Ohayô. Voici un OS assez court, écrit par moi et pour être lu par des fangirls avides de G27 et qui aiment les lemons.

Pairing: G27

Si je résume, je vous raconte tout. Presque PWP, yaoi, inceste, lemon. C'est tout bon?

Enjoy.

One-Shot: Only you, my twin-brother...

Giotto avait toujours eu son côté insouciant. C'était maintenant un adolescent de quinze ans ; il avait de curieux cheveux blonds, sans doute hérités de son père, et il dégageait une aura de puissance confiante. Il pouvait se montrer aussi violent que doux, et c'était ce qui plaisait aux gens. Ah, et il avait un frère.

Son frère jumeau, Tsuna, avait quelques minutes de moins que lui. Il avait des cheveux bruns, qu'il avait hérités de sa mère. Il était toujours maladroit et ses traits enfantins lui donnaient douze ans au lieu de quinze. Il n'était pas aussi confiant que son frère aîné ; il était la faiblesse incarnée.

En bref, ils étaient jumeaux, mais n'en portaient que le nom. Si les documents officiels n'affirmaient pas le contraire et s'ils ne se ressemblaient pas autant physiquement, ils passeraient pour des amis d'âge différent, avec un caractère tout aussi différent.

Giotto protégeait toujours son frère. Ainsi, lorsque ce dernier se faisait agresser par des plus grands que lui, on était sûr de ne plus jamais les revoir. Le blond adorait son petit frère ; c'était sa faiblesse à lui.

Mais protéger quelqu'un est toujours moins facile quand cette personne éprouve une douleur morale.

Ainsi, lorsque les parents de notre jeune Giotto et son frère les laissèrent seuls chez eux, le blond ne savait pas ce qui l'attendait. Personne n'aurait pu le savoir.

-On revient vite, avait dit la jeune femme d'un ton maternel en ébouriffant gentiment les cheveux du brun. Pas de bêtises, ajouta-t-elle cependant en glissant un regard vers son frère, lequel leva juste les mains en signe de reddition avant de les mettre derrière sa tête avec un sourire amusé. Elle était ensuite sortie de la maison, était entrée dans la voiture avec leur père et ils étaient partis.

-Fais pas cette tête, avait déclaré quelques secondes plus tard Giotto en regardant son frère, qui regardait toujours par la fenêtre. Ils reviennent dans trois jours, maman l'a dit, non?

Le brun avait juste hoché la tête. En détournant ses yeux de la fenêtre, il les avait planté dans ceux du blond avant de dire de sa voix douce et tremblante:

-J'ai quand même un mauvais pressentiment.

Le blond avait frissonné, puis avait ri en s'approchant de son frère jumeau et en lui frottant les cheveux énergiquement:

-Mais non! Et puis, tu me fais presque peur quand t'es comme ça, avait-il fait sur un ton narquois.

Le brun l'avait regardé pendant une seconde avant de rire nerveusement et de tenter de se dégager. Le blond avait cessé presque aussitôt et l'avait prit dans ses bras. Son frère était le seul avec qui il se comportait ainsi ; il l'adorait, avec sa mine de gamin. En fait, il se comportait comme ça seulement quand ils étaient seuls ; il avait sa fierté.

C'est ainsi qu'ils se retrouvèrent tous deux devant la télévision, une pizza sur la table basse. Le blond était paresseusement étalé sur le canapé, son frère assis à côté de lui. Le journal télévisé passait, tandis qu'ils achevaient la troisième pizza. En soupirant, le blond se traîna jusqu'à la cuisine et sortit la quatrième pizza du four, en y rajoutant une cinquième.

-La prochaine, tu vas la chercher, déclara-t-il en s'affalant sur le canapé.

-Ouais, fit le brun, captivé par l'écran.

Entre autres, le programme était diffusé en direct et relatait un accident qui venait d'avoir lieu.

-Ils sont nuls, dit simplement Giotto. Avoir un accident... Ca arrive à tout le monde, mais personne n'en prend compte et continue sa vie. C'est normal qu'il y ait des accidents comme ça.

-Chut, dit son frère en lui lançant un oreiller sur la tête et en se rapprochant de l'écran.

-...Les ambulanciers sont déjà sur place. C'est un jeune couple, comme beaucoup d'autres, qui n'a apparemment pas eu de chance... Les médecins tentent de les réanimer. Je passe à mon collègue, qui vient d'arriver sur le lieu de l'accident.

-Merci, Linda, dit un homme tenant un micro dans la main. Derrière moi se trouvent les victimes.

