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Nous ne possédons rien de plus que la rédaction et le scènario!

N/a : Voilà notre fiction 6 mains happy anniversaire Draco Malfoy!

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Bonne lecture

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Vœux d'anniversaire.

Par Trois poissons rouges.

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"Draco ? Regarde maman…"

En se tournant vers sa mère, Draco fut surpris par un flash qui immortalisa l'instant. Un sourire éblouissant naquit sur ses lèvres.

Le garçonnet se pencha ensuite, vers un énorme gâteau les joues rouges et gonflées,

mais il fut à nouveau interrompu avant que l'air ne commence à sortir.

" Tu as fais un vœu ?"

L'enfant la regarda sans comprendre.

" C'est une tradition, mon chéri. Il faut faire un vœu avant de souffler ses bougies d'anniversaire !"

Il avait haussé les épaules, mais avait néanmoins souhaiter avant de souffler...

"Je veux un chat"

L'enfant apparut peu après debout dans le jardin empli de fleur du manoir… un chaton au pelage rayé dans les bras.

Bip bip

Bip bip

Bip…

Draco Malfoy avait fait taire son réveil d'une main. Il soupira, s'étira, et reposa la tête sur son traversin tout en prenant bien soin de garder les yeux fermés.

Des images de son rêve lui revinrent en mémoire, et un sourire de bonheur apparut sur son visage.

Son huitième anniversaire.

Le plus bel anniversaire de sa vie.

Son père avait dû partir pour un congrès quelconque, et n'avait pu être de retour à temps. Il ne l'avait donc fêté qu'avec la famille. Pas de fête fastueuse plus organisée pour épater la galerie que pour lui. Il avait passé une merveilleuse journée avec sa mère. Ils étaient allés chez sa tante Andromeda, qu'ils ne voyaient presque jamais, à cause de l'interdiction de son père. Ce dernier ne supportait pas l'idée que sa famille puisse avoir un lien, plus ou moins grand, avec des Moldus. Et la famille de son oncle Ted était entièrement Moldu, du moins à leur connaissance.

Et c'était aussi ce jour là qu'avaient débuté la tradition du souffler de bougie, ou plutôt, la cérémonie du souhait comme ils l'appelaient entre eux...

Chaque année, deux fois par an, pendant dix ans, ils s'étaient retrouvés dans la cuisine du manoir pour souffler leurs bougies et faire un vœu. C'était devenu, leur secret, leur instant magique volé à la vie. Mais tout ça c'était fini. Cela avait pris fin deux ans plus tôt, à la mort de sa mère.

Il serra un peu plus fort ses paupières pour ne pas que les larmes coulent sur ses joues. Aujourd'hui, c'était un jour spécial, aujourd'hui il avait 27 ans. Pour chasser les sombres pensées qui l'envahissaient, il tourna la tête vers le côté du lit où son époux dormait. Le draps était aussi lisse et froid que la veille au soir lorsqu'il s'était couché.

Cela arrivait de plus en plus souvent, presque quatre soirs par semaine.

Il n'aimait pas son mari, et son mari ne l'aimait pas non plus.

Une tendre amitié c'était peu à peu tisser entre eux aux files des années. Toujours est-il ,que quelque soit le lien qui les unissait, il aurait aimé se réveiller à ses côtés aujourd'hui. On ne devrait pas être seul le jour de son anniversaire, c'était trop triste.

Son mariage avec Neville peu après la guerre en avait surpris plus d'un.

Neville Longdubas et Draco Malfoy, mariés ? Ou plutôt mariés ensemble ? C'était quelque chose d'inconcevable. Certains avaient pensé, et pensaient probablement toujours, que Neville avait été soumis à l'Imperium sans quoi il n'aurait jamais accepter un telle mésalliance. Pour d'autre c'était Neville qui l'avait contraint au mariage par un chantage douteux.

Mais rien de tout ça n'était vrai. Rien. Ce n'était pas un mariage d'amour, il est vrai, c'était plutôt un accord dans lequel les deux parties avaient trouvé leur part.

Il entamait la réhabilitation de son nom, et en le liant à celui d'une famille oeuvrant pour le bien depuis des générations il faisait un grand pas dans ce sens. Neville, quant à lui prenait possession des serres de sa mère. Serre qui faisait partie de trois plus importantes d'Europe, et qu'il lui aurait été impossible d'approcher sans l'accord de l'un des membres de la famille. Rien de passionnel, tout en calcul mais cela avait fonctionné malgré tout. Ils apparaissaient aux yeux du monde comme un couple aimant, uni et surmontant ensemble les aléas de la vie.

