Hermione/Drago

Une jeune femme était paisiblement allongée dans l'herbe, savourant un roman à l'eau de rose qu'elle affectionnait particulièrement en ces chaudes journées d'été. Plus que quelques jours de tranquillité avant de retrouver l'effervescence de son collège, Poudlard. Elle allait y retrouver ses meilleurs amis, Ron et Harry mais cette année serait particulière : ils devraient passer leur ASPIC, se qui marquerait la fin de sept merveilleuses années d'amitié… rien qu'à cette pensée, elle se sentit profondément nostalgique et quitta son doux refuge pour prendre une bonne douche et se préparer à une soirée organisée par le ministre de la magie en l'honneur du tricentenaire du collège Poudlard.

Pour l'occasion, elle avait acheté une magnifique robe noire en soie dont le décolleté était orné d'un liseré argenté. Sa tenue s'accompagnait d'escarpins noir vernis et d'un sac à main argenté. Sa mère lui avait offert une parure d'argent qui mettait en valeur sa tenue et sa nuque dégagée. A 19h55 précise elle transplana pour atterrir quelques secondes plus tard dans le hall majestueux du Ministère de la Magie où Elle se dirigea vers une salle d'où s'échappait de la musique et des bruits de conversations animées. Elle fut stupéfaite par la magnificence du lieu : c'était une large salle de bal ornée d'un lustre immense, du parquet au sol et des dizaines de miroirs accrochés au mur, donnant à la pièce des dimensions spectaculaires. Beaucoup de personnes dansaient sur la piste et Hermione mit un certain temps à repérer des connaissances, tentant d'avancer lorsque qu'une main puissante l'attira à l'écart de la piste.

« - Granger, quelle surprise !

Malefoy…

Je vois que ma vue enchante tes sens.

Pas le moins du monde ! Maintenant, laisse moi tranquille, je souhaiterai retrouver mes amis, bonne soirée !

Pas si vite ma belle, je n'ai pas fini avec toi !

Ma belle ? Comment oses-tu…

Ne t'emballe pas Granger, je ne souhaite pas ton bien. Je dois juste te remettre une lettre de la part de Mac Gonagall.

Donne là tout de suite alors et ensuite hors de ma vue !

Seulement, cette lettre est dans mes affaires donc suis moi et je te la donnerai.

Bah voyons ! et tu crois que je vais te croire ?

La jeune femme commençait à perdre patience mais elle prenait sur elle, ne voulant pas satisfaire l'esprit pervers du jeune serpentard. Elle ne put tout de même pas s'empêcher de remarquer le physique avantageux du jeune homme mais son caractère exécrable lui retirait tout son charme.

Ne t'en fais pas, je ne toucherai jamais une fille comme toi.

Le jeune ne comprenait pas ce qu'il se passait, pourquoi toute cette appréhension face à elle qu'il détestait de tout son être ? Il ne pouvait s'empêcher de la trouver sublime dans sa robe bustier qui moulait parfaitement ses formes… Non, c'est granger voyons !

Bon tu t'amènes, j'ai autre chose à faire que de traîner avec un sang de bourbe !

Les deux jeunes gens s'engagèrent alors dans le dédale des couloirs menant à l'appartement privé des Malefoy au sein même du ministère. Hermione n'était pas à son aise dans ces longs couloirs, seule avec Malefoy. Il lui semblait que le fourbe serpentard lui tendait un piège mais sa curiosité l'emporta. Une fois devant leur appartement, Drago les fit entrer et ordonna à Hermione de l'attendre dans le salon.

Anxieuse, elle observait le fastueux appartement, respirant le luxe mais paradoxalement, on sentait aussi la froideur qui émanait de chaque mur, chaque objet présent dans la pièce. Alors qu'elle s'approcha d'un objet oblong l'attirant fortement, elle entendit les pas de Malefoy se rapprocher et elle n'eut pas le temps de se retourner qu'il la maintint violement contre lui et lui susurra d'un ton plein de menaces :

Alors Granger, on s'intéresse aux forces obscures maintenant ? La meilleure amie du Sauveur voudrait le trahir lâchement ?

Dégage Malefoy ! Jamais je ne m'allierai à Voldemort…

Ne prononce pas ce nom !

Sale fouine, comment veux-tu nous vaincre si tu crains jusqu'au nom de ton propre maître ?

Elle su rien qu'à son regard qu'elle était allée beaucoup trop loin. Malefoy la balança violemment contre le mur opposé. Elle entendit sa robe se déchirait et sentit sa tête heurtait violemment le sol puis se fut le trou noir.