Salut à tous! :D voila le premier chapitre de ma toute nouvelle fiction! j'espère qu'elle éveillera votre curiosité! :D n'hésitez pas à me faire par de vos impressions! bonne lecture! :D


Chapitre 1 – Un coeur vaillant

Depuis des siècles, de puissantes, fascinantes et majestueuses bêtes habitaient ce monde et hantaient le coeur des hommes. En particulier les maîtres du ciel. Des créatures dotées d'écailles comme les lézards et d'ailes immenses comme celles des aigles.

Beaucoup de gens les craignaient, d'autres en étaient fascinés. Parfois même un peu trop. De grands fous s'étaient mis en tête de les dresser afin de s'en servir comme armes. Mais ces créatures ne toléraient pas le contrôle des humains. Exterminant ceux qui désiraient tant les soumettre, ils devinrent très vite les cibles de ceux qui vivaient encore, et qui désiraient venger leurs morts.

Aujourd'hui, les dragons ne sont plus que légendes. Disparu en grand nombre de la surface de la terre, espérez-en voir un relevait de l'impossible, du miracle ou de l'irréalisme. À présent, on ne parle plus d'eux que dans les livres d'histoire, ou a travers les récits des anciens

Si beaucoup de gens prétendaient leur extinction totale, d'autres, plus ou moins fou, osaient penser qu'ils étaient toujours là, peu nombreux et bien caché de l'espèce humaine.

À présent, bien des décennies ont passé. Le monde s'était remis des ravages produits par ces créatures, et dans le coeur de chacun, toute crainte était envolée.

oO*Oo

Un soir d'hiver, il faisait bien sombre et froid cette nuit là. Une femme encapuchonnée tenait fermement quelque chose contre elle. Quelque chose de très petit et de fragile apparemment. Elle marchait en direction d'un donjon en ruine, très ancienne, mais à l'aspect encore habitable. Elle luttait contre le froid, la pluie, sans lumière pour se repérer dans l'obscurité. Arrivée sur les lieux, elle rencontra un homme également encapuchonné, qui l'attendait, le regard allant sans cesse de droite à gauche, aux aguets d'un danger.

La femme devait le connaitre car ils échangèrent une brève étreinte. Une conversation s'enchaîna sur des murmures, de l'assurance de la part de l'homme, mais de l'angoisse pour la femme.

- Tu as été suivie ?

- Non. J'ai fait très attention...

- Bien. Il est temps. Hâtons nous avant que minuit soit passé.

- C'est tellement peu... tu... tu penses vraiment qu'on... que je devrais l'abandonner ? ici ?

- Si tu veux le protéger et le sauver, tu n'as pas le choix. Et puis, il ne manquera de rien ici.

- Je sais mais... il est si petit... si fragile...

- Je sais.

- Et s'il n'arrive pas à survivre ?

- D'après l'ancien, il n'y a aucun risque. Il saura quoi faire. Il a ça... dans le sang. Allez suis-moi.

Ils entrèrent et marchèrent à travers les longs couloirs du donjon, à l'abri du vent, de la pluie et du froid. Bien qu'étant à l'intérieur, ils continuèrent de parler discrètement, l'homme se montrant toujours aussi confiant. La femme resserrait tristement son emprise autour de ce qu'elle tenait. Le chagrin accompagnait ses paroles.

- Ça me fend le coeur de devoir le laisser tout seul dans ces ruines... c'est tellement injuste...

- Tu as entendu ce qu'a dit l'ancien ? il doit rester ici jusqu'à ce qu'il soit libéré de son mauvais sort. C'est la meilleure solution pour lui. Tu pourras veiller sur lui, mais de loin. Mais jamais il ne devra te voir. Ce sont de lourdes conditions pour avoir obtenu... cette aide et ce sort de protection. Et puis, l'ancien nous a permis de lui laisser une lettre avec toute l'explication.

- Mais c'est quand même cruel... l'abandonner et le garder à jamais prisonnier dans cet endroit... si je pouvais rester avec lui... il ne mérite pas ce qui lui arrive ! ni d'être seul et abandonné !

