Pour ceux qui suivent ma fic Kill, survive and love ne vous inquiétez pas je ne l'arrête pas. Mais cette semaine j'ai eu 7 examens en 5 jours et j'avais besoin d'un moyen pour décompresser et cette histoire s'est écrite toute seule. J'espère que vous aimerez!

Warning: Cette fic est classée M. Même si il n'y a pas de lemon dans ce chapitre, il y a un peu de langage cru et à connotation sexuelle.

Pairing: Stiles x ? (même si vous le savez probablement déjà, c'est même sûr, je trouve ça drôle de garder le «suspense»!)

Je veux simplement préciser qu'aucun des personnages ne m'appartient, ils sont à Jeff Davis.


Chapitre 1

Guide de survie en territoire ennuyeux

Dans un grand bureau lumineux, au rez-de-chaussée d'un immeuble de quatre étages du quartier huppé de Beacon Hills, se trouvait Stiles Stilinski PDG de la compagnie Wolf Pack organisatrice d'événement en tout genre, et Isaac Lahey, son secrétaire… Disons plutôt son homme à tout faire. Le premier, assis à son bureau, était en train de jouer une partie de Tetris sur son ordinateur. Tandis que le deuxième était en train de… faire une partie de Candy Crush sur sa tablette électronique. (Auteure : sérieusement… La productivité les mecs, vous connaissez?). Mais après 15 minutes de totale inactivité, une petite musique annonçant une défaite retentit dans le bureau silencieux. Stiles venait enfin de perdre une partie. C'est alors qu'il se rendit compte que son assistant (*tousse*Sous-fifre) se trouvait dans son bureau.

- Isaac, si tu es dans mon bureau cela doit surement dire que les bracelets et les t-shirts sont arrivés?

- Oui, dit le blond en changeant rapidement d'onglet sur son Ipad, les caisses sont dans le local de rangement B-12.

- Bingo! (B-12, Bingo… Vous avez compris?)

Isaac, habitué à ce genre de mauvais jeu de mot, recommença à parler comme s'il n'avait pas été interrompus.

- Mais par contre, il y a un des chars qui n'est pas encore arrivé. Les techniciens qui s'en occupent vont surement m'appeler dans quelques heures et me dirent qu'il y avait seulement un peu de trafic. Mais il faut dire qu'en même temps ils arrivent directement de la Floride. C'est le pays qu'ils doivent traverser! Mais bon, je devais tout de même venir te le dire au cas où il ne pourrait pas être là la semaine prochaine.

- Ce n'est pas grave. Et puis ils ne peuvent vraiment pas être là, nous n'avons qu'à faire marcher ceux qui devaient parader dessus. Ce n'est pas comme si je leur demandais d'escalader l'Everest! C'est juste quelques kilomètres de marche ou ils n'auront qu'à sourire et à saluer de la main. Ça va leur faire faire du sport! En plus, s'ils ne voulaient pas marcher, ils n'avaient qu'à ne pas s'inscrire pour participer. Ce n'est pas censé être une épreuve que de faire partie de la Gay Pride. C'est même un honneur, putain! On ne parade pas simplement pour le plaisirs de parader, mais pour monter aux gens que l'on s'aime tel que nous sommes, gay, lesbienne, bi… s'exclama d'une traite Stiles sans même reprendre sa respiration.

Après sa tirade, Isaac fit semblant de chasser une larme de son œil en reniflant. Il lui jeta ensuite un regard moqueur à son patron de ses yeux parfaitement secs.

- Du calme Stiles, prend une bonne respiration, tu te sentiras mieux après. Puis n'oublie pas, Scott et moi serons là aussi. Pour rien au monde nous manquerions l'occasion de pouvoir s'embrasser en public, dit le blond en rangeant son Ipad. Et puis à la base, on parlait d'un camion pris dans les bouchons de circulation… Mais bon, je m'occupe de ça. Oh et Stiles, ajouta-t-il avant de sortir du bureau, n'oublie pas la réunion à la mairie avec le nouveau maire.

La porte se ferma derrière lui, et ses pas s'éloignèrent sur le tapis du couloir. Le châtain écarquilla les yeux.

- On a un nouveau maire?

