Me revoilou! Ne suis je pas productive?
Bref, j'ai lu pleins d'histoires où Harry retournait à l'époque de ses parents, où il était super content, où il jouait avec les maraudeurs...
Je voulais avoir ma version avec UNE survivante (GIRL POWER!) névrosée, psycho rigide, dépressive et surtout, détestant les maraudeurs pour être aussi insouciant de ce qui se trâme dehors alors qu'ils mourront quelques années plus tard...
Ceci dit, je vais avoir besoin de votre avis sur le couple! HP/SB ( a force de se gueuler dessus, vont bien finir par conclure les zozos!) HP/SS ( coller deux dépressifs désabusés ensemble, filez leur une corde... bref!) ou alors HP/RL ( Sans réelle raison mais je l'aime bien le Rému même s'il est un peu mou parfois!)
Bref, allez donc lire et donnez moi votre avis!
A++
Prologue.
Le vent s'engouffrait dans ses cheveux, froid et humide en ce jour de Toussaint. Ironique non. Voldemort avait attendu pour attaquer, rassemblant le moindre de ses espions, de son armée qu'il avait ensuite déchaîné sur Poudlard. Beaucoup étaient morts et une fois de plus, Alexandra Potter n'avait pas usurpé son titre de survivante, démontrant à tous qu'elle était bien l'élue. Pour ce que ca avait servi songea t elle en regardant les noms sur les tombes. Beaucoup qu'elle ne connaissait pas, peu ou que de vue et d'autres qu'elle connaissait très bien. Hermione Granger assassinée ou plutôt déchiquetée par Fenrir Greyback, Ron Weasley mort en tentant de protéger sa petite amie, Ginny Weasley et Neville Longdubat, tous deux morts, saignés par des vampires, Luna Lovegood, et la liste continuait encore et encore.
Les aurors étaient parvenus à maintenir les journalistes hors du cimetière mais ils poussaient le vice à hurler leurs questions et à prendre des photos comme si elle ne vivait pas le pire jour de sa vie depuis la mort de Sirius. Une main compatissante se posa sur son épaule. Albus bien sur, toujours vivant malgré son grand âge. Elle aurait du être horrifiée de penser une chose pareil. Se dire que le vieil homme avait fait son temps et qu'il aurait du mourir à la place de ses amis. Mais elle ne ressentait plus rien. Son cœur et son âme étaient morts avec eux. A quoi bon continuer à se battre quand tout ce que vous essayez de protéger a disparu ?
« Viens Alex ! Ce n'est pas la peine de rester ici ! » Souffla Albus en cherchant à l'emmener plus loin.
Elle agita sa main, faisant apparaître des fleurs par milliers sur toutes les petites tombes alignées. Elle ne pouvait rien faire d'avantage que ca. Et s'était amplement suffisant. Elle aurait du les protéger. S'était elle après tout l'héroïne aux supers pouvoirs… Et voilà à quoi ses pouvoirs étaient réduits. Invoquer des fleurs. Elle se laissa entrainer hors du cimetière par Albus comme une poupée désarticulée. En moins de deux, ils étaient dans le bureau du directeur, à Poudlard. Il n'y avait pas cours en l'honneur des disparus et à vrai dire, il y avait eu tant de morts que toutes les maisons étaient en grand deuil, Serpentard y compris.
« Parle moi ! » Supplia Albus en lui servant une tasse de thé.
« J'ai joué le jeu. J'ai passé une année à m'entrainer plus que les autres Albus. J'ai tout laissé tomber pour être la meilleure, pour pouvoir les protéger. J'ai tout encaissé sans rien dire, sans jamais me plaindre… A quoi est-ce que ca a servi ? »
Albus la contempla tristement. Ca avait été son idée même si elle y avait répondu avec enthousiasme. Passer ses nuits avec des experts venus du monde entier, de tout univers différents juste pour entrainer la survivante. A grand renfort de retourneur de temps, elle avait tenu le coup. Jamais il n'avait été plus fier d'elle. Effectivement, ses journées étaient longues et ses nuits douloureuses mais jamais elle n'avait voulu renoncer. Combien de fois l'avait il retrouvé en sang ? Couverte d'hématome ? Combien de fois lui avait il dit d'arrêter ? Jamais elle ne l'avait fait. Elle voulait protéger ses amis, ceux qu'elle aimait… Mais une attaque d'une telle ampleur, ils ne l'avaient jamais prévues.