- Si tu restes, tu mourras instantanément. Et moi aussi si je cède à cette envie. Nous seul connaissons ce secret. Il lui restera qui si nous ne sommes plus là ? Ne veux-tu pas rester en vie pour attendre le jour où tout sera fini, et où tu pourras le revoir libre?

- Si, bien sur que si...

- Alors prend sur toi avec courage. Le temps passera bien plus vite que tu ne le pense...

- Tu ne ressens donc aucune peine ? s'étonna-t-elle elle larme

- Détrompes-toi. Ça me brise le coeur de devoir faire ça. Mais l'espoir de le revoir un jour libéré de ce maléfice me donne la force de supporter cette peine. Allez viens...

Ils avancèrent encore et encore. Toujours plus loin dans les salles délabrées et sombres du donjon, jusqu'à atteindre celle qui conviendra pour cacher le colis de la femme. S'arrêtant enfin, l'homme demanda à la femme de poser ce qu'elle portait contre elle, mais elle avait du mal, le chagrin étant trop fort. Par compassion, l'homme prit délicatement la petite chose soigneusement couverte, et la posa sur ce qui semblait être un vieux rideau. La femme pleura silencieusement alors que l'homme l'emmena vers la sortie. Elle le suivit, le coeur brisé.

- J'ai l'impression qu'on m'a enlevé une partie de mon coeur...

- Tu retrouveras cette partie un jour. Je te le promets. Et avec cette lettre, il te pardonnera.

Ils s'éloignèrent progressivement de la petite chose, qui, une fois les deux êtres sortis du donjon, se mit à pleurer de tout son être. La femme entendit les pleurs, et éclata en sanglots à son tour, tout en continuant de s'éloigner, fermement épauler par l'homme.

oO*Oo

Bien des années plus tard, au sein d'un royaume gouverné par un roi puissant, vivait un jeune homme d'une vingtaine d'années, qui poursuivait quotidiennement sa vie dans cette ignorance de peur. Il se nommait Harold. Fils d'un simple mais valeureux paysan. Son père étant mort au combat il y déjà tant d'années, il vivait seul avec sa mère, Valka.

Harold était tout aussi vaillant que son père. Toujours prêt à défendre les autres et à servir une noble cause. Mais il n'était pas seulement courageux. Il était inventif, travailleur et d'une grande gentillesse. Mais intérieurement, il rêvait d'explorer le monde, et de vivre de belles aventures.

Rêves de gosse qu'il gardait encore en lui, malgré l'impossibilité de les réaliser face à la dure réalité du monde. Son monde. Que faire et où aller quand on n'a rien et que tant de choses, comme votre foyer, votre famille où votre travail dépendent de vous ?

Aujourd'hui, un nouveau jour se lever. Pour Harold, cette journée commencerait comme toutes les précédentes journées. Et finirait comme les autres.

S'il pouvait se douter du contraire ne serait-ce qu'un instant...

Dans son village, il travaillait à la forge en compagnie de son employeur, un vieux boiteux manchot et unijambiste du nom de Gueulfor. Depuis la mort de son père, Harold avait repris sa place afin de pouvoir subvenir aux besoins de sa mère et des siens. Son esprit inventif était d'une grande aide à la forge. Toujours prêt à trouver de nouvelles idées pour la forge, ou encore pour améliorer les armes et les armures du roi et de ses soldats.

Le pays étant source de biens et de revenus précieux, il était susceptible d'être mis en danger et d'être attaqué par les autres royaumes qui se montreraient jaloux de la prospérité de celui-ci. C'est pour cela que le roi Drago veillait à la sécurité de son peuple. De la part de ses ennemis, il était surnommé Drago « Poing Sanglant » en raison d'un combat acharné aux poings avec un monarque qui l'avait défié en « duel de force humaine » sur le champ de bataille. Même en perdant par un coup en traître son bras entier, Drago l'avait gagné loyalement, rien qu'avec un seul point qui avait fini recouvert de sang. Le surnom était tout trouvé.