Derrière les adolescents, le téléphone sonna. Ils l'ignorèrent un moment, Tsuna concentré sur la télé et Giotto mangeant sa précieuse pizza. Ils finirent par se concerter du regard, et le plus jeune finit par aller décrocher.

-Oui? fit-il de sa voix fluette.

Temps de silence.

-Oui, répéta-t-il d'une voix un peu plus grave, plus sérieuse.

Un nouveau temps de silence, un peu plus long. Il dura une, deux, trois secondes, puis s'étira et finit par durer une longue minute.

-...J-Je vois. J-Je v-vous passe m-mon f-frère. (Il se rapprocha, contourna le canapé pour se mettre en face de celui-ci, devant la télévision.) Gi... Giottooooo...

Ledit frère bondit aussitôt de son canapé. Il attrapa le combiné en regardant Tsuna d'un air effaré. Pourquoi son frère pleurait-il?

-Oui, allô?! fit-il.

-Oui, fit une voix grave, rendue métallique par le téléphone. Vous êtes l'aîné?

-...En quelque sorte.

-Je suis désolé. Vous avez regardé le journal?

-...Nous étions en train.

-Je déteste annoncer ça à des enfants...

-Attendez, qu'est-ce que je dois comprendre?

-Les victimes... Ce sont vos parents, finit l'homme dans un murmure.

-...

Giotto fut aussitôt submergé par un flot de sentiments, tandis que le silence l'oppressait soudain.

Peur.

Silence.

Désespoir.

Silence.

Tristesse.

Peur.

Désespoir.

Silence.

Puis enfin, les larmes.

Elles perlèrent aux yeux du blond, et il raccrocha vivement, balançant le combiné sur le fauteuil à droite du canapé en regardant son frère. Bordel, mais comment c'était arrivé? Pourquoi?

Il prit Tsuna dans ses bras, tout doucement. Celui-ci avait les yeux agrandis par le choc, et les larmes qui roulaient le long de ses joues ne l'ébranlaient même pas. Quand sa tête toucha la chemise de son frère, il sembla revenir à la réalité ; il fut alors parcouru de spasmes violents, puis éclata en sanglots. Giotto ne cessait de jurer entre ses dents, insultant tous les Dieux et en tempêtant contre tout et n'importe qui. Il finit par décider de calmer son frère. Pas qu'il le gênait (au contraire!) mais le voir pleurer lui était insupportable.

Il lui frotta le dos. Sa technique d'ordinaire imparable. Sauf pour cette fois, car Tsuna continuait de pleurer à chaudes larmes, le rendant encore plus gamin que nécessaire. Alors, énervé par la nouvelle, triste, en colère, une envie de hurler qui le saisissait, il regarda son petit frère qui releva la tête au même instant, les yeux embués de larmes. Il y lut de l'innocence, de la tristesse... Et de l'inquiétude pour lui. Parce qu'il avait vu que Giotto allait mal. Il était le seul à le comprendre en-dedans, à voir à travers lui.

C'est alors que le cœur de Giotto explosa.

Des centaines d'émotions le submergeaient il ne pouvait pas mettre le nom sur beaucoup d'entre elles. La plupart de ses émotions étaient destinées à son petit frère. Il y trouva entre autres de l'amour fraternel. De l'amour paternel.

Et de l'amour tout court.

À l'école, on lui avait vaguement parlé des relations entre membres d'une même famille. On appelait ça de "l'inceste". Apparemment, ça pouvait causer un truc avec la génétique, entre une fille et un garçon... Il n'avait pas tout saisi - il n'avait jamais beaucoup écouté, plutôt -, mais il s'en fichait éperdument.

Il était amoureux de son propre frère jumeau, et alors? En le réalisant, il comprit qu'il se fichait bien d'avoir des problèmes. Il était Giotto et ne se laisserait pas marcher sur les pieds.

Il regarda alors son frère dans les yeux. Celui-ci pleurait toujours, ses grands yeux chocolats noyés dans une mer salée qui coulait sans s'arrêter. Il le força à croiser son regard, puis s'approcha tout doucement de ses lèvres et les toucha du bout des siennes dans un chaste baiser, rapide. Il s'écarta aussitôt et vit que Tsuna avait arrêté de pleurer.

