Titre : Mais pourquoi je reste là, moi ?
Rating : M
Pairing : Johnlock
Résumé : Séquelle de « L'inaction est mauvaise pour la santé ou pas », qu'il faut lire pour comprendre la séquelle. Les pensées de ce pauvre Lestrade.
Spoilers : Saison 1.
Disclaimer : Sherlock et son univers appartiennent à Sir Arthur Conan Doyle, Steven Moffat, Mark Gatiss et la BBC.
Mais pourquoi je reste là, moi ?
- Sherlo...
« Merde, mais c'est quoi toutes ces fringues par terre?Mais il est avec qui là ? »
- John, vous êtes là ?
Lestrade se dirigea vers l'escalier.
- John ?
« Noooooon ! Ce n'est pas possible! » Se dit-il en reconnaissant les vêtements.
« Oh-My-God! Ce n'est pas possible, j'ai mal vu! Mais non pas de doute, il n'y a que John Watson pour porter ce genre de pull façon « tricoté par mère-grand! » Et là c'est bien le costume Westwood de Sherlock! Bon, respire, inspire, expire. Je vais m'asseoir dans ce fauteuil et attendre tranquillement... »
Des bruits, ne laissant aucun doute, quant aux actes se déroulant dans la pièce à côté, se firent entendre.
« Seigneur! Ils sont vraiment en train de faire... ÇA! En même temps, je ne suis qu'à moitié étonné...Mais pourquoi je reste là moi ? Est-ce qu'on a vraiment besoin d'eux maintenant ? Bon OK on a besoin d'eux.
John gay ? Je n'aurais jamais cru ... quoique ...
Sherlock gay ? Plus que probable.
Eux deux ensembles en train de le faire ...
OK on se calme là, pense au cadavre, pense au cadavre »
Lestrade n'arrêtait pas bouger dans son fauteuil, de plus en plus mal à l'aise.
« Ne pas penser à Sherlock nu, ne pas penser à Sherlock nu, ne pas...tiens? C'est quoi ça? »
Lestrade avait repéré quelque chose par terre, dans l'amoncellement de vêtements.
« Une clef USB? C'est surement important, si l'un d'eux le gardait sur lui. Je devrais peut-être y jeter un œil et puis ça m'occupera l'esprit. »
Il ouvrit alors l'ordinateur de Sherlock, laissé sur la table basse, et y glissa la clef...très mauvaise idée Lestrade!
« Oh ... Oh John ... mais c'est qu'une expérience alors ?
Attends ... Sherlock, lié à moi ? Je dirais plutôt qu'il me méprise et qu'il me manipule pour assouvir son besoin de résoudre des mystères. »
Des bruits de lit cognant contre le mur se firent entendre. Lestrade se leva d'un bond.
« Mon Dieu, je fais quoi là ... bon, on se calme »
Il remit sa lecture là où il l'avait laissé, quelque peu fébrile à présent.
« Oh non John ... John amoureux de Sherlock ce n'est pas possible quand même ?! Ce n'est pas une expérience alors ? Enfin, peut-être pour Sherlock. S'il fait du mal à John, je l'étripe! »
Il respira un bon coup pour se calmer.
« John ne mérite vraiment pas d'être jeté comme un mouchoir usagé. Mais qui sait ? Peut-être Sherlock n'est-il pas aussi sociopathe qu'il le prétend. Est-il capable d'aimer ? Je l'espère pour eux deux. »
Cri de John, à en juger par là voix, résonna à travers les murs. L'inspecteur fit un bond de quatre mètres.
« Pourquoi j'ai des frissons comme ça ? »
- Oh Mon Dieu! Non! On ne t'a rien demandé à toi! Reste couché! Chuchota-t-il, semblant s'adresser à son entrejambe. Il se rassit, attendant que son désir se calme, essayant de penser à l'affaire qui l'avait amené à Baker Street.
Un autre cri. Celui de Sherlock. Il avait reconnu la voix grave et chaude du détective. Puis, le silence.
« Plus de bruit, c'est fini, ils vont bientôt sortir, il faut vraiment que je me calme »
Il vit John et Sherlock sortir de la chambre, il sentait ses joues virer au rouge écarlate.
- Heu…Vous êtes là depuis longtemps ? dit John, ses joues prenant une teinte rosée.
- John, vu sa tête, la question ne se pose même pas. Va faire couler le bain, je m'occupe de lui.
Le médecin quitta alors le salon.
- Vous vouliez quelque chose, Lestrade ? Ajouta Sherlock, aussi calme que d'habitude.
- Heu…oui, bien sûr. On a repêché un cadavre dans le port. Identité inconnue, personne ne l'a encore réclamé.
- OK. Laissez-nous juste le temps de nous préparer et on vous rejoint. Pourquoi me regardez-vous comme ça ?
- C'est-à-dire que vous avez du…enfin…sur le ventre et…au seigneur je crois que je vais y aller moi. À tout à l'heure, Sherlock.
« Ce n'est pas possible, ce n'est pas possible, calme toi bordel. »Pensa Lestrade en s'enfuyant de l'appartement, tenant son manteau fermé pour dissimuler son érection.
FIN
