Titre : Villains and Happy Endings
Auteur : DhampyrX2
Traductrice : Rommie Eva Mitchell
Rating : K+ à T
Disclaimer : Les personnages ne m'appartiennent pas, l'histoire non plus, je ne fais que traduire.
J'ai envoyé un message à l'auteur pour pouvoir poster la traduction, mais je n'ai pas encore eu de réponse. Si jamais l'auteur n'est pas d'accord, je supprimerais cette fanfiction.
Résumé : Regina a l'impression de n'avoir plus aucune place dans la vie d'Henry maintenant que la malédiction est brisée et qu'Emma et Snow sont revenues de la Forêt Enchantée. Elle est prête à panser ses plaies et se remettre des évènements seule, jusqu'à ce qu'une source inattendue lui offre une autre option.
Se passe après Descendants, et durant le début de la saison 2 de Once Upon a Time.
Bonne lecture
Chapitre 1
Regina regarda par la fenêtre principale du Café Granny et fit de son mieux pour ne pas éclater en sanglots en voyant Henry passer du temps, heureux comme jamais auparavant, avec Emma et les Idiots Charmants, pour la fête de bienvenue à la maison d'Emma et Snow après que Regina ait prit la malédiction de mort pour les sauver toutes les deux.
« Félicitations, vous avez réuni une famille. Peut-être vous inviterons-ils même à diner un de ces jours. » Se moqua Rumpelstiltskin de là où il se trouvait, près d'elle regardant aussi la scène.
Regina foudroya du regard le diablotin qui l'avait modelée en la personne qu'elle était devenue, faisant de son mieux pour ne pas laisser la Méchante Reine à l'intérieur d'elle, jusqu'à ce que l'homme finisse par s'ennuyer de sa colère silencieuse et se dirigea vers son magasin alors qu'elle retournait son attention sur le café. Une partie d'elle voulait les attaquer, tuer Snow et son idiot de prince, peut-être aussi brûler les cheveux d'Emma, et prendre Henry avec elle. Mais une partie plus importante en elle voyait combien son fils était heureux avec sa famille. Sa vraie famille. Elle ne pouvait pas lui faire ça. Pas à son Petit Prince. Pas même pour embêter Snow.
Elle se retourna pour partie à la place, pour entrer en collision avec un autre de ses ennemis, Jefferson, le Chapelier Fou. Le Chapelier semblait prêt à lâcher un commentaire narquois quand il vit les larmes qui perlaient dans ses yeux, et regarda par-dessus son épaule pour voir Henry par la fenêtre avec sa famille biologique. Si ça avait été n'importe quelle autre situation qui blessait la Méchante Reine, il se serait délecté de sa douleur, mais pas maintenant. Parce qu'il avait vécu la même chose quand sa petite Grace choisit de rester avec sa famille adoptive au lieu de lui.
Pourtant, Jefferson ne put retenir le lapsus brutal qui lui échappa quand il lui dit : « Alors maintenant vous comprenez. »
Regina regarda son visage pendant de longues secondes avant de hocher la tête faiblement en répondant : « Nous savons tous que les méchants n'ont pas le droit à une fin heureuse. »
Et si ça avait été quelqu'un d'autre que lui, la conversation se serait arrêtée sur ce moment de compréhension mutuelle, et rien d'autre. Mais c'était le Chapelier Fou, et il avait du mal à laisser les informations passer quand elles entraient dans sa tête. Il examina attentivement l'ancienne Méchante Reine, et les mots de l'ancienne Maire. « Et si vous pouviez ? » Demanda-t-il avec un éclat dans les yeux qui rappelait beaucoup trop Gold et ses machinations à Regina.
Regina se retourna pour regarder dans la rue une dernière fois avant de soupirer. « Il est heureux. Mon fils est heureux. C'est tout ce que je veux pour lui. Il n'a pas besoin de la Méchante Reine dans sa vie de toute façon. »
« Totalement vrai. Mais si je vous disais qu'il y avait une autre manière pour vous d'être mère et de recommencer ? » Le sourire de Jefferson grandit de plus en plus... détraqué.
