Il pleuvait à verse en cette journée d'août. Jamais elle n'aurait imaginé mourir de ainsi.
Elle s'était assise sur le rebord de la petite fenêtre du bureau, détachant ses cheveux blonds, s'accordant une pose entre deux dossiers. Le temps grisâtre la rendait morose, incapable de se concentrer. Elle ne l'aimait pas. Non pas parce qu'il était gris ou bien parce que cela vous trempez jusqu'aux os, non, elle ne l'aimait pas car ce temps avait déjà failli plusieurs fois tuer l'être qu'elle avait de plus cher au monde. Elle entendit quelques détonations dehors, des coups de feu. Inquiète, elle se précipita dans la direction d'où provenait le bruit et dévala les escaliers, sortant à son tour. Roy était sortit il y a quelques temps déjà et n'était toujours pas rentré. Elle regarda de ses yeux mordorés la scène. Deux militaires tenait des armes à feu entre leur mains, visiblement entrain d'essayer de protéger le QG d'une bandes d'une dizaine d'hommes armés dont trois étaient déjà à terres. Riza voyant la difficulté de ses camarades prit part au combat, visant des points non vitaux mais gênants de leurs adversaires. Les jambes par exemples.
Elle tira trois balles, touchant trois hommes aux jambes, les faisant s'affaisser à terre. Les deux autres militaires s'occupant des autres, la bande fut vite incapable de continuer son chemin. Et pourtant, alors que Riza venait de rejoindre son colonel qui venait de rentrer, une balle la percuta de plein fouet, tirée par l'une des précédente cible de la sniper. Elle se la reçu dans l'épaule, rien de bien grave en somme. Une deuxième visant Roy. Elle s'interposa. La balle l'atteignit dans le cou. Elle cracha une importante dose de sang et tomba au sol sous les yeux de l'alchimiste de flamme.
Les deux militaires qui l'avait accompagné s'occupèrent d'achever les agresseurs.
Il pleuvait toujours à verse. Plus rien ne semblait avoir de sens. Elle ouvrit une dernière fois ses yeux, faibles. La douleur dans son cou était insupportable et elle avait beau essayer de respirer, plus aucun air n'irriguait ses poumons. Sa vue était floutée. Elle n'arrivait plus à savoir si ce qu'elle sentait couler contre ses joues étaient ses larmes ou bien de simple gouttelettes de pluie. Mais dans ce cas alors, la pluie serait tiède. Elle releva un peu ses yeux. Il la serrait contre lui et elle pouvait sentir sa chaleur s'immiscer en elle. Les mèches noires et humidifiées de l'alchimiste gouttaient sur ses joues déjà mouillées par ce qui lui avait finalement semblé être des larmes. Ses yeux sombres étaient ouverts et fixés dans les siens dans une expression de douleur. Pourquoi cette expression ? Riza ne le prenait pas de la même manière. Après tout, lui était en vie. Le reste importait peu. Qu'elle meure maintenant ou bien demain importait peu. Elle sentait que bientôt elle ne verrait plus et qu'elle s'éteindrait. Elle posa une main tremblante sur la joue de cet être si cher. C'était chaud et humide. Riza se demanda alors pourquoi il avait fallu qu'elle se retrouve mourante pour enfin connaître la sensation d'être dans ses bras.
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Vous en pensez quoi ? Je l'ai écrit sur un jolie coup de tête. Je prévois encore plusieurs chapitres racontant une mort différante ! Donnez moi vos idées !
