Salut !

Oui, je sais ! Pour ceux et celles qui lisent Un accident qui a du bon je suis désolée du retard mais en ce moment je n'ai pas la tête à écrire un truc triste…Donc on plus comme cette histoire me trottait dans la tête, autant l'écrire.

Donc voilà, le premier chapitre !

Bonne lecture


Lui et moi

Chapitre 1

POV Alice

Je déteste cette peste de Jane. Cette nana, ne pouvait pas me voir en peinture.

T'es une fille de fermière, une fille de la campagne. Elle n'aime pas les bouseux.

Cela faisait 6 mois que j'avais débarqué à Los Angeles. Et 6 mois que j'avais ma première ennemie. Heureusement que ma cousine Tanya, qui travaillait avec cette peste de Jane, m'avait pris sous son aile.

Jane Volturi avait crée, il y a environ 5 ans, sa boutique d'esthétique de luxe. Et cela fonctionnait extrêmement bien. Le carnet de rendez-vous était toujours rempli. Elles étaient trois à bosser dans la boutique.

Il y avait donc Jane Volturi. Petite peste blonde, dirigiste et hautaine à souhait.

Tanya Denali. Ma cousine. Grande blonde, toujours souriante et drôle.

Et Heidi Green. Meilleure amie des deux autres. Blonde aussi. Une fille très neutre.

Toutes les trois étaient différentes en tout point mais elles se connaissaient depuis leur tendre enfance et étrangement amies depuis toujours.

Alors quand je suis arrivée, Tanya m'a adoré. En même temps, on est cousine, donc c'est normal. Heidi n'a rien dit et Jane m'a détesté.

En faîte, je n'ai pas les moyens de me payer une école. Donc c'est Tanya qui m'enseigne tout ce qu'elle sait. Je ne suis donc qu'assistante. Ce qui veut dire aussi, que il n'y a pas beaucoup de sous qui rentre. Ma cousine m'a dit quand je deviendrai stagiaire, ma paye augmenterai. Mais bon je dois encore attendre. Donc j'ai dû prendre un deuxième boulot.

Je suis alors serveuse dans un petit café. J'avais un uniforme bleu et blanc. Très sexy.

Donc avec mes deux boulots, je n'avais plus trop de temps libre. A vrai dire, j'en ai plus du tout.

Mes horaires Chez Volturi sont du Lundi au mercredi de 8h00 à 18h00 avec une heure et demi pour manger le midi. Et du jeudi au samedi de 10h à 21h.

Donc mon week-end avait lieu le dimanche et lundi mais je passais mon temps à dormir tellement j'étais épuisée.

Los Angeles était une vie de fou. Tout le monde vivait à cent à l'heure. Et moi tous sa me fatiguais. Bon je commençais à peine à m'y habituer. C'est sûr que ça me de ma vie au Kansas. Pas de boîte de nuit. Enfin juste dans les grosses villes. Moi avec mes amis nos soirées se faisait dans les granges, assis dans le foin. Le nombre de jeux qu'on a aussi pu faire dans le champs de maïs du Vieux MaKley.

Ma vie au Kansas me manquait mais je sais qu'à Noël je reviendrais. J'avais hâte de revoir Nahuel. Mon meilleur ami. Heureusement qu'Internet existait. Et les seuls jours où je pouvais le parler était les samedis après-midi, et dimanche et le lundi soir comme en ce moment.

-Alors, Licette, comment va ce vampire de Volturi ? Demande mon meilleur ami à travers l'ordinateur.

-Elle est toujours aussi insupportable. Mademoiselle Brandon je ne vous paye pas pour vous extasier sur toutes les crèmes. Dis-je en imitant sa voix. Ce qui faix exploser de rire Nahuel.

-Quelle vache !

-Tu n'imagine même pas. Soufflé-je en attrapant ma barquette de riz.

-Qu'es-ce que tu manges ?

-Chinois.

Il me sourit tendrement. Nahuel me manque. Sa présence me manque. Je le connais depuis le bac à sable. On a grandi ensemble. Se racontant toute nos histoires d'amours. Je n'ai jamais couché avec lui. Ni avec qui que se soit mais Nahuel est mon meilleur ami. Mon confident. Même si je doute que ses sentiments pour lui ne soit pas neutre.

-Tu es belle, Alice.

Oh…non. Je suis toujours mal à l'aise quand il me fait par de sentiments. Trouves vite un truc Alice.

-Tu rigoles, chui pas coiffé. Sa fait un moment que je suis pas allé chez le coiffeur. Et puis je suis même pas un habillée. Je porte un tee-shirt taché et un shorty qui date de mes quatorze ans. Alors non je suis pas belle.

-Moi ça me plaît…

Je sens mes joues rougir. Oh, non.

-Écoute, Nahuel. Je vais aller me coucher. Il est 22h ici mais si je me rappelle bien il est minuit au Kansas.

Son visage passe à la tristesse, je le vois bien. Sa me brise le cœur, mais c'est pour notre bien à tous les deux. Je voulais garder son amitié.

-Bonne nuit, Nahuel.

-Bonne nuit, Licette.

Je lui souris une dernière fois et éteins l'ordinateur.

-Alice, peut tu t'occuper de l'épilation de Madame Johnson. Me demande ma cousine. J'hoche la tête et passe à côté de Tanya. Cette dernière m'attrape le bras.

-Je te fais confiance. C'est une cliente très très importante.

-Tout se passera bien, Tany.

45 minutes plus tard, après l'épilation complète de Madame Johnson, cette dernière en ressort heureuse.

-Je n'ai pratiquement rien senti. Vous avez des doigts de fées, miss.

C'est la première fois qu'un client me fait un compliment. Généralement ils ne disent rien.

-ça c'est bien passé ? demande Tanya en s'approchant de nous.

-Oh oui. Vous l'avez très bien formée, Mademoiselle Denali. Cette petite a des mains merveilleuses.

Tanya fait un sourire éclatant à Madame Johnson.

-J'en suis ravie.

-Bon Mademoiselle Denali, je dois y aller mais on se voit dans 15 jours pour ma manucure. Et continuez sur cette voie Miss Alice, vous deviendrez incroyable.

-Merci.

Une fois sortie, je n'arrivais pas à faire disparaître mon sourire.

-Bien joué, Alice.

-Oh je n'y suis pour rien, c'est ses doigts de fée.

-N'importe quoi !

Je commence à tourner autour d'elle en riant.

-Si regarde ça. Des mains magiques, de fées.

Je dansais autour d'elle les mains en l'air.

-C'est quoi ce bordel ! S'exclame une voix derrière nous.

Oula Miss Volturi est pas contente.

-Alice vient de réussir sa première épilation. Madame Johnson est très contente. Sourit Tanya. Mais le visage de Jane reste fermé.