Quand leurs amis respectifs leurs avaient tournés le dos, ils s'étaient soutenus. Ils avaient supporté sans un mot les critiques de la presse et les attaques divers. Certains de leurs amis s'étaient excusés tel que Blaise et Luna, tandis que d'autres…ils n'en entendaient plus parler, ou si peu que cela ne méritait pas d'être souligné.

Six ans s'étaient écoulés et contrairement à ce que les gens avaient prédit, leur mariage tenait toujours la route, même si il était plus que jamais un leurre.

Leur "couple" avait traversé une crise lorsque Neville s'était avoué ses sentiments pour son parrain, mais cela avait fini par se calmer. Le nouveau couple vivait dans l'ombre, et cela leur convenait à tous trois. Draco ne se gênait pas pour les taquiner gentiment, car il était vraiment heureux pour eux même si leur rapprochement, leur amour, le laissait plus seul que jamais.

Il soupira et décida enfin de se lever, car il avait des choses à faire. Premièrement, direction la salle de bain, pour son "grand nettoyage". Il aimait les rituelles et le jour de son anniversaire en était jalonné. Il y avait d'abord le passage au hammam, suivit du lavage au savon noir qui lui laissait la peau comme neuve.

C'était son cadeau à lui. Une nouvelle peau, pour une nouvelle année.

Suivait ensuite le repas du midi. Chaque année, les elfes lui préparaient son plat préféré. C'était un mets délicieux, mais aussi délicieusement cher qu'il ne se permettait qu'en cette occasion. Avec la nuit, arrivait la soirée d'anniversaire que tout Malfoy se devait d'organiser. Il détestait ces soirées si guindé mais s'y pliait néanmoins, venait ensuite la cérémonie du souhait… son moment préféré; même si il n'avait pas pu se résoudre à faire le moindre souhait depuis le décès de sa mère. Peut-être y parviendrait-il ce soir… qui pouvait le dire ?

Il se dirigea donc vers le hammam tout en récapitulant ce qu'il avait d'autre à faire. Il devait être à MagicPotion en début d'après-midi afin de porter les commandes de la semaine passé, avant de se rendre au Pré-Au-Lars pour se ravitailler en ingrédients. Il ne devait pas non plus oublier d'ajouter les graines de sisymbre à dans la Solas cara dúinn brionglóid, la potion de clarté pour rêves.

Il était près de 11 heures 30 lorsqu'il ressortit, il fit un petit détour par les cuisines, afin d'avaler un jus en guise de petit déjeuner tardif. C'était une chose qu'il faisait du temps de sa mère, et qui en cet instant lui serrait le cœur, lui donnant l'impression qu'elle était toujours près de lui. Il passa ensuite au laboratoire, vérifia une dernière fois qu'il n'avait rien oublié sur sa liste avant de partir en sifflotant en direction de la salle à manger. Il salivait d'avance à l'idée des mets qui l'attendaient. Sauté d'Hippogriffe aux câpres et mandragores à la crème, sorbet citrouille caramel… c'était un repas cher mais tellement délicieux qu'il ne regrettait pas le moindre de ses gallions.

Il ouvrit la porte et eut un geste de recule en découvrant que le couvert n'avait été mis que pour une personne. Il pensait qu'aujourd'hui au moins il mangerait avec son mari. Il détestait manger seul, et cela lui arrivait de plus en plus régulièrement. Les plantes de Neville l'absorbait tant qu'il oubliait bien souvent de manger, ou il passait chez Severus et "mangeait" en sa compagnie. Il demanda a Pô, l'elfe de maison si son époux était dans la serre et la seule chose que ce dernier put lui répondre fut que Maître Neville était que sortit très tôt et qu'il était pas encore réapparu.

Draco soupira.

Etait-ce trop demander que de vouloir profiter de la présence de son conjoint le jour de son anniversaire ? Il soupira à nouveau et s'installa, entamant son repas avec nettement moins d'enthousiasme.

Une fois la dernière bouchée avalée, il se prépara, emballa les potions et transplana vers le chemin de Traverse, direction Magic-potion. Il se réceptionna plus ou moins habilement, il détestait transplané mais c'était tellement plus rapide, puis il releva là tête. Mais il n'y pas le temps de se mettre à marcher qu'un choc le cloua sur place.

La respiration pantelante, il fixa ce qui se trouvait devant lui, à moins d'un mètre.

