Bonsoir,
Je suis vraiment désolée de n'avoir pas poster à la date prévue la suite de Choix. Prmois, elle ne tardera pas trop… enfin je crois.
Cet OS n'est pas vraiment fait pour vous consoler vu qu'il est en Tragedy… Mais j'avais besoin de l'écrire.
Espoir quand tu t'en vas…
Une salle vide. Parfait. Severus ne se rappellait pas être jamais venu dans cette partie du château, c'était encore mieux. Quoique la salle n'était pas complètement vide… mais Severus ne lança même pas un regard au Miroir du Rised. Il savait pertinemment ce qu'il allait y voir. La même chose qu'il y avait bien longtemps, la même chose que le jour où il s'était rendu compte que choisir les Ténèbres n'étaient vraiment pas une bonne idée. Lui si fier de son intelligence. Néanmoins, il se connaissait bien, c'était sa seule qualité. Il n'avait même pas été surpris lorsque le Miroir lui avait montré son cadavre. Severus souhaitait mourir. Il le savait. Foutue lucidité. Chance parfois, mais le plus souvent malédiction. Il n'avait jamais su se mentir à lui-même. Et pourtant, que de fois il aurait aimé pouvoir se leurrer. Et jamais autant que ces dernières semaines.
Mais la première fois qu'il avait eu envie de mourir, il s'était dit qu'agent double était un moyen comme un autre de le faire et qu'avec un peu de chance, sa mort serait moins inutile que ne l'avait été sa vie.
Et puis, Voldemort avait disparu et Severus avait pu espérer. Espérer que cela s'arrangerait, que sa vie serait moins noire que prévu et son désir de mort s'était fait discret. Il ne se faisait jour qu'une fois par an, le jour de son premier cours, lorsqu'il ne pouvait, ne voulait pas, s'empêcher de parler de la Goutte du Mort vivant… sans toutefois révéler qu'il avait ammélioré la recette. Il voulait mourir, mais pas souffrir, sinon il vivrait tout simplement. Et ce poison indolore, il l'avait dans la main…
Oui, Severus avait vécu d'espoir. Et au moment où il allait se lasser d'espérer en vain, un autre miracle s'était produit. Toujours lui. Lui et ses yeux verts comme l'espoir justement. Lui, le Sauveur. Et Severus avait cru qu'il pourrait le sauver lui aussi.
Oh, pas longtemps, le temps de leur premier baiser. Quand leurs lèvres s'étaient séparées, Severus avaient lu dans ces yeux verts… Foutue Légilimencie !
Mais il avait réussi à se leurrer. Et il avait battu son record, il s'était leurré trois jours. Et puis, il avait décidé d'essayer d'appliquer le proverbe "Profite du jour présent". Carpe diem. Il en avait même fait le mot de passe de ses appartements, pour le garder à l'esprit avant d'ouvrir la porte de chez lui et d'y trouver Harry, qui l'attendait.
Jusqu'à ce soir. Ce soir où il n'était plus là. Il avait laissé une lettre que Severus n'avait pas ouverte. A quoi bon ? Il avait compris. Il le savait.
Il n'avait pas bougé, pas pleuré, pas sourcillé. Il avait été prendre dans un flacon dans sa table de nuit, et il était ressorti.
Rien n'avait changé, au fond, si ce n'est que Severus avait perdu l'Espoir.
Oh, pas un espoir en particulier, non, l'Espoir, celui qui est propre aux hommes si on en croit le mythe de Pandore. Celui qui permet de supporter tous les maux épandus sur la terre.
Et sans Espoir justement…
Mieux valait mourir. Rien ne le retenait plus. Il n'avait plus la force de continuer. C'était à la fois simple et compliqué. Mais c'était sans appel.
Il aurait pu hurler à la mort, mais cela aurait été pour lui dire de se hâter.
Severus conjura un cercueil, s'allongea dedans et but le flacon.
On finirait par le trouver, ou pas. Peu importait.
Ses yeux se fermèrent et sa respiration cessa. Il était enfin en paix.
Alors ?
Je sais, c'est court… mais si vous voulez bien me dire ce que vous en pensez… c'est le petit bouton à gauche…