A quoi est-ce que ca avait servi avait elle demandé. Que pouvait il répondre à ca ? Ca n'avait servi à rien du tout ! Si, elle n'était pas morte et avait fait d'incroyable dégâts dans le camp adverse même si elle le paierait… Eternellement se rappela t il en jetant un rapide coup d'œil vers sa gorge et ses bras percés de nombreuses marques de canines. Foutus vampires qui s'étaient pris à elle en groupe. Mais ils étaient tous morts à présent. Et elle… Encore trop tôt pour dire ce que le venin et le sang de vampire occasionneraient chez elle comme changements. Mais il n'en demeurait pas moins que le problème majeur n'avait pas été résolu. Voldemort était toujours vivant. Blessé et en colère mais vivant. Et il ne se voyait pas demander à Alex de se battre encore pour eux après avoir déjà tout perdu.
« Est-ce que tu veux aller te repose à l'infirmerie ? » Proposa t il à court d'arguments.
Il savait qu'elle n'était pas encore retournée dans la tour des Gryffondors depuis le massacre. Et dès qu'elle errait dans les couloirs, les élèves la montraient du doigt, chuchotaient sur son passage et la traitaient encore plus différemment que d'habitude. Elle hocha doucement la tête et sortit sans un regard en arrière. Albus se leva de sa chaise, soupira et se posta près de la fenêtre, mains croisées dans le dos. Lui aussi avait été blessé pendant la bataille et même s'il semblait aller bien, ce n'était réellement qu'une façade. Et quand il serait mort, qui protègerait Alex d'elle-même et des autres ?
« Que puis je faire Fumsek ? » Soupira t il en se tournant vers son phénix qui siffla tristement.
Même le majestueux volatile faisait bien pâle figure ces temps ci. Lui aussi sentait que les choses étaient dramatiquement mal barrées. A court d'idée et de force, le directeur se laissa retomber dans son fauteuil et reporta son attention sur ses murs. Des siècles d'histoire qui le précédaient. Ses jeunes années, l'époque où ils étaient encore heureux. Son regard tomba sur une photo de l'ordre du phénix à l'époque de sa création. James et Lily Potter souriaient de toutes leurs dents, avec Sirius et Remus bien sur. Il en vint à se souvenir des maraudeurs… S'était vraiment le bon vieux temps songea t il nostalgique avant de se redresser, frappé par une illumination divine.
« Bien sur ! » Souffla t il, un vrai sourire faisant son apparition sur son visage.
S'était insensé, risqué et difficile… Mais jouable.
« On dirait que vous avez trouvé la solution albus ! » Sourit le portrait d'un des plus grands hommes du monde magique.
Godric Gryffondor. Voilà bien la première fois que le fondateur lui adressait la parole.
« Contrairement à ce que vous semblez penser, je m'inquiète du bien être de ma dernière descendante et héritière ! » Sourit l'homme comme s'il avait lu dans ses pensées.
« Ca va pourtant être compliqué. »
« Oh, si vous saviez tout ce que l'on peut apprendre quand son portrait se trouve dans tous les plus grands lieux magiques. Vous avez juste besoin d'un phénix autre que le votre. Un phénix originel. »
« Ils ont disparu depuis… une éternité. »
« Pas tant que ca. A quoi seriez vous prêt pour elle Albus Dumbledore ? »
« A tout ! Elle a tout donné à cette école, à notre communauté. Il est temps qu'elle récolte les fruits de son sacrifice. »
« Je suis d'accord. Voilà ce que vous allez faire ! »
Albus l'écouta religieusement, l'espoir renaissant lentement en lui. Il ne verrait pas ce qu'il aurait contribué à faire mais savoir qu'elle pouvait encore être heureuse était amplement suffisant pour lui.
