Bonjour tout le monde ! Voici mon premier écrit sur l'univers de Kingsman. C'est en revoyant le film que l'idée de cet OS me vint. Notamment la scène de l'église (sûrement l'une des meilleures du film !)

Je n'ai pas encore eu l'occasion de voir le 2, donc éviter de me spoiler s'il-vous-plaît. N'hésitez pas à m'écrire une review pour me dire votre avis !

Le film ne m'appartient pas et bonne lecture !


Une fois arrivé dans l'église où allait se produire le test, je savais que le sermon du prêtre ne va sûrement pas me plaire, mais j'y fis abstraction grâce à ma patience de Kingsman.

Mais lorsqu'il traita les gens comme moi de « pédale », c'en était de trop. Je ne supporterai jamais qu'on me qualifie ainsi et encore moins qu'on piétine mon amour pour Eggsy. Je ressassais notre dispute avant mon départ, voir son regard brisé lorsque je lui ai dit qu'il m'a déçu était beaucoup trop dur à soutenir, mais je devais le maintenir.

J'aurais préféré l'embrasser, lui dire que je ne lui en voulais pas, que j'étais tout de même heureux de le voir arriver jusqu'ici. Mais ma conduite me disait que je ne devais rien faire de tout cela. Alors je n'ai rien trouvé de plus sage que de lui aboyer l'ordre de rester chez moi, de m'attendre.

Je quitte ce sermon des plus irritant pour enfin sortir, mais une croyante un peu trop fermé à mon goût s'y interposa, alors je fis la combinaison de toutes les choses que sa doctrine détestait pour me laisser la paix et le passage.

Chose facile, enfin, jusqu'à ce que Valentine n'active ses puces et ne rendent fous tout le monde, y compris moi qui n'en avait pas.

Mes gestes se firent automatiquement, comme si j'étais une machine à tuer. Je visais, je tirais, je tuais, tout ça sans le moindre regret ou volonté d'y mettre fin. Ce qui me désola encore plus, c'est de savoir qu'Eggsy verrait tout ça.

Je n'ai même pas pu lui dire ce que je ressentais pour lui, mais peut-être que je pourrai en rentrant. L'église est baignée dans un bain de sang comme je n'ai jamais vu, tout le monde se bat avec ce qu'il a sous la main, certains ont des armes à feu ou des couteaux. Je suis le dernier lorsque j'empale ce prêtre insupportable et le massacre se termine.

Même si je les haïssais pour leur mentalité, ils n 'étaient que de pauvres civiles. Mais avoir tué le prête m'a procuré un sentiment de victoire et de vengeance accompli.

Je sors du champ de bataille pour retourner à l'avion, Valentine me bloque le passage. Il m'explique l'effet de ses puces et sans scrupule, il sortit un revolver et me tira droit dans l'œil. Mon corps rejoins le sol sans douceur.

À ce moment précis, une seule pensée me vint :

« Je t'aime Eggsy »