Note d'auteur : Et voilà la suite promise ! Elle est trois fois plus longue que L'Energie du désir, pas en termes de chapitres (elle en fera 20) mais en termes de mots, puisqu'elle fait 60 000 mots contre 20 000 pour la préquelle^^

Je ne vous cache pas que je suis bien plus satisfaite de cette suite que de la fic originale, parce que je me suis bien plus penchée sur les émotions, le caractère des personnages, bref vous verrez vous-mêmes :) Bonne lecture !


« Ne laisse pas ta flamme s'éteindre, étincelles après précieuses étincelles, dans les eaux putrides du presque, du pas encore ou du pas du tout. Ne laisse pas périr ce héros qui habite ton âme dans les regrets frustrés d'une vie que tu aurais mérité, mais que tu n'as jamais pu atteindre. Tu peux gagner ce monde que tu désires tant, il existe, il est bien réel, il t'appartient. Tout est possible. »

AYN RAND


Chapitre 1

Hermione, assise sur un fauteuil du 12 Square Grimmaurd, regardait la pluie tomber au dehors. Les gouttes qui ruisselaient sur les carreaux ternes de la vieille maison la passionnaient, étrangement. Non, elle savait qu'elle essayait en réalité de penser à autre chose… Trop de choses se bousculaient dans son esprit, et elle trouvait refuge dans ses chers livres. C'était sans doute ridicule. Oui, complètement ridicule. Elle le fuyait depuis trop longtemps. Il allait falloir qu'un jour elle s'explique avec lui. Qu'elle mette les choses au point. Ils s'étaient tous deux laissés emporter par leur besoin d'un autre, par le besoin charnel… Mais il n'y avait rien eu d'autre.

Elle lui avait dit « Je t'aime ». Oui, et alors ? Cela ne signifiait rien. Et il lui avait répondu qu'il l'aimait aussi. Cela ne prouvait rien. Ils étaient tous les deux déboussolés, ils avaient passé un moment magique, et l'espace d'un instant, ils s'étaient imaginés amoureux l'un de l'autre… Mais c'était impossible, rigoureusement impossible. D'abord, d'un point de vue hiérarchique, ou chronologique : Sirius avait vingt ans de plus qu'elle. Le double exact de son âge. Et s'il n'y avait eu que cela !

Une relation entre eux était impossible, impensable, inconcevable. Il était le parrain d'Harry, presque son père… Non, elle ne pouvait pas faire cela à son meilleur ami. Harry comptait beaucoup trop pour elle pour qu'elle risquât leur amitié dans une simple bagatelle. L'amitié était ce qui comptait le plus à ses yeux, c'était une valeur à laquelle elle s'était toujours accrochée. Elle avait toujours pu compter sur ses amis. Jamais sur ses amants. Tout du moins, sur son amant, le seul qu'elle eût jamais eu avant Sirius : Ron. Tout était plus simple, lorsqu'ils étaient simplement amis. Ils se serraient les coudes, riaient ensemble.

L'amour tuait tout. C'était un fait, elle était obligée de le reconnaître. Un fait tragique, certes, mais un fait quand même. On ne pouvait pas être heureux, quand on aimait. Si, à certains moments, peut-être. Mais la plupart du temps était peuplée de doute, de pleurs et de douleur…

Elle avait espéré, l'espace d'un instant, pouvoir se reconstruire, dans les bras d'un autre. Un homme plus âgé, mais si attirant… Sirius avait des défauts, elle ne pouvait pas le nier, il n'était pas parfait. Mais un homme parfait n'était pas amusant, et d'ailleurs, lorsqu'elle y pensait, un homme parfait devait avoir des défauts, parce que c'était ce qui donnait du charme. Elle ne serait pas allée dire qu'elle appréciait le côté homme à femme de Sirius, mais cela lui avait permis à elle d'expérimenter des choses qu'elle n'aurait jamais imaginées…

~o~O~o~

Une semaine plus tôt…

Hermione se leva du lit. La nuit qu'elle venait de passer avec Sirius avait été extraordinaire… En tout point. Mais bizarrement, à cet instant, elle n'avait qu'une envie : quitter la chambre et rentrer chez elle. Elle sortit de la pièce sur la pointe des pieds et se dirigea vers la salle de bain. Prenant soin de fermer la porte à l'aide d'un sort de Collaporta, elle se glissa sous la douche et se laissa inonder d'eau tiède avec délice.