Le peuple pouvait compter sur lui. il avait une confiance absolue en leur souverain et personne n'oserait contredire ses ordres. Et si une guerre venait à éclater à nouveau, ses sujets le suivrait sur le champ de bataille sans hésitations.

C'est pour cette raison aussi qu'il était, ou plutôt à travers son intendant, à l'écoute des idées et inventions d'Harold. Le roi avait certifié auprès du forgeron et de ses sujets que si son armée avait de quoi bien se battre et se défendre, ses hommes subiraient moins de pertes et aurait plus de chances de rentrer chez eux pour revoir leurs foyers, proches et famille.

Qu'est-ce que le peuple voulait contester face à tant d'attention ?

Face à l'attention et aux accords du roi, Harold avait plaisir à travailler et trouver de nouvelles idées. Ça l'aidait aussi à oublier ses chimères.

Ce matin, tout allait très bien. Tout le village œuvrait comme à son habitude. Les gardes du roi parcouraient les rues par petite patrouille pour s'assurer de l'ordre envers nombreux manants. Dans ces rues, marchait une jeune fille du nom d'Astrid. S'en allant acheter des provisions sur la place du marché, elle passa devant la forge et adressa un joli sourire à Harold, qui le lui rendit dès qu'il l'aperçu.

Lui et elle était amis depuis cinq ans environ. Auparavant, ce n'était pas le cas. Elle et ses amis exprimaient du dédain pour le jeune homme, car ils le trouvaient bizarre à toujours rêver, s'amuser tout seul avec ses inventions, à ne jamais faire comme eux... et puis un jour, Astrid s'était mis en danger face à une meute de loups sauvages dans les bois, et Harold, se trouvant par chance dans la forêt, avait eu le réflexe d'aller lui porter secours. Il avait réussi à les faire fuir, et ce jour-là, il avait gagné l'amitié et le respect de la jolie blonde. Et également de ses amis. Il l'avait accepté parmi eux et tout allait pour le mieux depuis.

S'approchant de la forge avant d'aller faire ses emplettes, elle alla lui dire bonjour et demander des nouvelles.

- Salut Harold.

- Gente dame bonjour. Qu'est-ce que tu fait de beau ? demanda-t-il en continuant de travailler

- Oh, je fais mes courses comme d'hab. La vraie question c'est toi qu'est-ce que tu fait de beau ? demanda-t-elle en retour avec le sourire

- J'élabore de nouveau plans d'armes pour l'armée du roi.

- Oh ? oula... ça a l'air compliqué... dit-elle en jetant un œil à la feuille de papier

- Non pas vraiment. Du moins pour moi. Confia-t-il sans fanfaronner

- Tu m'expliques un peu le fonctionnement de tes... machines?

- Si tu veux. Souriait-il

Elle prêta toute son attention aux croquis et aux explications d'Harold. Mais deux soldats du roi, qui passaient par là, dont l'un était le capitaine, virent les deux jeunes gens bavarder. Comme le soldat qui accompagné le capitaine était du genre bourru, et qu'il ne semblait pas appréciez cette scène, il s'approcha à son tour à grands pas de la forge.

- HÉ ! VOUS ! s'exclama-t-il

Harold et Astrid tournèrent d'emblée leur regard vers lui, se demandant ce qu'il leur voulait.

- Tu n'as pas mieux à faire que discuter, forgeron ?!

- Euh...

- Et a ce que je vois, tu dévoiles à une gamine des plans d'armes et de machines de guerre ! je me demande ce que penserait le roi s'il savait ça ?!

- C'est une amie et je lui fais confiance.

- Je m'en moque ! elle n'a pas à savoir, ni à te déranger !

- Albert... soupira le capitaine qui venait de le rejoindre pour le ramener en patrouille

- Vous devriez faire d'avantage confiance aux autres. Et être plus calme aussi, ça aiderait. Conseilla Harold

- Misérable larve ! tu oses donner des ordres à un soldat du roi ?! s'emporta le soldat piqué au vif

- Juste un conseil amical. Pas la peine de s'énerver pour si peu.

