Hey tout le monde ! Encore une fanfiction sur le couple Eren/Levi ! Comme si y en avait pas assez comme ça… Bah non justement y en a jamais assez. Bref c'est ma première vraie fanfiction avec plusieurs chapitres et tout et tout, donc j'espère que c'est pas trop mal. N'hésitez pas à laisser une petite review, ça fait toujours plaisir ! Au fait, le blabla habituel, mais les personnages ne m'appartiennent pas et sont la propriété d'Hajime Isayama (de toute manière s'ils m'appartenaient, ça ferait longtemps que SNK serait interdit aux mineurs mouhaha !)

P-S : Levi risque d'être un peu OOC, je m'en excuse d'avance…


Une sonnerie désagréable me tire brusquement de mon sommeil. Je sors ma main de la couette et attrape mon téléphone afin d'éteindre cette alarme infernale. Je me lève péniblement de mon lit et me dirige vers le salon pour prendre mon petit déjeuner. Je m'appelle Eren Jaeger, j'ai quinze ans et je rentre aujourd'hui au lycée. Armin avait insisté pour qu'on choisisse le même établissement, et Mikasa m'avait carrément menacé pour que je reste avec elle. Seulement, celui qu'ils avaient choisi - sans mon accord, précisons-le - n'était pas dans mon quartier, ce qui signifiait prendre le métro tous les jours pour venir. Je déteste le métro. Je sais que c'est censé être utile, notamment pour ceux qui n'ont pas de voiture, mais je me demande comment on peut supporter l'ambiance au quotidien. Les gens se bousculent, se marchent dessus, et se regardent tous avec hostilité. Le moindre petit espace était une chose à conquérir coûte que coûte. Le métro, à mon humble avis, était unev véritable torture.

Je soupire et repousse mon bol rempli de lait. Je ne peux manger ou boire quoi que ce soit, mon estomac est noué. Je décide alors de prendre une douche froide, elle pourra peut-être m'aider à me réveiller un tant soit peu et me sortir ces putains d'idées négatives de la tête. L'eau me fait du bien et m'apaise, même si tous les pores de mon corps se sentent agressés par ce liquide glacé. Ma peau commence à se teinter de rouge, à me piquer. Alors je sors de la douche puis pars m'habiller dans ma chambre. Je m'habille d'un jean noir déchiré aux genoux, une chemise à carreaux blancs et noirs ouverte sur un T-shirt des Sex Pistols et des docs noires. Mikasa ne cesse de répéter qu'il faudrait que je songe à m'habiller autrement vu la fréquentation du lycée, mais ayant toujours été une tête de mule, je décide de garder mon look tel quel.

J'attrape mon sac à dos par sa poignée, mon téléphone et mes clés pour enfin sortir de mon appartement. Je dévale les trois étages et je marche en direction du métro. Retrouver la saleté, la crasse, et les vagues odeurs d'urine ou de clochards présents depuis je ne sais combien d'années ne m'enchante guère. Je m'adosse au mur qui ne me semble pas trop souillé et j'enfonce mes écouteurs dans les oreilles. La musique me calme, elle fait disparaître toute la merde qui m'entoure. Elle me fait oublier, l'espace d'un instant, que je trouve dans un des endroits les plus sales au monde et que je vais reprendre les cours dans moins d'une demi-heure.

Un groupe de jeunes ayant l'air d'avoir mon âge passe devant moi et me toisent de haut en bas. Même un animal en cage dans un zoo aurait droit à un regard plus respectueux. Hélas dans la société actuelle, la notion de respect avait pratiquement disparu, apparement. On dirait presque qu'avoir un style différent d'eux les effraie. Pitoyable. Le train finit par arriver et s'arrête dans un crissement de ferraille insupportable. Il y a tellement de monde à l'intérieur qu'une fois rentré je peine à trouver un espace pour tenir la barre. Je me résigne donc à compter sur mon équilibre pour éviter de me fracasser la tête sur le sol.