-Encore heureux. Manquerait plus nous fasse une mauvaise réputation. Grogne celle-ci en quittant.

-Dire bien joué ça la tuerait. Grognais-je.

-Fais pas attention à elle. Me souffle-t-elle avant de m'embrasser.

Mardi et mercredi défilèrent rapidement jusqu'à jeudi. J'entrais dans un autre monde. Les premiers jours de la semaine je côtoyais le luxe, là je me retrouvais plus ou moins. Je me mélangeais parmi le bas peuple comme dirait Jane. Pétasse.

Il était 14h30. Le café se vidait. Nous n'étions que deux à faire le service. Jessica. Une fille assez cool. Elle adore le shopping comme moi. C'est pour sa que je dois bien l'aimer. En revanche, cette fille est accro au ragots. Elle arrêtait pas de me parler de tel personne qui sortait avec une autre. De tel acteur qui était en cure de désintox.

Et je dois dire que je n'avais pas la moindre idée de qui elle me parlait.

Je suis une fille de fermier. A la ferme, on avait pas le temps pour la regardait. Bon j'avais quelques magazines people. Mais généralement je les acheté juste parce que dedans ça parlait de mode, de maquillage. Et c'est sa qui m'intéressait. Bon j'étais loin d'ignorante, je connaissais les plus grands acteurs, et chanteur. Je connaissais du moins leur nom.

Je crois que c'est le plus important, non ?

-Oh, au faîtes, il y a New Moon qui fait un concert dans un bar ce soir.

Je ne réponds rien. Parce que ce nom me dit quelque chose mais à vrai dire je ne sais pas vraiment qui sait et quel genre de musique c'est.

-Tu veux venir ?

-C'est à quelle heure ?

-20H.

-Non, je ne peux pas je fais la fermeture.

-Tu peux venir après. Il y a un autre groupe avant qui fais la première partie. S'il te plaît Alice et puis je suis sûre que tu vas adorer. Et j'ai déjà trois places. Mike vient mais s'il te plaît, j'ai envie de sortir avec toi.

-Bon d'accord.

-Chouette ! S'exclame-t-elle heureuse. Bon c'est fini pour moi. On se retrouve au bar « Rock ». Tiens ta place. Passe devant tout le monde, t'es VIP.

Elle m'embrasse sur la joue et sors. La journée est fini pour elle et jusqu'à 18h j'assure la service seule.

Une personne entre et je l'entends s'asseoir à une table. J'attrape un menu pour aller lui donner. Mais à peine retourner que je me bloque.

Il est magnifique. Blond. Grand. Beau. Ma main pars dans mes cheveux. J'attrape l'élastique autour de mon poignet et attache mes cheveux noirs. Je m'approche de lui. Je me sens comme attiré. Il est concentré sur son portable. Je m'arrête devant sa table.

-Tenez le menu.

Il l'attrape sans me regarder et sans rien dire.

J'hausse un sourcil. Okay ça casse tout.

Beau mais mal aimable. Sympa. Je me retourne pour vider les autres tables. Pourtant je me sens déçue. Et même triste. C'est ridicule.

Le nombre de fois qu'un gars ne m'a pas parlé quand je leur tendais le menu. Ouais c'est un truc que j'ai découvert à Los Angeles. La grossièreté des gens. Ils ne sont pas aimables, mal polis et stressés.

Quelques minutes plus tard je retourne vers ce magnifique jeune homme.

-Vous avez choisi ? Ma voix sonne un peu froide. Mais bon il ne m'a pas dit merci.

Il relève soudainement la tête et ses yeux s'écarquillent de surprise.

Ses yeux sont magnifiques. Bleus. Je me perds dedans.

-Je vais prendre un café et une tarte au citron.

-Nous n'avons plus de tarte au citron.Désolée. Ma voix n'est plus froide. Je crois que c'est à cause de ses yeux. Mais nous avons de la tarte meringuée au citron.

Il hoche la tête et repart dans son mutisme.

C'est pas vrai, ce mec est vraiment frustrant. Pensais-je en partant derrière le bar faire son stupide café. Je sors sa tarte. Il lui apporte. Je pose un peu brusquement sa tarte et son café. Heureusement je ne renverse rien. Mais cela surprend encore Beau blond.

-Vous voulez du sucre ? Demandais-je sèchement. Il hausse un sourcil. C'est sur il doit me prendre pour une folle. Comme tout les clients qui ne sont pas aimable avec moi mais je m'en fou.

Il secoue négativement la tête toujours sans répondre.

C'est pas vrai. Il le fait exprès ou quoi ?

Vexé je retourne derrière le comptoir. Que je nettoie. A peine fini, qu'un autre client entre dans le bar.

Oh non pas lui. Ce gars venait deux fois par semaine. Le lundi selon Jessica et le jeudi. Et je crois que c'était le mec le plus insupportable.

-Un capuccino. Dit-il sans me regarder d'un air froid. Puis il lit son journal.

Jessica m'avait expliqué que ce gars était Tyler Crowley. Patron de la chaîne Crowley industrie. Mais bon patron ou pas, ce mec est insuportable.

Je lui apporte sa stupide boisson. Et repart aussi sec, je n'attends pas son merci. Parce que je sais qu'il ne viendra jamais. A nouveau derrière le comptoir, je sens un regard sur moi. C'est le beau blond qui me regard. Son sourcil est à nouveau en l'air.

Olala qu'il est sexy.

Je me détourne de lui mal à l'aise. L'ambiance dans le café m'angoisse. Je suis avec deux personnes mal aimable. Et il n'y a aucun bruit. Je me dirige alors vers la chaîne et allume. La chanson de Katy Perry retentit. Jessica m 'a fait découvrir son album. Je l'adore et m'a préféré reste Teenage dream. Je commence à remuer la tête.

Puis Tyler Crowley se relève sors de l'argent de sa poche et sors du café.

Je débarrasse sa tête tout en chantant discrètement les paroles. Je sens le regard du blond sur moi.

-Il n'est pas très sympa ce Crowley.

J'écarquille les yeux.

Parce que un déjà tous le monde connaît Crowley sauf moi. Deux, ce beau gosse vient de m'adresser la parole.

Et trois, il ose dire ça alors qu'il est pas mieux.

J'hausse les épaules.

-Si vous le dîtes.

-Vous n'êtes pas d'accord ? me demande-t-il surpris.

Je regard le beau blond tout en lavant la tasse de Crowley.

-J'ai l'habitude.

-Il pourrait au moins vous dire bonjour ou merci.

J'éclate de rire. Il se rend compte de ce qu'il dit ?

-qu'es-ce qu'il y a de ce drôle ? Ses sourcils se sont froncés.

-Vous vous rendez compte que vous êtes entrain de lui faire la morale alors que vous même, vous ne m'avez même pas dit ces deux petits mots. M'exclamai-je énervée. Je le vois ouvrir la bouche pour répliquer mais je le coupe.