- Oh toi...

- Albert, c'est bon. Retourne au travail jeune homme. quant à vous jeune fille, circuler. Conseilla plus gentiment son supérieur, mais d'une voix ferme

Tous deux hochèrent la tête face à son ordre formulé sur un ton plus appréciable. En s'éloignant, l'entêté s'emporta à nouveau.

- Mais si quand on repasse, la donzelle est encore là et qu'elle te fiche pas la paix, je l'embarque ! entendu ?

- C'est grâce à lui que vous avez de bonne armes et armures ! alors c'est vous qui devriez le laisser tranquille ! s'emporta Astrid envers le soldat

Ce qu'Astrid venait de faire était stupide. Avec un interlocuteur vraisemblablement dérangé, valait mieux pas lui répondre, et encore moins si vous êtes l'objet d'une menace ! se défaisant de l'emprise de son chef, le soldat fonça à grands pas vers la blonde afin de lui apprendre le respect. Mais à peine la main lever sur elle, Harold se mit entre eux et l'arrêta net en le menaçant d'une de ces épées forgée. Le regard sévère, il n'abaissa pas son épée. L'homme tourna lentement sa tête vers lui, le regard haineux.

- Qu'est-ce que...

- Ne vous approchez pas d'elle, compris ? conseilla gentiment le forgeron

- Quoi ?! Tu me menaces ?!

- Tout à fait. Souriait-il

- Misérable rat ! je vais te... siffla-t-il mécontent

Il s'avança d'un pas, et Harold releva encore plus son épée de façon à ce que le bout de la lame soit à proximité de sa gorge. Le soldat s'arrêta net, surpris, et bon nombre de villageois c'étaient arrêter pour regarder ce qui se passer. Le capitaine n'avait rien tenté et préféré rester aux aguets, le regard à la fois curieux. Harold enchaîna ses mises en garde.

- Si vous osez faire encore un pas, vous vous planterez vous-même la lame dans la gorge. Ce n'est pas ce que je souhaite. Et ce n'est pas ce vous souhaitez. Alors écoutez-moi bien. On a bien compris votre mise en garde et vous avez été très clair. Alors repartez faire votre patrouille et nous, nous reprendrons nos activités. D'accord ? proposa-t-il calmement, sans une once de menace dans la voix

- Je... pff.

Voyant que l'homme se calmait, Harold abaissa son arme. L'autre soldat était tout de même impressionné par le courage, le sang froid et la diplomatie du jeune homme. Et c'était ce que la plupart des gens pensaient. Mais le soldat, ne supportant pas de c'être fait rabaisser et ridiculiser de la sorte, attendit le bon moment pour sortir sa propre épée et se venger sur Harold.

N'importe qui aurait subi l'attaque sans la voir venir. Mais pas Harold. Il para aisément l'attaque avec son arme et adressa à son assaillant un sourire provocant.

- T'est coriace toi ! c'est ton casque en acier qui te rend sourd ?

- Continue à te payer ma tête, misérable, et tu perdras bien vite ton sale petit sourire !

- Ah oui ? essaie pour voir ! provoqua Harold avec amusement

- YAAAAAAAAAAAAAAAA ! Hurla-t-il avec des yeux en furie

Un duel à l'épée s'enchaîna entre les deux hommes. Face à la colère et l'entêtement du soldat deux fois plus âgé que lui, Harold avait largement l'avantage. La jeunesse, l'agilité, la rapidité et la maîtrise de son arme étaient ses atouts. Il était aux anges. Enfin un peu d'action qui cassait sa monotonie ! se battant avec le sourire, il adorait provoquer son adversaire et esquiver le moindre de ses coups !

- Quoi ? c'est tout ? c'est tout ce que peut faire un soldat du roi face à un simple forgeron ?

