CHAPTER ONE :
C'était un matin de Janvier, il était environ 5h du matin à l'aéroport de Washington DC et la température extérieure n'excédait pas les 0. Un aéroport était un lieu rarement calme, les passagers ne cessaient pas d'aller et de venir, les hôtesses de l'air et les stewards ne cessaient jamais de courir... Ce matin-là n'était pas plus extraordinaire que les autres.
Or pour un homme, commençait une nouvelle mission. C'était vraiment quelqu'un de charmant, je dirais dans les 1m83... Son tee-shirt blanc près du corps laissé apercevoir la carrure d'un homme sportif, entrainé et bien portant... Il avait les cheveux couleur gris-poivre et des yeux d'un bleu azur hypnotisant. Un petit air de Sinatra. Pas plus de 45 ans, ancien sniper à la Marine américaine désormais agent du NCIS. Sans aucun doute dévoué à servir son pays.
Ce matin-là il était assis sur un de ces fauteuils non confortable des aéroports, accoudé à sa valise. Patient, cela faisait peut-être déjà une bonne heure et demie qu'il était là. D'un tempérament impatient, il commençait à tourner en rond, faisant les 100 pas, de la machine à café, à la poubelle, de la poubelle à son siège. S'en était assez que faisait-il ? Déjà une demi-heure de retard !
C'est un bleu, c'est son premier jour et il est déjà en retard, je ne le connais pas mais il m'agace déjà. confia-t-il à une vieille dame assise à côté de lui. La vieille dame étouffa un petit rire, elle trouvait cet homme drôlement charmant et encore plus quand il était agacé !
Effectivement, l'agent spécial attendait son nouveau « bleu » pour partir en mission, son dernier avait été promu agent de terrain comme Gibbs, une page était alors tournée, il fallait en écrire une nouvelle. C'est pour cela que le NCIS a confié un nouvel arrivant à Gibbs. Et comme à son habitude, il n'avait pas pris la peine d'en regarder le profil.
Sur le parking de l'aéroport un taxi venait d'arriver déposant une jeune femme. Fille d'un colonel qui fût remarquer à son entrée tout d'abord pour sa détermination à pousser ses valises, comme étant pressée, mais également pour la beauté qu'elle dégageait, c'était une jeune femme d'environ 1m65, aux cheveux long et roux, des yeux d'un vert époustouflant maquillé d'un fard à paupières qui les faisaient d'autant plus ressortirs, d'un corps parfait avec des formes parfaites, habillée d'une tenue décontractée pour affronter les 8h d'avion qui l'attendait. cgi/set?id=108680360&.locale=fr
Elle avait été choisie, pour ce nouveau poste. Son but ? Être promue agent de terrain pour sortir de son job précédent, enfermé dans un bureau à effectuer de la paperasse.
Elle bousculait les gens présents en s'exclamant « Pardon », « excusez-moi », « pardon »... Elle devait encore se présenter au guichet, effectuer l'enregistrement de ses bagages, passer à la douane... et trouver son futur équipier.
Une fois tout ceci effectué, elle cherchait des yeux l'homme qui devait devenir son partenaire durant les prochains mois, une photo lui avait été donnée et au premier abord elle l'avait trouvé vraiment séduisant. Mais elle en était convaincu, elle n'était pas là pour batifoler avec son boss. Elle était là pour apprendre, évoluer et accéder au poste qu'elle souhaitait. Peu importe ce qu'elle allait devoir faire ou même subir, elle était prête. Et puis faut le dire c'était une femme de caractère, une femme de gout, quelqu'un qui ne se laisse pas marcher sur les pieds !
Au loin, elle avait aperçu la personne qui allait devenir son mentor, son cœur battait, elle était consciente qu'elle s'engageait pour effectuer un travail dur et éprouvant.
Elle se dirigeait vers lui, la tête haute, ce n'était pas du genre à avoir peur.
Gibbs attendait impatiemment l'arrivée de son agent quant au loin il aperçut cette femme qu' il ne quitta pas des yeux, la regardant de haut en bas, elle était magnifique. Elle venait d'ailleurs vers lui, il ne comprenait pas vraiment...
Excusez-moi, vous êtes bien l'agent spécial Leroy Jethro Gibbs ? dit-elle en tendant sa main.
Humhum, et vous êtes ? dit-il l'air incertain.
Jennyfer Shepard, mais vu que nous sommes amenés à travailler ensemble veuillez simplement m'appeler Jenny. Cela suffira.
Attendez ? Travailler avec vous ? Vous êtes le nouveau bleu? Une femme ? dit-il d'un air contrarié.
Premièrement je ne suis pas votre bleu, je suis un futur agent que vous devez former. Et Deuxièmement je vois que ce qu'on m'a dit sur vous reste une vérité générale. Vous ne prenez pas la peine de lire la paperasse.
Il ne décrochait pas un mot de plus, il détestait ne pas avoir le dernier mot mais en l'occurrence il n'avait rien à ajouter de plus, c'était entièrement sa faute s'il était surprit de voir une femme.
Vous avez une demi-heure de retard ! dit-il sèchement.
Les embouteillages ! affirmait-elle sur le même ton.
Il ne répondait rien à cela. Pour une première rencontre, on évitera les détails.
Ils prenaient alors place dans l'avion direction la première mission, la république tchèque.
Une fois tous les deux installés dans l'avion, Jenny s'adressa à Gibbs.
Alors ? Ou allons-nous ? Qu'allons-nous faire ?
Tout d'abord il faut que vous sachiez que j'aime être tranquille en avion. Ensuite nous allons en République Tchèque, nous avons un réseau Russe de trafiquants d'armes à arrêter ou à tuer.
Et bien ces 6 prochaines heures promettent d'être longues mais j'ai compris le message.
Elle prenait son livre et se mit à lire durant les 4 prochaines heures, quand à Gibbs lui, il a dormit la première, et les 3 autres il les a passé à contempler le ciel, le lever du soleil et à boire du café. Il avait réfléchi tout le long à comment faire, il devait former une femme pour le terrain et en même temps réussir une mission allait être complexe.
Quand à Jenny elle avait lu, mais pas seulement, elle avait le bilan de sa première rencontre avec son mentor. Un peu désastreuse, elle ne le connaissant à peine qu'elle le trouvait déjà irritant, si au paravent elle l'avait trouvé séduisant, elle le trouvait maintenant encore plus séduisant mais sacrément irritant.
Une heure avant d'arriver à destination, il lui offrait un café.
Je n'ai pas mis de sucre je ne savais pas si vous en preniez. Dit-il en lui tendant le café.
A vrai dire je ne suis pas une vraie amatrice de café, mais merci !
Elle n'aimait pas le café ? Elle n'avait donc aucun point en commun avec lui...
Il lui offrait un léger sourire qu'elle lui rendit en retour. Ça ne serait peut-être pas aussi critique qu'on le pensait...