Regina observa l'ancien résident du Pays des Merveilles avec un regard mêlant mépris et curiosité alors qu'elle demandait : « Qu'est-ce que vous racontez, Chapelier ? Henry ne veux pas de moi, il n'a pas besoin de moi dans sa vie, et je ne peux pas être heureuse sans mon enfant. Je ne peux qu'accepter cette fatalité. »
« Pas avec Henry, non. Mais il y a d'autres options. Disons que j'ai fais... des recherches depuis que la magie est revenue à Storybrooke. » Répliqua Jefferson.
La confusion dans le regard de Regina ne fit qu'augmenter alors qu'elle lâchait « Quoi ? » d'un ton ahuri.
« Venez avec moi, Votre Majesté. Disons que j'ai trouvé quelque chose d'intéressant dans mes recherches sur les façons de retrouver Grace. Ça ne marchera pas pour moi, mais ça devrait aller pour vous. » Tenta Jefferson. Si cela fonctionnait, ce serait parfait. Il pourrait donner à Regina ce qu'elle voulait tout en veillant à ce qu'elle reste hors de son chemin pour de bon. Peut-être même que Grace serait fière de lui pour avoir aidé l'ancienne maire. Elle avait toujours été une bonne mère pour Henry, après tout. Et ça mettrait sans doute fin au conflit entre Regina et la Sauveuse.
Une partie de Regina voulait refuser l'offre de l'homme. Ignorer Jefferson et retourner dans son manoir vide, et noyer sa peine avec quelques verres de cidre fait maison. Mais une plus grande partie d'elle hurlait de douleur d'être encore une fois mise de côté et oubliée. Elle avait fait tout son possible pour prouver à Henry qu'elle l'aimait pour ensuite être repoussée à chaque fois. Elle restait dans une ville pleine de paysans qui la haïssaient dans l'espoir de recevoir un morceau d'affection de l'enfant qu'elle avait élevé durant les dix dernières années. Ainsi, comme elle l'avait fait plusieurs fois auparavant, la douleur avait gagné son cœur et elle accepta silencieusement de suivre le Chapelier Fou pour voir ce qu'il avait dans sa manche.
Si elle était restée quelques minutes de plus, elle aurait vu Henry et Emma se demander pourquoi elle ne faisait pas partie des invités à la soirée, et sortir la rechercher, en vain.
Une demi-heure plus tard, Regina regardait un nouveau chapeau que Jefferson avait fait alors qu'il lui expliquait son idée. « Vous voyez, à un moment j'ai pensé que si je ne pouvais pas avoir ma fille à mes côtés ici, je la trouverais ailleurs. Trouver un royaume où j'étais peut-être mort ou indisposé et être un père pour elle là-bas. Le problème, cependant, était que ce ne serait pas ma Grace. Et ça ne le ferait pas. Pas pour moi en tout cas. Mais quand j'ai cherché, j'ai trouvé quelque chose d'intéressant. » Expliqua-t-il avec vivacité.
« Et qu'est-ce que c'est ? » Demanda Regina, intriguée malgré elle.
« Des mondes parallèles. Certains presque identiques au nôtre. Certains si différents qu'ils ne peuvent guère être reconnus comme parallèles. Et des centaines d'autres. Si je n'étais pas tellement occupé à essayer de ramener ma fille à la maison, je pourrais passer des années à les étudier. » Répondit-il avec une lueur folle dans les yeux. « Le chapeau que je tiens actuellement, par exemple, conduit à un domaine similaire à la forêt enchantée, où les grand royaumes combinés pour former une nation nommée les Etats-Unis d'Auradon. Ils ont même élu la famille de leur choix pour les gouverner. »
Regina pencha la tête sur le côté, curieuse, avant de renifler dédaigneusement. « Laissez-moi deviner, les Idiots sont le roi et la reine ? »
« Pas du tout. La Belle et la Bête, en fait. » Répondit Jefferson avec un sourire en coin.
