Opale sur funérailles

Résumé: Qui aurait imaginé que la mort était ainsi ? Ennemis et amis mélangés et contraints de vivre dans la même pièce : est-ce l'enfer, l'attente d'une vie meilleure ou autre chose ? Peut-être que tout n'est pas perdu... Certains l'auront remarqué, il s'agit bien d'un remix de Huit clos, de Sartre, écrit à ma façon.

Comme promis, voilà le Kennett que je préparais. Ceci est une histoire en cours d'ébauche depuis un moment, et il fallait que je poste le début avant le nouvel épisode de jeudi pour… quelques raisons x)

J'ai déjà une fiction en parallèle, ce qui est pour moi une motivation dans l'écriture. Plus il y a de choses à faire, plus je suis efficace.

Les pairings que je propose : Kol / Bonnie, Klaus/ Caroline, Elena/Elijah/Katherine.

Ce que vous pouvez décider : Avec qui Elijah doit-il finir ? Voulez-vous que d'autres personnes interviennent dans l'histoire ?

C'est la première fois que j'écris une fiction où plusieurs intrigues se mêlent, j'espère que ça va bien donner...

Bonne lecture.


Chapitre 1 : De l'autre côté.


Katherine entra dans la pièce au plafond haut, suivie du garçon de chambre, et jeta un regard circulaire autour d'elle. C'était un salon de style second empire avec trois fauteuils qui encadraient une cheminée surmontée d'un bronze.

-Un peu démodé, non? lança t-elle d'un ton monocorde.

-Vous vous y ferez, répondit le garçon.

Katherine hocha la tête, les lèvres retroussées en un pli amer et se mit à faire le tour de la pièce. Il n'y avait aucune glace, aucune fenêtre, la pièce était éclairée par plusieurs lampes électriques suspendues aux murs ainsi qu'un lustre accroché au centre, entre les fauteuils.

-Pas de glace, pas de fenêtre, pas de cuisine, naturellement … commenta t-elle à voix basse, mais où est la salle de bain ?!

-Vous voulez rire ?

-Non non je suis très sérieuse, soupira Katherine, et pourquoi n'ai-je pas pu garder mon shampoing, mon gel douche, ma brosse à dent, ma…

-Et voilà, dit le garçon, voilà la dignité humaine qui vous revient, c'est formidable.

-Je ne suis pas humaine, lui fit-elle remarquer.

-C'est vrai, admit le garçon, mais les créatures telles que vous conservent des réflexes proprement humain, je me trompe ?

Katherine hocha à nouveau la tête et pinça les lèvres en lui lançant un regard agacé.

-Sûrement, mais je n'aime pas du tout le ton condescendant que vous employez. On n'a pas gardé les moutons ensemble, je vous signale.

Le garçon sourit simplement en levant légèrement les mains en signe d'apaisement.

-Là ! Là ! Excusez-moi. Qu'est-ce que vous voulez, tous les clients posent les mêmes questions. Après celle de la salle de bain vient celle des produits et de la fameuse brosse à dent. Mais, pour l'amour de Dieu, est-ce que vous ne pouvez pas réfléchir ? Pourquoi vous brosseriez vous les dents?

-Ça évite l'haleine de chacal, rétorqua Katherine.

-Vous ne vous salissez pas ici.

Katherine croisa les bras, haussant un sourcil.

-Soit. Pas de salle de bain. Pas de lit non plus, parce qu'on ne dort pas, c'est ça ?

-C'est ça.

La belle soupira et alla se laisser tomber sur le fauteuil de gauche, l'air atterré.

-Alors c'est la vie sans coupure, on ferme les yeux, mais on ne dort pas. L'esprit est toujours éveillé. J'ai passé toute ma vie à fuir … ça. Et pourtant, m'y voilà. Je pensais que l'autre côté était sur terre, je me trompais.

-Vous êtes sur terre, répondit le garçon.

-Je dirais surtout que je suis en cage.