Le capitaine n'avait toujours rien tenté. Il voulait voir où mènerait ce combat. Essoufflé et fou de rage, le soldat lui répondit ceci.

- Attends un peu... tu... ne perd rien... pour attendre... YAAAA !

Nouvel assaut, nouvelle esquive. Ça ne faisait que ça ! et le plus drôle, c'est qu'Harold n'utilisait même pas son arme ! il utilisait simplement le décor environnant pour se défendre, esquiver, et le rendre fou. Harold s'amusait bien, et son public aussi. Le combat dura encore et encore, et le pauvre homme s'épuisait sans lâcher le morceau. Voyant qu'il commençait à ne plus tenir sur ses jambes et que la fatigue le consumait, Harold attendit la prochaine attaque pour esquiver et pousser son adversaire droit dans un bloc de paille, à l'aide d'un bon coup de pied dans le train ! Le soldat n'avait pas vu le coup venir et s'affala directement dans la paille ! en s'approchant, Harold put entendre de profonds ronflements. Un sourire malicieux se dessina sur ses lèvres. Il se tourna alors vers le supérieur de l'endormi.

- C'est bon. Je crois qu'il est calmé là.

- Je constate, en effet.

- Excusez-moi, mais... je n'ai pas trop eu le choix. Je n'avais pas mieux comme solution.

- J'en doute pas jeune homme. En tout cas, tu nous as fait une belle démonstration ! bravo !

- Merci.

- Mais... ça aurait été moins facile s'il n'avait pas bu à la taverne avant de venir vous chercher des noises. Souriait narquoisement le soldat

- Ah c'était ça l'odeur et l'une des raisons de son entêtement ? pouffa gentiment Harold

- Mouais. Et t'a de la veine d'être tombé sur nous. Avec d'autres gardes, t'aurais fini au trou ! souriait-il les bras croisés

- Vous m'emmenez pas alors ?

- Je peux pas le porter et t'emmener en même temps ! Je passe donc l'éponge pour cette fois. Estimes-toi heureux. Ajouta-t-il avec un sourire

- Entendu monsieur. Souriait Harold

- Bon allez. On y va...

Il se donna du courage et entreprit de réveiller son collègue endormi à coup de saut d'eau froide à la figure. L'endormi se réveilla, et son chef l'aida à se relever. Titubant à moitié d'épuisement, il se fit épauler alors que le capitaine ordonnait ceci aux habitants qui regardaient encore.

- Allez circuler ! y'a plus rien à voir !

Ils obéirent, et les deux soldats s'éloignèrent également. Astrid s'apprêta à faire de même, mais avant, elle alla remercier son sauveur.

- Merci Harold.

- De rien voyons. souriait-il en rangeant son arme

- Ça fait quand même deux fois que tu me sauves la vie ! Souriait-elle

- Exagère pas Astrid. Face aux loups je veux bien, mais la... même toi t'aurais pu l'avoir a coup de panier dans la tête ! riait-il

- Hum... peut-être. Mais même si j'aurais pu l'avoir, comme tu dis, c'est agréable d'être secouru par un preux chevalier. Souriait-elle

- Woh ? un preux chevalier ? Merci pour le compliment gente dame. S'inclina-t-il avec le sourire

- Hin. Bon allez, je vais y aller et te laisser travailler en paix.

- Entendu. Soit prudente, on ne sait jamais.

- J'y veillerais. Promis-t-elle

Elle fit un pas vers lui et lui donna une bise sur la joue. Harold eut alors les yeux légèrement ronds. Face à son regard inquisiteur, Astrid lui donna la raison de son geste.

- Pour te remercier de cette fois-là et de la fois précédente.

Il ne lui répondit pas, tellement il était surpris de ce geste. Elle eut un rire discret quand elle vit qu'il rougissait légèrement

- À bientôt. Ajouta-t-elle avant de partir le sourire aux lèvres

Il l'a suivi du regard. Une fois au loin, Harold eut un léger sourire en coin, et replongea alors dans ses croquis.