Regina regarda le Chapelier pendant quelques instants puis lâcha un rire amer. « Je vois pourquoi vous avez rejeté un royaume où Rumple est au pouvoir. Même avec Belle pour le garder sur les railles. »
« Ah, mais la Bête qu'il y a là-bas n'est pas notre diablotin résident marchant d'antiquités, Votre Majesté. Si je peux m'exprimer ainsi, nos Personas d'Auradon semblent ressembler davantage à nos... homologues théâtraux. Bien que leur version de Belle a une ressemblance frappante avec la Fée Bleue. Si elle n'avait pas déjà donné naissance à un héritier, je penserais que la Mère Supérieure avait joué avec des magies interdites. » Éclaircit Jefferson.
« Aussi fascinant que cela puisse être, Jefferson, qu'est-ce que cela a à voir avec moi ? » Demanda Regina après un moment de réflexion.
« Pourquoi n'utiliseriez-vous pas un peu de votre magie sur le miroir pour jeter un coup d'œil dans le royaume d'Auradon que je vous montrerais. » Offrit Jefferson.
Regina eut soudain l'air très réticente. « J'ai dis à Henry que je ne le ferais plus. »
« Le même Henry que vous donnez tout simplement à vos ennemis mortels juste pour le rendre heureux ? » Le ton de Jefferson était devenu sarcastique. En voyant son regard noir se renforcer, il se corrigea. « Ce ne sera pas un sort noir, Votre Altesse. Juste un peu de magie pour pouvoir vous montrer quelques choses. Un petit aperçu, si vous voulez. »
« Attention à la manière dont vous parlez de mon fils, Chapelier. » Regina le mit en garde sombrement. « Mais si cela peut vous aider à aller jusqu'au bout de votre pensée, alors d'accord. Donnez-moi ce stupide chapeau. » Ajouta-t-elle, prenant l'objet en main et concentrant son pouvoir sur la formation d'une vrille d'énergie pourpre entre elle et le miroir dans la pièce. Bientôt, le miroir s'illumina comme un écran de télévision pour révéler ce qui ressemblait à une Regina beaucoup plus âgée, grâce et vêtue de la robe stéréotypée de la Méchante Reine dans la version Disney de Blanche-Neige et les Sept Nains. Elle regarda l'image un moment avant de se renfrogner en crachant. « J'espère pour vous que vous avez plus à me montrer que cela. »
« Détendez-vous, Regina. Le sort s'est naturellement calé sur votre homologue en premier puisque c'est vous qui l'avez alimenté. » Expliqua le Chapelier en prenant à son tour le chapeau pour se concentrer dessus, faisant reculer l'image pour révéler la Méchante Reine d'Auradon avec...
« Se sont Mal et Cruella ? » Demanda-t-elle en état de choc. Maléfique était morte des mains d'Emma dans sa forme de dragon juste avant la rupture de la malédiction, et d'aussi loin qu'elle se souvenait, Cruella ne vivait nulle part à Storybrooke.
« En effet. Et Jafar. Je vous présente les dirigeants autoproclamés de la colonie pénitentiaire connue sous le nom de l'Île de l'Oubli. » Sourit Jefferson.
« Quel honneur. » Répondit-elle sans expression. « Nous avons tous été capturés et enfermés dans ce monde ? »
« En quelque sorte. D'abord vous avez été tués. Ou du moins la plupart d'entre vous, comme dans vos versions Disney. Mais vous avez tous été ressuscités par le sort lié à la formation d'Auradon. Je ne suis pas certain des détails, mais je pense que c'était histoire d'équilibrer la magie afin qu'ils puissent l'utiliser pour alimenter leur monde. Ils ont une technologie plus avancée que la nôtre ici à Storybrooke, mais tous est alimené par la magie, pas par des choses comme le charbon et le pétrole. Quoi qu'il en soit, tout le monde a été ramené à la vie, puis capturé et enfermés sur l'île au large de la côte d'Auradon, avec une barrière autour qui empêche d'utiliser la magie. C'est un peu un anti-Storybrooke. » Dit Jefferson en haussant les sourcils.
« Et encore une fois, vous me montrez ça, pourquoi ? Pour que j'ai la preuve qu'il existe des versions des soit-disants héros encore plus insensibles que ceux d'ici ? » Insista Regina.
« J'y viens, Votre Majesté. La patience est une vertu. » Lui assura Jefferson.
« Si vous demandiez à n'importe qui dans cette ville, peu utiliseraient le mot 'vertueux' pour me décrire, Chapelier. Allez droit au but avant que je ne décide de partir. » Grogna Regina.