-Votre situation est spéciale.

-Spéciale ? Et en quoi l'est-elle ?

Le garçon sourit. C'était un sourire simple, aimable mais peu expressif.

-Je ne suis pas autorisé à vous répondre.

Katherine soupira d'agacement et croisa les jambes.

-Il fait jour ?

-Voyez, lui répondit le garçon, les lampes sont allumées.

-C'est ça, votre jour ? demanda Katherine en écarquillant les yeux de stupeur, et dehors ?

-Dehors ?

-Derrière les murs, crétin !

Le garçon ne se formalisa pas de l'insulte, réagissant comme si elle s'était adressée à lui de façon normale.

-Un couloir, et d'autres chambres. Elles sont vides à cet étage. Très peu de gens sont dans votre situation.

Katherine fit claquer sa langue contre son palais pour manifester son agacement. Le garçon ne faisait qu'évoquer sa situation sans vouloir en parler. On aurait dit qu'il prenait plaisir à lui rappeler chaque seconde son ignorance.

-Bon, et où est l'interrupteur ?

-Il n'y en a pas.

-On ne peut donc pas éteindre ?!

-La direction peut couper le courant, mais ce n'est jamais arrivé à cet étage.

-Et si je prends le bronze et que je le balance sur une lampe électrique au mur, dit Katherine, elle s'éteindra ?

-Le bronze est trop lourd.

Katherine décroisa les jambes et se leva, redressant le menton d'un air hautain. Elle s'approcha de la cheminée et prit le buste de bronze entre ses doigts pour essayer de le soulever. Elle fut surprise de constater que la statue de ne décolla même pas d'un seul millimètre. La belle jeta un coup d'oeil ahuri au garçon de chambre qui observait la scène d'un air neutre, et tenta de mettre plus de force pour tenter de bouger le buste, mais rien.

-Il est trop lourd, en effet, remarqua Katherine avec une moue déçue tout en le lâchant.

-Eh bien, si vous n'avez plus besoin de moi, je vais vous laisser.

Le garçon fit un mouvement vers la porte comme pour se retirer mais Katherine se précipita vers lui en criant :

-Attendez !

En une demi-seconde à peine, elle se trouvait à côté de lui, ce qui signifiait qu'elle avait conservé la possibilité de se déplacer à vitesse vampirique même si, dans une pièce comme celle-ci, ça ne devait pas avoir grande utilité.

-Oui ?

-Je …

Katherine regarda autour d'elle, cherchant quelque chose à dire. En réalité, elle ne voulait pas être laissée seule mais elle se doutait bien que c'est ce qui devait arriver tôt ou tard : elle était condamnée. Heureusement, quelque chose sur le mur, près de la porte, attira son attention.

-C'est une sonnette là?! Je peux vous sonner quand je veux et vous êtes obligé de venir ?

-En principe, oui. Mais elle est capricieuse. Il y a quelque chose de coincé dans le mécanisme.

Voulant vérifier par elle-même, Katherine tendit la main et appuya sur le bouton. Une sonnerie retentit alors.

-Elle marche ! s'exclama t-elle joyeusement.

-Elle marche, confirma le garçon en appuyant à son tour dessus, mais ne vous emballez pas, ça ne va pas durer. Allons, je m'en vais.

Katherine lui attrapa le bras de nouveau.

-Tout de suite ?!

-Je dois chercher les autres.

-Vous disiez que les gens dans ma situation étaient rares…

Le garçon ne répondit pas quitta la pièce sans que Katherine ne puisse le suivre, mais elle ne chercha pas à le retenir cette fois car il comptait ramener quelqu'un d'autre pour être avec elle et avec un peu de chance, cette personne serait moins ennuyeuse que lui.

Elle essayait de ne pas penser à la gravité de sa situation, car oui, elle était morte. Si elle s'écoutait, elle se laisserait tomber au sol et pleurerait toutes les larmes de son corps mais à quoi bon ?