Les stations passent et le monde descend peu à peu. Il ne reste plus beaucoup de personnes, pratiquement que des élèves qui se rendent sûrement à mon lycée. Je m'asseoit sur un strapontin libre, je regarde autour de moi. Ils sont tous avec au moins une personne, je suis le seul à ne pas avoir de compagnie. En regardant mieux, je m'aperçois que je ne suis en fait pas le seul. Mon regard est attiré par un élève se trouvant face à moi, qui a l'air plus âgé malgré sa petite taille. Il a des cheveux fins, d'un noir d'encre, avec une coupe style undercut. Il porte un slim noir et une chemise blanche légère. Au premier abord, les gens doivent penser qu'il s'agit d'un homme d'affaire travaillant dans un bureau vu sa tenue. Mais étrangement, cela ne le rendait absolument pas ridicule pour un lycéen. On pourrait croire que cela faisait trop habillé, mais sur lui, c'était tout simplement magnifique. Il impressionne, il fait presque peur tant il a l'air froid et blasé, mais il avait une classe incroyable. Je ne peux m'empêcher d'être en totale admiration devant ce gars, tel une pauvre fille idiote devant le premier beau gosse venu. Je suis captivé par ses yeux gris, glacials. Son visage avait une expression blasée, comme s'il était profondément ennuyé par tout ce qui l'entourait. Mes yeux descendirent alors sur ses fines lèvres légèrement roses, mais pâles. Sa peau était blanche et immaculée, sans aucune imperfection. Ne pouvant m'empêcher d'agir comme une putain de gonzesse, mon regard continue à descendre vers son cou. Je crois que si je continue à faire ça, je pourrai vite le regretter, étant donné que, apparement, les seuls moments où je décide de mater quelqu'un en secret, cela se transforme en honte totale.

Je me rappelle d'une fois où j'observais une femme dans le bus car un insecte courait sur son bras, et vu que je suis un connard de première je préférais regarder au lieu de l'en informer. De toute façon elle devait être très conne pour ne pas s'en apercevoir. C'est alors qu'elle vit que je n'arrêtais pas de la mater et elle a dû croire que j'étais en manque alors elle m'a frappé avec son sac. Bref, je ne peux jamais rien faire sans être grillé.

Je continue d'observer mon prince charmant nouvelle génération. Son cou était aussi blanc et parfait que son visage, sa peau était laiteuse et avait l'air aussi douce qu'une plume. Les deux premiers boutons de sa chemise n'était pas attachés, ce qui lui donnait un air sédusiant, presque aguicheur. Soudain, il leva ses yeux gris vers mon visage et me lança un regard noir qui me foudroya sur place. Je changeai automatiquement mes yeux de direction, apeuré par l'expression qu'il m'eut adressé. Je ne pourrais donc jamais mater quelqu'un tranquillement de toute ma vie. Existence de merde.

Le trajet parut interminable et enfin, ma station arriva. Presque tous les voyageurs qu'il restait descendirent du wagon. Mon hypothèse se vérifia, car je m'aperçu que l'homme que j'observais auparavant était descendu en même temps. Il marchait incroyablement vite, comme agacé par la masse grouillante d'étudiants se dirigeant vers le lycée. Je passe devant une troupe de filles et après les avoir dépassées, j'entends des murmures et des gloussements. Agacé, je me mit à marcher aussi rapidement que cet inconnu aux yeux gris. Je n'étais pas du genre à me soucier du regard des autres, mais il fallait avouer que passer mon année à entendre des remarques derrière mon dos de pauvres idiots ne m'enchantait guère. Tout le monde juge. Moi-même je le fais. Mais entendre des insultes quant à ma manière de m'habiller, je ne le supporte pas. Sous prétexte que je m'habille différement signifie que je leur suis inférieur ? Pff, bandes d'ignorants. Vous êtes juste incapables de regarder plus loin que le bout de votre nez. La différence et l'inconnu vous fait peur.

Il valait mieux pour moi éviter toutes ces personnes et me dépêcher de retrouver Armin, Mikasa, et les autres de la bande. Arrivé devant les grandes grilles vertes, je vois à nouveau le bel inconnu à quelques mètres, adossé à une barrière longeant le trottoir. Il avait les bras croisés, et son éternelle expression blasée sur son beau visage. Etrangement, je ne parviens pas à décoller mes yeux de lui. Je le trouvait tellement attirant et beau que j'aurai pu passer des heures à l'observer ainsi. Sauf que lui n'était pas de cet avis : ses paroles glaciales et sèches me coupent net dans ma rêverie.