« Oh, mais j'y suis arrivé, au but, chère Reine. Par rapport à votre homologue d'Auradon, vous êtes plus que vertueuse. Vous aimez votre fils. Si vous vouliez vous venger de Blanche-Neige, c'était pour plus que de la jalousie mesquine. Leur version de vous est pratiquement une caricature par rapport à la Méchante Reine que je connais et déteste. » Expliqua Jefferson.
« Alors quoi, vous vouliez me montrer que je pouvais faire pire qu'ici ? » Poussa Regina, sachant que le Chapelier pourrait tourner autour du pot pendant des heures si elle ne le dirigeait pas.
« Et bien vous le pourriez, mais non. Laissez moi vous montrer le 'but' de notre discussion. » Répondit Jefferson alors que l'image devenait floue. « Où est-elle ? » Murmura-t-il pendant un certain temps jusqu'à ce que l'image se concentre sur une jeune fille avec le teint olivâtre et des cheveux bleus foncés qui parlait et appliquait du maquillage sur une fille aux cheveux violets qui semblait avoir le même âge. « Voilà. » Nota-t-il avec fierté.
« Qu'est-ce que c'est ? » Demanda Regina, fascinée, alors qu'elle observait l'image. La fille aux cheveux violets ressemblait tellement à Maléfique quand Regina l'avait d'abord rencontré que c'en était troublant, sans la couleur de cheveux et la forme étrangement familière de son nez et menton qu'elle ne pouvait replacer. « Est-ce... la fille de Maléfique ? »
« Celle avec les cheveux violets ? Oui. Mais regardez de plus près celle en bleu. Vous ne remarquez rien à propos d'elle ? » Le Chapelier la regardait alors que son visage s'éclairait d'anticipation.
À vrai dire, Regina essayait de garder son attention sur la fille de Maléfique, parce que celle avec les cheveux bleus semblait un peu trop familière à première vue.
« … Est-ce que tu as peur d'elle ? » Demanda la fille de Maléfique à celle aux cheveux bleus quand l'image commença à projeter le son dans la salle.
« Parfois. Ma mère n'est pas très facile à vivre quand elle n'a pas ce qu'elle veut. Il suffit de demander à Blanche-Neige. » Répondit la jeune fille avant que le son disparaisse.
« Demander à Snow ? Êtes-vous en train de me dire qu'elle est... » Regina ne finit pas, en état de choc. Ce n'était pas possible. Rumple lui avait donné une potion pour s'assurer qu'elle ne pourrait jamais...
« Elle l'est en effet. Soyez témoin du fruit des entrailles de votre autre vous-même, Evie. Une jeune fille intelligente et pleine d'espoir constamment dégradée par une mère incapable d'aimer qui essaie de la modeler en une femme trophée parfaite pour retrouver et améliorer sa propre position politique. Cela vous semble-t-il familier, oh fille de la Reine de Cœur ? » Demanda Jefferson avec un sourire sombre.
Regina se contenta de les fixer jusqu'à ce qu'un garçon blond arriva et emmène la fille de Mal pour ce qui semblait être le début d'un rendez-vous. « Qui est son père ? » Son esprit se focalisa involontairement sur Daniel, son amour perdu, et sur un 'papillon de nuit' vert et un homme avec un tatouage de lion qu'elle n'avait jamais identifié.
« Personne ne le sait. Tout comme pour la fille de la dragonne, qui a sans imagination été nommée Mal, l'identité de leur père est gardée secrète. Bien que la spéculation semble tourner autour du Chasseur et du Seigneur Hadès pour votre fille sur l'île. Les habitants d'Auradon semblent ne pas assez s'en soucier pour spéculer eux-même. » Nota Jefferson.
« Il est évident que vous observez ce monde depuis un certain temps. » Souligna Regina.
« Eh bien d'abord je pensais prendre la place de mon homologue. Ensuite, je voulais trouver un moyen d'obtenir suffisamment de poussière de fée pour y aller et tuer la jeune fille afin de vous blesser par procurations, car je savais que ce serait trop dangereux de penser à venir après Henry. » Commença Jefferson cyniquement.