Et puis, on allait lui ramener de la compagnie, elle n'affronterait pas cette épreuve seule. Elle s'assit sur le fauteuil et attendit patiemment en regardant autour d'elle. Il n'y avait pas d'horloge accrochée au mur, pas de réveil, et sa montre lui avait été retirée. Elle était peut-être sur terre, mais elle était coupée de tout ce qui pouvait s'y référer, même le temps. La pièce en elle-même semblait venir d'un autre monde.

Et Katherine attendait toujours en silence. Elle ne savait pas depuis combien de temps elle s'était assise, une heure ? Une journée ? Il n'y avait aucun moyen de le savoir. C'était ça, la vie sans coupure. Mais s'il n'y avait pas d'horloge, peut-être était-ce parce qu'il n'y avait pas de temps ? Ou que le temps n'avait plus de signification là où elle était?

Et alors qu'elle attendait toujours, perdue dans ses réflexions, elle commença à prendre peur. Le garçon avait dit qu'il ramenait d'autres personnes mais il avait également dit qu'ils y avaient plusieurs chambre. Et si les autres personnes étaient réparties dans les autres chambres ? Et si elle était destinée à rester seule?

Elle se leva d'un bond et se jeta presque sur la sonnette.

-Garçon ! hurla t-elle en appuyant sur le bouton.

La sonnette ne marchait pas et Katherine s'acharna dessus en appelant toujours :

-Garçon ! Garçon !

Elle délaissa la sonnette et tapa des poings sur la porte.

-S'il-vous-plait !

Au bout d'un long moment, elle arrêta de taper et retourna s'assoir en enfouissant son visage dans ses mains. La porte s'ouvrit alors et le garçon entra, suivi d'une autre femme.

-Vous m'avez appelé ? demanda t-il en s'avançant dans la pièce.

Katherine redressa la tête pour répondre mais son regard s'arrêta sur…

-Caroline ?! s'exclama t-elle, étonnée.

La blonde avait les yeux écarquillés, la bouche entrouverte et était donc apparemment toute aussi surprise que la brunette.

-Toi ? souffla t-elle.

Caroline n'avait pas vraiment une tenue appropriée à ce qu'il venait de lui arriver : elle portait une jolie robe blanche parsemée de quelques fleurs et des escarpins marrons. Un serre-tête de la même couleur ornait sa belle chevelure dorée et une ceinture marron qui lui était assortie mettait sa fine taille en valeur. La belle se tourna alors vers le garçon, passant de la stupeur à la fureur en l'espace d'une seconde à peine.

-Je croyais que je n'étais pas en enfer ! attaqua t-elle.

-Mais vous n'y êtes pas, répondit le garçon dont la neutralité et le calme étaient en train d'être mis à l'épreuve par la blondinette.

-Ah oui ? Alors qu'est-ce qu'elle fout là, ELLE, HEIN ? répliqua Caroline en agitant les bras

-Votre situation est…

-Spéciale, acheva Katherine avec exaspération, toujours tranquillement installée sur son fauteuil.

Caroline tapa du pied, les poings levés près de son visage comme si elle se retenait de frapper.

-Vous dites que c'est pas l'enfer, mais elle, elle va ME FAIRE VIVRE un enfer ! En quoi c'est différent ?

Caroline poussa un long soupir, laissant tomber ses mains le long de son corps et se mit à faire les cent pas en grognant de rage. On aurait dit qu'elle était à deux doigts de s'arracher les cheveux.

-"Vivre"… répéta le garçon avec ironie.

La blonde s'arrêta et pointa un doigt accusateur sur lui. Elle faisait de grands efforts pour ne pas exploser et il ne l'aidait vraiment pas.

-Vous, FERMEZ-LA !

Le garçon hocha poliment la tête.

-Puisque vous n'avez plus besoin de moi …

Le garçon s'éclipsa discrètement tandis que Caroline poussait encore des rugissements de rage.

