C'est dans cette belle soirée de dimanche que le bad est venu s'installer chez moi. J'ai du l'accueillir évidemment puisqu'on ne peut rien lui refuser. Du coup, je me suis dit que peut être écrire me permettra de le faire passer. Sauf que je n'avais aucune idée sur quoi ou qui écrire. Donc j'ai juste écrit ce petit texte où chacun pourra peut être se reconnaitre et sachez que si vous vous y retrouvez et bah je vous offre un câlin du Sheep pour que vous alliez. Car vous le valez bien.
C'est un sentiment qu'on connait tous. Cette petite boule de ciment, coincé au fond de la gorge, comme un parasite qu'on ne peut pas enlever. On se dit qu'elle va passé, que ça va aller mieux mais au fond, on sait qu'elle va revenir. Elle arrive pour des raisons différentes, parfois juste à l'improviste, pour quelques minutes et repartir, parfois elle s'installe pour la soirée, trouvant marrant que nous faire stresser déjà plus que l'on est.
Et il y a la dernière option: celle où elle reste assez longtemps pour qu'on oublie de compter le temps. Pour qu'on oublie les rires, les amis, la famille, sa vie. Pour qu'on oublie que malgré tout les malheurs, le bonheur se cache quelque part. Pour qu'on oublie que les humains ont beau être majoritairement pourrit, il y a des perles encore, qui se cachent au fond de cette coquille qu'est l'espèce humaine. Pour qu'on oublie qu'il faut se battre, qu'il y a d'autres gens qui ont des meilleures raisons d'être plus malheureux que nous. Pour qu'on oublie qu'il y a des gens qui se battent pour les gens qui ont en besoin, pour la planète, pour les autres. Pour qu'on oublie tout, sauf elle qui reste pour nous faire souffrir.
Et on endure.
On supporte.
On essaie de s'en sortir.
Ou on sombre.
