invita par geste à venir s'installer prêt de la baignoire. Le plus petit enfila néanmoins son caleçon et son pantalon avant d'accéder à sa demande. Le passeur réquisitionna son bras pour y poser sa tête, obligeant l'autre à s'assoire tout contre la baignoire. Ils discutèrent calmement, jusqu'à ce que quelqu'un les interrompe. Cette fois ci c'était sa cousine, plus âgée que lui. Elle râla contre lui et insista pour qu'il libère la salle de bain.
-Non, ça soulage trop alors t'attendras encore un peu. Et arrêtes de le mater. Fit-il un peu agressif.
Elle détourna le regard du torse de l'attaquant en fronçant les sourcils avant qu'un grand sourire ne fasse son apparition.
-Ha bah si j'avais su. Tonton ! Cria-t-elle en sortant. T'avais raison, c'est bien Tooru qui…
-Hé, occupe toi de ta vie privé ! Hurla-t-il à son tour, pendant qu'Iwaizumi enfonçait sa tête dans son coude mort de honte.
-Donc tu as bien compris, pas un mot. Lâcha le noiraud un peu stressé, pour la dixième foi.
-Mais oui, je te laisse leur annoncer la nouvelle. Même si je ne vois pas ce que tu reproches à ma façon de le dire. Soupira le brun.
- « Ne vous inquiétez pas il va prendre ses responsabilités », excuse moi mais tu aurais pus trouver une autre manière de confirmer que ce n'était pas qu'une histoire de jambe en l'air.
Oikawa haussa les épaules et après avoir avaler une dernière tranche de confiture suivit son petit ami (il adorait ce terme) jusqu'à chez lui. Ils étaient partis un peu plus tôt ce matin exprès pour faire le détour et annoncer la nouvelle de leur mise en couple aux Iwaizumi. Mais son Iwa-chan semblait avoir bien du mal à le faire et lui s'impatientait un peu.
-Ho ça y est ! S'exclama la mère d'Hajime. Tu as enfin rencontré un garçon. Vas-y dit nous tout mon chéri, comment il est ? Il est en quelle classe ? Il est beau garçon au moins ?
Les jumeaux débarquèrent alors en courant, appâter par la nouvelle comme un ours par du miel.
-J'ai gagné le pari ! Tu me dois une glace. Déclara heureux le petit frère.
-Mais ce n'est pas juste. Onii-chan tu ne pouvait pas attendre encor un peu avant d'avoir quelqu'un se plaignit la petite sœur. Il est pas blond au moins parce que sinon j'ai perdu deux paris.
-Mais d'où vous pariez sur ma mise en couple !
-Iwa-chan. Se plaignit Oikawa qui en avait marre d'attendre et ne voulais par arriver en retard à l'entraînement du matin. Dit leur qu'on y aille.
-Oikawa, tu sais qui c'est son petit copain ? Demandèrent les jumeaux en même temps.
Il ne répondit pas tirant sur l'uniforme de son Iwa-chan pour que celui-ci ce tourne vers lui. Et l'embrassa à pleine bouche.
-Me regarde pas comme ça je n'ait rien dit.
Alors qu'un hurlement de joie retenti de la petite sœur, parce que si c'était Oikawa les dates ne contait pas et donc elle n'avait pas perdu le premier, du petit frère parce que ce n'était pas un blond et donc les jumeaux avait gagner le paris contre leur mère. Ainsi qu'un « c'est pas trop tôt » de la part du père.
J'aime bien martyrisé Iwaizumi, et puis le Oiwa c'est le bien, na. Dommage qu'il n'y en si peu en français. (C'est dans ces moments que je regrette d'être nul en langue) . Vive Haikyu é.é