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Un café, deux cafés, trois cafés, quatre cafés, cinq moutons, six moutons, seeeppt mooouuutoonns….Zzzzzzzzzzzzzzzzzzzzz….. Non! Mauvais Stiles! Pas dodo! Ne pas dormir! Ne pas…..dooormir…..dodo….. Je me laissais tranquillement retomber sur le confortable fauteuil en cuir. Je plaçai lentement mes bras devant moi sur la table et tout doucement je lovai ma tête par-dessus. J'exhalai un soupir de bien-être. Un petit somme ne me fera pas de mal. Et puis, si le maire n'avait pas voulu que je fasse une sieste, il ne m'aurait pas laissé poireauter pendant 3 heures dans cette salle de réunion aux sièges siii moelleux. Je soupirai une dernière fois de contentement et je m'endormis.

3h27 de l'après-midi 19 juillet 2016

Assis dans un fauteuil digne du Pays de merveilles, une tasse de thé dans la main, je tapais la discute avec une citrouille. Une très gentille citrouille, soit dit en passant. Mais très bavarde. Trop bavarde. Car depuis tout à l'heure, elle ne cessait de parler. Elle jacassait à propos de l'Halloween (qu'elle n'aime pas), des enfants (qu'elle n'aime pas non plus) et des bonbons (qu'elle trouve dégoutants). En fait j'y pense, mais elle est super chiante comme citrouille! Alors tandis qu'elle continuait de déblatérer sur tout et n'importe quoi, je tendis la main et je tirai sur la tige se trouvant au sommet de sa tête (parce que ça me tentait). Et alors qu'elle tentait de me mordre, avec un bruit de champagne que l'on débouche elle explosa en une dizaine de géants biscuits aux chocolats. Et alors que je tendais la main pour en prendre un, je sentis un poids apparaitre sur mon épaule gauche, interrompant mon geste.

- Fils? Entendis-je,Stiles? Aller réveille toi mon grand, ce n'est ni le moment ni l'endroit pour dormir.

Me sentant doucement secoué, j'ouvris lentement les yeux. C'est comme cela que je découvris le visage de mon père à quelques centimètres à peine du mien. Je criai alors, de façon super virile bien sûr, puis je bondis de mon siège sous l'effet de peur que créa mon paternel.

- Sérieusement papa, ne me refait plus jamais ça! M'exclamais-je en essayant de faire redescendre le rythme de mes battements de cœur.

- D'accord, mais à condition que tu ne t'endormes plus n'importe où. Parce que te connaissant il pourrait t'arriver pleins de conneries et je préfèrerais te mettre en cellule pour être sûr que ça ne se produise pas, dit John en soupirant.

- Alors ça, je ne peux pas te le promettre même sous peine d'arrestation. De toute façon, ce n'est pas ma faute si le maire est en retard au rendez-vous qu'il a lui-même planifié. Ça fait… je regardai l'heure sur ma montre, plus de 4 heures que j'attends, alors je me suis endormi. En plus, tu as interrompu mon rêve au pire moment. J'allais manger des biscuits au chocolat. Et tu sais que c'est sacrilège d'empêcher quelqu'un de manger des biscuits au chocolat. En plus, ils provenaient d'une citrouille que je venais de faire exploser, alors je me demandais si ils allaient avoir un petit goût de courge…

- D'accord, d'accord, ne plus t'empêcher de manger des biscuits à la citrouille deviendras ma nouvelle priorité, dit mon père, mais sérieusement, il n'y a vraiment que toi pour t'endormir n'importe où et faire des rêves aussi bizarre. Mais bon, je suis désolé Stiles, mais il va falloir que je te quitte. Je dois aller rejoindre Parrish dans le bureau du maire.

- Oh, alors le renommé nouveau maire est ici? Il doit me trouver bien pathétique pour ne même pas m'avoir averti qu'il ne viendrait pas à la réunion, dis-je vexé.

- Non, ce n'est surement pas ça.

- Alors c'est quoi? Demandais-je. Il était tellement occupé à faire passer un projet de loi interdisant les décorations de noël avant le mois de décembre qu'il n'a pas pu passer me dire un mot?

- À la place de dire n'importe quoi, suis-moi et tu verras.

- Parfait chef! Je vous suis chef! Dis-je en parodiant le salut militaire.

- Arrête d'agir comme si tu avais 8 ans. Tu en a 25 bon Dieu! S'exaspéra mon père en levant les yeux au ciel.

Je ris sous cape en suivant mon père hors de la salle. Une fois sortis, il nous fis traverser une demi-douzaine de couloir avant de finalement s'arrêter devant une double porte en chêne (je ne sais pas si c'est réellement en chêne, mais c'est le premier arbre qui m'est venue à l'esprit). Le policier entra sans même frapper.