-Toute façon vous n'êtes pas le seul grossier de cette ville avec Crowley. Toutes les personnes de cette ville le sont. A croire que les gens de la ville sont des sauvages et mal éduqué. Et là je sens que je suis entrain de devenir comme vous tous. Ma campagne me manque. Soufflais-je lamentablement en pensant à ma petite ville paumée que j'aime.

-Vous venez d'où ?

-Du Kansas.

-Je n'y suis jamais allé. Me dit-il.

-C'est super comme état. Moi j' n'avais jamais quitté ma ville il y a encore 6 mois. Je m'attaque à Los Angeles. Je suis folle.

Il me sourit doucement comme si il me disait « Oui tu l'es mais c'est mignon. »

Il se lève et s'installe au bar, juste en face de moi.

-C'est vrai que vous commencez fort avec Los Angeles. C'est pas la ville la plus calme.

-Vous connaissez beaucoup de villes ? Lui demandais-je.

Il semble surpris par ma question mais il se reprend bien vite.

-Oui assez.

-Vous avez beaucoup déménager ?

Il ris.

-On peut dire ça comme ça.

-Donc vous avez du voir beaucoup de ville. Laquelle préférez-vous ?

Il est perdu dans ses pensées. Oula, il déménage combien de fois ?

-J'aime beaucoup Londres.

Londres ? Carrément. Il est allé à Londres !

Il se penche sur le comptoir comme pour me dire un secret. D'ailleurs, il chuchote.

-Mais aux Etats-Unis, j'aime Seattle. C'est là que j'ai vécu jusqu'à mes douze ans. Mais ça reste entre nous, je vous fais confiance.

-Vous voulez que je le dise à qui. Tout le monde s'en fiche.

Ses yeux s'ouvrent en grands. Merde je l'ai insulté.

-Euh tout le monde sauf moi. Vu que je vous l'ai demandé. Marmonnais-je mal à l'aise.

Il éclate de rire. Je ris brièvement.

-Vous êtes quelqu'un d'étrange.

-Merci. Lui souriais-je. Puis je fronce les sourcils. C'est un compliment au moins ?

-Oui c'est un compliment ne vous inquiétez pas.

Je lui souris. Il me sourit. Je me perds à nouveau dans ses yeux. Définitivement son regard m'attire, sa présence aussi. Mais le moment est coupé par une sonnerie. Le moment se brise. Il se recule et décroche son portable.

Stupide portable. C'est nul. Maudis-je en pensant à ce truc.

C'est pour ça que je n'avais pas de portable. Je préfère qu'on m'envoie une lettre, c'est plus romantique et personnel. Je n'aime pas la technologie sauf les ordinateurs. Juste pour pouvoir voir mes amis par vidéo.

-Je dois y aller.

J'hoche la tête. Mais je ne veux pas qu'il parte. Et lui ne bouge pas non plus.

-J'aimerais vous revoir.

-Moi aussi.

-Je vous passe mon numéro…

-Je n'ai pas de téléphone. Le coupais-je. Mais je travaille ici tout les jeudis, vendredis et samedis.

Je n'allais pas lui dire où j'habite. Je suis un peu folle mais pas assez pour lui filer mon adresse.

Il hoche la tête.

-Très bien. A la semaine prochaine…

-Alice.

-Alice. Reprend-il en souriant.

-Et vous ?

Ses yeux passent de nouveau à la surprise. Pourquoi il semble toujours surpris quand je lui pose des questions.

-Jasper.

Je lui tends la main pour lui serrer.

-Enchantée, Jasper.

-Moi de même Alice.

Il attrape ma main mais il me surprend en déposant un baiser le dos de ma main.

-A bientôt Alice.

Et c'est ainsi que mon sourire ne me quitta pas pendant plusieurs heures.

Ce n'est qu'22h que j'arrivais au bar « Rock ». Comme me l'a expliqué Jessica, je passe à côté de tous ce qui font la queue. J'en entends certains râler. Mais sa me plaisir pour une fois. Je montre mon carton, au gars gigantesque qui est devant l'entrée. Même avec mes talons de cinq centimètres je reste minuscule.

Ouais j'ai testé une fois ceux de dix centimètres, j'ai cru que j'allais mourir. Trop haut. Et ça fait trop mal au pied. Rien ne vaut les bonnes bottes de campagne.

Le géant m'ouvre la porte et j'entre. Il y a un monde de fou. Forcément tout le monde est grand. Super comment je fais pour repérer Jessica ?

Sur le côté se tiennent des banquettes. Je monte dessus et scanne la foule. Le bar se trouve au centre. Il est carré. Plus loin, il y a la scène. Et tout autour contre les murs, des banquettes et des tables. La plupart des gens dansent près de la scène. Il y n'y personne pour le moment mais la musique qui sort des enceintes est fortes. J'aperçois Jessica assise à côté de Mike. Ils sont au bar. Je descends de mon perchoir et tente de traverser la foule.

Arrivée près d'elle, je lui tapote l'épaule. Elle se retourne, et son sourire s'éclaire.

-Tu es venue, c'est super ! Elle me prend dans ses bras.

-Salut Alice. Me dit Mike en m'embrassant la joue.

-Salut Mike.

-Tu es magnifique Alice ! S'exclame mon amie.

Je portais une robe grise à bustier et évasive à partir des hanches. Lorsque je me tournais sur moi-même, elle se soulevait. Pas jusqu'à mes fesses mais assez pour que se soit jolie lorsque je dansais.(1) Je portais un collier et une petite touche de maquillage. Mes cheveux sont détachées et j'ai un serre tête gris dans mes cheveux.

J'hausse les épaules

-Merci.

-Tu veux boire quelque chose ? Je te l'offre. Me propose Mike.

-Euh…juste un coca.

-Très bien. Puis il commande.

-tu sais que c'est le groupe Eclipse qui produit le groupe de ce soir. Et je les ais vu dans la salle ! Ils sont tous magnifiques !

Jessica est totalement excitée. Je lui souris. Je connaissais de nom le groupe Eclipse. Jessica n'arrêtait pas de m'en parler depuis des mois. Elle chantait leur chanson. Elle m'avait fais écouter c'est vrai que c'était sympa.

-Et les New moon sont tout aussi canons, alala !

Mike me tend mon verre. Et souris devant mon regard.

-Tu sais Jessica, je crois que notre campagnarde n'as pas la moindre idée de quoi tu parles.

Jessica se tourne vers moi et me scrute du regard.

-C'est vrai ?

-Désolée, mais tu es tellement passionnée que je ne veux pas te couper.

Elle me sourit et me prend dans ses bras.

-Oh, tu es vraiment une amie.

-Tu me fera toujours rire, petite campagnarde. S'exclame Mike en riant. Ce qui me fait rire aussi. Mike aimait m'appelait ainsi. Parce que j'étais souvent paumé dans le monde de la ville. Et puis ça me plaisait.

