DISCLAIMER
Les personnages et les univers décrits dans cette fanfiction présente sur ce forum appartiennent à leurs créateurs.
Je ne retire aucun bénéfice matériel de mon travail.
Pairing : Gibbs/DiNozzo
Rating : M , car dans les prochaines scènes il y aura des citrons.
Relation déjà établie. Le surnom que Tony donne à Gibbs «Fox» vient de Silver Fox (renard argenté), car Tony n'aime pas le prénom de Gibbs soit Jethro.
Résumé: La politesse et le savoir-vivre à sa place n'importe où
NCIS Scène de la vie quotidienne.
Quel Gentleman!
Boss! Boss! Réveille-toi! McGee, une ambulance! Cria Tony agenouillé auprès de Gibbs, inconscient.
Tout de suite Tony!
Boss, ouvre les yeux, Boss! Oh! Seigneur, mon chéri ne me fait pas ça, dit Tony tout en cherchant le pouls de Gibbs.
L'ambulance sera ici dans 3 minutes Tony.
Merci McGee. Seigneur Gibbs, réveille-toi!
Arrête de crier comme ça, DiNozzo, j'ai mal à la tête, répondit Gibbs en repoussant Tony avec rudesse, Tony perdit l'équilibre et tomba assis par terre.
Tu vas bien? Demanda Tony tout en se relevant.
Pourquoi, je n'irais pas bien?
Tu as perdu connaissance, Gibbs. Sans aucune raison.
Mais non, je n'ai eu qu'un petit malaise. C'est rien.
Ce n'était pas un petit malaise, tu as carrément perdu connaissance au moins 2 à 3 minutes. Ce n'est pas rien.
J'ai dit que ce n'était rien d'important, fin de la discussion Tony. Allez, tous au travail.
Gibbs regarda Tony et vit les beaux yeux de son amant se rétrécir face à l'insulte. Il vint pour dire un mot d'excuse, mais fut interrompu par un DiNozzo en colère.
McGee annule l'ambulance. On a fini de toute façon. On remballe le tout. McGee avec Gibbs, moi j'embarque dans le camion avec Ziva.
C'est toi qui donnes les ordres maintenant? J'ai manqué quelque chose durant ma perte de connaissance? Tu as eu une promotion DiNozzo?
Mais tu n'as pas perdu connaissance Boss, à ce que tu viens de dire. De toute façon, c'est justement pour éviter de désobéir à tes ordres que j'en donne. Se retournant vers les autres membres de l'équipe, Tony leur lança — Faites ce que le Boss vous dira, moi je retourne au bureau en camion, fin de la discussion.
Gibbs fit signe à Ziva de suivre Tony. — McGee avec moi!
Heu! Je conduis Boss?
Oui. Sans un mot de plus, Gibbs se dirigea vers la voiture tout en regardant s'éloigner Tony et Ziva.
Le chemin du retour se fit en silence, McGee ne voulant pas envenimer la colère de son patron. Gibbs avait son air des mauvais jours et l'engueulade avec Tony n'arrangeait rien. Il gara la voiture à la place réservée et se dépêcha de rejoindre Tony et Ziva qui étaient en train de décharger les boites avec les preuves pour Abby.
Portez cela à Abby immédiatement. Leur dit Gibbs. Trois têtes se relevèrent en même temps et tous avaient un regard interrogatif.
Quoi! Beugla Gibbs.
Rien Boss! Tout de suite! Répondit McGee, inquiet pour sa santé.
Ziva et Tony ne dirent rien et continuèrent leur travail. Gibbs entra dans l'ascenseur et au lieu d'aller à son bureau, il préféra se rendre à la morgue voir son ami Ducky. Mallard avait déjà commencé l'autopsie du jeune marine, dont l'équipe de Gibbs faisait l'enquête. Ducky était arrivé un peu plus tôt avec le corps, tandis que le restant de l'équipe recueillait les preuves et indices.