Elle sortit, se fit un brin de toilette au visage, se sécha les cheveux, les démêla – du moins, autant que faire se peut – et à l'aide de sa baguette, rendit ses vêtements aussi impeccables que si elle les avait sortis de l'armoire, alors que bien sûr, ils étaient de la veille. Pour finir, elle sortit un flacon de parfum de sa poche et s'en mit légèrement dans le cou. Elle adorait ce parfum, qui était de fabrication sorcière, et pour lequel elle avait eu un véritable coup de cœur. Ce n'était pas un effluve enivrant, puissant, ni même aphrodisiaque. Non, il avait une senteur légère, fruitée, florale…

On était dimanche. Elle ne travaillait pas, mais à cet instant, elle aurait tout donné pour retourner au Ministère et s'immoler dans son travail, comme elle avait si bien su le faire durant deux semaines… Elle voulait oublier. Cette nuit avait été en tout point prodigieuse, jamais elle n'avait connu une telle extase. Mais elle ne pouvait pas. Elle ne pouvait pas, elle ne pouvait pas, elle ne pouvait pas. Elle se répéta cette phrase dix fois dans sa tête, comme un mantra.

Elle descendit au rez-de-chaussée. A peine eut-elle posé un pied dans l'entrée qu'un « crac » se fit entendre et que Kreattur apparut devant elle. Elle le trouvait toujours aussi affreux, mais ne pouvait s'empêcher d'éprouver de l'affection pour cet elfe qui avait vécu tant de choses horribles, notamment cette expérience dans le lac des Inferi, après avoir bu la potion protégeant l'Horcruxe de Voldemort…

— Bonjour, miss ! dit-il de sa voix grinçante. Voulez-vous un petit-déjeuner ? Des croissants ? Un chocolat chaud ? Un café ?

— Non, Kreattur, je te remercie, dit-elle en souriant. Je dois partir.

— Kreattur ne vous laissera pas sortir d'ici sans que vous ayez mangé quelque chose ! protesta l'elfe. Le maître grondera Kreattur s'il vous a laissée vous en aller le ventre vide !

Hermione sourit et se dirigea de bon gré vers la cuisine d'où émanait des odeurs alléchantes. La table avait été débarrassée de tous leurs livres de la veille. Elle était à présent recouverte de mets à l'air tous plus succulent les uns que les autres.

— Asseyez-vous, miss ! exigea l'elfe, serviable. Et prenez ce que vous voulez !

Hermione se saisit distraitement d'un croissant. Elle le grignota du bout de dents, mais le laissa dans son assiette, le ventre plus noué que jamais. Elle ne se voyait pas fausser la compagnie à l'elfe si aimable, mais elle refusait par-dessus tout que Sirius la trouve là. Elle voulait partir, il fallait qu'elle parte. Elle se leva et sortit de la cuisine sans un mot. Kreattur la suivit en trottinant et lui demanda :

— Ne partez pas, miss, le maître ne va pas tarder à se lever, il sera fâché que Kreattur vous ait laissée partir, il va croire que Kreattur n'a aucun sens de l'hospitalité, mais Kreattur est très hospitalier !

— Ne t'inquiète pas, le rassura Hermione, tu n'auras qu'à lui dire que je… que j'avais beaucoup de travail, c'est tout !

— Un dimanche ? s'étonna l'elfe.

Oui, songea Hermione, je travaille même le jour du Seigneur !