-Hey morveux, tes parents ne t'ont jamais appris que c'était impoli de regarder les gens comme tu le fais ? Arrête de me mater comme ça, sinon je me ferais un plaisir de mettre mon poing dans ta jolie gueule. Allez casse-toi.

Ces mots me font l'effet d'une douche froide. Il osait me parler de politesse, mais avait-il conscience de sa manière de s'adresser aux gens ? Pour qui il se prenait celui-là ? J'étais en colère contre lui. Le pire, c'est que j'ai dû promettre à Mikasa que j'arrêterai de me battre à mon entrée au lycée. Pas que je sois maso, mais je ne suis qu'un sale gosse qui, à la première occasion, cherche à se battre, qu'importe les conséquences. J'entends alors une voix qui m'étais très familière, et une chaleur se répandit alors dans ma poitrine rien qu'en l'entendant.

-Eren ! On est là !

Je me retourne et me mit à courir en direction du blondinet qui m'avait interpellé. Armin avait un sourire rayonnant, tandis que Mikasa avait une expression neutre, comme à son habitude. Elle ne laissait paraître aucune émotion, mais je savais qu'elle était heureuse de me voir. Elle me serre si fort contre elle que j'ai cru un instant qu'elle allait me briser les côtes. Parce qu'elle en est vraiment capable. Je la repousse doucement et lui adresse un grand sourire. Je fais de même pour mon meilleur ami et je vois par-dessus son épaule Ymir accompagnée de Christa, bientôt rejointes par Sasha, Connie, Jean et Marco. La bande était enfin réunie. Je m'avance vers Jean et lui lança :

-Tu ne m'as pas manqué, tête de cheval.

-Toi non plus imbécile.

Je lui donnai une grande claque dans le dos en riant, et il fit de même. C'était une sorte de jeu entre nous. On passait notre temps à se chercher et se bagarrer pour rien, on ressemblait à de vrais gamins de primaire. Je salue le reste du groupe avant de retourner devant le portail qui ne devait plus tarder à s'ouvrir. Je me risque à lancer un dernier regard vers l'homme de tout à l'heure et là, je me fige sur place. Il était en train de m'observer. Putain mais quel culot. Le mec me fait la leçon parce que j'ai oser le regarder un peu, oui enfin, beaucoup, et il me fait la même chose deux secondes après. Je continuais à le regarder, mais cela ne le dissuadait pas. Au contraire, je crois même avoir aperçu un petit sourire en coin, avant qu'il ne disparaisse derrière la foule qui nous séparait.

La grille s'ouvre enfin et la masse d'élèves se presse de rentrer à l'intérieur, tel un troupeau de vache rentrant à l'étable. Je trouvais ça particulièrement pathétique, mais je décide de garder les pensées de rageux pour moi, pour éviter de me faire passer pour un rabat-joie auprès de mes amis. Ce fut à mon tour de pénétrer dans la cour du lycée, et mon premier réflexe fut de courir au panneau d'affichage regarder dans quelle classe j'allais me retrouver. Jaeger, Jaeger… Ah trouvé ! Je ne prends pas le temps de regarder le reste de la liste et je fonce vers la salle dans laquelle je dois me rendre.

-Si on est pas dans la même classe, de toute façon on se retrouve à la sortie, lançai-je à mes amis. A tout à l'heure !

Une fois arrivé à destination, j'aperçois Ymir, Sasha et Connie. Cool, j'allais me retrouver avec eux cette année ! Je suis quand même assez déçu de ne pas être avec Armin et Mikasa, mais ces trois-là étaient tout aussi attachants. Ymir était toujours avec moi quand il s'agissait de faire des conneries en cours, tandis que Connie et Sasha s'occupaient de faire les comiques de la classe. La grande brune au teint hâlé s'approche de moi et me frotte les cheveux.

-On est encore ensemble cette année mon petit Eren !

