Le monde dans lequel évoluent les personnages de cette fiction appartient à Stephanie Meyer de même qu'une grande partie des personnages!

Dans chaque POV les phrases en gras entre ** sont les pensées de la personne en question.

(Première fiction, croisons les doigts)!!! :D


Près de 100 ans se sont écoulés depuis la confrontation avec les Volturis. 100 ans durant lesquels la famille Cullen a vécu dans le bonheur. Bella, Edward, Renesmée et Jacob éprouvent le besoin pressant de retourner à Forks. Là où tout a commencé. La Fascination de Bella pour Edward. La Tentation de se donner la mort face à la perte de l'être aimé. L'Hésitation entre l'amour-passion et l'amour-amitié. Et finalement l'ultime Révélation. A Forks, peu de choses ont changé. Oui les choses, les sentiments sont immuables... bien plus qu'on ne le croit...

Prologue

POV ?

Je marche pieds nus sur le sentier menant à notre endroit. Je ressens l'envie d'y être et peut-être à force de volonté, y trouver un quelconque indice qui aurait prouvé ton existence. J'y suis. Je le sens. Tu n'as jamais compris ce sentiment que j'éprouve à chaque fois que mon regard frôle ce paysage. La senteur de l'océan s'engouffre doucement dans mes narines, mes pupilles se dilatent quand ils constatent l'étendue de la mer, mon cœur commence à battre la chamade, le vent plaque furieusement mes habits contre mon corps. Toutes ces sensations t'étaient alors inconnus. Elles le sont toujours. J'aurai du savoir. Les rares fois où j'ai essayé de te faire comprendre mon ressenti , un sourire illuminait instantanément ton visage et tu t'esclaffais déclarant être jaloux.

Me voilà, je suis au bord de cette falaise. Aujourd'hui la lune est pleine et baigne la réserve Quilleute d'une lumière mystique. Les arbres, habituellement verts, se teintent d'une couleur proche de l'émeraude, et la terre que je foule se trouve comme enrobée par un filtre sépia. La lune, la mer, le vent, l'odeur,... tout me renvoie vers toi.

Je m'assieds, mes jambes se balançant dans le vide, et étend le reste de mon corps sur la roche centenaire. Mes yeux se perdent dans les étoiles, puis plongent dans la lumière blanchâtre de la Lune. J'ai l'impression qu'elle se rapproche petit à petit de moi. Elle est tellement proche que je lance mon bras vers le ciel... mais je n'arrive pas à la toucher comme toi lorsque j'ai essayé de te rattraper la dernière fois...

Je me lève tout d'un coup et me rapproche de plus en plus du vide quand soudain, un craquement vient interrompre le silence. Je me retourne et devant moi se tient un couple. Je le sais car je vois dans leurs yeux les sentiments que je ressens pour toi. Un mélange d'adoration et de vulnérabilité. Ce couple est impressionnant car leurs beautés irréelles font qu'ils ne dépareillent pas le paysage. La jeune fille et le jeune homme se ressemble étrangement. La même peau marmoréenne, les mêmes yeux couleur ambre. Pourtant je sais qu'ils ne sont pas frères, je le sens. Les cheveux cuivrés de l'homme et la longue chevelure brune de la femme se balancent au grès du vent. Ils se tiennent bien campés sur leurs jambes et m'observent attentivement.

- Il est bien trop tard pour une promenade, prononce la voix féminine.

- Non, il n'est jamais trop tard... murmurais-je

- Quel est ton nom? questionne l'homme, qui es-tu?

- Je suis Amaryllis Sw... commençais-je, puis tout d'un coup je m'interrompis, et plongea mes yeux dans l'ambre des yeux de la femme. J'avais une impression de déjà vu. Cette femme, je reconnaissais en elle une chose qui me paru familière, sans que je puisse en identifier la nature. Je me repris:

- Je préfère rester seule, déclarais-je en me retournant vers le vide...

- Vous êtes sure que vous allez...rajouta l'homme, * En retour je te fais une promesse, ce sera comme si je n'avais jamais existé... jamais.... jamais... existé.... jamais.... promesse... * puis il s'interrompit brusquement en me regardant avec douleur et étonnement.

- Mademoiselle...

- J'ai toujours aimé la mer, le ciel,... particulièrement cette mer là,... Ma voix reprenait dans un chuchotement un monologue destiné à l'étrange couple, mais mes pensées se dirigeait autre part, très loin, dans ce monde où je peux te voir, te parler, te toucher à volonté. Et dans ce monde là, c'est un tout autre discours que je te tiens:

"Pendant longtemps, j'ai souffert.

Revoir ton sourire, ressentir ton étreinte, entendre ta voix. J'ai fait des cauchemars chaque nuit, au cour desquelles je t'ai supplié de revenir. De m'aimer, encore une fois, ne serait-ce que pour quelques secondes. La seule réponse que tu me donnais: ton visage froid, tes mains glaciales me repoussant, ta voix que j'ai chéri si longtemps me déclarer que je ne t'apportais rien de bon et que la comédie devait prendre fin. J'ai souffert surtout de cette dernière phrase ou plutôt promesse...

" Je te promets que ce sera comme si je n'avais jamais existé"

Une promesse que je ne t'ai jamais demandée de faire. J'ai vécu dans la douleur pendant 2 ans. 48 mois de pleurs, d'une vie sans couleurs. Une vie sans toi tout simplement. Puis un jour j'ai compris à mon tour l'impact de tes paroles. Je vais partir, et je ne veux pas que tu me cherches! En retour, je te fais à mon tour une promesse " Ce sera comme si nous n'avions jamais existé". Le 'nous' n'aura jamais existé. Je ne t'ai jamais connu, jamais aimé. Rien! Le néant. À ton tour de vivre dans la souffrance qui pendant longtemps a été mon amie. Seulement contrairement à moi tu vivras en sa compagnie toute ta vie.

N'aie pas la satisfaction de croire que je nourris des sentiments à ton égard et encore moins que je te déteste ou te méprise. Ce serait faux. Tu n'es Rien. Une vague erreur dans ma vie, un souvenir qui n'a plus ni son ni couleurs. Je ne t'ai pas oublié vu qu'il n y avait rien à oublier.

Adieu Andrei"

Je reviens à l'instant présent et remarque ton absence douloureusement, la jeune femme se tient maintenant devant moi, et plonge un regard de plus en plus torturé dans mes yeux.

Doucement mes lèvres s'entrouvrent, et dans un murmure je prononce:

- Ce sera comme si je n'avais jamais existé...

Un pas de plus en arrière, je ferme les yeux et entame une chute libératrice qui se solde par une douleur sans nom. Une douleur sur tout mon corps lorsque l'eau glacée entre en contact avec ma peau, et une autre en pleine poitrine à l'endroit même où je me suis empalée sur un pic rocheux.

L'air s'évade de mes poumons, mes larmes se mélangent à l'eau de mer salée et ma dernière pensée:

* Je n'existe plus...*


C'est un prologue qui m'a demandé beaucoup de temps. Que pensez-vous de mon style d'écriture? Voulez-vous que je donne une suite? S'il vous plait une réponse, pour que je sache à quoi m'en tenir! :)

Dolorena