Mais elle doutait que l'elfe comprenne le trait d'humour, il n'était probablement pas adepte de la religion chrétienne, le seul culte qu'il eût jamais voué étant à la famille Black, sans aucun doute.

— Miss, restez au moins pour le petit déjeuner… supplia l'elfe en la regardant de ses immenses yeux globuleux.

— Désolée, je n'ai vraiment pas faim, Kreattur, il faut que je parte.

Des pas retentirent soudain à l'étage et le cœur d'Hermione s'emballa. Elle entendit une porte s'ouvrir, puis se fermer. Puis une autre porte s'ouvrit, et se ferma à son tour. Elle entendit l'eau couler. Il prenait sa douche, c'était le moment ou jamais, il fallait qu'elle parte au plus vite. Sans plus s'attarder en palabres avec l'elfe, elle se précipita vers la porte d'entrée. Elle l'ouvrit à la volée et se précipita dehors. Mais à peine était-elle sortie qu'elle fut surprise par une violente bourrasque qui manqua la projeter à terre. Zut, un orage, il ne manquait plus que cela !

La peur ne l'avait jamais rendue imprudente, et elle savait par expérience que se trouver dehors sous un orage était l'incarnation de l'imprudence. Vu le vent qui soufflait, elle risquait de se prendre un tuile, ou un morceau de cheminée. Elle avait envie de fuir, mais quitte à choisir entre perdre un œil et affronter Sirius, elle préférait la deuxième option. Quoique…

Elle jeta un regard éperdu vers la porte d'entrée qu'elle venait de claquer. Oh, après tout, elle ne risquait pas grand-chose, elle n'avait qu'à transplaner sur le palier de son appartement, avec un peu de chance, personne ne la verrait. Non, c'était un risque trop grand… Marcher sous l'orage et la pluie ? Oui, pourquoi pas… Après tout, elle serait mouillée, et après ? Elle se sécherait en arrivant, voilà tout.

Elle s'apprêtait à descendre les marches du perron quand le verrou de la porte derrière elle cliqueta. Elle eut un sursaut de peur et se sentit ridicule. Ce n'était sans doute que Kreattur qui voulait lui proposer un parapluie, et il se poserait des questions en la voyant aussi alerte… Elle se tourna vers la porte en essayant de se composer un visage détaché, affichant même un sourire qu'elle tenta de rendre naturel. Mais ce sourire fut aussi éphémère qu'une goutte d'eau sur une braise.

— Je peux savoir où tu vas ? fit Sirius en la regardant, une lueur de reproche dans le regard.

Hermione eut l'impression d'être transformée en poisson, car elle ouvrit trois fois la bouche, et trois fois la referma sans qu'aucun son n'en sorte… Elle devait avoir l'air singulièrement stupide.

— Oui ? insista Sirius en haussant les sourcils et en s'appuyant sur l'encadrement de la porte, les bras nonchalamment croisés.

— Heu… je… bafouilla Hermione, complètement affolée.

— Tu avais l'intention de sortir acheter du pain, ou tu comptais fuir ?

Hermione lutta pour garder son équilibre sur la marche, et répondit en essayant de paraître outrée :

— Fuir ? Mais… mais pour qui tu me prends ? Je… oui, c'est ça, j'allais acheter le pain, bien vu !

— Tu penses sans doute que je vais avaler ça ? lui demanda Sirius en ne levant cette fois qu'un sourcil en signe de suspicion.

— Pourquoi ? La boulangerie n'est pas fiable ? fit Hermione en affichant un petit sourire innocent.

— Hermione, je ne parle pas du pain, je parle de ton mensonge éhonté.

— Quel mensonge ? s'exclama Hermione en se demandant ce qu'elle attendait pour transplaner.

— Tu me prends vraiment pour un imbécile ?