Je n'ai rien encore pour le moment Jethro, tu es trop tôt. Lui dit le vieux médecin sans relever la tête.
Je ne suis pas ici pour ça.
Ah! Bon, si tu daignes me rendre visite ici-bas, c'est que tu as quelques choses qui te tracassent. Je t'écoute mon ami.
Heu! Dis-moi, pourquoi je cherche toujours à blesser ceux que j'aime Ducky?
Ah! Mon ami, étrange question! Qu'est-ce que tu as fait encore à mon jeune ami Anthony?
Je l'ai poussé rudement, assez pour le faire tomber. Alors qu'il essayait seulement de m'aider. Je n'avais aucune raison de le repousser comme ça.
Oh! My. Et qu'est-ce qu'Anthony a dit?
Il…
À ce moment-là, Tony entra dans la pièce avec une boite de carton, contenant quelques fioles de sang et autres liquides, pour les mettre au réfrigérateur.
Qu'est-ce que tu fous avec ça? Je t'ai dit d'apporter ça à Abby! Cria Gibbs d'une voix enragée.
Sans regarder Gibbs, Tony continua son chemin vers Ducky.
Ducky, Abby n'a plus de place dans son réfrigérateur, elle demande si tu pourrais…
Bien sûr Anthony, mets la boite au complet dans le réfrigérateur de droite. Je l'ai gardé pour Abby.
Et s'il te plait, lorsque tu verras Gibbs, dis-lui que l'équipe attend ses ordres.
DiNozzo, ne joue pas au fin finaud avec moi.
Oh! Boss, tu es là! Nous attendons tes ordres Chef.
Vous ne savez pas quoi faire?
Si! Mais notre Boss lui ne semble pas savoir que nous le savons.
Disparaît DiNozzo et commencez la procédure habituelle.
À tes ordres Chef! Répondit Tony en se mettant au garde à vous.
DiNozzo!
DiNozzo, parti Chef!
Tony partit au pas de course sans attendre plus longtemps. Découragé et levant les yeux au ciel en signe de désespoir, il regarda Ducky, qui lui avait la bouche fendue jusqu'aux oreilles.
Tu trouves ça drôle?
Oui, mais pas toi à ce que je vois. Puisque tu es conscient du fait que tu le blesses, pourquoi continuer alors?
Mais je ne lui ai rien dit de blessant…
Tu ne t'entends pas, Gibbs, quand tu lui as demandé ce qu'il faisait ici, ta voix aurait fait geler la lave d'un volcan. Répondit le vieux médecin en insistant sur le nom utilisé pour apostropher son ami.
Nous sommes au travail Ducky, je n'ai pas à démontrer mes sentiments.
Tu n'es pas obligé de dévoiler quoi que ce soit, seulement un peu de civisme, cela ne fera pas de tort à personne.
Voyons Ducky, tu exagères. Je ne suis pas si dur que ça avec lui. Il a…
Tu veux que je te dise quelque chose Jethro, je ne sais pas pourquoi tu viens me voir, tu répliques à tout ce que je te dis, pour te donner raison. Alors, fais ce que tu veux et débrouilles toi seul. Au revoir Jethro, j'ai du travail à faire.
Euh! Ducky, je… je suis désolé, je ne voulais pas te froisser. Tu as raison, je dois changer.
Oui, tu dois changer, car si tu tiens vraiment à Anthony, il serait préférable de faire des efforts et rapidement. Je me suis toujours demandé ce que Tony trouvait en toi.
Moi aussi.