Non plutôt qui se trouvait devant lui.

Sur une affiche de 2 mètre.

Ne portant qu'une mou ensommeillé et un petit caleçon noir, se tenait nulle autre qu'Harry Potter.

Il n'avait pas beaucoup revu le jeune homme depuis son mariage, non qu'il l'ait beaucoup vu avant soit dit en passant, et il ne pouvait que le trouver magnifique. Il ressortait de la photo un charme très innocent, ainsi qu'un côté coquin qui ne pouvait laisser indifférent. Pas même lui le Malfoy de glace comme l'avait surnommé certain média à une époque. Il se surprit à se recoiffer, à réajuster ses robes et a humidifié ses lèvres sans quitter l'affiche ensorceleuse du regard. Puis il sourit avant de se donner une petite tape mentale sur le crâne.

Ce n'était qu'une affiche ! Même si Potter y était magnifique ce n'était qu'une affiche.

Il se mit en marche et deux minutes plus tard pénétrait dans la boutique pour y déposer ses fioles. Jake, le vendeur l'accueillit avec le sourire. Il était toujours content de le voir arriver, pas seulement parce qu'il amenait ses commandes, mais parce qu'ils s'avaient trouvé l'un avec l'autre quelqu'un avec qui partager leur passion pour les potions. Il fut un temps où Draco aurait pu en parler avec Severus, mais ce n'était plus le cas depuis longtemps.

Et ce qu'il appréciait plus que tout chez Jake c'est que celui-ci le regardait.

Il le regardait vraiment.

Ce n'était pas un regard vicieux ou dédaigneux. C'était un regard amical qui lui mettait du baume au cœur. Cela apaisait son ego malmené par l'indifférence de son mari, de son parrain. Son mari s'éloignait, et en dépit de l'amitié, et de la complicité qui les unissait, aucun amour, aucun rapprochement ne semblait possible. Il avait parfois l'impression d'être destiné à être triste et malheureux. Il était heureux que Neville ait trouvé quelqu'un à aimer, car jamais ils auraient pu s'aimer ainsi. L'amour qui unissait Neville et Severus étaient tellement évident quand le savait, qu'il avait du mal à comprendre que tout le monde ne l'ai pas déjà compris.

Il soupira.

Pourquoi devait-il être, à sa connaissance, le seul Malfoy doter d'un sens moral ? Pourquoi ne pouvait-il pas faire comme son mari, ses parents et ses grands-parents et tromper son époux sans voir apparaître en grosses lettres rouges dans sa tête le mot : TRAÎTRE ?

Après avoir pris la liste de potion à préparer pour la semaine suivante, il sortit de l'échoppe, non sans un dernier au revoir à Jake. C'était décidément bien agréable de se sentir apprécier. Il se dirigea vers chez Apo Thicaire, la meilleur officine de tout le Royaume Uni. Des ingrédients de bonne qualité, et un prix raisonnable. Mais alors qu'il mettait le pied sur la première marche menant à l'entrée, son regard fut attiré par une nouvelle affiche de Potter.

A croire qu'il était partout.

Cette fois, il n'était pas seulement vêtu de sous vêtements, mais portait un de ses nouveau pantalon à la mode. Ni trop moulant, ni trop large. Draco n'aimait pas les pantalons trop larges, il trouvait cela négliger. Le pantalon de Potter n'avait rien de négligé, au contraire, il lui allait plus que bien. Il laissa son regard parcourir le corps qui lui était dévoilé, à lui et aux milliers de personnes qui passaient là.

Potter avait un beau corps, il ne pouvait dire le contraire après avoir vu son torse pain d'épice et ses jambes finement musclé. Mais ce n'était ça qui retenait son attention, pas plus que son adorable petit fessier.

Non, c'était l'expression de son visage.