Alors il recommença. Une fois, deux fois, attendant la réaction du brun. À la quatrième, il réagit enfin, le rouge de ses joues dû aux larmes s'intensifiant et ses yeux se fermant légèrement. Giotto sourit, et recommença. Une fois, deux fois. Ses baisers se firent de plus en plus longs, et il pouvait sentir le souffle de son frère s'accélérer en même temps que le sien tandis qu'il l'allongeait sur le canapé en l'embrassant tendrement. Il était plongé dans une sorte d'état second ; seule importait la proximité entre lui et son frère. Il voulait le garder avec lui, s'en occuper. Il voulait l'aimer de toutes les manières, de toutes les sortes d'amour qu'il éprouvait à son égard. Il le voulait, lui. C'est quand il sortit de cet état second qu'il vit qu'il avait presque retiré la chemise de l'autre, ce dernier ayant les yeux mi-clos et les joues rouges, haletant. Ses yeux brillaient toujours de larmes ; celles-ci avaient cependant arrêté de couler.

C'est en voyant qu'il avait été sur le point de violer son frère qu'il se mit une baffe mentale. Il le voulait consentant, bordel! Il allait s'arrêter là. Après tout, il avait juste voulu que son frère arrête de pleurer.

-Gi... o... articula doucement ledit frère.

Le regard du blond croisa celui de Tsuna. Il allait juste lui dire... Juste ça. Son regard dévia lentement. Il chercha d'abord un moyen simple d'aborder la question, puis abandonna sa réflexion en regardant à nouveau le brun dans les yeux, en-dessous de lui.

-Je t'aime, dit simplement Giotto.

-...

Il put lire dans ses yeux une poignée d'émotions successives : surprise, inquiétude, tristesse, peur, et joie enfin.

-Moi aussi, dit le brun aussi simplement que le blond.

Ces deux mots suffirent à faire changer d'avis Giotto ; il n'allait pas s'arrêter là du tout. Il sourit, et embrassa tout doucement son frère en continuant ce qu'il avait commencé. Son baiser se fit plus passionné tandis que le brun y répondait maladroitement ; ce dernier plongea ses mains dans la tignasse blonde au-dessus de lui pour le rapprocher de lui, ce qui fit sourire ledit blond.

Giotto passa ses mains froides sur le torse brûlant de Tsuna, ce qui arracha un petit gémissement à ce dernier. Le blond continua donc, parce qu'il adorait entendre son frère gémir comme ça. C'était la première fois, et sûrement pas la dernière, sourit-il en se séparant du brun par manque d'oxygène.

Haletant, il sentait le brun jouer avec ses cheveux. Il y sentait son souffle. Puis, (et son sourire s'agrandit), il sentit le brun plonger sa tête dans ses cheveux pour étouffer un énième gémissement. Il commença à retirer le pantalon de Tsuna, ce qui fit rougir l'autre encore plus. Il n'avait pas besoin de le voir pour le savoir ; il le connaissait par cœur. Tandis qu'il descendait rapidement son pantalon, il sentit un souffle contre son oreille et releva la tête, s'immobilisant, légèrement surpris. Les lèvres de Tsuna glissèrent le long de sa joue avant de se poser timidement sur les siennes. Après une seconde, le blond finit par répondre au baiser timide de son frère, l'approfondissant toutefois en finissant de descendre le pantalon de Tsuna. Il attrapa doucement le sexe dressé de celui-ci, ce qui provoqua un gémissement plus fort que les autres, même si Tsuna embrassait son frère. Il dut cependant cesser lorsque ce même frère commença à le caresser.

-Aah~! laissa-t-il échapper en s'arquant légèrement. Il se plaqua une main sur la bouche et regarda ailleurs, les joues rougies de plaisir et de gêne.

-Tu n'as pas à te taire, susurra le blond en lui retirant sa main de devant sa bouche, un sourire doux aux lèvres. Tu es particulièrement mignon quand tu cries comme ça.

Le pire, c'était que "mignon" était un euphémisme. Son seul cri avait excité Giotto, plus que nécessaire.

Ses paroles avaient fait rougir Tsuna, et on aurait pu le confondre avec le soleil. Il avait de nouveau regardé Giotto dans les yeux, et ce dernier put y lire le plaisir qu'il avait ainsi qu'un certain besoin. Giotto comprit qu'il allait bientôt venir et l'embrassa à nouveau, accélérant la cadence. Il libéra ses lèvres, laissant s'échapper les petits cris du brun, et murmura à l'oreille de son frère haletant:

-Si tu veux bien me baisser mon pantalon...

Le brun s'exécuta, du mieux qu'il put, tandis que le blond ralentissait juste pour faire durer le plaisir.

Tsuna remonta aux lèvres de Giotto, et celui-ci l'embrassa avec passion, en allant encore plus vite. Il cessa de l'embrasser pour plonger dans son cou, et lécha celui-ci, les cris de Tsuna se répercutant dans la pièce. Le brun ne les retenait plus, d'ailleurs.