-Mesdames et Messieurs, j'espère que vous êtes en forme ce soir ! s'exclame le gars au micro.

La foule se met à crier.

-Venez on va dans la foule ! S'écrie Jessica.

-Non, non, je reste là.

Je n'aimais pas trop être coincé dans la foule. Ça m'angoissait. J'avais failli m'évanouir une fois. Avec Nahuel, on avait voulu faire le mur et aller à l'avant-première d'un grand film. Au final, j'avais fini à l'hôpital, et avec une grosse punition de la part de mes parents.

-Okay, ça te dérange pas…

-Non, du tout. Je garde les boissons. Leur répondis-je alors qu'ils s'éloignaient dans la foule. Je m'installe sur le tabouret.

-Veuillez applaudir, New Moon ! S'écrie le présentateur. La foule se met à hurler. Quatre garçons entrent alors sur scène. Quatre garçons à la peau mate. Très mignon, je reconnais.

Très musclé surtout.

Il y a aussi une fille qui s'avance ensuite. Quelques sifflements se font entendre.

-Bonsoir a tous !

-Jacooooobbbb ! Hurlent plusieurs filles dans la salle.

-Première chanson une reprise. It's my life.

-Jareeed, je t'aime ! J'hausse un sourcil.

(Musique : It's my life by glee cast)

Les premières notes retentissent et la foule se met à hurler.

Puis le chanteur entame sa chanson. Un deuxième se rajoute. Et tous chantent en cœur eu refrain. La foule se met à sauter sur place.

Une main se pose sur mon épaule. Je me tourne. Mon sourire s'agrandit et mon cœur s'accélère. Jasper. Il porte une chemise blanche et un jean noir.

Toujours aussi sexy…

Je le vois s'approcher de moi. Sa bouche se positionne près de mon oreille. Je sens son souffle sur ma joue. Une odeur de menthe.

-Alice, qu'es-ce que vous faîtes là ?

Sa main est posée sur mon épaule.

-J'accompagne une amie. Et vous ?

Il sursaute et me regarde en fronçant les sourcils. Pourquoi à chaque fois que je parle, j'ai l'impression de passer pour une ignorante.

-J'accompagne des amis. Ses yeux pétillent.

J'hoche la tête.

-Vous êtes très belle, ce soir.

Cette fois, je rougis. Cet homme me mets dans tout les états.

-Merci.

-ça ne vous dérange pas que je reste avec vous.

-Pas du tout.

Ils s'installent. Nous ne parlons pas. Nous écoutons juste la musique. De temps je lui jette quelques coups d'œil. Lui aussi. Au bout d'un moment, le groupe fais une pause. Je regarde ma montre. Il est 1h30. Je grimace.

-Un problème ?

-Je vais avoir du mal à me lever demain. Je vais y aller. Je descends du tabouret.

-Attendez. Il m'attrape le poignet.

Wahou, il est vraiment grand.

Ma tête arrive au niveau de sa poitrine. Et je porte des talons.

-Il y a un groupe qui va passer, vous ne voulez pas le voir.

-Non, c'est gentil. Ça se trouve sa va être encore un groupe ultra connu dont je ne connais absolument rien. Lui souriais-je.

Lui sa bouche s'ouvre de surprise.

Encore !

-Très bien. Dit-il pas très sûr de lui. Mais je veux voir revoir.

-Je vous l'ai dit, je travaille du jeudi au samedi.

-Non, je veux dire. Je veux vous inviter au restaurant.

Ma bouche s'ouvre de surprise. Alors je l'intéresse.

-D'accord.

-Je peux venir vous chercher ? Me demande-t-il avec espoir.

J'hoche la tête. J'attrape mon carnet et un stylo dans mon sac et marque mon adresse. Je lui tends la feuille.

-Mercredi soir ? 20h ?

-Oui, avec plaisir. Puis sous l'impulsion je dépose mes lèvres sur sa joue. Je me recule alors que lu rougit doucement. Adorable. Je m'éloigne de lui et attrape le bars de Jessica.

-Je rentre !

-d'accord ! A demain ! Crie-t-elle.

J'hoche la tête et repasse devant l'endroit où j'étais assise avec Jasper mais il n'est plus là. J'ouvre la porte pour sortir.

-Veuillez accueillir le groupe Eclipse ! Hurle le présentateur. La porte se referme sur les cris de la foule.

En ce vendredi midi, il y avait un monde de fou. En plus comme j'étais fatiguée, j'avais l'impression d'être à deux à l'heure.

Jessica était encore plus à la masse que moi. Elle s'était maquillée mais les cernes sous ses yeux était bien visible. Toutes les dix minutes, elle bâillait et s'excuser pratiquement à chaque client.

La clientèle se calma vers 15h. J'étais entrain de nettoyer une table et Jessica servait une cliente.

-C'est dommage que tu sois partie hier. Eclipse, le groupe du moment, a chanté une chanson de son futur album.

Sa y est dès qu'elle parlait de people, étrangement la fatigue disparaissait. Mais bon c'est Jessica et c'est comme sa que je l'aimais.

-En plus, il y avait la copine d'Emmett. Rosalie. Cette fille est une bombe. Si je devais devenir lesbienne ça ne serait rien que pour elle.

-Lesbienne rien que pour elle ? Demandais-je surprise.

Jessica hoche la tête en rêvant.

-C'est pas un peu abusé ?

-Non ! Ah c'est vrai, j'oubliais que tu ne sais pas qui c'est. Je vais te montrer qui s'est pendant que tu sers ce client.

Il part dans la remise chercher son ordinateur. Jessica se trimballait toujours avec son ordinateur. Parce que avant de venir travailler au café et juste après, elle allait dans sa fac. Elle était en 3eme année de journalisme.

Comme c'est bizarre. Pensais-je ironiquement.

-Oh faîtes, Tu deviendrais lesbienne pour qui ? Hurle-t-elle dans les vestiaires. Alors que je rougissais sous le regard amusé du nouveau client.

-Ne dîtes rien. Grognais-je alors que le client riait.

-Alors ? Demande Jessica en revenant et en installant son ordinateur sur le comptoir.

Je réfléchis et le visage d'une actrice me vient en mémoire.

-Je ne sais pas son nom. Répondis-je mal à l'aise.

-J'aurai dû m'en douter. Soupire-t-elle. Tu sais où tu la vu ?

-Euh …

-Alice, réfléchis.

-Hey, mais c'est pas facile. Si je sais. J'étais avec Nahuel, et on est allé au cinéma. D'après ce que je sais, c'était la suite d'un film sauf qu'en faîte c'était le début.

Jessica hausse un sourcil. Ouais pas très explicite.

