Ma meilleure ennemie, c'est une fanfiction est en réponse au défi de Mixiwelch sur fanfic-fr en janvier 2011.

Sujet :
Rita et une fille (ou un garçon, comme vous voulez) sont meilleurs amis. L'autre personne prend un peu à la rigolade les ragots (souvent vrais, mais très exagérés) publiés dans le journal. Jusqu'au jour où Rita, plongée dans sa passion, en oublie son ami(e) et, sans scrupule, trahis sa confance et la plonge dans la honte. Bien sûr, à force, des gens doutent de l'exactitude des propos de Skeeter, cependant, il y a toujours un fond de vrai. Son amie devient la risée des collégiens, et refuse de lui adresser la parole.
La réaction de Rita ? A vous de l'imaginer ! La réaction de son ami(e), à vous de l'imaginer ausi.
L'histoire se passe à Poudlard. Vous pouvez raconter l'évolution de Skeeter le long des années, ou commencer par la trahison, c'est de votre préférence. Rita et la personne sont vraiment amis à la base, ils s'aiment beaucoup et tiennent l'un à l'autre.


Chapitre I – Les racines de l'amitié.

Je ne sais pas si vous connaissez le film moldu « Ma meilleure ennemie », si je ne me trompe pas c'est l'histoire d'une femme gravement malade qui rencontre la future femme de son ex-époux, celle qui s'occupera de ses enfants après et qui dans ce sens va prendre sa place tant auprès de son ex-époux qu'auprès de ses enfants. Je voudrais vous parler de la mienne de meilleure ennemie, même si l'histoire est différente. Cette fois-ci c'est l'histoire de deux enfants qui arrivent à Poudlard, deviennent très vite les meilleurs amis et finiront par se séparer quasiment ennemis. Pourquoi je vous raconte tout cela ? Parce que ceux qui lisent la Gazette des Sorciers en ces jours noirs croient tout ce qui leur est conté par les journalistes de cette feuille de chou. Je voudrais rétablir la vérité sur la plus prolixe de toute : Rita Skeeter, ma meilleure ennemie.

Nous sommes tous les deux nés en 1951, mais elle n'aimait déjà pas fêter son anniversaire lorsque je l'ai connu onze ans plus tard. Je l'ai connu à la sortie du Poudlard Express. Nous étions tous les deux dans le même bateau, au sens propre du terme bien que le bateau fût une barque en fin de compte. Il faisait nuit noir sur l'Écosse, le château brillait de mille feux et ses yeux étaient emplis d'étoiles. Elle s'emblait excitée comme personne. Nous étions tous stupéfaits de ce qui se présentait à nous bien entendu, mais je crois que pour elle cela avait une signification encore plus particulière que pour nous. Elle venait d'une famille modeste et assez stricte, ce qu'elle me raconta des mois plus tard, alors venir ici et être « livrée à elle-même » ou presque, de la sorte, c'était pour elle gage de liberté et de nouvelle vie.

M'est avis que c'est cela qui a fait tout basculer. La liberté, elle en a profité, peut-être même plus que les autres. À la sortie des barques, là où nous avons accosté, j'ai sauté sur le ponton et aussitôt lui ai présenté ma main pour l'aider. Elle fut dans un premier temps statique puis la surprise et le mouvement s'emparèrent d'elle, elle saisit ma main et sortit de notre embarcation. Je crois bien que c'est là que tout a commencé, l'amitié entre une fille et un garçon sur un coup de main.

Elle était adorable, ses grands yeux qui regardaient tout ce qu'ils pouvaient voir en peu de temps. Elle observait les décors, les tapisseries, les cadres, mais aussi les professeurs et les élèves. Elle semblait être en train de chercher à se repérer comme nous tous, mais ce n'était pas dans le même but. Elle voulait se repérer pour savoir qui est qui, qui va où et qui fait quoi. Je n'ai pas compris à ce moment là pourquoi, mais c'était Rita, une jeune fille pleine d'humour que je découvrais ce jour. Nous avons eu la chance d'être répartis dans la même maison, ce qui fait que nous sommes devenus inséparables. C'est d'ailleurs pour cette raison que l'on nous croyait si souvent en couple.

Au départ, les premières règles que nous avons bravés sont celles du couvre-feu et des sorties de la salle commune. Heureusement pour nous et les points de notre maison, nous ne nous sommes pas fait prendre. Parfois, j'entendais parmi les bruits de couloirs certains récits qui n'auraient pas eu lieu d'être puisque nous étions les seuls à avoir vu certaines choses. J'en ai parlé avec elle, bien sûr c'était elle, même si elle ne me l'a pas dit ouvertement, qui avait fait courir ces rumeurs. Rien de grave, tel professeur parlait avec tel autre dans tel couloir au sujet de tel élève, mais le sujet de la discussion n'était pas dévoilé, par contre la rencontre pouvait sembler rocambolesque. Ce sont ses petites histoires qui rythmèrent joyeusement notre première année.