Hey ! Voici une petite song-fic assez... Sombre... Oô *n'arrive pas à croire qu'elle a écrit ça*.
Titre : Hide and Seek
Auteur : Mouâ (RedBlackSky)
Disclaimer : Malheureusement, tout appartient à J. K. Rowling... Mais je suis sûre qu'un jour, elle cédera et me donneras Harry Potter contre des fraises tagada ! #lagrossegoinfre
Pairing : *Bruit du vent dans le désert* Bah y en as pas !
Chanson : Hide and Seek de seeU [Un vocaloid]
Warning : Dans cette fiction, RYRY MEURT ! Ou alors, j'ai vraiment rien capté à ce que j'ai écris.
Harry se laissa tomber dans son lit, épuisé. Après un mois de dur labeur, il pouvait enfin dormir tranquillement : les Dursley étaient parti en week-end chez des amis de Pétunia et son gros porc de cousin passait la semaine chez son ami John Smith, qui devait être tout aussi immonde que lui, supputait le sorcier.
Harry avait fermé toutes les issues à cause du dangereux criminel en liberté, Sirius Black. L'homme étant armé d'un pistolet, il préférait être prudent, même si une sorte d'intuition lui disait que Black avait plus à voir avec lui que ce que disait les informations. Ce nom évoquait un chien noir dans son esprit, un chien immense et terrifiant.
Bref, il fut très étonné en entendant des pas dans le jardin. Le portail était fermé et était trop haut pour être escaladé, comment était-ce possible ? Harry maudit les Dursley d'avoir déménagé, car il ne connaissait pas bien la grande maison et mit beaucoup plus de temps à arriver au vestibule qu'il n'en aurait mis au 4, Privet Drive.
Ding dong, ouvre ta porte, j'arrive
C'est inutile de te cacher
Ding dong, vas-y, ouvre la porte, j'arrive
Il est trop tard pour fuir
Harry frémit en entendant cette voix enfantine, aigüe et glaçante. Le jeune garçon s'approcha du rideau et l'écarta légèrement, ses pieds chaussés de chaussettes faisant un bruit feutré sur le tapis en laine, faisant frémir le Survivant. Il recula alors en voyant la personne devant la porte : c'était une petite fille de son âge, avec des longs cheveux blonds lui tombant en cascade dans le dos et une robe noire à volants. Mais ses yeux… Ses yeux… Ils tranchaient avec sa peau de porcelaine : l'iris était carmin et le pourtour était noir de jais, d'un noir qui donnait l'impression d'absorber la lumière.
Lorsque tu regardes à la fenêtre, nos yeux se croisent
Je veux voir de plus près ses yeux effrayés
Harry se recula brusquement et rabattit le rideau, terrifié. Il se rendit alors compte qu'il connaissait cette fille : c'était une fille de son année à Poudlard, une Serpentard, Daphnée Greengrass si ses souvenirs étaient bon.
Ding dong, j'entre
Dépêche-toi et fuis, jouons à chat
Ding dong, j'arrive
Dépêche-toi et cache-toi, jouons à cache-cache
Harry vit la poignée de la porte tourner doucement. Il s'enfuit et se mit à courir en essayant d'être le plus silencieux que possible. Ses pieds faisaient un bruit étouffé et il haletait en se maudissant d'être aussi bruyant.
Le jeune homme entra dans la cuisine et bloqua la porte avec la table. Puis il reprit sa respiration avec difficulté et se remit à courir pour échapper à Daphné.
Je pouvais entendre le son de chacun de tes pas
Je pouvais entendre ta respiration saccadée
Harry, en entendant les mots que chantait Daphnée, se mit à trembler d'épouvante. Le jeune homme cessa de se soucier du silence et se mit à courir le plus vite que possible, bénissant Dudley de l'avoir aussi souvent coursé pour se servir de punching-ball. Après tout, c'était grâce à lui qu'il courait aussi vite désormais.
Le brun s'engagea dans l'escalier, mais rata une marche. Il se rattrapa, mais cet instant d'inattention avant suffi pour que Daphnée arrive près de lui.
Cache-toi bien, je peux voir tes cheveux
Cache-toi bien, je peux voir tes cheveux
Cache-toi bien, je peux voir tes cheveux
Cache-toi bien, ta tête…
Harry se rendit compte que la fillette pouvait le voir. Terrorisé, le petit brun se réfugia dans sa chambre et se mit à réfléchir à toute vitesse : où se cacher ? Il pensa à se tapir sous son lit, mais cette cachette était bien trop évidente. Le dressing ? Même problème. Son regard fut alors attiré par la porte de sa salle de bain et celle des toilettes.
La maison étant gigantesque, chaque chambre possédait un dressing, une salle de bains privée et des toilettes, même celle de Harry. Le choix de ce-dernier se porta sur la dernière pièce et il referma soigneusement la porte avant de se recroqueviller à côté de la cuvette blanche.
Toc toc, je suis à ta porte
J'entre, je ne demande pas la permission
Toc toc, je suis dans ta chambre
Où te caches-tu ? Le jeu est presque terminé
Harry entendit la porte de sa chambre se refermer et vi par l'espace entre la porte des toilettes et le sol les pieds chaussés de chaussettes blanches de Daphnée se déplacer dans la chambre. Elle se mit à genoux pour regarder sous le lit du brun chétif, puis se releva. Harry remarqua que ses chaussettes étaient immaculées, bien qu'elle ait marché dehors, dans la terre boueuse du jardin.
Dans ta chambre, je regardais sous ton lit
Tu n'es pas là
Je regardais ensuite dans tes toilettes
Ding dong, tu es là.
En chantant ces mots, Daphnée ouvrit la porte de la cachette du Sauveur et lui fit un sourire bizarrement gentil. Elle ouvrit la bouche et se remit à chanter.
Ding dong, tu étais là pendant tout ce temps
Tu l'es
Ding dong, je t'ai trouvé maintenant
Tu l'es
Ding dong, j'ai gagné
Tu l'es
Une fumée noire sortit de la bouche ouverte de la petite fille et s'engouffra dans celle ouverte sur un dernier hurlement du brun. Ce dernier vit comme dans un rêve le corps de la blonde s'effondrer, sans vie. Il se releva, espérant pouvoir fuir sans se rendre compte qu'il n'avait plus aucun contrôle sur ses mouvements, la force le contrôlant voulant simplement faire la même chose que lui. Harry sentit son esprit se déliter et il ferma les yeux, pour les rouvrir juste après. Il se mit à marcher dans la chambre et commença à chanter d'une voix aigüe et enfantine.
Ding dong, reçois ta pénalité
Ding dong, le jeu est terminé
Il ne reste plus personne
Ding dong, au revoir tout le monde…
Le jeune sorcier descendit l'escalier et tourna la tête en percevant une lumière étrange. Il vit son reflet dans le miroir, puis se détourna, sans se soucier aucunement de ses yeux dont l'iris était carmin et le pourtour d'un noir qui absorbait la lumière.
Le brun sortit de la grande demeure des Dursley et se mit à marcher vers un but inconnu, chantonnant doucement les mots qui avaient signés sa perte à peine un quart d'heure auparavant :
Ding dong, ouvre la porte, j'arrive
C'est inutile de te cacher
Ding dong, vas-y ouvre ta porte, j'arrive
Il est trop tard pour fuir.
Voila... C'est ma première song-fic/fic d'horreur/one-shot, donc s'il-vous-plaît, aidez moi à m'améliorer dans ce domaine ! Rewiewez !
RBS
