Bonjour à tous ! Voici le premier chapitre, de ma première fanfiction, j'espère sincèrement que ça vous plaira. Il y aura à priori 7 chapitres, mais ça peut changer (selon mon inspiration :) ). Je les posterai le plus régulièrement possible. N'hésitez pas à mettre des reviews (avis, conseils, ou des fautes que vous avez relevées) Ca fait toujours plaisir ! ;)

Sur ce, je vous souhaite une excellente lecture, en espérant que ça vous fasse sourire ! :D

Chapitre 1 : "Un moment...gênant"

Les premiers rayons du soleil commençaient à peine à montrer le bout de leur nez, lorsque Paige arriva à 5h30 au garage. Elle venait de déposer Ralph à l'école, car il devait partir en voyage scolaire. Puis une fois son fils parti, elle n'avait pas eu le courage de revenir à son appartement, et elle avait décidé de venir directement au garage. Evidemment, comme elle s'y attendait, le garage était encore désert en cette heure très matinale, elle décida donc de finir sa nuit sur le canapé en cuir rouge abimé, situé derrière son bureau.

Elle n'avait fermé les yeux que depuis une demi-heure seulement, lorsqu'elle fut réveillée en sursaut par le grincement des marches de l'escalier menant à l'appartement de son patron. Et qu'elle ne fut pas sa surprise lorsqu'elle vit Walter arriver en bas des marches, avec pour seul vêtement, une serviette de bain bleu nuit, nouée autour de la taille.

Sentant une présence, Walter leva les yeux et c'est là qu'il vit enfin sa collègue, pour le moins…bouche bée.

P-Paiige ! Que fais-tu là ?! Tu m'as fait une de ces peurs ! Dit Walter surpris de la voir déjà là.

Euh...je.. j'étais…hum enfin..euh. Bégaya Paige en cherchant ses mots, tellement elle était gênée de le voir ainsi vêtu.

Walter se demandait pourquoi elle avait tant de mal à s'exprimer, lorsqu'il se rendit compte qu'il était presque nu devant elle, ses joues virèrent alors instantanément au rouge.

Ah oui... euh, je suis désolé, c'est que je sors de ma douche et comme je pensais qu'il n'y avait encore personne, j'étais allé me chercher un verre de jus de fruit. Mais si j'avais su que tu étais ici, je me serais habillé avant de descendre. Répondit-il, visiblement aussi –voire plus- mal à l'aise qu'elle.

Oui oui ne t'en fais pas, tu ne pouvais pas savoir que j'étais déjà là. Je venais de déposer Ralph à l'école car il devait partir tôt avec sa classe, et après je n'ai pas eu le courage de rentrer chez moi, alors je suis venue ici finir ma nuit. Expliqua-t-elle rapidement afin de chasser l'envie de rire qui la prenait subitement en pensant à la situation dans laquelle ils se trouvaient. J'espère que ça ne te dérange pas ?

Non non ne t'en fais pas ! Euh, du coup puisque tu es là, on peut déjeuner ensemble, mais si tu veux bien, je vais aller m'habiller avant. Proposa-t-il avant de monter dans sa chambre à toute vitesse, sans attendre la réponse de Paige, pour enfin se sortir de cette situation plus qu'embarrassante.

Pendant que Walter finissait de se préparer, Paige prit l'initiative de préparer le petit déjeuner. Alors qu'elle faisait cuire des œufs, elle repensa à ce qu'il venait de se passer, et elle dut se l'avouer : elle aurait bien apprécié qu'il reste un peu plus longtemps là, devant ses yeux, avec sa serviette qui tombait sur ses hanches et ses magnifiques bouclettes noires emmêlées, dégoulinantes d'eau. Il était tellement…sexy ! Encore plus que d'habitude !

Alors qu'elle était perdue dans ses pensées, elle sentit une présence derrière elle. Elle tourna la tête vers la porte et elle le vit debout, en train de la regarder.

