Cette fanfiction, me tient à coeur, et à ma correctrise également, sans qui vous ne pouriez pas lire confortablement cette histoire. j'espère que vous vous plairez à suivre la trame de ces avanture qui tente de prolonger l'esprit de la saga. merci encore pour votre lecture! et peut-être vos remarques?

Chap 1 : l'ennemi intérieur

-« Sirius ! Sirius ! accueil -Il est mort, Harry c'est trop tard -Non Sirius ! Sirius .... »
Harry se réveilla brutalement à cinq heures du matin , dans des draps trempés de sueur , il venait de faire pour la deuxième fois durant cette nuit ce cauchemar dont il ne pouvait plus compter ses récurrences . Cela faisait trois semaines qu'Harry avait quitté Poudlard. Il avait décidé de s'exercer tous les jours à l'occlumancie. En effet, depuis la mort de son parrain, il était bien déterminé à ne plus laisser à Voldemort la possibilité de le manipuler. De plus, depuis qu'il était au courant de la prophétie et de tout ce qu'avait fait Vous-savez-qui pour tenter de l'obtenir, il refusait de lui servir celle-ci sur un plateau en le laissant lire dans ses pensées, ce qui rendrait vain le sacrifice de Sirius.
Un hibou, d'un gris cendre, frappa à la fenêtre du jeune sorcier. Harry prit l'exemplaire de La Gazette des Sorciers et plaça une noise dans la petite bourse de l'animal. En première page il lut le titre suivant « Sirius Black blanchi par le ministère » Il poursuivit alors la lecture : « Le célèbre évadé de la prison d'Azkaban, à qui on attribuait jusqu'alors la mort de quatorze personnes en plein Londres, a été blanchi de toutes accusations suite au témoignage indiscutable d'Albus Dumbledore, le décrivant comme membre important de son Ordre contre Celui-Dont-On-Ne-Doit- Pas-Prononcé-Le-Nom, ordre dont nous ne pouvons faire jusqu'à présent que des suppositions quant à ses membres et leurs rôles. Le ministère qui a pourchassé le fugitif durant près de 3 ans avec l'aide des détraqueurs, a désormais pour priorité ces derniers qui l'ont trahi, au même moment où l'innocent jamais jugé trouvait la mort dans des conditions obscures au département des mystères.
Un hommage lui sera rendu au ministère d'ici deux jours où ses proches pourront lui dire au revoir et recevoir sa décoration de l'Ordre de Merlin à titre posthume... »
Harry relut plusieurs fois l'article sans pouvoir néanmoins trouver le réconfort qu'il espérait. Il se décida après quelques heures de réflexions à descendre déjeuner. Alors qu'il préparait du bacon, il remarqua que l'oncle Vernon, dont la tête était cachée derrière le Daily Mail, posa soudainement le journal sur son assiette. Son visage violacé tourna alors au rouge et il se mit à fixer Harry, comme si ce dernier avait fait une énorme bêtise, avec un regard méchant lui rappelant le soir du onzième anniversaire de Dudley. Harry comprit aussitôt de quoi il s'agissait lorsqu'il lut à l'envers l'inscription géante sur la photo du journal annonçant « Ta fin est proche Harry ». Il voulut alors prendre le journal pour le lire mais l'oncle l'avait déjà attrapé refusant de le lui passer . Harry monta donc directement dans sa chambre sans rien avoir avalé , décidant d'examiner son propre journal . En effet l'article sur son parrain avait occulté à ses yeux tous les autres bien que celui concernant l'inscription place Trafalgar Square n'occupait pas plus d'un quart de celui consacré a Sirius Black :
« ...Cependant d'après les autorités , rien ne prouve que ce graffiti soit lié au célèbre Harry Potter et les rumeurs sur l'apparition de la marque des ténèbres ne sont pas fondées ... » Harry continua de lire les articles secondaires du quotidien où il n'apprit que quelques faits divers tel que le vol d'artéfacts païens au Vatican, les nouvelles taxes sur les cheminées, les exploits monstrueux d'un norvégien à crête, et la rumeur d'une nouvelle nomination au poste de directeur d'Azkaban.
Hedwige étant partie chasser ,il se trouvait dans l'incapacité d'envoyer une lettre à qui que ce soit . Durant la matinée pendant qu'il faisait ses corvées ce qui l'occupa jusqu'à midi , il pensa à aller voir Mrs Figg , une cracmol de son quartier , supposant qu'elle devait bien avoir d'autres moyens de communication. Par conséquent après le déjeuner où il mangea peu et dans une ambiance plutôt froide ,il se rendit vers Magnolia Crescent .
Sur le chemin il croisa un jeune garçon de onze ans souvent persécuté par Dudley et sa bande . Arrivé chez Mrs Figg l'odeur insupportable des chats le dérangeait moins que d'habitude , celle ci étant déjà au courant le rassura .