Je lui réponds d'un grand sourire, et je regarde ensuite les deux autres. Sasha avait déjà sorti un paquet de chips de je-ne-sais-où et se mettait à les manger bruyamment. Elle avait des miettes partout autour de la bouche et ses doigts luisaient d'huile. Cette fille ne s'arrêtait jamais de manger, même dans des situations importantes voire grave, c'était plus fort qu'elle. Soudain, ses yeux s'agrandirent et elle cacha son paquet dans un froissement bruyant. Elle fixait un point derrière moi. Je me retourne donc pour connaître l'origine de sa frayeur soudaine, et je vois alors le professeur arriver. Il était d'un âge assez avancé, petit et mince, le crâne complètement chauve, et le visage quadrillé de rides. Il ressemblait vaguement à un vieux vétérant, avec un air strict mais sympathique à la fois. Il ouvrit la porte de la salle et tous les élèves s'engouffrent à l'intérieur.

Je me dirige vers le fond de la classe en compagnie d'Ymir, tandis que Sasha et Connie s'installent à une table juste devant nous. Le prof était d'un âge assez avancé, petit et mince, le crâne complètement chauve, et le visage quadrillé de rides. Il ressemblait vaguement à un vieux vétérant, avec un air strict mais sympathique à la fois. Mais ses joues étaient étrangement rougies et ses yeux brillaient d'une lueur amusée. Non, me dis pas que- attends, c'est quoi ce lycée ? Le prof est limite bourré, ou je rêve ?!

-Bonjour à tous. Je suis Mr. Pixis, votre professeur principal et professeur de français. Je vous souhaite la bienvenue à notre lycée, et j'espère passer une bonne année en votre compagnie. Je vais tout de suite vous distribuer vos emploi du temps, puis les documents à remplir et à faire signer par vos parents.

Je n'attendais que ça, les emplois du temps. Lorsqu'il dépose la petite feuille sur la table, je me précipite pour la regarder. Oh putain. Je manque de tomber de ma chaise en voyant mes horaires. Mon emploi du temps était surchargé, j'allais finir tard tous les jours. Comment veulent-ils que les élèves fassent correctement leur travail avec ces horaires-là ? Laissant de côté mes problèmes liés aux horaires, je fais le tour de la classe du regard. Mis à part mes trois amis, je ne reconnaissais personne. Je tombe alors sur des cheveux noir corbeau un peu plus loin, au fond de la classe comme moi. Le mec que j'ai bien maté –comme un pervers- et qui m'a accessoirement bien recalé il y a tout juste dix minutes était en fait dans ma classe. Super, je commence bien l'année moi…

Il était assis seul, accoudé au bureau. Deux personnes assises devant lui semblaient lui parler mais il les ignorait superbement, affichant toujours un air ennuyé sur son si beau visage. Il dût sentir un regard dans son dos, car il tourna ses yeux dans ma direction, un sourcil levé. Je me mis alors à rougir brusquement et je me détourne de lui. Sauf qu'apparement, il avait décidé de ne plus me lâcher. Putain mais c'est qu'il me fait grave stresser là ! Ymir semble avoir remarqué mon changement de comportement car elle me lance :

-Bah alors mon vieux, tu rougis comme une meuf ! T'as flashé sur quelqu'un ou quoi ?

-N-non, héhé, qu'est-ce que tu crois, pas du tout !

Ridicule. J'étais vraiment ridicule. Bégayer à cause d'un pauvre mec qui me fixe ? Mais c'est quoi mon problème au juste ? Il faut vite que je me ressaisisse avant de me rendre encore plus pathétique que je ne le suis.

La matinée passa assez vite, et bientôt, la sonnerie annonçant la fin retentit. Les élèves se levèrent brutalement, faisant racler leurs chaises sur le vieux parquet usé. Tous se dépêchent de quitter la salle pour rentrer chez eux. Lorsque je m'apprête à sortir à mon tour, je bouscule malencontreusement quelqu'un et fais tomber mon carnet. Grave erreur. Vu que la poisse à l'air de m'adorer, il a fallu que la personne dans qui j'ai foncé comme un taureau soit lui.

Putain, pourquoi fallait-il que j'ai toujours le don de me foutre dans la merde ? Je crois qu'à cette question, je n'aurais jamais de réponse. Le concerné se retourne et plonge ses yeux gris dans les miens. Son regard s'abaisse alors vers le sol et il se penche pour ramasser mon carnet. Au lieu de me le rendre, il regarde la couverture et dit :

-Hm, alors comme ça le merdeux s'appelle Eren Jaeger. La prochaine fois que tu me rentre dedans, Jaeger, je t'explose, compris ?

