Bonjour à tous !
Pour celles et ceux qui ont lu 'Nothing To It' et pour les autres aussi d'ailleurs (et oui, je suis comme ça, une vraie gentille ^^), en voici une 'presque-suite'…. Mais pas de panique, cette fic sera parfaitement compréhensible même si vous n'avez pas lu sa petite sœur ^^
Je remercie Aësälys et Socks pour les corrections et annotations… Merci les filles !
Disclaimer:
Deeble : Je ne suis pas J.K. Rowling, la propriétaire de l'univers d'Harry Potter. En tout cas, pas depuis que j'ai vérifié la dernière fois.
Sevy4eveR : J'ai le regret de dire qu'il en est de même pour moi.
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Chapitre Premier: Le mariage.
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Elle regardait les portes-prénom roses disposés sur la petite table, son cœur cognant à ses oreilles. Miss Hermione Granger devant un siège, et devant l'autre. . .
Non. Non, non, non. Hermione attrapa son porte-prénom sur la table et se tourna à la recherche d'un emplacement libre où elle pourrait métamorphoser une autre table à horribles froufrous, une juste pour elle. Loin de lui.
«Hermione!» Parvati dans sa robe de mariage irisée du plus léger soupçon de rose, s'approcha avec un sourire qui s'évanouit rapidement. «Que fais-tu?»
«Euh… »
«Tu ne peux pas t'asseoir avec quelqu'un d'autre», déclara Parvati. «Franchement - j'ai conçu le plan de table de sorte que chaque table accueille deux personnes, et seulement deux, et as-tu une idée de comment c'était difficile de le faire?»
«Eh bien -»
«Et ne pense même pas à essayer de négocier avec quelqu'un!»
«Non, je -»
«Assise !», déclara Parvati, le regard flamboyant.
Hermione s'assit. Elle n'allait sûrement pas dire à Parvati, ou n'importe qui d'autre, pourquoi elle ne pouvait absolument pas passer deux heures à la table de Severus Rogue. Elle pourrait toujours s'éloigner quand la mariée passerait à sa prochaine victime.
«Oh, c'est si bon de vous voir, monsieur, dit hypocritement Parvati à Rogue.
Quel satané, putain d'enfer de merde.
«Mme. Thomas,» dit-il à Parvati en hochant la tête. Puis l'homme qu'elle avait essayé et échoué à oublier depuis deux longues années se tourna vers elle et lui fit ce demi-sourire resté gravé dans sa mémoire. Un sourire. Comme si rien ne s'était passé entre eux.
«Granger»
«Professeur,» dit-elle d'une voix étranglée.
Peut-être qu'elle pourrait faire croire à un malaise. Une intoxication alimentaire, par exemple.
Parvati s'éloigna. Rogue tira l'autre chaise et s'assit en face d'elle avec son élégance habituelle, en la fixant et pas le moins du monde décontenancé.
Très bien, alors. Elle allait lui montrer. Elle resterait jusqu'au bout et prétendrait qu'elle n'en avait rien à faire de lui non plus.
«Je suis heureux de vous voir,» dit-il.
De toutes les choses qu'elle lui avait imaginé dire, celle-ci n'était nulle part sur la liste. «Oh?» réussit-elle à dire.
«Oui. J'ai une offre à vous faire.»
Une proposition. Une proposition.
«Comment - comment osez-vous, » dit-elle, ses paroles brûlantes comme de l'acide sortirent de sa bouche à peine assez haut pour être entendues.
Il cligna des yeux. «Qu'est-ce. . . » Et puis une rougeur de la même nuance que la nappe de Parvati fleurit sur son visage pâle. «Je n'aurais jamais - un travail. Je vous fais une offre d'emploi.»
Cela la fit se sentir comme quand il l'avait renvoyée de ses appartements il y avait deux ans lorsqu'il l'avait rejetée. Lorsqu'il lui avait aboyé de sortir.
«Non,» dit-elle. «Certainement pas.»
Il avait l'air blessé comme jamais. Il sortit sa baguette, murmura un Assurdiato et riposta. «Vous paraissiez pourtant assez heureuse de répondre à ma dernière offre d'emploi.»
Il n'ajouta pas «quand vous étiez désœuvrée et sans aucune perspective d'avenir», mais elle ne pouvait guère oublier la période de galère qu'elle avait connue après la guerre. Quand il l'avait recrutée pour enseigner les Potions aux premiers cycles de Poudlard, il lui avait offert un nouveau but dans la vie.
C'était incroyablement injuste de sa part de remettre ça sur le tapis.
«Bon, d'accord, vous avez détesté l'enseignement», dit-il, se méprenant sur son air renfrogné. «Ce qui est une preuve de bon sens, devrais-je ajouter. Mais nous nous sommes plutôt bien entendus au labo, n'est-ce pas?»
Il avait posé la question si - si plaintivement qu'elle hocha la tête à contrecœur. Oui, ils s'étaient bien entendus. Cela avait été à l'origine de tous ses ennuis.
«Je viens d'être nommé à la tête du département des potions à Ste Mangouste, » dit-il. «J'ai besoin d'un directeur à la R & D (NdT : Recherche et Développement). Je vous veux.»
Oh – ce fut le plus douloureux. Je vous veux. Mais pas de la façon dont elle aurait voulu.
«Granger,» dit-il de sa voix enjôleuse, celle qu'il prenait pour obtenir d'elle qu'elle l'accompagne à la collecte des ingrédients à Pré-au-Lard à minuit, qu'elle lui tienne compagnie pendant ses rondes à Poudlard et qui l'avait faite éperdument tomber amoureuse de lui. « Je sais que vous voulez revenir en Grande-Bretagne. Vous avez postulé pour un poste au Département des Potions au ministère. Et ils ne font jamais la moindre expérimentation – vous serez beaucoup plus heureuse à Ste Mangouste.»