-Euh dans l'épisode que j'ai vu. Hé bien, elle est amoureuse d'un gars. Ah et sa parle du bien et du mal. Et aussi une petite créature verte qui parle à l'envers. « Le mal tu es. »

J'avais pris une voix vibrante et horrible.

-Star wars ! S'exclame Jessica.

-Oui ! Et si je devais devenir lesbienne ça serai pour la fille enceinte.

-Padmé ?

-Sûrement. Je crois que c'est ça son nom.

-L'actrice c'est Nathalie Portman. C'est vrai qu'elle est mignonne. Mais je préfère Rosalie. Tiens c'est elle.

Je me mets à côté de Jessica et observe l'image qu'elle me montre. Grande. Blonde. Magnifique. C'est long cheveux bouclé tombaient le long de ses épaules.

-C'est vrai qu'elle est belle.

-Ah ! Tu vois ! Tiens je vais en profiter pour te montrer le groupe.

Elle tape le nom du groupe dans la barre de recherche. Des images s'affichent et elle clique sur une.

Lorsque l'image s'affiche en grand, je me fige.

-Alors là, c'est Edward, au centre Emmett et à droite Jasper. Et assise sur l'herbe les copines d'Edward et Emmett. Bella et Rosalie. Les filles assurent leur promo. C'est en quelque sorte leur muse. Hey, Alice, tu m'écoutes.

Ma bouche est entre ouverte et je dois dire que je suis choquée.

-Ce gars… Soufflais-je en pointant le soi disant Jasper sur la photo. Je lui ai parlé.

Les yeux des Jessica s'écarquillent. Puis j'aperçois l'intérêt envahir ses yeux.

-Quand ? Où ? Tu lui as dit quoi ? Non le plus important, es-ce qu'il est aussi beau de près que de loin ? Non, es-ce qu'il sent bon ?

-Je…

Je ne sais pas quoi dire ? Je me sens…humiliée. Pourquoi ce gars ne m'a pas dit qui il était ?

-Alice sa va ?

Je ne dis rien toujours figée.

-Tu es sûre que c'est lui ? S'inquiète Jessica pour moi. Sa se trouve c'est un gars qui lui ressemble.

-Il était assis hier ici et je l'ai vu au bar hier soir. Des gens qui s'appelle Jasper y'en a pas tant que ça.

-Non, en effet. Tu as parlé avec une star, c'est chouette.

Je secoue négativement la tête.

-Il m'a invité à dîner, mercredi soir.

Jessica ouvre les yeux en grand.

-Mais c'est génial ! Hurle-t-elle en faisant sursauter les clients dans le café. Oups, pardon ! ris-t-elle.

-Non c'est pas génial, depuis le début , je me ridiculise devant lui. Tu sais très bien en plus que je ne connais rien sur les people. Mon dieu qu'es-ce que je vais pouvoir lui dire ?

-Hé bien, vous allez parler de vos vies.

-Oh oui, il va être super heureux de sortir avec une bouseuse comme moi ! Un gars riche comme lui. Il va sûrement me parler de la dernière chanson à la mode, ou du film…

Je cachais mon visage dans mes mains, totalement désespérées.

-Si tu veux, je peux te prêter deux, trois magazines people. Me dit Jessica.

-C'est vrai !

-Bien sûre, je te rapporte tout demain. Et tu potasse ça tout le week-end !

-Oh merci tu es génial !

-En revanche, tu me raconteras ta sortie avec Jasper !

-Ouais, s'il y a sortie…Murmurais-je pour moi-même une fois qu'elle fut éloignée.

Le lendemain Jessica m'avait rapporté ses deux, trois magazines. Cette fille est folle, elle m'avait ramené tout une valise.

Gigantesque.

Elle m'avait souris et tendu la valise en me disant « Tiens, ta lecture du week-end.

Et en effet j'ai passer tout mon samedi après-midi et dimanche à lire et à rassembler les informations. Ça me donnait mal à la tête. Quand j'en avait marre, je m'arrêtais et lisait juste les points beauté.

Et plus mercredi soir approchait, plus j'angoissais.

D'ailleurs ça devait se sentir.

-Brandon ! S'exclame Jane. Tu arrêtes de bouger ainsi. Tu me tapes sur le système. En plus tu pollues mon air d'onde négative ! Crache-t-elle en me regardant.

Si les yeux pouvaient tuer, je crois que je serais morte.

-Rentres chez toi, Alice. J'ai l'impression que tu es à cran. Me dit Tanya.

-Désolée. Soufflais-je lamentablement.

-Aller file, va te préparer à ton rancard.

-Qu..qui te dis, que j'ai un rancard ?

-Tes rougissements. Et puis je suis déjà passé par là. Me sourit-elle.

-C'est pas un rancard.

Et c'est vrai, depuis que j'avais appris la vérité, je ne le sentais plus comme un rendez-vous. J'étais stressé parce que je ressentais….ce truc comme une mise au point. Et je détestais les mises au point.

-Si tu le dis. Ricane ma cousine dans mon dos.

Okay, je ne savais pas du tout quoi mettre. Parce que je ne voulais pas être jolie pour ce menteur. Mais en même temps, si il m'invitait dans un restaurant ultra luxueux (parce que vu qu'il est ultra riche) je ne voulais pas passer pour une pauvre. Même si c'est ce je suis.

J'optais alors pour une tunique violette qui tombait sur mes cuisses et un collant noir. Je n'avais pas encore mis mes chaussures préférant me balader pied nu dans mon petit appartement. Et puis les pieds repliés sous mes fesses, je continuais de lire les magazines. C'était le bordel dans mon salon. De toute façon, je compte pas laisser Monsieur beau gosse et menteur entrer dans ma maison.

Plongé dans un article qui parlait des Jonas Brothers (ah ! euh je ne peux plus les sentir ! Ils m'énervent) quelqu'un sonne à ma regarde mon horloge. 19h. Il restait encore une heure avant son arrivé. Donc ça ne peut pas être lui.

Ah ba si en faîte. C'est lui.

Il a un grand sourire. Il est vraiment magnifique. Je me sens rougir. Et lui retourne un sourire léger.

-Vous êtes en avance. Soufflais-je.

-Je sais mais j'étais impatient de vous voir. Tenez, Alice c'est pour vous.

Il me tend alors un magnifique bouquet de fleur coloré. Orange, Jaune et rouge.

Je me sens, mal. Vraiment. Toute la semaine, j'étais sous tension. Furieuse contre lui, mais aussi stressée de me retrouvé face à lui et agglutinant toute sorte d'information pour lui faire la conversation. Et là il se trouve face à moi si charmant, je craque.

Mes larmes affluent sur mes joues. Je baisse la tête incapable de le regarder.

-Alice qu'es qui ne vas pas ? S'exclame-t-il surpris.

-Je suis désolée.

Il pose une main sur mon épaule.

-C'est les fleurs qui ne vous plaisent pas ?