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L'enquête se trainait, les preuves trouvées ramenaient seulement à la victime. Empreintes digitales, ceux de la victime. Les empreintes de semelles relevées sur le terrain, ceux de la victime. L'analyse de salive retrouvée sur les vêtements, celle de la victime. Fibres synthétiques retrouvées sur le pantalon, fibres de l'auto de la victime. Chair et sang recueillis sous les ongles, chair et sang de la victime. L'humeur de Gibbs ne s'améliorait pas, lorsqu'une enquête trainait et que rien ne pouvait les aider à aller de l'avant, Gibbs ressemblait à un lion en cage, il ne tenait pas en place et rugissait. Ses trois agents avaient travaillé en silence et faisaient tout pour l'éviter. S'il entrait dans une pièce et si un des trois était là, il quittait aussitôt. Même Tony l'évita durant toute la journée. Il était tard le soir, lorsque Ziva remonta du labo, Gibbs releva la tête en le voyant et l'interrogea du regard.
Rien Gibbs, Abby a refait toutes les analyses et rien de nouveau. C'est désespérant.
OK on ne peut plus rien ici. Allez vous reposer et l'on reprendra l'enquête demain à la première heure.
Tout le monde se leva comme un seul homme, attrapa ses effets et quitta presque au pas de course, au cas où le patron changerait d'idée. Comme ils arrivèrent près de l'ascenseur, la voix de Gibbs se fit entendre. Les trois agents s'arrêtèrent et se regardèrent, inquiets. Oh! Merde! Ils n'avaient pas été assez rapides pour rejoindre l'ascenseur, encore une nuit sans sommeil.
DiNozzo! Ici, j'ai à te parler.
Tony fit signe à McGee et Ziva de continuer leur chemin et il se retourna pour marcher vers le bureau de son patron.
Oui Boss, je peux faire quelque chose pour toi?
Où tu vas comme ça?
Ben! Dormir.
On arrive ensemble, on part ensemble. Tu n'as pas ta voiture.
Taxi ou bus, il y a d'autres moyens de transport, tu sais.
Tony, je suis désolé pour ce matin. Je n'aurais pas dû te pousser.
Oh! Ça? Pas de problème.
Si ce n'est pas un problème, alors, pourquoi la fuite?
Je ne fuis pas, je voulais avoir un moment de solitude pour réfléchir.
Parce que tu réfléchis DiNozzo!
Si c'est de l'humour, je ne trouve pas ça drôle. Et si c'est sérieux, j'en ai ras le pompon de tes insultes gratuites, de tes rugissements et de tes crises d'hormones. Je dois toujours hésiter avant de poser un geste, sans savoir si ça va te plaira ou non. Ce matin, tu ne m'as pas seulement poussé, mais tu as repoussé mon aide. Depuis quelque temps, c'était presque agréable de venir travailler, mais aujourd'hui! Aujourd'hui! Seigneur Dieu! Un calvaire! Alors, s'il te plait, laisse-moi aller dormir en paix. Va dormir sous ton bateau, ici, ou chez le Diable, mais fiche-moi la paix. C'est assez clair comme ça? Tony avait parlé d'une voix calme, mais froide.
Oui, comme du cristal.
Bien, bonne nuit.
Gibbs regarda partir son amant. Peut-être son ex-amant. Il avait encore foiré: quatre mariages, trois divorces, une multitude de petites amies et un amant. Malgré toute son expérience, il parvenait une fois de plus à tout foutre en l'air. Il regardait encore vers l'ascenseur lorsqu'il sentit la présence de quelqu'un derrière lui.
Abby.
Tu vas le perdre Gibbs. Tony est au bout du rouleau.
…
Aujourd'hui, tu l'as blessé plus que tu ne le crois.
Je sais.
Non tu ne sais pas, lorsqu'il t'a vu t'écrouler ce matin, il a eu tellement peur que tu ne sois mort. Juste à me raconter ce qui s'était passé, il blanchissait à vu d'œil. Et toi, pour le rassurer que tu étais bien vivant, tout ce que tu as trouvé à faire, c'est de le repousser.
Je revenais à moi et j'étais désorienté, je ne voulais pas le pousser.
Je ne te parle pas de ça, je te parle du fait que tu n'as pas voulu de lui auprès de toi. Il t'aime et c'est normal de vouloir être à côté de la personne qu'on aime, Gibbs. Tu es une vraie mère poule lorsque Tony est blessé ou malade, alors pourquoi pas lui?