« Quoi !? » S'écria l'ancienne maire.
« Vous m'avez séparé de mon enfant et m'avez laissé enfermé dans un royaume isolé pendant près de trois décennies, Regina. Je voulais vous rendre au moins la moitié de votre faveur. » Expliqua le Chapelier, désintéressé, avant de reculer un peu en voyant la colère dans les yeux de Regina. « Détendez-vous. Il est clair que j'ai changé d'avis. »
« Et pourquoi avez-vous fait ça ? » Regina bouillonnait de rage.
Le visage de Jefferson se ferma de tristesse en répondant. « Cela n'aurait pas d'importance. »
« Qu'est-ce que cela veut dire, espèce de dément ? » Siffla-t-elle.
Jefferson sembla encore plus triste quand il recommença à parler. « Cette version de la Méchante Reine, Grimhilde, ressemble en tout point à votre chère mère, de son attitude à ses ambitions. Elle n'a que faire de sa propre progéniture. Ce n'est pas difficile de l'imaginer elle en tant que fille de la Reine de Cœur. Pourquoi essayer de blesser une version de vous qui n'aurait de toute façon pas souffert au-delà du fait de ne plus pouvoir utiliser sa fille comme un pion ? » S'enquit le Chapelier.
Regina ressentit comme s'il lui avait donné un coup de poing dans l'estomac à sa réponse, avant d'insister. « Cela ne me dit toujours pas pourquoi vous me montrez tout cela. »
Il s'illumina en souriant comme un fou. « Ce monde est inutile pour moi. Mais pas pour vous ; je pense qu'il pourrait être exactement ce dont vous avez besoin. »
L'expression sur le visage de l'ex-Méchante Reine lui dit qu'il ferait mieux de continuer à parler s'il voulait garder une santé à peu près parfaite, alors il s'exécuta. « Pensez-y Regina. Qu'avez-vous ici ? Un fils réuni avec sa famille de sang qui ne vous aimera jamais comme vous l'aimez. Une ville pleine d'anciens paysans trop obtus pour réaliser que votre malédiction a amélioré leur niveau de vie au-delà de ce qu'ils pouvaient imaginer, alors qu'ils vous méprisent pour l'avoir fait. Une belle-fille qui parlait déjà de vous exiler quand elle essayait de retrouver un chemin vers le domaine où vous ne pouviez être qu'une Méchante. »
« Merci de me rappeler pourquoi ma vie est épouvantable. » Interrompit amèrement la concernée.
« Mais est-ce qu'elle est obligée de l'être ? Qui a dit que vous ne pouviez pas simplement vous exiler vous-même ? Que vous ne pouvez pas tricher dans un jeu que vos adversaires sont sûrs d'avoir déjà gagné ? Regardez cette fille. Tout ce qu'elles ont toujours voulu, elle et la fille de Maléfique, c'est d'être aimées par leur mère respective. Elle a besoin de ça dans sa vie. Elle a besoin d'une Méchante Reine qui tiens à elle. Quelqu'un qui sera contente de la voir réussir un examen. Quelqu'un qui cuisinera pour elle, lui dira qu'elle n'a pas besoin d'une version désolante du Prince Charmant pour que sa vie soit complète. Elle a besoin de toi, Regina. » Lança Jefferson.
« Vous ne pouvez pas être sérieux. » S'étonna Regina avec une expression choquée.
« Pourquoi pas ? Votre fin heureuse est d'être la mère d'un enfant aimant. Henry est bien trop proche de sa mère biologique et de ses grand-parents pour être cet enfant. Il n'est même pas encore un adolescent et il agit comme s'il avait le droit de vous juger. Cette fille ne veut rien de plus qu'une mère qui l'aime ; et d'une certaine manière, vous êtes sa mè pouvez être libre de cette ville, libre de son jugement et de son mépris, et être la mère que vous avez toujours voulu être, en même temps. » Insista Jefferson.
« Et vous m'écartez de votre chemin dans le processus. » Nota platement Regina.
« Il y a de ça. Si cela peut vous rassurer, je jure de ne jamais rien faire pour attenter à la vie de Henry. Grace le considère comme un ami de toute façon. » Expliqua le Chapelier.