Potter était quasiment de dos, comme si il voulait se cacher. Son menton pointu reposait délicatement sur son épaule gauche, ses yeux mi-clos, ne laissait percevoir qu'une lueur verte. Il mordillait doucement sa lèvre inférieure et faisait à intervalle régulier un clin d'œil coquin. A la fois timide et malicieux, sensuel et ingénu. Draco resta plusieurs minutes à le contempler, le pied toujours posé sur la marche. Sa bouche se fit sèche et il déglutit avec peine. Il finit par secouer la tête et entrer enfin dans la boutique. Comme il y avait des soldes, il relégua bien vite Potter au second plan et se concentra sur ses achats. Il ne ressortit que deux heures plus tard, les poches truffées d'ingrédients, heureusement rétrécissent et se dirigea vers la Chaudron Baveur s'efforçant de ne pas tourner la tête dans la direction de LA photo. Il lui fallait encore se trouver un nouveau vêtement pour la soirée. Il aurait certes du s'y prendre plus tôt mais il n'avait pas eut le temps. Il avait prévu d'effectuer ses emplettes du côté moldu, espérant inconsciemment échappé à l'invasion Potterienne. Mais manque de chance, Potter y était aussi. Partout. Sur les bus. Sur tout le panneau publicitaire, dans les kiosques… Potter, Potter, Potter, Potter impossible d'y échapper. Le seul côté positif c'était qu'il ne semblait y avoir que deux clichés. Il y avait celui du clin d'œil Sur le second il vous regardait droit dans les yeux, le regard pétillant, brillant de malice, le visage rayonnant de bonheur et un sourire qui vous réchauffait le cœur… Mais qui glaçait Draco en même temps.

Pourquoi ne pouvait-il pas lui aussi éprouvé un tel sentiment de bonheur ? Pourquoi venait-il le nargué jusque dans la rue ? Et le jour de son anniversaire en plus… il secoua la tête et continua sa route se concentrant sur les vitrines et finit par craquer pour un petit pantalon légèrement différent de ce qu'il portait habituellement mais tellement seyant. Il rentra ensuite au manoir, satisfait de sa journée. Il rangeait dans le laboratoire ce qui devait s'y trouver, accrocha la liste de ses 16 potions à crée pour le Vendredi suivant et rejoignit sa chambre. Il posa son nouveau vêtement sur le lit, lui jeta un sort de nettoyage rapide (il détestait porter un habit neuf n'ayant pas été préalablement lavé) et appela Pô. L'elfe apparut dans un Pop.

" Oui Maître Draco, est-ce que Pô peut faire quelque chose pour Maître Draco ?

- Je voudrais savoir si mon époux est rentré.

- Oui Maître, Monsieur Neville est dans la serre avec Monsieur Snape."

Draco se retint de soupirer.

" Va leurs rappeler qu'il est l'heure de ses préparer.

- Oui Maître."

Avant que Draco n'ait eu le temps de s'approcher de son armoire à la rechercher d'une chemise qu'il puisse mettre, l'elfe réapparut.

" Maître Neville demande " de se préparer pour quoi ?"."

Un soufflet. Il eut la sensation de se prendre une énorme gifle en pleine tête. Respire Draco, il te faut rester calme.

" Pour la soirée d'anniversaire que nous organisons à l'hôtel Beauregard."

L'elfe disparut à nouveau et pour de bon cette fois. Neville arriva quelques minutes plus tard, les joues rouges. Rouge d'avoir couru depuis les jardins, rouge de honte. Il s'arrêta devant Draco tout penaud. Ce dernier, concentré sur la recherche de se chemise l'ignora.

" Draco ? "

Le silence seul lui répondit.

" Draco ? Je suis vraiment désolé d'avoir oublié ton anniversaire. Je te promets que ça n'arrivera plus."

Draco se contenta de lui jeter un coup d'œil agacé.

" Draco, c'est la première fois que ça m'arrive tu vas pas en faire un drame, et puis je suis là maintenant !

- Nouveau regard énervé.

- Tu ne m'as souhaité m'a fête qu'une seul fois en cinq ans et c'était l'an dernier, et je ne t'en ai pas voulu

- Comment aurais-je pus deviner que les Nevilles se fêtaient le jours de la Saint Maximum !

- Je savais bien que la tienne c'était le jour de la Saint Maturin !

- Tu ne le savais que parce que je te l'ai dis, toi tu ne savais même pas que tu avais un fête avant l'an dernier !

- Ce n'est pas une raison."

Le silence se fit dans la pièce et le deux jeunes hommes se fixèrent un instant, puis se tournèrent d'un mouvement brusque et s'habillèrent, dos à dos. Lorsqu'ils furent prêt tout les deux, ils se dirigèrent vers la pièce de translpanage. Alors que Draco allait saisir la poignée, Neville l'attrapa par le bras et lui dis avec un petit sourire.

" Bonne anniversaire."

Draco se contenta de hocher la tête. La première chose que Draco se demanda en atterrissant c'est si il était maudit. En effet, devant la porte de l'hôtel Beauregard, se trouvait un panneau publicitaire de plus de trois mètre de haut de Potter prenant la pause. Et pour couronner le tout il eut le déclic.

Le pantalon.