Il avait raison, bien sûr. Elle le serait, sauf pour ce qui était du léger problème d'avoir à le côtoyer tous les jours.
«J'ai du mal à croire que vous puissiez imaginer que je serais d'accord pour travailler avec vous après ce qui s'est passé», dit-elle.
Il fronça les sourcils. «Après ce qui - vous êtes toujours contrariée à propos de ce que je vous ai dit lors de votre dernier jour?»
Elle avait sa baguette pointée sur sa gorge avant même de réaliser ce qu'elle faisait. Et il ne l'en avait pas empêchée. Il était si clairement abasourdi qu'il n'avait pas non plus pensé à sortir la sienne.
«Hermione,» murmura-t-il. «Qu'est-ce qui ne va pas?»
Il ne l'avait appelée par son prénom qu'une seule fois auparavant, quand il l'avait trouvée en train de pleurer dans son bureau cédant à un moment de faiblesse après un double cours de Potions particulièrement horrible. Alors il l'avait emmenée dans la Salle sur Demande pour jeter des objets fragiles sur les murs. C'est, peut-être, à ce moment-là qu'elle avait commencé à développer des sentiments inopportuns pour lui.
«Je soupçonne qu'il y ait eu méprise,» dit-il, et ce fut son regard plutôt que ses paroles qui l'amadoua.
Du Polynectar? Quelqu'un prétendant être lui?
Elle posa sa baguette, regarda par-dessus son épaule et ne vit personne faire attention à eux. Heureusement.
«Quelle est la dernière chose que vous m'ayez dite avant que je quitte Poudlard?»
«Dégagez le plancher», dit-il.
Voilà pour le Polynectar.
«Mais j'ai dû vous dire de foutre le camp de Poudlard une centaine de fois,» protesta-t-il.
«Oui, mais c'était l'unique fois où vous me l'avez dit après que je vous aie fait des avances,» cracha-t-elle.
Il était bouche bée. Il la regarda pendant quelques secondes dans le silence le plus complet. «Vous avez . . . quoi?»
Elle put sentir le sang se retirer de son visage, la laissant étourdie. Comment pouvait-il avoir mal interprété ses paroles?
Elle prit appui sur la table. «Que pensez-vous que j'avais voulu dire?»
«Que vous ne vouliez pas quitter Poudlard. Après toutes les fois où vous m'avez dit que vous saviez ce que vous aviez à faire, que vous aviez besoin de travailler dans un endroit où vos collègues vous considèrent comme une adulte… Alors, naturellement, je vous ai dit de ne pas être une idiote et de foutre le camp. «Ses yeux étaient des lasers focalisés sur les siens, même si elle ne ressentait aucune intrusion dans son esprit. Qu'entendiez-vous par, je vous ai fait des avances?»
«J'ai dit, 'je ne veux pas partir. Je veux rester ici ce soir. Avec vous.'»
«Oh,» dit-il, plus un soupir qu'un mot. «Granger – Hermione-»
«Votre réponse m'a hanté,» dit-elle, clignant des yeux pour retenir ses larmes. «Etiez-vous sérieux en disant que vous m'aviez mal comprise?»
«Oui», lui dit-il. «Je suis vraiment désolé.»
L'espoir contracta sa poitrine, fébrile et délicieux.
«Pourquoi? Pourquoi êtes-vous désolé?»
Elle retint son souffle, attendant.
«Parce que. . . » Il détourna le regard. «Parce que vous méritez mieux.»
Ah.
«Un meilleur refus,» dit-elle.
Il la regarda dans les yeux cette fois, le regard suppliant. «Granger - vous avez été mon élève pendant six ans.»
«Parfait. Même vous, en fait, ne me voyez pas comme une adulte.»
Il ouvrit la bouche, puis la ferma.
«Au revoir,» dit-elle.
Parvati n'aurait qu'à faire avec une table qui n'avait pas ses deux invités.
ooOOoo
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Note de Sevy4eveR : Et voilà! Alors, elle vous plaît? Bon la suite arrive bientôt... En attendant, vous savez quoi faire, hein. Comment ça, « non »? Ben une tite review, tiens! ^^ Aller hop, ça mange pas de pain et c'est toujours sympa de savoir ce que vous pensez de mon boulot et de la fic. Merci d'avoir lu ^^
Note de Socks : Oooh c'est cool ça, une sorte de suite à « Nothin To It » je me demandais justement comment ça allait se passer.
Bon allez, encore une fic où ils vont se tourner autour avant de succomber à l'irrésistible tentation de se rapprocher ? ^^
Note originale de l'auteur :
1. Je parie que vous pensiez que je n'écrirais plus d'autre fanfic du moins si vous pensez à moi.
2. C'est le premier chapitre d'une histoire en trois chapitres. Le prochain paraîtra mercredi. (NdT : Oui enfin, aux States, hein… pour vous se sera quand le reste sera traduit ^^)
3. Cette fic est plus ou moins une suite de "Nothing To It", pas la peine de l'avoir lue pour comprendre ce qu'il se passe ici. Dans cette histoire, Hermione trouve une façon inhabituelle de célébrer la fin de la guerre.
La p'tite note rigolote de Socks:
Elle n'allait sûrement pas dire à Parvati, ou n'importe qui d'autre, pourquoi elle ne pouvait absolument pas passer deux heures à la table de Severus Rogue. (Effectivement, vaut mieux pas ^^)