« » « » « »
Alexandra soupira en regardant d'un œil vide le tableau sur lequel s'étendait la recette de la potion qu'ils étaient censés faire. Un nouveau professeur qui n'y connaissait rien, Severus ayant déserté le bateau depuis bien longtemps, peut être était il mort d'ailleurs. Les places à côté d'elle étaient vides. Personne n'avait voulu empiéter sur la place des morts et intérieurement, elle en était ravie. Jamais elle n'aurait supporté de voir quelqu'un d'autre qu'Hermione près d'elle.
La porte s'ouvrit sur le directeur qui ne prit même pas la peine de s'excuser et lui demanda de la suivre. Surprise, elle obéit et le suivit jusqu'à son bureau. Il y avait quelque chose de différent. Un œuf blanc et doré sur le bureau, une valise sur une chaise.
« Vous partez en voyage monsieur ? »
« Pas moi. Toi tu pars en voyage. Je me suis dit que tu avais bien mérité un break. »
« Où suis-je supposée aller ? » Grommela t elle.
« Surprise. Mais j'avais un petit cadeau pour toi ! » Sourit il mystérieusement en lui tendant l'œuf.
A peine l'eut elle touché qu'il se fissura, laissant échapper une douce mélodie qui, l'espace d'un instant, apaisa son âme plus qu'elle ne l'avait été ces 6 dernières années.
« C'est un phénix ! » Expliqua t il tandis que la lumière jaillissait de l'œuf. « Ton phénix. »
« Vous m'offrez un phénix ? » Répéta t elle hébétée.
« On peut dire ca comme ca oui. Je t'ai préparé cette valise, tout ce dont tu auras besoin se trouve à l'intérieur. Ouvre là une fois que tu seras arrivée à destination mais fais moi une promesse. »
« Je vous écoute ! »
« Essaye de t'amuser. Même si ce qui est arrivé est affreux, ne renonce pas à toi. »
Enigmatique… Tout à fait Albus songea t elle avec un demi sourire.
« Combien de temps serais je partie ? »
« Assez ! » Répondit il simplement.
Il y avait quelque chose dans son regard qu'elle ne parvenait pas à décrire. De la tristesse, une forme de résignation… Du regret peut être. Le phénix émergea enfin de la lumière. Il était à couper le souffle. Entièrement blanc, le bord des plumes teintes en dorées et des yeux bleus si clair qu'ils semblaient sonder la profondeur des êtres qui l'entouraient. Il frotta doucement son élégante tête contre celle de la jeune femme qui ferma les yeux, appréciant comme il se devait ce contact tellement rassurant.
« Vous ne voulez vraiment pas me dire où je vais ? »
« Le moins tu en sais et le moins Voldemort en saura. Au revoir Alexandra ! » Sourit il en la prenant dans ses bras, la serrant à la manière d'un père.
Elle sentit qu'il mettait quelque chose dans sa poche mais n'eut pas le temps de s'en inquiéter. Le phénix voletait déjà autour d'elle, décrivant des cercles parfaits qui se dessinèrent bientôt sur le sol du bureau. Elle eut l'impression d'être aspirée comme avec un portoloin mais la sensation était également différente. Elle voyait tant de choses qu'elle était incapable de fixer ou même nommer. Et puis tout changea. Son corps se mit à virevolter, des paysages défilant devant elle, tant de couleurs chatoyantes qui blessaient ses yeux sensibles. Et comme tout était arrivé, tout s'arrêta et elle tomba à plat ventre sur de l'herbe. Elle mit quelques secondes à reprendre ses esprits avant de regarder autour d'elle. Un parc désert, un ciel nuageux, un temps pas franchement clément… Sal endroit pour prendre des vacances.
Elle se releva, épousseta sa robe de sorcière avant d'en sortir ce qu'albus y avait glissé. Une lettre. Assez épaisse, rédigée par la main du directeur. Un jeu de piste songea t elle en l'ouvrant.
« Ma très chère Alexandra,
J'ignorait comment te le dire. Je savais que pour rien au monde tu n'aurais voulu nous quitter mais crois bien que je n'ai fait ca que dans ton intérêt. Ce sont des vacances permanentes que tu prends. Bienvenue en 1976 !
…
A suivre…
Voilà donc pour le prologue. Dites moi ce que vous en avez pensé et par la même occasion, votez pour votre couple préféré dans la liste!
A bientôt! ^^