Je secoue négativement la tête.

-c'est pas sa !

Je ravale mes larmes et sèche mes joues. Je pousse un soupir et relève la tête. Je suis pleine de courage et de détermination.

-Pourquoi vous ne m'avez pas qui vous étiez ? Demandais-je pleine d'aplomb.

Aussi bizarre que cela puisse paraître son regard se durcit.

-Comment savez-vous cela ? Sa voix est froide.

-Je l'ai appris le lendemain. Mon amie Jessica n'arrêtait pas de me parler de votre groupe. Elle m'a montré qui vous étiez. Pourquoi n'avez vous rien dit ?

-Vous n'avez pas à la savoir. Gronde-t-il.

-Pardon ? Je pense que si justement. Je me suis sentie bien ridicule quand j'ai su qui vous étiez ! M'exclamais-je.

-Et alors ?

Mais il le fais exprès ou quoi ?

-Alors ? Alors ? Je me suis sentie bien idiote ! Je ne connais rien de votre monde ! J'ai d lire touts ces stupides magazines people pour savoir ce qu'on dit de vous ou de toutes les autres personnes connues sur cette planète. Parce que je ne connais rien à votre monde ! Hurlais-je hystérique.

-Et alors, ça fait quoi ? J'aurais préféré que vous restiez dans votre ignorance. Crache-t-il avant de se retourner et de partir. Il lâche les fleurs au sol.

Quoi ! Mais quel abruti !

-Eh ! J'ai pas finis !

Je commence à courir après lui. Je le rejoint dehors. Il avance vite. Il s'éloigne vers le bout de la rue. Il met la main dans sa poche et en ressort quelque chose.

C'est des clés de sa voiture parce que cette dernière s'allume. Je le poursuis toujours en criant.

Quel crétin !

-Eh ! Définitivement vous êtes peut-être beau mais vous êtes mal poli, star ou pas !

Mes mots doivent faire effet car il s'arrête mais ne se retourne pas.

-Je me suis renseignée sur vous enfin sur le monde people, parce que je n'y connais rien ! Ma vie à moi c'est les vaches et les maïs. J'ai rien à dire. Je ne suis pas intéressante. J'ai juste voulu avoir des sujets de discussion. Pour pouvoir vous dire que c'est génial parce que cette actrice a été superbe dans ce film. Mais je les ai pas vu ! J'ai dû voir dix films dans ma vie. Alors quand j'ai découvert qui vous étiez, je me suis sentie stupide ! Vraiment parce que j'ai bien vu dans vos yeux que vous étiez surpris à chaque fois que je vous posais une question. Le fait est que j'aime savoir à qui j'ai affaire. J'ai juste voulu savoir si vous étiez connu et pourquoi. Parce qu'après tout on s'apprêtait à aller dîner. Et j'aurai été vraiment idiote si j'avais vu débarquer des paparazzis pour vous prendre en photos. Parce que me connaissant, je me serais étonné de Los Angeles et de leur drôle de manière. Alors, je suis désolé Jasper de vous avoir déçu.

Je me retourne et reprends la direction de mon appartement. Mon regard est flou parce que je me sens blessée. Et aussi parce que je suis une idiote. J'ai toujours le besoin de tout savoir. Ma mère me disait que ça me retomberait dessus un jour. Hé bien elle avait raison.

J'essuie mon nez rageusement et soudain je sens une douleur aigue me traverser le pied. Je m'empêche de crier parce que j'ai pas envie de me ridiculiser encore plus devant Jasper qui doit encore être dans la rue. A cloche pied, je m'assois sur le trottoir. Je soulève mon pied.

Wahoo….Sa saigne beaucoup. J'essuie mes yeux pour voir sur quoi j'ai marché.

Du verre cassé. Super…

Un mini bout de verre est planté mais ce n'est pas sa qui saigne le plus. C'est l'éraflure qui traverse la plante du pied. Ce n'est pas profond mais ça fait mal. C'est le genre de coupure qui fait un mal de chien. (Vous vous êtes déjà coupé avec une feuille ou un couteau ? C'est ce genre d'éraflure.)

Mon pied me picote. Je me relève avec difficulté et évite de poser mon pied sur le sol crasseux. Soudain, je sens une main se poser entre mes omoplates. Je tourne ma tête et c'est avec surprise que je découvre Jasper. Ses sourcils sont froncés. J'ai à peine d'ouvrir la bouche que Jasper se baisse et passe un bras sous mes jambes. Je ne dis rien. Je sens juste mes joues devenir chaudes.

Il me ramène jusqu'à mon appartement. Il referme la porte et s'avance dans le salon.

Oh non ! Tous les magazines !

Je baisse encore plus la tête honteuse.

Jasper me dépose sur le canapé, mon pied repose sur la table basse, sur les magazines où le sang coule. Jasper va en silence dans la cuisine qui se trouve juste en face du salon. Il y a juste un comptoir qui sépare mon salon de ma cuisine. Du coin de l'œil, je le vois attraper un torchon du sopalin et un bol qu'il remplis d'eau. Puis il revient près de moi. Il s'assoit sur la table basse et prend mon pied entre ses mains.

Il observe ma blessure.

-Il faut que tu enlèves ton collant. Il risque de coller à la blessure. Dit-il d'une voix neutre.

J'hoche la tête toujours sans le regarder. Je relève ma robe et attrape l'ourlet et baisse mon collant. Au niveau des cuisses, je le lâche pour rabattre ma robe sur ma culotte. Je vais pour reprendre mon collant mes les mains de Jasper l'attrape.

Ma respiration se bloque, alors que les mains de Jasper descendent le long de mes jambes. Même s'il ne me touche pas vraiment, je frissonne. Il atteint ma cheville gauche qu'il attrape délicatement et retire mon collant. Puis il prend la droite et l'enlève plus doucement. Ses doigts caressent ma cheville avec douceur.

J'expire doucement l'air que je retiens.

Jasper retire et nettoie minutieusement ma plaie. Il est concentré. Pour finir il enveloppe mon pied du chiffon.

-Il te faudrait une bande.

Tiens, il me tutoie !

J'hoche la tête. Je remarque alors que sa chemise est pleine de sang.

-J'ai sali votre chemise.

Je préfère le vouvoyer après tout, c'est une personne connue.

Il dépose mon pied sur la table et s'assied à ma gauche.

-Alors…euh tu as lu tout ça en une semaine ? Me demande-t-il en contemplant mon salon.

-euh ouais.

-Et qu'es-ce que tu as appris ?

-Que tout le monde couche avec tout le monde ! M'exclamais-je.

Jasper ris.

-C'est vrai ! C'est incroyable ! Machine est sortie avec machin qui lui sort avec elle.

-Oui c'est vrai que c'est incroyable !