- On te préviendra et quelqu'un viendra te chercher pour que tu puisses assister à l'hommage , évidemment ! Elle ajouta , tu sais j'ai déjà perdu de nombreux chats ... c'était une perte immense à chaque fois mais la vie continue. Que seraient devenu les autres si j'avais renoncé ?

Harry ne trouva rien à répondre à cela ,ne parvenant pas à comparer son parrain à un chat .Il écourta la conversation et rentra au 4 Privet Driver .
Dans la soirée il reçut deux lettres parvenues avec deux hiboux simultanés qu'il reconnut assez vite . La première fut d'Hedwige qui lui amenait un message dont l'écriture lui était familière :
Cher Harry Sache que tu n'est pas seul ! Nous sommes avec toi et nous le seront d'ailleurs à l'hommage rendu à Sirius, j'ai prévenu Ron de ne pas t'écrire pendant un moment pour te permettre de réfléchir et d'accepter cet événement tragique , il te suffira de nous écrire pour recevoir de nos nouvelles dés que tu le souhaiteras.
Affectueusement, Hermione.

La seconde était de Dumbledore :
Cher Harry Maugrey viendra te chercher demain pour que tu puisses assister à l'hommage rendu à ton parrain.
Dumbledore.

Harry referma précautionneusement les lettres comme s'il ne voulait pas qu'elles changent d'avis et se persuada d'aller se coucher en espérant ne pas revivre un énième cauchemar.
Il se voyait marcher le long d'un couloir vers une porte entrouverte, traverser une salle circulaire entourée de portes et de flambeaux bleus, parcourir une pièce cathédrale vers une porte noire, descendre de sombres escaliers donnant au sommet d'un amphithéâtre, dévaler celui-ci en direction d'un léger rideau qui ondulait au rythme d'un souffle « - Harry...Harry...je suis là... -Sirius ? -Harry...je suis là...derrière -Sirius où es-tu ? -Harry...derrière...le rideau » Harry se dirigea vers l'arcade de pierre que couvrait la toile et entendait murmures et chuchotements. Lorsqu'il tendit la main vers le tissus noir, celui-ci ondula plus vite et, tel un fluide, se jeta sur lui en l'étouffant. Une main dégagea le vieux rideau de son visage ne laissant à Harry qu'une peur encore plus saisissante quand il vit ces deux yeux rouges. « -Harry, je suis content de te revoir. Tu passes de bonnes vacances ? -Laissez-moi partir ! Où est Sirius ? -Voyons la mort prend toujours les meilleurs d'entre nous, c'est pourquoi je ne suis pas prêt de partir. -L'Ordre vous détruira ! -L'Ordre, excellent sujet de discussion, parlons-en. -Quoi ? ...Jamais ! -Harry ne sois pas si buté, dit-il en sortant sa baguette, la pointant sur lui. -Vous n'êtes pas réel ! -Oh ! Je le suis crois-moi et nous nous reverrons, Endoloris !
Harry était parcouru de douleurs immenses à travers tout son corps et empreint à des spasmes incontrôlable. Il ne put ouvrir les yeux pendant plusieurs minutes à cause de sa célèbre cicatrice qui brûlait son front. Lorsque son regard se posa enfin sur le plafond de sa chambre, il réalisa que ce cauchemar n'avait rien d'ordinaire, même pour lui.