Gibbs prit Abby dans ses bras et la serra très fort contre lui. Il déposa un baiser sur son front et lui murmura à l'oreille.
Tu es un ange Abby.
Va le retrouver et montre-toi civilisé et excuse-toi, ce n'est pas de la faiblesse, c'est seulement du savoir-vivre. Allez va!
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Gibbs entra chez lui à la noirceur, seul un rayon de lumière perçait sous la porte du sous-sol. Mais le restant de la maison était dans l'obscurité. La peur au ventre, Gibbs monta à leur chambre craignant que Tony l'ait quitté. Il entra dans la chambre et aperçu une forme recroquevillée dans le lit. Il poussa un soupir de soulagement.
En vieillissant, tu deviens dur de la feuille ou quoi?
Hein!
J'ai dit que tu ne dors pas ici, Gibbs, fout le camp.
Tony, laisse-moi te parler, s'il te plait.
Tony se retourna pour le regarder, allumant la lumière sur la table de chevet, il scrutât son amant attentivement.
J'ai entendu s'il te plait? Je dois rêver.
Tony, je regrette sincèrement mon comportement de ce matin et des autres jours. Et je veux m'excuser de considérer que je ne te dois rien. Au contraire, je te dois tout. Je n'ai jamais été aussi heureux de ma vie depuis la mort de Shannon et Kelly. Donne-moi une chance de me faire pardonner. Je t'en prie, ne me quitte pas.
Heu! Je ne sais pas quoi dire Fox…
Je t'en supplie Tony, pardonne-moi.
Non Gibbs, ne supplie pas, je n'en demande pas tant. Viens ici mon chéri, viens près de moi.
Gibbs ne se le fit pas dire deux fois, il s'approcha du lit, s'assied sur le bord et pris Tony dans ses bras. Tony répondit à son étreinte.
Tony, tu me pardonnes?
Oui, je te pardonne, mais il y a deux conditions.
N'importe quoi!
Fais attention, tu pourrais le regretter, tu ne sais pas ce que je vais te demander.
N'importe quoi, je te l'ai dit.
La première, c'est que tu te fasses examiner par Ducky, tu m'as inquiété ce matin.
OK, j'irai voir notre vieil ami demain matin sans faute.
Bien.
La deuxième?
Que tu prennes des cours de personnalité et de savoir-vivre.
Hein! Quoi! Tony non, seigneur, tu me vois dans ces cours?
Oui très bien, tu feras sensation auprès des jeunes femmes et des jeunes hommes qui suivent ces cours.
Mais je ne veux pas y aller, je ne veux pas faire sensation auprès de personne.
Même pas auprès de moi?
Ah! Dans ce cas, quand commencent ces cours?
Maintenant, si tu veux?
Maintenant?
Oui, tu veux coucher dans le lit auprès de moi et te faire pardonner en me faisant l'amour?
Ce n'est pas une question à poser. Bien sûr que c'est ce que je veux.
Alors, demande-le poliment.
Tony!
C'est la seule condition.
Je veux te faire l'amour Tony, s'il te plait.
Non, ce n'est pas assez poli. Recommence.
Heu! Est-ce que je peux te faire l'amour, s'il te plait?
Non, c'est pas ça, ça ne va pas.
Qu'est-ce que tu veux que je te dise? S'impatienta Gibbs. – Tony, mon amour, j'aimerais me faire pardonner, je t'en prie, laisse-moi t'aimer?
Oh! Fox, s'est parfait.
Tu es sérieux?
Très sérieux, mais n'oublie pas la politesse.
Au diable la politesse.
Gibbs sauta dans le lit et attrapa Tony au passage et se mit à l'embrasser presque sauvagement.
Tu as raison, au diable la politesse, mais seulement lorsque tu m'embrasses comme ça.
Ferme là Tony.
Quel gentleman!
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