Le pantalon de l'affiche était le même que celui qu'il avait acheté sauf que le sien était noir. Il se sentit rougir, comme une collégienne à l'idée de s'être fait avoir. Il se reprit néanmoins et pénétra dans l'hôtel, la tête haute, Neville a son bras et l'esprit empli de ce satané Potter qui refusait de le laisser tranquille. Il activa son sourire de circonstance et se prépara mentalement à la torture qui allait suivre : accueillir et remercier les six cent pique-assiettes et profiteurs qui étaient sensés venir ce soir là.

Un serveur passa et le couple Londubas- Malfoy en profita pour s'emparer qu'une coupe de champagne. Petit remontant plus que nécessaire au vu des heures à venir. Pourquoi organisé une telle soirée si c'était une telle corvée ? Parce que tout Malfoy qui se respecte se doit de parader et d'étaler son "bonheur" et son argent… Il échangea un regard accablé mais complice avec Neville et ils allèrent accueillir les premiers invités.

Trois heures et vingt coupes de champagne plus tard, Draco se sentait beaucoup mieux. Il était dans une petite bulle de félicité où rien ne pouvait l'atteindre. Pas même l'arrivée, avec deux heures de retard, de Blaise, son meilleur ami. Ce dernier s'était approché de lui, la bouche en cœur, marmonnant qu'il était tellement envahi de dossiers, qu'il avait failli oublier de venir.

Il jouait avec ses invités enchaînant des plaisanteries et des jeux de mots que lui seul semblait comprendre, dansait comme jamais il n'avait dansé et il s'amusait. Il s'amusait comme il ne l'avait jamais fait. Son comportement était indigne du nom de Malfoy, mais il s'en moquait éperdument. Aujourd'hui il avait 27 ans et quand on a 27 ans, qu'on est beau, riche, célèbre, marié et…euh heureux en ménage et qu'on a tout pour être heureux… son regard se posa sur son parrain qui grignotait non loin du buffet…oui vraiment heureux. Et là-dessus il reprit son verre qu'il avala cul sec.

Le gâteau fut servit. Un délice de chocolat blanc, préparé chez Le Botre, le meilleur chocolatier de londres. Draco mangea sa part avec le sourire, le dégustant tout en rêvant à la tarte au citron meringué qui l'attendant dans la cuisine du manoir.

Soudain, alors qu'il s'apprêtait à mettre la dernière boucher de gâteau dans sa bouche, Il aperçu dans un coin Neville qui s'ennuyait à mourir et fixait Sevérus d'un regard plein d'envie. Et la il fut frapper par un éclair de génie. Et si il allait voir son parrain ? D'un pas guilleret et mal assuré il traversa la salle et rejoignit le brun qui grommelait dans son coin.

" Sevi!! Sevi!! "

Severus Snape se tourna brusquement en direction de son filleule, et le fixa de son regard le plus froid. Puis, le voyant sautiller devant lui en souriant, il écarquilla les yeux et demanda d'un ton sec.

" Combien de verre as-tu bu ? "

Le blond éclata de rire, attirant assis vers lui l'attention de ceux qui étaient autour d'eux, et répondit en comptant sur ses doigts.

" Pas grand-chose ! 2, 1, 4, 13, 8, 19 euh 22 oui c'est ça 22 enfin je crois attend je recompte 2, 5... Mais comme il s'emmêlait dans ses calculs il pouffa avant de recommencer."

Severus secoua la tête en souriant et attrapa le bras du jeune ivrogne.

" Allez viens, je te ramène au Manoir avant que tu ne te ridiculises complètement."

Mais le blond en avait décidé autrement et il se débattit doucement pour se dégager de l'emprise de son parrain.

" Mais non Sevi! Tu te trompes ! C'est pas moi que tu dois raccompagné, c'est Nev ! Il t'attend à côté de l'entrée depuis des heures !" et il pouffa à nouveau."

La foule entreprit de se rapprocher d'eux afin d'écouter ce qu'ils se disaint et de ne surtout pas manqué la scène que faisait le jeune Malfoy. Vois un Malfoy se ridiculiser n'était pas une chose très courante.

" Tu as tout à fais raison, je vais te conduire jusqu'à Neville pour qu'il s'occupe de toi. Après tout, c'est ton époux.

- C'est peut-être mon époux, mais c'est ton ama…

- Draco ? Mais qu'est-ce que tu fais ?