-Par exemple Angelina Jolie couche avec Brad Pitt qui lui a couché avec Jennifer Aniston qui couche maintenant avec Vince Vaughn soi disant ami de Brad Pitt !

-Calme toi Alice, tu sais, chez les personnes non connu c'est pareil.

J'hausse un sourcil dubitative.

-Ba oui, tu as une amie qui va sortir avec quelqu'un puis ils vont rompre mais comme ils ont chacun des amis qui connaissent des gens et donc ils se rencontrent et sortent ensemble. C'est pareil sauf que c'est pas étalé au grand jour.

-Si vous le dîtes.

Moi dans ma petite campagne c'est pas comme ça. Il y a quelques amours mais tout le monde ne couche pas avec tout le monde.

-Tutoie-moi Alice.

J'hoche la tête lentement.

-Et je m'excuse. Pour tout à l'heure. Même si tu es ignorante. C'est ce qui m'a plus chez toi. Dès le début. Et arrête de lire ces torchons parce que moi je connais la vérité et je serais heureux de te la dire.

Un sourire étend mes lèvres. Et je lui jette un coup d'œil pétillant en coin. Lui aussi me sourit de la même manière.

-Et si je commandais à manger. On peut rester chez toi. Toute façon ton pied vaut mieux le laisser au repos.

-T'es médecin pour me dire ça !

-Non, mais mon père l'est. Dit-il en sortant son portable et en composant un numéro.

-Oh. C'est dommage.

-Pourquoi ? demande-t-il en collant son portable à son oreille.

-Ba c'est sexy un docteur… Soufflais-je en plantant mon regard dans le sien.

Jasper me fixe sans bouger puis d'un coup se détourne.

-Euh…oui je suis là…

Sa voix est soudainement plus grave. Et étrangement j'aime ça.

Ce soir-là et la soir d'après Jasper revint. Il me raconta toutes histoires incroyables de la vie people. Et je m'amusais vraiment. Il me disait la vérité sur certains couples alors la presse déformait tout.

Il me racontait les soirées qu'il avait fait avec tel chanteur ou tel acteur. Généralement, je ne savais pas de qui il parlait, alors soit il me montrait la photo dans un des magazines people, soit sur l'ordinateur lorsqu'il ne trouvait pas.

Mais je ne me rendais pas compte de la popularité de ces personnes. Alors quand les deux jours suivants j'en parlais à Jessica j'ai pu savoir.

Les grands cris hystériques : très connus.

La phrase : « C'est pas vrai ! » connu

Et le petit bruit de dédain :Connu mais pas appréciée par cette dernière.

En ce vendredi soir, Jasper revenait mais cette fois, je voulais sortir, j'en avais marre des rester dans mon appartement.

Je portais une robe verte sombre et très longue. Elle tombait au sol et me faisait un léger décolleté. Mais les bretelles étaient noire et brillante.

Lorsque j'ouvre ma porte, Jasper est là, encore plus beau que jamais. Un pantalon et une veste noire. Une chemise blanche. Sa cravate traînait autour de son cou.

Je me mords la lèvre en souriant.

-Mademoiselle. Si vous voulez bien ? Dit-il en tendant son bras.

Je souris franchement. Je sors, ferme la porte et attrape son bras, heureuse.

Je suis heureuse d'être au bras d'un homme. C'est ridicule mais c'est tellement bon.

A bord de sa voiture, il me posait des questions sur ma journée et moi sur la sienne.

J'avais travaillé, il avait glandé. Ce sont mots ! Je vous jure. Mais ça m'a fait rire.

J'ai l'impression de devenir niaise.

Jasper se gare devant un restaurant, enfin se garer est un grand mot, il s'arrête devant l'entrée.

Mes yeux et ma bouche s'ouvrent sous la surprise. Rien que l'entrée doit coûter super cher ! Je me tourne alors vers Jasper mais celui là n'est plus là.

Il est où d'ailleurs ?

Ma porte s'ouvre alors et une main se tend. Je me penche. C'est celle de Jasper. Je l'attrape et m'extirpe de la voiture. Au moment où je sors, une personne entre dans la voiture du côté conducteur. Jasper referme ma portière et la voiture s'éloigne.

-Hé, il fait quoi ? Il vole ta voiture.

Jasper ris doucement.

-Non, Alice. Il est payé pour garer ma voiture.

Je le regarde ahuri. Ça existe ! Nom d'un épis de maïs.

Jasper explose de rire en posant sa main sur mon dos.

-Aller, viens manger.

Il me pousse vers l'entrée. Je lève ma tête vers le ciel et observe la tour. Je la trouve vraiment gigantesque. Lorsque je pénètre dans cet immeuble, tout est doré et chaud et luxueux. J'ai jamais vu une aussi grande pièce avec autant de luxe.

Jasper me pousse vers les ascenseurs. Même les ascenseurs sont immenses. C'est vraiment du cristal suspendu au dessus de nos têtes. Le ding de l'ascenseur retentit et mes yeux se pose sur le numéro de l'étage.

30eme ? Vraiment ?

-Monsieur et Mademoiselle ? Demande une rousse à la sortie de l'ascenseur.

-J'ai réservé au nom de Cullen.

A ce nom, elle se redresse et son attitude change.

-Oui pour deux. Suivez-moi. Souffle-t-elle. Elle attrape les menus et s'avance dans le restaurant en roulant des fesses.

Berk ! Petite peste.

Elle nous guide vers la vitre et nous montre notre table.

-Wahou, la vue ! M'écriais-je en me précipitant contre la fenêtre. Je posais mes mains contre cette dernière, complètement hypnotisée par la vue.

Toute la ville brillait. Les voitures en bas étaient minuscules comme les gens. J'avais l'impression d'être une géante et que je pouvais écraser d'un doigt tous ceux qui étaient en bas.

-Mm mmh !

Je me retourne. Cette peste rousse vient de briser ce moment en se raclant la gorge.

Jasper ne lui prête aucune attention me fixant avec un petit sourire.

-Si tu veux bien t'asseoir. Me souffle-t-il en me tendant la chaise.

Nos chaises sont installés de chaque côté de la vitre. La rousse nous tend les menus et s'éloigne après fais un sourire faux à Jasper.

J'ouvre alors le menu et beuge carrément devant. Tout les noms sont inconnus pour moi. Comme le Nage beurré de Saint Jacques. C'est qui Jacques ? Epinards à la Nissarde. Nissarde, c'est quoi ? Agnolitti ?

Ah ! Voilà quelque chose que je connais. Spaghetti bolognaise maison. Pourquoi maison ?

Puis soudain, je remarque le prix. Enfin l'absence du prix.

J'abaisse mon menu pour regarder Jasper, qui est entrain de lire son menu.

-Jasper ?

-Oui ? Dit-il en me regardant.

-C'est gratuit ?

-Quoi ? Demande-t-il surpris.

-C'est gratuit, ici ?