Dans l'immense bureau se trouvait déjà 3 personnes. Dans les 2 fauteuils placés juste devant le bureau en chêne (je suis sûr que si je le dis assez souvent, à un moment donné je vais avoir raison) se trouvait Jordan Parrish, l'adjoint de mon père, et sa femme Lydia Martin, partenaire de mon entreprise car elle tenait un service traiteur. Sur le mur de droite, accoudé au montant d'une des 3 fenêtres se tenait un grand homme aux cheveux châtain.

Un sourire moqueur ornait ses lèvres pleines et ses yeux bleus brillaient d'intelligence. Ce mec me plut tout de suite. Pas seulement parce qu'il est sexy (même si il faut avouer que le mettre dans mon lit ne me dérangerait pas plus que cela), mais parce qu'il semblait être un meneur, un chef de meute débordant de charisme et de charme animal. Ouah! Les hommes sexy me rende poétique. C'est alors qu'une voix sortit de nulle part détourna mon attention de ce bel apollon.

- Alors tu as enfin décidé de te montrer Stilinski?

La voix grave provenait du bureau. Pas du bureau en tant que tel (même si venant d'un bureau en chêne on peut s'attendre à tout) mais de la personne se tenant assis derrière. Je ne pouvais le voir à cause des fauteuils qui le cachaient, par contre je voyais la pointe de ses cheveux noirs. Mais malgré le fait que je ne pouvais apercevoir son visage, sa voix chaude et grave fit se propager un frisson de plaisirs le long de ma colonne vertébrale.

- Désolé, dit mon père, me sortant ainsi de mes pensées. En chemin j'ai dû sauver la belle au bois dormant ici présente.

En disant cela, il avait fait un vague geste de la main vers moi.

- Oui, dis-je en papillonnant des yeux, je dormais tranquillement dans une salle de réunion, attendant que le prince, pas une princesse, vienne me réveiller d'un doux baiser d'amour. Même si après 4 heures… Je veux dire 100 ans à attendre, je préfèrerais de loin qu'il me baise sauvagement. Contre un mur de préférence, ajoutais-je pour faire bonne mesure.

- Oh non, trop d'information. Je pourrais parfaitement me passer de certain détails Stiles, grommela le sheriff en secouant la tête.

J'éclatai de rire ainsi que Jordan, Lydia et le bel inconnu. Tandis que l'homme assis au bureau, surement le maire, resta silencieux.

- C'est bon de te revoir mec, dit Parrish en se levant, ton humour m'a manqué lorsque j'étais à Boston.

Il s'approcha de moi et me fit une accolade virile. Genre, on se prend la main virilement avant de se donner une bonne grosse tape virile dans le dos. Vous voyez le topo? Après nos fermes retrouvailles, il retourna s'asseoir sur le siège près de celui de sa femme. Celle-ci justement, me salua d'un bref mouvement de tête et d'un sourire éblouissant.

- Hé Stiles, contente de te revoir.

- Il en va de même pour moi, gente dame, dis-je en effectuant une révérence parfaite et en lui faisant un baise main.

Elle gloussa.

- Bon, c'est bien beau tout ça, dit mon père, mais il serait temps de retourner à notre objectif principal.

- Qui est? Demanda Parrish

- Je n'en ai aucune idée, mais on nous a convoqué ici, alors ça doit être important.

- Et ça l'est, intervint alors pour la première fois le châtain aux yeux bleus.

Il déplia son grand corps musculeux qui était auparavant appuyé sur le mur et alla s'asseoir sur le coin du grand bureau de chêne (je vous dis que c'est du chêne). Au même moment, l'homme brun installé au bureau releva la tête. Et lorsque ses yeux verts d'eau croisèrent les miens, mon cœur arrêta de battre. Bon, pas vraiment, mais vous comprenez la sensation. La sensation d'un amour instantané, d'un coup de foudre. Après au moins une bonne seconde d'eye contact, il détourna le regard. L'homme châtain (je ne connais toujours pas son nom) se remit en position debout et se tourna vers son homologue toujours assis.

- Alors Monsieur le Maire, tu leur explique ou c'est moi qui le fais?

- Je m'en occupe Peter, répondit le susnommé maire.

Et en disant cela, il se leva de son fauteuil et alla s'installer face à nous devant la fenêtre.

- Pour commencer, je veux simplement dire à ceux qui ne le savaient pas, et il dit ça en me regardant, que je suis le nouveau maire de Beacon Hills. Je m'appelle Derek Hale.


Alors, j'espère que ce premier chapitre vous aura plu! Je vous revois dans deux semaine pour le prochain!