- Neville ! J'étais justement en train de dire que tu étais peut-être man mari mais que tu étais surtout l'amant de Sev! "

Il y eut un silence choqué, puis la rumeur commença à se propager à travers la salle tandis que l'on saisissait le bras de Draco pour faire transplaner.

A peine arrivé au Manoir, Severus se précipita vers le placard à potion : il était inutile de discuter avec Draco quand il était dans un tel état. Pendant ce temps là, Neville traîna un Draco hilare vers le salon le plus proche. Une fois la potion avalée, Draco se calma et regarda le couple tout penaud.

" Je… je... On peut en discuté demain ? "

Le couple hocha la tête, le visage grave et Draco se hâta de quitter la pièce ave qu'ils ne changent d'avis.

Qu'avait-il fait ?

Pourquoi avoir révélé au monde entier une vérité rester caché pendant deux ans ?

Il avait l'impression de faire erreur sur erreur.

De toujours faire le mauvais choix.

Il se prépara à aller se coucher tout en se demandant comment il pourrait rectifié le tir. Il pourrait peut-être tenter de faire passer ça pour une blague de mauvais goût ? Il était sur le point de s'allonger lorsqu'il se souvint d'une chose : c'était son anniversaire, il y avait donc quelque chose qui l'attendait dans la cuisine.

Il se glissa son bruit dans le couloir, se faufila discrètement dans les couloirs en évitant le salon jaune car il refusait d'interrompre ou s'entendre ce qui s'y passait. Et arriva enfin dans la pièce qui l'intéressait. Et là, posé au milieu de la table l'attendait, comme chaque année une tarte au citron meringué surmonté d'un grosse bougie.

Il avança tranquillement vers la table et assit sur la chaise en chêne qui était juste devant. Il ferma les yeux un court instant, imaginant que sa mère était avec lui. Il se plongea tant et si bien dans ses souvenirs qu'il finit ressentir sa présence à ses côtés, il eut l'impression de sentir sa main sur la sienne, le frôlement de ses lèvres sur sa joue… Il resta immobile serrant un peu plus fort ses paupières pour que tout reste en place. Il repensa à sa journée, à tout ce qui s'y était passé, à son mal être, et il sentit des larmes coulées sur ses joues.

" Mère ? Qu'est-ce qui ne va pas chez moi ? Pourquoi je me sens si mal…mère…mère…"

Mais seul le silence lui répondit. Pourquoi se sentait il si seul ? Il avait tout ce que l'on pourrait désirer, mais il était seul. Son mari était plus un ami qu'autre chose et de moins en moins présent au fil des jours. Ses amis, ses vrais amis se comptaient sur les doigts d'une main. Blaise, Neville et Séverus, son parrain.

Il connaissait Blaise depuis l'enfance, il était le seul de ses amis d'enfance à avoir accepté son mariage. Mais son travail l'accaparait tant depuis quelques mois qu'il le voyait à peine. Quant à Sévérus il passait tellement de temps avec Neville qu'il semblait avoir oublié qu'il avait un filleul. Et surtout que celui-ci était malheureux. Il en venait presque à envier Potter son image sur la publicité apparut devant ses yeux à lui envier sa liberté. Potter était lui alors que lui étouffait dans une vie dénuée de sens.

Il savait que si il en était là c'était de sa faute, il avait fait tant d'erreur dans sa vie de toutes petites, des énormes…. Pouvait il encore changer tout ça ou était il trop tard ?

Il soupira. C'était bien joli de vouloir changer sa vie, mais pour ça il lui fallait savoir où tout avait dérapé.

Il sentit une caresse glisser sur sa joue, et sourit.

" Oui mère, j'ai compris."

Il rouvrit enfin les yeux et souffla, souhaitant enfin voir, comprendre ses erreurs de parcours. Comme chaque année il coupa ensuite deux parts de tarte et savoura lentement la sienne, tout en profitant de la présence réconfortante et silencieuse de sa mère.

Il resta un long moment les yeux perdus dans le vague, avant de regagner sa chambre.

Neville serait-il là ce soir ? Il savait tout deux que si les elfes n'étaient pas aussi bavards de nos jours, ils auraient chacun leur chambre. Il ouvrit doucement la porte et découvrit que son époux était déjà profondément endormi. Il alla dans la salle de bain attenante pour refaire sa toilette et s'allongeant avant de s'abandonner dans les bras de Morphé.

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Merci d'avoir lu ! La suite arrivera dans une semaine (déjà écrite, si c'est pas beau!) Cette histoire devrait comper 4 chapitres plus un épilogue.

N'hésitez pas à donner votre avis!