Une nouvelle fanfiction que j'avais envie d'écrire depuis pas mal de temps maintenant. J'essaierai de mettre à jour mes deux histoires assez régulièrement, en fonction de mon emploi du temps personnel. Je remercie d'avance les personnes qui liront et commenteront, vos avis sont précieux et encourageants. Bonne lecture, Sarah
Des centaines de personnes étaient réunis dans cette librairie réputée en plein centre de Seattle, attendant l'arrivé de leur idole. Toutes ces personnes avaient un point commun : elles tenaient entre leurs mains le dernier livre paru de cette femme.
Une dizaine de minutes plus tard, une voix s'éleva parmi foule.
« Mesdames, mesdemoiselles et monsieur » Cette première phrase eue pour effet d'amener un silence parfait dans la librairie.
La voix continua : « Nous tenons tout d'abord à vous remercier pour votre venue, et accueillons maintenant celle que vous êtes venus voir, Mlle Arizona Robbins ! » De nombreux applaudissements se firent entendre. L'écrivain vint s'installer derrière une jolie table en bois sculptée minutieusement. Sur celle-ci reposaient des exemplaires du dernier livre de l'auteur. Assise confortablement dans un fauteuil en velours rouge, Arizona sortit de son sac à main son stylo plume fétiche et commença la séance de dédicace ainsi que les rencontres avec ses fans.
Arizona Robbins était une jeune femme de 26 ans, issue d'une famille aisée son père était militaire de carrière et sa mère était à la tête d'une entreprise de cuisine à domicile. Elle avait également un frère jumeau répondant au surnom de Tim.
Suite à ses études en lettres modernes à l'université de Seattle, elle avait décidé d'y rester lorsque son premier roman fut un succès. Forte de sa nouvelle notoriété, elle avait continué d'écrire et publia son deuxième roman qui rencontrai un franc succès également. Ses revenus étant assurés par les ventes de ses livres, elle avait acheté une charmante petite maison dans le quartier bohème de Seattle. Il s'agissait d'une maison en brique rouge, la porte d'entrée étant une grande porte en vieux bois massif recouverte par un porche. Quelques arbres faisaient office de devanture. Une fois la porte d'entrée passée, la maison s'ouvrait sur un petit couloir dont le sol recouvert d'un vieux parquet et qui desservait le salon sur la gauche et la cuisine sur la droite. Un escalier dans ce même couloir donnait accès à l'étage où l'on pouvait y trouver une grande chambre qui donnait elle-même accès à une charmante salle de bain recouverte de mosaïques.
Aujourd'hui, Arizona avait effectué son unique séance de dédicace pour son 2ème livre. Contrairement à la promotion de son premier livre qui l'avait amené à parcourir le pays et à rencontrait de nombreux admirateurs, pour ce deuxième livre elle avait préféré une atmosphère plus intimiste dans sa ville d'origine, à l'image de son roman. En rentrant chez elle ce soir là, elle remarqua une étrange enveloppe lorsqu'elle récupéra son courrier dans sa boite aux lettres. L'enveloppe était en papier kraft brun et son cachet indiqué qu'elle provenait de l'université de Seattle. Intriguée, elle rentra chez elle afin de la lire dans un environnement plus adaptée. Elle s'installa dans son canapé après s'être préparé une tasse de thé et ouvrit l'enveloppe.
« Mlle ROBBINS Arizona,
L'université de Seattle et plus précisément son département de littératures a le plaisir de vous contacter pour vous faire une offre d'emploi.
En effet, suite au départ en retraite de l'un de ses enseignants, le département de littérature se trouve dépourvu de professeur de lettres modernes pour la prochaine rentrée scolaire. De ce fait, nous vous proposons de le remplacer car nous avons connaissance de votre extraordinaire cursus scolaire ainsi que de votre parcours professionnel. Ce serait un véritable honneur pour nous de vous compter parmi le corps professoral.
En espérant obtenir une réponse positive rapidement de votre part, étant donné que la rentrée se déroulera dans deux semaines maintenant.
Cordialement, veuillez recevoir mes sincères salutations,
Monsieur le doyen Webber. »
Le premier réflexe de la blonde fut de saisir son téléphone et d'appeler son frère. Dès qu'elle entendit ce dernier répondre, elle débita un nombre incroyable de phrases à la minute pour lui raconter l'offre d'emploi qu'elle venait de recevoir et lui décrire avec autant de précision que possible sa journée à la librairie. Tim était ravi pour sa sœur, car il savait qu'elle ne pourrait se contenter toute sa vie d'écrire des romans, même si elle aimait ça. Sa sœur avait besoin de contact, et l'imaginer en professeur le fit sourire.
« Tu ferras un professeur géniale Ari ! s'exclama t-il
- Merci c'est gentil, mais je n'ai pas encore accepté. Je comptais y réfléchir un peu avant de donner ma décision dit-elle en riant face à l'enthousiasme de son frère.
- Arrête de dire des bêtises petite sœur, tu sais très bien que tu vas accepter, tu as la pédagogie dans le sang. Et si on sortait fêter ça ce soir ? Je passe te prendre dans une heure ! » Puis il raccrocha.
Enseigner. Arizona n'y avait jamais vraiment songé. Mais dire que la proposition reçue ne l'intéressait pas du tout serait un mensonge. Elle avait toujours aimé les défis et celui-ci se révélait en être un de taille. De plus, cela lui permettrait de rencontrer d'autres personnes, car ces derniers mois, malgré la notoriété acquise grâce à ses livres, elle avait très peu de vrais amis. Peut-être était-il temps pour elle de mettre un peu de nouveautés dans son existence. Enseigner, rencontrer de nouvelles personnes et faire partager sa passion. Très tentant.