-Ça ne m'enchante pas d'être avec toi non plus, rétorqua Katherine, alors arrête ton cinéma, tu vas nous donner la migraine.

Caroline, ne l'écoutant pas, posa les mains sur ses propres joues comme pour vérifier sa température.

-Si ça se trouve, ce n'est qu'un terrible cauchemar ! dit-elle avec espoir, je vais me réveiller, je vais…

-Attends ! dit Katherine en levant une main pour lui intimer le silence, j'ai un scoop pour toi : il n'y a pas de salle de bain. Maintenant, tu peux faire une crise cardiaque si tu veux.

Caroline écarquilla à nouveau les yeux et fit un tour complet sur elle-même, affolée.

-Pas de …

La blonde avait l'air si apeurée et si perdue que Katherine ne put s'empêcher de la prendre en pitié:

-C'est parce qu'on ne se salie jamais ici, en fait. On ne dort pas, et je pense qu'on n'a jamais soif non plus.

Elle pensait apaiser Caroline en disant cela mais la belle blonde semblait toujours au bord de l'évanouissement.

-Ma brosse à dent… ma brosse à cheveux… mon après-shampoing… ma crème de jour... mes… mes vêtements ! Ils ne m'ont pas autorisé à en prendre d'autres, se lamenta t-elle en se laissant tomber sur le fauteuil en face de Katherine.

Caroline était affalée, si mal assise qu'elle paraissait en réalité allongée. Le visage dévasté, elle poursuivit :

-On est dans une espèce de salon totalement moche avec la statue de bronze d'un type qui l'est tout autant. On est contrainte de vivre ensemble et on n'a même pas de lit douillet, ni de salle de bain, ni de…

Caroline s'interrompit soudainement, son regard attiré par quelque chose dans un coin de la pièce.

-N'est-ce pas une penderie que je vois là ?! s'exclama t-elle

Elle se rua dessus à vitesse vampirique et l'ouvrit brusquement, pleine d'espoir. La penderie possédait plusieurs étagères mais toutes était vides, sauf la plus basse qui contenait deux objets : un bracelet en argent et un foulard beige. Caroline prit ce dernier dans sa main, surprise de sa découverte.

-C'est mon foulard, ça, dit-elle en exposant le tissus à la vue de Katherine.

La brunette ne bougea pas de sa place mais se redressa un peu, décollant son dos du fauteuil en observant l'écharpe avec intérêt.

-Comment ça s'est trouvé là ?

-J'en sais rien, marmonna Caroline, perdue.

Katherine observa alors le contenu de la penderie derrière Caroline et constata qu'en dehors de ça, elle était vide. Elle serait donc contrainte de garder son pull décolleté ivoire, son jean et ses bottes à talon marrons jusqu'à la fin: c'était vraiment déprimant.

La porte s'ouvrit soudainement, laissant entrer trois hommes et Katherine retint de justesse un hurlement de panique en les reconnaissant tandis que Caroline était bien trop stupéfaite pour avoir une quelconque réaction.

Kol et Elijah Mikaelson découvraient la pièce du regard tandis que celui de Klaus s'était arrêté sur Caroline. Un léger sourire naquit sur les lèvres de l'hybride et la blonde recula d'un pas, sa respiration s'étant un peu accéléré, preuve qu'elle était sur le point de faire une crise d'angoisse.

-Je croyais que les êtres comme nous n'avaient pas le droit au paradis, commenta Klaus d'un ton charmeur.

Le regard de Kol fit alors quelques aller-retours entre les deux femmes tandis qu'Elijah scrutait Katherine les yeux légèrement plissés. L'ainé était perturbé de se retrouver dans un tel endroit, en compagnie du double, mais il le cachait bien.

-C'est effectivement le cas, répondit le garçon de chambre qui sembla émerger derrière eux.

-Monsieur, dit Caroline en brandissant l'écharpe, pourquoi y avait mon foulard dans la penderie ?!