Malgré ses mots crus, agressifs, son ton plus que froid, je ne peux m'empêcher de trouver sa voix magnifique. Elle était légèrement grave, mais pas trop non plus. Elle était chaude, mais froide à la fois. Mes doigts effleurent les siens lorsqu'il me rend le carnet et je me remets à rougir. Oh nan c'est vraiment super gênant de rougir pour ça ! Qu'est-ce qui me prend aujourd'hui à réagir comme une pucelle en chaleur ? Il se retourne nonchalemment et se mit à marcher en compagnie de ses deux amis, une binoclarde à queue de cheval et un grand blond à la carure imposante. Sa démarche était assurée, comme celle d'un prince. Ses courts cheveux noirs volaient légèrement dans son sillon. Ymir te tire de ma rêverie en me pinçant le bras, m'arrachant un grognement de douleur. Une petite marque rouge circulaire se développa à cet endroit.

-Putain, qu'est-ce que t'as depuis tout à l'heure ? Tu vas me faire le plaisir de te ressaisir et arrêter de devenir de la guimauve dès que ce con te regarde !

-De la guimauve ? Où ça ?!

L'instinct de Sasha s'était réveillé. Avant que les choses ne s'empirent et que cette assoiffée de nourriture se mette à courir dans tout le bâtiment à la recherche de sucre, je décidai de couper court à toute cette discussion insensée.

-On doit retrouver le reste du groupe à la sortie, faut se dépêcher.

Les autres acquiescèrent et nous dévalons les escaliers dans un bruit infernal, si bien que dès le premier jour, nous nous sommes attiré les foudres de la moitié des profs. Une fois sortis de l'établissement, le debrief de la journée commença, chacun racontant comment s'était passée sa rentrée. Pour ma part, je me contente d'écouter à moitié ce que mes amis racontaient, trop occupé à me triturer l'esprit. Sans savoir pourquoi, l'image du mec aux cheveux noirs restait gravée dans mon cerveau. Evidemment, je savais que je n'étais pas attiré par lui, je ne suis pas gay. Je préférais les douces courbes féminines, les tailles marquées et les poitrines et les hanches rondes plutôt que les épaules larges, les bras musclés et les torses plats. Oui, le choix semblait évident, aucun garçon ne m'avait jamais attiré.

Après avoir traîné pendant près d'une demi-heure dehors, nous décidons de rentrer respectivement chez nous pour nous reposer. Je me dirige vers le métro pour prendre la ligne qui me conduisait chez moi. Je mets comme d'habitude mes fidèles écouteurs et descends les marches qui me menaient au souterrain. A peine arrivé sur le quai, le métro arrivait déjà. Je m'engouffre dedans et m'assis sur un siège. Oh putain. Comme par hasard. « Il » était là. En face de moi. Et il se mit à me regarder fixement.

-Oi, gamin, t'as décidé de me suivre ou quoi ?

Il commençait légèrement à m'agacer. Pourquoi m'appelait-il gamin alors qu'on avait le même âge ? J'eus soudainement l'envie de lui faire ravaler sa putain de fierté.

-Pourquoi tu me fixe tout le temps ?

-Hey, c'est pas moi qui te fixais en me mordant les lèvres tout à l'heure dans le métro. Inverse pas les rôles, morveux.

Pourquoi avait-il besoin de rajouter à chacune de ses phrases un petit mot blessant ? Il m'agaçait vraiment, lui et ses petits airs supérieurs. Je décidai de ne pas répondre à ses propos et je remis mes écouteurs. Mon regard était figé sur le sol crasseux. Je jette un coup d'œil risqué un peu plus au-dessus et je constate avec malchance qu'il était toujours là. Je trouvais ça réellement dommage que son langage soit si peu fleuri et son attitude si exécrable. J'étais peu être légèrement masochiste, car malgré les paroles dégradantes qu'il m'avait lancé, je ne pouvais m'empêcher d'être inexorablement attiré par lui. Pourtant, c'était bizarre, car j'aimais les filles, enfin du moins je crois. Peut-être bien que ce garçon que je connaissais absolument pas allait changer les choses…


Voilààà pour le premier chapitre, il est assez court je sais mais les suivants seront plus complets. Je pense déjà faire un lemon dans les prochains chapitres (pas tout de suite soyez patients) donc vous êtres prévenues! Allez, à la prochaine