— Mais pas du tout ! protesta Hermione en essayant de paraître furieuse. Je… je ne vois absolument pas de quoi tu parles, c'est tout ! Et heu… j'ai du travail, il faut que je rentre, je bosse, demain ! D'ailleurs, toi aussi, tu as du travail, tu devrais finir de rédiger ton article. Il faut que j'y aille !

Elle descendit les dernières marches du perron au pas de course mais un grondement féroce se fit entendre derrière elle. Elle fit volte-face et sursauta en voyant un énorme chien noir qui montrait les crocs, menaçants. Elle s'exclama :

— Ce n'est pas drôle, Sirius ! Tu crois que tu me fais peur ?

Le gros chien noir, d'espèce indéterminée, descendit la première marche et Hermione recula. Elle avait beau savoir que Sirius n'avait sans doute nullement l'intention de l'agresser, elle n'en restait pas moins peu téméraire, et craignait par-dessus tout que son instinct canin prenne le pas sur ses réflexions humaines.

— Retransforme-toi ! ordonna-t-elle. Retransforme-toi et je ne partirai pas, c'est juré !

Le chien cessa aussitôt de montrer les crocs et Sirius reprit sa forme humaine en un instant. Il s'assit sur les marches, après avoir pris sa baguette dans sa main, et joua avec, tout en regardant Hermione qui se maudit d'avoir promis de ne pas s'en aller. Elle gardait la main posée sur la poignée de la grille de fer du jardin, se mordant la lèvre. Sirius demeurait silencieux, les bras sur les genoux, et la regardait inquisiteur. Voyant qu'elle ne se déciderait pas à parler, il fit :

— Dis-moi ce qui se passe.

Hermione tourna la tête, les yeux pleins de larmes de confusion. Elle vit Sirius se lever et recula aussitôt. Il s'arrêta net et la contempla, du haut de son mètre quatre-vingt cinq – oui, elle se souvenait encore des indications sur les affiches de récompense.

— Je ne te suis plus du tout, Hermione, dit-il. Qu'est-ce que tu as ?

— C'est… commença-t-elle en jouant avec une de ses mèches de cheveux, avant de s'interrompre aussi sec.

— Je t'écoute, insista Sirius pour l'encourager à continuer.

Hermione leva les yeux vers son amant d'un soir et s'exclama :

— Ce n'est pas possible ! Nous deux, Sirius, c'est impossible ! Je suis désolée, je ne peux pas, je… Sirius, je suis désolée, mais… mais je ne peux pas. Tu… tu es le parrain d'Harry, Harry est comme un frère pour moi, et tu es comme un père, pour lui ! Je ne peux pas lui faire ça, jamais il ne l'acceptera, et je tiens trop à lui pour le perdre à cause de…

Elle ne termina pas sa phrase et détourna les yeux. Sirius termina d'une voix sèche :

— A cause de moi, c'est ça ?

Hermione ferma les yeux sous la dureté du ton de Sirius. Elle ne répondit pas et entendit les graviers crisser sous les pas de l'homme. Instinctivement, elle croisa ses bras au niveau de sa poitrine, dans un geste purement protecteur. Il sembla d'ailleurs comprendre car il ne la toucha pas. Elle releva son regard vers lui et vit que les yeux de Sirius étaient emplis de colère.

— Je suis navrée, il vaut mieux qu'on en reste là, souffla-t-elle en ouvrant le portail.

— Tu ne me laisses même pas une chance de m'expliquer ? siffla Sirius, avec une rage contenue.

— T'expliquer à propos de quoi ? s'exclama Hermione en le regardant avec la même colère. Il n'y a rien à dire ! Sirius, j'ai… j'ai passé une nuit extraordinaire, je te jure que c'est vrai, mais… mais il n'y a pas de suite, je n'en vois pas. Je ne me vois aucun avenir, ou en tout cas, s'il y en a un, je ne veux pas que ce soit en étant fâchée avec Harry.

— Je vois… gronda Sirius, tel un chien fulminant.