-Non, pourquoi ?

-Ba ya pas de prix.

Jasper sourit alors doucement.

-Ils sont inscrits dans celui-là.

-Ba pourquoi, ils font ça ? Ils avaient plus assez d'argent pour mettre le prix dans les autres menus. Riais-je. Mais Jasper me regarde sérieusement.

-Attends c'est vrai ! M'exclamais-je. Mais Jasper éclate de rire.

-Non, je te taquine. C'est juste que j'ai le menu homme, et toi femme.

-Pourquoi ?

-Hé bien, tu es mon invitée et donc tu n'as pas à payer.

-Oh, mais je peux regarder au moins combien ça coûte ?

-Non, tu commandes et tu manges.

-Vous avez choisi ? Demande justement la serveuse. C'est une autre fille mais qui a le même regard que l'autre rousse.

-Euh oui, spaghettis bolognaise maison.

-Tu peux choisir autre chose.

-Non c'est bon. C'est le seul nom que je connais.

Jasper hoche sa tête et commande son plat au nom bizarre.

Je me perds à nouveau dans le panorama.

-Je suis jaloux. Dit soudain Jasper.

-Pourquoi ?

-Tu à l'air plus intéressé par la vue que par moi.

-C'es pas vrai ! M'exclamais-je soudainement. Enfin…je veux dire que je n'étais jamais monté aussi haut donc c'est impressionnant. Mais faut pas être jaloux.

Jasper pose sa main sur la mienne.

-Respire…Bon ce soir parlons de nous. Je veux tous savoir de toi.

-Et moi de toi ! Répondis-je en retour.

-Très bien.

-Quel age as-tu ?

-23 ans. Et toi, Alice ?

-20 ans.

-Et sa fait combien de temps que tu es à Los Angeles ?

-6 mois.

Puis la soirée continua ainsi. Il m'avait ammené jusqu'à chez lui. Installé sur sa terrasse, on continuait de parler. J'appris qu'il avait un appartement à Los Angeles et à Seattle. Qu'il avait son premier album avec ses frères à l'âge de quinze ans. Et qu'à seize, il était sur la route des Etats-Unis pour la tournée du groupe. Qu'il a cinq son grand frère avait eu une fille. Grace. Et son autre frère en avait eu une il y trois ans. Carlie.

Ses frères voulaient arrêter le groupe pendant un temps afin de voir grandir leur famille. Même si ils les voyaient souvent, partir deux à trois mois c'était dur pour ses frères. Alors, Jasper avait accepté en silence, pour le bien de sa famille.

-Et pourquoi, tu fais pas un truc solo ?

-Non, non , sa serai trahir ma famille.

-N'importe quoi ! Ils veulent arrêter vous êtes entrain de créer un album mais tu n'es pas sûr que tu assurera la tournée. Donc prépare ta tournée. Si c'est que tu aimes.

-Tu es…incroyable Alice.

-Merci.

-Non, c'est vrai. Tu me fascines. Tu as une vison très simple de la vie et j'aime ça. Souffle-t-il en caressant sa main.

-ça doit être mon côté campagnard. Murmurais-je en me plongeant dans ses yeux.

-Il faut que tu m'apprennes ça…Dit-il en soufflant. Il se rapprochait de moi. Je sentais son odeur m'entourer. Son souffle se mélangeait au mien. Tout disparaissait sauf lui. Sauf lui et ses yeux magnifiques. Son nez caresse le mien, nos fronts se touchent, nos lèvres se frôlent.

Mon cœur bat rapidement. J'ai l'impression qu'il va exploser. Mais de bonheur.

Je sens une chaleur sur ma nuque. Sa main me la caresse. Puis doucement ses lèvres se posent sur les sont douces et chaudes. Sa bouche se met à bouger contre la mienne. Tout est douceur. Je me sens exploser. Mon cœur bat si vite.

Embrasser, c'est si bon.

C'est mon premier baiser et il est juste magique. Puis sa langue vient caresser mes lèvres. Je me laisse faire. J'obéis juste aux sensations. Ma bouche s'ouvre d'elle-même et sa langue caresse la mienne.

C'est une explosion de saveur, de sensation et de bonheur. J'en veux plus mais l'air me manque, alors je me recule. Je suis essoufflée. Jasper l'est aussi.

Je lui souris heureuse. Mon cœur bat étrangement. Pourtant, il me semble que j'apprécie ce battement.

Jasper repose alors ses lèvres sur moi. Le baiser s'intensifie. Il m'embrasse le cou et je découvre des zones sensibles. Je me délecte de tout ça. Ses mains sur pose sur ma taille. Les miennes autour de ses épaules. Il me soulève et mes jambes s'agrippent autour de sa taille. Je le sens bouger. Je ne regarde pas, enfin je ne peux pas ouvrir les yeux. Sa bouche sur ma bouche, sur mon cou. Ses mains sur ma taille, sur mes reins, sur mes fesses. Mon dos collés sur le lit.

Le lit ?

Jasper pose main sur ma cuisse au-dessus de ma jambe. Le contact est bon mais mon ventre se creuse. Sa bouche dévore mon cou et descend plus bas.

-Stop. Soufflais-je paniquée. Parce que ce creux venait de s'accentuer et là j'avais pu l'identifier. De la peur.

-Jasper, stop. Je posais mes mains sur ses épaules et le repoussais. Jasper se redresse, ses yeux pleins de question. Mais son regard change. Il passe alors à l'inquiétude.

-J'ai fais quelque chose de mal ? Demande-t-il inquiet en se redressant complètement.

-Je, non…J'inspire profondément pour me calmer. Désolée, j'ai paniqué.

-Pourquoi ?

Je baisse mon regard mal à l'aise.

-Je l'ai jamais fais.

-Quoi ?

-J'ai jamais…fais l'amour avec quelqu'un. Balbutiais-je en triturant mes mains. Mais la main de Jasper se pose sur les miennes.

-Hey…c'est pas grave…C'est vrai que je me suis laissé embarquée par le baiser. Mais on va prendre notre temps. Tu es unique Alice. Je me sens bien avec toi et j'ai envie d'être avec toi. J'adore ton odeur, ta peau, ta personnalité et tes lèvres.

Je me sens rougir mais un sourire naît sur mon visage.

-C'était mon premier baiser.

Jasper écarquille les yeux. Puis son visage se fait tendre.

-Je suis très heureux de te l'avoir donné dans ce cas. Et aussi très fier d'être le premier.

-Macho ! M'exclamais-je.

-Qu'es-ce que tu veux, je ne suis qu'un homme.

J'éclate de rire, le sien se mêle au mien.

Nous avons fini la soirée à rire et aussi à nous embrasser.


(1)taper keira knightley red carpet bustier et escarpins. C'est la première photo.

Voilà !

J'espère que ça vous a plus.

Bisou à tous !