En fait, elle essayait de faire diversion avec son esprit, car si elle s'attardait sur la pensée de Katherine et Klaus réunis sous le même toit qu'elle, elle allait certainement mourir une seconde fois. Le garçon jeta un bref coup d'oeil à l'écharpe avant d'expliquer.

-Un objet personnel vous accompagne dans la mort. C'est comme ça.

Caroline jeta un coup d'oeil à la penderie : d'autres objets étaient apparus. Masculins, cette fois: une chemise, une cravate et une ceinture noire.

-Bah c'était déjà le cas de toute façon, non ? On nous a autorisé à garder nos vêtements sur nous, ne put s'empêcher de remarquer Katherine, ce qu'elle regretta aussitôt vu que Klaus tournait un regard ahuri vers elle, semblant la remarquer pour la première fois.

-Qu'est-ce qu'elle fiche ici, celle-là ?! s'exclama t-il, furieux.

-C'est seulement maintenant que tu remarques ta grande copine, toi ? ironisa Kol.

Katherine tenta de se rassurer à l'idée qu'étant déjà morte, Klaus ne pouvait plus grand chose contre elle.

-Tais-toi, siffla Klaus à l'adresse de son frère, menaçant.

Kol lui lança un sourire insolent mais ne répondit rien, car Elijah était déjà en train de les sermonner :

-Écoutez, ce n'est pas le moment de se disputer. Ne trouvez-vous pas cette situation étrange ? Pourquoi sommes-nous ensemble?

-C'est clair que j'aurais pu m'en passer ! cria presque Caroline, qui semblait s'être un peu remise de ses émotions.

-Je me demande surtout comment je suis mort, lança Kol, vous vous souvenez de quelque chose, vous ?

Tous s'observèrent d'un air perplexe. Oui, ils se souvenaient des récents évènements, c'était un fait. Mais aucun d'eux n'était capable de dire comment ils avaient bien pu mourir. La seule certitude qu'ils avaient, c'était qu'ils étaient bel et bien morts.

La porte s'ouvrit encore une fois et une autre personne entra dans la pièce, la tête basse, et la première à la remarquer fut Caroline qui alla littéralement se jeter dans ses bras en criant :

-ELENA !

La blonde tint son amie fermement contre elle, et le trop plein d'émotion qu'elle venait de ressentir en si peu de temps fit qu'elle ne put s'empêcher de pleurer, bien que cela fusse de façon étrange : son corps était secoué de sanglots mais les larmes ne coulaient pas de ses yeux. Elena caressait doucement le dos de Caroline mais ne pleurait pas, étant bien trop abattue et choquée pour ça.

-Elena… articula Caroline entre deux sanglots, aussi égoïste que cela puisse paraitre, je suis contente que tu sois là avec moi !

-Je suis contente qu'on soit ensemble aussi, Caroline, dit Elena d'une voix éteinte.

Le regard hostile que Klaus avait précédemment jeté à Katherine s'adoucit aussitôt face à la détresse de Caroline et il reporta son attention sur la pauvre blondinette qui avait du mal à encaisser ce qui était en train de leur arriver. Quand la porte se referma une ultime fois, Klaus, Kol, Elijah et Katherine réalisèrent immédiatement deux choses : la première était que le garçon de chambre avait encore disparu et la seconde était qu'une autre personne venait de faire son apparition dans la pièce. Caroline renifla et relâcha Elena, c'est alors qu'elle la remarqua également :

-Bonnie ? s'étonna t-elle.

La sorcière les observait tous tour à tour le visage sombre. Son regard défaitiste était empreint d'un savoir que eux ne possédaient pas, vu qu'ils étaient encore plongés dans l'ignorance de leur situation.

-Je suis désolée, dit-elle alors, j'ai échoué.


Voilà pour ce chapitre. J'espère qu'il ne vous a pas déplu, n'hésitez pas à donner vos avis. Bises à vous.