Cette fois c'est toi qui m'a fait peur ! S'exclama la jeune femme en lui lançant un petit sourire.

Pardonne-moi, je ne voulais pas te déranger, tu avais l'air d'être plongée dans une profonde réflexion. S'excusa Walter.

Oui en effet, j'étais en train de penser à...hum.. quelque chose. Répondit Paige, avec un sourire en coin. Vas-y, installe-toi, je vais presser des fruits. Tu préfères orange ou pamplemousse ?

Orange, s'il te plait. Répondit-il, surpris par tant de bonne humeur et d'enthousiasme de la part de sa collègue dès le matin.

A vrai dire il n'avait pas vraiment l'habitude de partager son petit déjeuner avec quelqu'un. Mais il devait avouer qu'il était heureux que ce « quelqu'un », soit Paige. Petit à petit, avec le temps, Walter avec compris qu'elle était bien plus qu'une simple collègue, c'était une amie, une très bonne amie même, mais il refusait toujours d'admettre qu'un jour, ils puissent être plus que de simples amis. Cette idée qui, par moment lui effleurait l'esprit lorsqu'il la regardait, lui nouait l'estomac. Et il devait se rendre à l'évidence : Lui, Walter O'brien, un homme avec un QI de 197, avait peur. Peur de ce sentiment nouveau qui lui retournait l'estomac, et lui donnait l'impression d'avoir des papillons dans le ventre à chaque fois qu'elle le regardait, qu'elle lui souriait ou qu'elle l'effleurait. Ce sentiment à qui il n'osait donner de nom, de peur de se retrouver face à une évidence qu'il ne saurait gérer. Toby avait pourtant bien essayé de l'aider en lui proposant de définir cela comme de « l'amour », mais Walter n'avait pas cru à cette théorie. Après tout, c'était irrationnel ! Il ne pouvait pas aimer tout simplement parce que son QE anormalement faible l'en empêchait ! Il s'était donc résolu à ranger ce problème sans réponse dans un coin de sa tête, en attendant d'obtenir un éclaircissement, qui viendrait un jour,… peut-être.

Après que Paige lui ait donné son verre et son assiette, ils s'assirent tous les deux côte à côte en parlant de tout et de rien pendant près d'une heure, jusqu'à ce que Toby et Happy arrivent à leur tour vers 8h.

Quelle ne fut pas leur surprise lorsqu'ils virent les deux jeunes gens attablés l'un à côté de l'autre dans la cuisine. C'est en voyant la stupéfaction sur le visage de ses deux collègues que Walter prit conscience des apparences qui pouvaient s'avérer trompeuses.

Ce n'est pas ce que vous croyez ! Paige est arrivée de bonne heure et... Commença à s'expliquer Walter avant d'être interrompu par le psy.

Oh mais ne t'inquiète pas mon ami, tu n'as pas à te justifier, vous avez le droit d'avoir vos petits secrets. S'exclama Toby en leur lançant un clin d'œil, apparemment fier de lui et de sa remarque qui avait mis tout le monde mal à l'aise.

Boucle-la, doc ! Lui conseilla Happy en passant derrière lui.

Exaspérée par l'attitude de son ami, qui cherchait toujours à mettre Walter mal à l'aise, Paige expliqua la situation à Toby afin qu'il cesse ses insinuations qui avaient tendance à être pesantes.

Toby s'excusa, et sur cet entrefaite Sylvester arriva. Tous les membres de l'équipe Scorpion rejoignirent alors leurs bureaux respectifs afin de vaquer à leurs occupations.

La matinée se déroula ainsi paisiblement et sans incident majeur.

Voilà, j'espère que ça vous a plu. Je pense qu'on peut considérer ce chapitre comme une sorte d'introduction à ce qui va suivre par la suite. Dans les chapitres à venir il y aura un peu plus d'action (parce que y en avait pas beaucoup dans celui là !.. ;D) A bientôt !