C'est donc avec une joie non dissimulée qu'elle se rendit à l'étage pour se diriger dans la salle de bain pour se préparer car Timothy n'allait pas tarder à arriver. Elle laissa sa chevelure blonde détachée, dessina un léger trait d'eye-liner pour souligner son regard, un peu de mascara et un gloss d'une nuance rose pale qui sciait à merveille son teint diaphane.
Il était 20h lorsque Tim frappa à la porte de chez Arizona, et elle s'empressa de lui ouvrir pour le saluer. La surprise fut grande lorsqu'elle aperçut son frère en compagnie d'Alex, qui était leur meilleur ami depuis leur enfance. Enthousiaste de revoir son ami qu'elle n'avait pas vu depuis longtemps, elle lui saute dessus pour l'enlacer.
Alex était son plus vieil ami. Il s'était rencontré à l'école l'année de leur 6 ans et ne s'était plus quitté. Ensemble, ils avaient enchainé les différentes classes jusqu'à choisir un parcours différent à l'université. Alors qu'Arizona s'était dirigé vers les lettres modernes, le jeune homme avait choisi le sport il était en effet un athlète renommé en natation, ce même sport qui lui avait sculpté un corps parfait et ce dont il ne se privait pas pour attirer de nombreuses femmes dans son lit.
Une fois les retrouvailles effectuées, le trio monta dans la voiture de Tim, une jolie BMW, et se rendit dans un bar en centre-ville. C'était un samedi soir et il en cette fin du mois d'aout, il y avait beaucoup de gens de sortie. Les trois jeunes gens s'installèrent à une table un peu en retrait pour pouvoir discuter tranquillement. C'est Alex qui offrit la première tournée de boissons. Il porta son verre en l'honneur du nouveau poste de sa meilleure amie, ravi pour elle. Mais il avait autre chose à fêter ce soir là …
« Arizona, j'ai quelque chose à t'avouer moi aussi » dit Alex. La jeune femme, étonnée, et ne sachant à quoi s'attendre, fit les gros yeux.
« J'ai moi aussi été contacté par l'université de Seattle … Ils m'ont demandé d'être leur nouveau coach en natation, et j'ai accepté.
- Mais .. Mais ça veut dire que l'on va travailler au même endroit ? » Un sourire grandissait à vue d'œil sur le visage de la blonde. Elle qui craignait de s'éloigner de son ami s'en trouvera désormais plus proche.
« Oui, on travaillera à la même université. »
Suite à cette révélation, ce fut au tour de la jeune femme de payer les boissons.
La soirée avancée et les trois compères avaient consommé un bon nombre de boissons alcoolisées. L'ambiance dans ce bar était agréable, et la musique fit danser les trois amis. Arizona dut abandonner quelques instants les deux hommes pour se rendre aux toilettes. Elle se faufila parmi la foule et pénétra dans la petite pièce au fond du bar. Elle dut patienter, et en profita pour consulter son téléphone. Elle commença à rédiger un message pour sa mère lorsqu'elle fut percutée par quelqu'un. L'alcool n'aidant pas, elle mit un petit moment afin d'identifier ce qui l'avait percuté, ou plutôt qui l'avait percuté. Elle fit face à une jeune femme au long cheveux bruns légèrement ondulés qui tombait sur des épaules nues légèrement tannées. Arizona plongea son regard dans celui de la femme en face d'elle qui avait des yeux d'une couleur unique, il s'agissait d'une teinte chocolat emplie de malice. La Brune lui sourit et formula quelques excuses.
« Je suis désolé, vraiment. Je ne vous avais pas vu. Je m'appelle Callie au faite. » Et la brune lui tendit sa main.
La blonde tendit sa main et serra celle de la dénommée Callie qui avait une peau incroyablement douce. Tu ne peux pas penser Ari, dit une petite voix dans l'esprit de la blonde.
« Oh ce n'est rien, il n'y a pas vraiment de place ici. Enchantée Callie, je m'appelle Arizona. »
« Quel joli prénom, comme vous, vous êtes jolie. » dit la brune.
Une légère teinte rouge colora les jours de la blonde. Pourtant ce n'était pas la première fois qu'une femme la charmait, et elle était parfaitement au clair avec son orientation sexuelle. Arizona se dit qu'après tout, elle était la pour s'amuser et décida de répondre aux avances de la brune, qui était loin de lui déplaire.
« C'est très gentil de ta part, et je peux aisément te retourner le compliment. » La blonde sortit un bout de papier et y griffonna quelque chose. Elle se rapprocha de la brune, pour lui chuchotait à l'oreille.
« Voici mon numéro, si jamais tu as envie que l'on se voit dans un endroit plus calme. » Et sans s'éloigner, Arizona dépose un léger et rapide baiser sur les lèvres de la brune. Puis elle retourna à la table où l'attendait son frère et son meilleur ami qui l'a questionnèrent sur la raison de sa si longue absence.
« Oh, rien de bien grave » répondit-elle. « Et si on rentrait maintenant ? »
Les deux hommes acquiescèrent et ils ramenèrent Arizona chez elle. Cette dernière s'endormit des papillons dans l'abdomen en repensant à cette jolie femme qui l'avait percuté dans les toilettes d'un bar.
Et si rien n'arrivait par hasard ?