« J'aurais du m'attendre à quelque chose d'aussi fou de votre part. » Esquiva l'ancienne maire, réfléchissant à ce qu'il lui offrait.
« Prenez un jour ou deux pour y penser, Regina. Je vous offre un moyen de recommencer ce que la Sauveuse ne sera jamais en mesure de gâcher. L'idée n'est pas de vous jeter dans un monde que la Shérif Swan connais afin qu'elle puisse vous trouver et vous utiliser quand elle a besoin de vous. Vous serez bien loin de tout ça. De plus, vous l'avez dit vous même, Henry est heureux de la situation actuelle. Cette fille a besoin de vous. Evie a besoin de vous. » Poussa Jefferson. Voyant l'indécision sur son visage, il ajouta : « Vous savez quoi, prenez le chapeau avec vous et regardez ce monde quelques jours. Prenez le temps de connaître cette fille qui pourrait être votre enfant. Et, après, disons, une semaine, revenez me voir et donnez-moi votre réponse. Cela vous semble-t-il raisonnable ? »
Regina voulait nier purement et simplement. Ignorer les divagations du Chapelier et le considérer comme le fou qu'il était, mais l'image du groupe au Café aujourd'hui restait gravé dans son esprit et la retint. « Très bien. Une semaine. Ensuite, vous aurez ma réponse. »
Ainsi, tout au long de cette semaine, Regina Mills était restée terrée dans sa maison à regarder les évènements de la vie d'Evie se déroulant dans le miroir de sa chambre. Elle regarda les enfants de méchants planifier de voler la baguette de la Bonne Fée (pas la Fée Bleue apparemment, mais la Bonne Fée de Cendrillon). Non qu'elle ait quoi que ce soit contre le fait de remettre une de ces irritantes petites fées à leur place. Elle fut témoin de l'appel vidéo tendu et ridicule de l'île qui prouva que cette version d'elle-même et de Maléfique étaient de pâles copies de Regina et son amie décédée. Elle vit la catastrophe que fut la Journée pour les Familles quand la plupart des Auradoniens en dehors du Prince Ben sembla se retourner contre les quatre amis. Elle vit le couronnement quand Maléfique attaqua et fut battue par Evie, Mal et les autres. Oh, comme elle aurait aimé avoir pu taquiner sa Mal sur la façon dont Evie avait aveuglé cette version beaucoup plus bête du dragon dans cette bataille.
Oui, Regina vit beaucoup de choses. Mais ce qui fut encore plus révélateur était ce qu'elle n'avait pas vu. Au cours de la semaine, elle ne vit pas Henry ou Miss Swan. En fait, la seule interaction qu'elle eut fut avec un café de temps en temps avec à côté des mots tendus et des regards noirs au Café Granny. C'était comme s'il ne restait plus rien qui la liait à cette ville maintenant que Henry avait fait son choix.
Ainsi, une semaine plus tard, elle se trouvait dans l'atelier du Chapelier, le chapeau en main, réfléchissant à tout ce qu'elle avait vu. Evie avait besoin d'une mère. Et Regina voulait désespérément être mère à nouveau. Et elle mentirait si elle disait que l'idée d'un enfant de son propre sang ne l'intriguait pas.
Des lettres pour Henry et Emma attendaient d'être livrées à la police avec le courrier du lendemain (Regina estimait que Miss Swan le lirait dans à peu près quatre jours), une valise pleine d'objets personnels comme des images et ses grimoires préférés, des livres de cuisine (et, d'accord, elle avait peut-être utilisé de la magie pour pouvoir en mettre plus dedans) avec elle, et un sourire triste sur les lèvres, Regina se retrouva à accepter cette idée folle. « Faisons ça. »
Et même s'il ne l'admettrait jamais, Jefferson se sentait presque jaloux de la confidence de Regina alors qu'elle faisait ce qu'il avait trop peur de faire. Elle coupait des liens douloureux et recommençait dans un endroit où elle pourrait être heureuse. Il n'aimerait jamais Regina. Mais à ce moment-là, alors que le chapeau formait un portail et l'engloutit pour l'envoyer à Auradon sans véritable moyen de retour, il lui souhaita bonne chance. Après tout, elle était au moins hors de son chemin.