— C'est comme ça, trancha Hermione, catégorique en ouvrant le portail d'un geste décidé, en sortant du jardin, et claquant la porte en fer derrière elle.

Elle se mit à marcher d'un pas rapide dans la rue, n'ayant cure du vent qui lui ébouriffait les cheveux, et des quelques gouttes de pluie qui commençaient à tomber. Elle n'avait qu'une envie : fuir au plus vite cette maison, et son propriétaire…

~o~O~o~

Pourquoi y était-elle revenue, alors ? Parce qu'il y avait la seule bibliothèque où elle pouvait trouver des ouvrages interdits partout ailleurs, et parfois uniques. Et puis, elle avait pris soin de s'informer de l'absence de Sirius. Parfois, elle adorait Kreattur. Il la couvrait, à chaque fois qu'elle venait, et la prévenait lorsque Sirius rentrait. A ce moment-là, elle transplanait, prenant soin de ne laisser aucune trace de sa venue.

La porte du salon s'ouvrit sur l'elfe qui braqua ses yeux globuleux sur elle. Il croassa :

— Le maître est là, miss !

— Merci, Kreattur, souffla-t-elle en rassemblant ses affaires et en disparaissant dans un craquement sonore, mais avant que la porte d'entrée ne s'ouvre, ce qui fit que Sirius ne l'entendit pas.

Elle atterrit dans son appartement. Depuis sa fuite du 12 Square Grimmaurd, elle ne mettait plus l'alarme, ce qui faisait qu'elle pouvait transplaner chez elle sans craindre de réveiller tous les voisins.

Pattenrond entra dans le salon alors qu'elle se débarrassait de ses chaussures et de sa cape. Il vint se frotter à ses jambes et grimpa souplement sur le canapé, la fixant de ses grands yeux jaunes, comme pour lui demander de lui raconter sa journée. Hermione avait parfois l'impression que son chat établissait une espèce de lien télépathique avec elle, qui lui faisait deviner ce à quoi elle pensait avant même qu'elle l'eût formulé elle-même dans sa tête.

Là, vu son regard, il lui disait : « Raconte-moi… »

— Il n'y a rien à dire, Pattenrond, souffla-t-elle en se servant une Bièraubeurre.

Le chat orange vint se frotter à son coude et elle le regarda. Il fronça son museau écrasé et Hermione sourit. Elle marmonna :

— Je me suis encore enfuie…

Pattenrond miaula et sauta à bas du canapé. Hermione soupira et but sa Bièraubeurre d'une traite. Elle réprima un hoquet et se leva pour aller se coucher. Il était encore tôt, mais en ce moment, elle avait goût à si peu de choses qu'en dehors de son travail et du 12 Square Grimmaurd, elle n'avait envie de rien faire. Elle ne mangeait pas beaucoup et cela se ressentait sur sa silhouette.

Oh, cela ne faisait jamais qu'une semaine, mais la dernière fois qu'elle s'était pesée, à savoir le matin même, elle s'était aperçue qu'elle avait perdu trois kilos depuis ce fameux… maudit soir. Non, elle n'avait pas le droit de dire cela. Ç'avait été fabuleux, et pour rien au monde elle n'aurait changé cela.

Elle renifla et sentit une fourrure se presser contre sa jambe. Elle ramena Pattenrond contre elle et se recroquevilla autour de son chat pour finir par s'endormir, apaisée par sa chaleur et son ronronnement.


Note de fin : J'espère que ce premier chapitre vous a plu ! Oui, je ne pouvais définitivement pas me résoudre, après avoir fini L'Energie du désir, à leur envisager une relation sans complication, et évidemment de qui viennent-elles ces complications ? x) Bref, je crois qu'Hermione sera quand même bien plus supportable que dans la première fic, de mon point de vue du moins !

N'hésitez pas à commenter, et à mercredi pour le chapitre 2 !