Giotto écouta un instant le brun crier de plaisir, puis le mordit doucement dans le cou, son but principal étant de lui laisser une petite marque. But qu'il atteignit bien vite.

Ils vinrent finalement tous les deux, en même temps.

-Aaah~ firent-ils en même temps.

Le blond s'allongea sur le brun, puisqu'il avait été au-dessus, et ils s'écoutèrent pendant plusieurs minutes reprendre leur souffle, leurs cœurs reprenant peu à peu un rythme normal.

Le silence se brisa lorsque nos jeunes adolescents entendirent frapper à la porte. Avec un soupir de frustration, Giotto se releva, remit son pantalon en place et essaya de ne pas avoir l'air trop débraillé, tandis que son frère se redressait, chancelant. Il cria un "J'arrive!" et évalua les dégâts.

Bon, la pizza sur la table, c'était normal ; la télé aussi (Quoique, deux garçons de quinze ans qui regardent un film à l'eau de rose, c'est suspect...), mais pour les taches blanches qui s'étalaient sur le canapé et sur le carrelage...

Tsuna arriva apparemment à la même conclusion, puisqu'il attrapa l'éponge sur la table, qu'il nettoya rapidement les quelques taches au sol, qu'il étala ensuite une couverture sur le canapé en faisant signe à son frère d'aller ouvrir. Giotto sourit, amusé, puis alla ouvrir la porte en glissant un "ferme au moins ta chemise" à un Tsuna qui vira au cramoisi.

Un homme se trouvait devant chez lui. Il avait environ quarante ans ; Giotto aurait parié que c'était l'homme qu'il avait eu au téléphone. Qui d'autre, sinon?

-Bonjour. Je vous ai appelé il y a quelques heures.

Bingo.

Quelques heures? percuta ensuite l'adolescent. Avaient-ils passé tant de temps à s'amuser sur le canapé? Il sourit toutefois à son interlocuteur, bien qu'inquiet pour ses parents.

-Oui, je me souviens. Et nos parents?

-Je venais vous dire qu'ils étaient actuellement pris en charge dans l'hôpital que je dirige.

Il poussa un soupir de soulagement.

-Merci, souffla-t-il juste.

-Ce n'est rien, voyons! Et dites-moi, comment va votre petit frère? Je crois que c'est lui qui a décroché.

-Oh, il s'est calmé... Enfin, il vous le dira. Tsuna! appela-t-il.

-Ouais? fit le brun en trottinant jusqu'à Giotto. Bonjour, murmura-t-il ensuite à l'adresse de l'homme.

-Bonjour, petit. Je suis celui que tu as eu au téléphone.

Ses yeux s'écarquillèrent et il se jeta presque sur l'homme.

-Comment vont-ils?! cria-t-il presque.

-Du calme. Ils vont bien, ils sont pris en charge dans mon hôpital.

Le brun soupira de soulagement, et s'écarta de l'homme.

-Merci, monsieur.

-Je t'en prie. Sur ce, je vais y aller ; j'ai d'autres personnes à aller voir.

-Merci beaucoup. Au revoir, dirent à l'unisson les adolescents.

Lorsque la porte d'entrée fut fermée, Tsuna bondit littéralement dans les bras de Giotto et ce dernier le serra dans ses bras.

-T'as entendu? Ils vont bien, ne cessait de répéter le brun.

Giotto finit par en avoir assez et étouffa gentiment les cris euphoriques de son frère en l'embrassant.

-On ne leur dira pas, hein? murmura Tsuna quand ils se séparèrent, en posant sa tête contre le torse de son frère - amant.

-Non, dit doucement Giotto. Du moins, pas tout de suite...

-Mais tu m'aimeras quand même?

-Toujours.

-Moi aussi.

Giotto sourit. Ses parents allaient bien, son frère l'aimait au même titre que lui. Il était heureux, tout simplement.

Fin.

Le G27 c'est trop bien, hein?

J'ai fait un truc tout moe! XD Vous avez aimé ce truc guimauve? Vous pouvez en retrouver beaucoup chez Byakuran! /SBAFF/

Lecteurs: *comprennent au bout de la troisième lecture* Elle est folle.

C'est mon tout premier lemon. Voila ce qui germe dans mon esprit de temps en temps.

Prochainement, le bonus : le même OS, du point de vue de Tsuna. (parce que celui-là, c'était du point de vue de Giotto...)

Un dernier mot avant de se quitter: Review's? (Attendez, comment vous pouvez avoir lu ça?!)