Bienvenue dans une nouvelle fiction Ace x Sabo, j'espère que vous allez apprécier ! Bon trêve de discussion c'est parti !

/ ! \ Les personnages ne m'appartiennent pas, ils appartiennent tous à Oda-sensei, je les empruntent juste le temps d'une fiction ~ / ! \


Je soupirai doucement en plaçant mon menton dans la paume de ma main. Je déplaçai ma souris sur le tapis. Mon genou sautait pendant que je cherchais des yeux sur mon ordinateur un dossier important. Autour de moi, le silence. Rester tard pour finir un dossier c'est la première fois que je le fais. Cela me fait bizarre de n'entendre personne marcher ou taper sur son clavier. La machine à café est silencieuse tout comme la photocopieuse. J'ouvris le dossier en double-cliquant puis m'étirai sur ma chaise à roulette. Je me levai puis sortis la tête de mon bureau.

Le noir complet. Sauf au fond du couloir. Mon patron est, lui aussi, resté pour finir un dossier. Je soupirai puis appuyai sur un bouton pour allumer les lampes. Je m'avançai vers la machine à café. Je pris une tasse, la posai sur le socle, puis me baissai pour prendre une dosette de café. La porte du fond s'ouvrit. Je pris une dosette et risquai un œil vers le bruit. Je vis mon patron s'étirer. Je me relevai et dans mon élan me pris le meuble.

« - Aaahhh ! … Meuble de merde ! »

Je me mis droit comme un « i » et me massai le haut du crâne. J'entendis des pas avec un petit rire. Je me tournai vers mon patron, il me sourit et se baissa pour ramasser la dosette que j'avais lâchée. Je grognai doucement avant de tendre ma main. Il mit directement la dosette dans la machine et me regarda en haussant un sourcil, le regard amusé.

« - Pas trop mal Portgas ? »

J'hochai négativement la tête.

« - Non …. Merci. »

Il prit une tasse et une dosette à son tour. Je retirai mes lunettes puis me frottai doucement le visage. Je laissai mes mains sur mon visage et observai mon patron. Tout comme moi, il a la vingtaine, il est plutôt grand, il est assez sarcastique, il est aussi souriant. Ses bouclettes blondes lui vont devant ses yeux gris. Il a l'air assez musclé sous sa chemise. Et je ne savais pas jusqu'à maintenant qu'il portait des lunettes.

Il me tendit ma tasse avec un sourire, je la pris en lui souriant. Il bu une gorgée en me regardant. Bon dieu qu'il est beau. Ses petites mèches ondulées allaient devant ses yeux, qui reflétaient un peu de bleu à la lumière de la lampe LED. Je secouai ma tête avant de boire le café brûlant.

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Les bras croisés contre mon torse, je luttai contre l'appel du sommeil. Finir tard un dossier et le lendemain être au bureau à 8h00 : plus jamais. Je baillai doucement sans m'en rendre compte.

« - Mets ta main devant la bouche ou tu vas avaler des mouches ! »

Je fermai ma bouche immédiatement avant de regarder qui entrait dans mon bureau. Je pus voir Satch, avec une pile de dossier dans les mains, me sourire.

« - Salut l'ami !

- Bonjour la croûte ! Répliqua-t-il »

Je me forçai à sourire avant de taper sur mon clavier. Bien sûr, la pile de dossiers, c'est pour moi ! Il la déposa sans aucune délicatesse dans le coin de mon bureau. Je poussai un bruyant soupir. Mon ami haussa allégrement les épaules avant de s'en aller. Je me frottai les paupières avant de me remettre à taper. Mes yeux me piquaient tellement. Vivement les vacances. Je posai ma tête dans le creux de ma main et en profitai pour masser ma tempe droite. Quelqu'un toqua à ma porte. Jamais tranquille dans ce bureau.

« - Entrez ! Balançai-je, sec

- Je dérange Portgas ? »

Je relevai ma tête d'un coup. Super, mon patron. J'enlevai mes lunettes et secouai la tête. Il me sourit amicalement. Je désignai une chaise avec ma main, libre de l'horrible clavier, pour l'inviter à s'asseoir. Je tapai un dernier mot avant de me tourner vers lui. Je pris mes lunettes entre mes mains pour les tripoter. C'est assez difficile de se concentrer quand il me parle. J'ai trouvé un moyen de me concentrer sur ses paroles et pas sur ses lèvres qui bougent. Il avait une chemisette jaune posée sur ses genoux. Je roulai des yeux. Encore un dossier pour moi.

« - Ne t'inquiète pas ce dossier n'est pas pour toi. »

Je le regardai avec des yeux ronds. Je me demandai s'il lisait dans mes pensées. Hum. Je vous aime. Je. Vous. Aime.

« - Je peux te parler ? »

J'acquiesçai un peu trop rapidement. Il me sourit encore une fois. Peut-être qu'il avait effectivement lu dans mes pensées.

« - Je … Euh … Comment dire …. »

Il joua avec une de ses mèches bouclées et regarda en l'air pour trouver ses mots. Il est … Mignon. Il posa son regard sur moi puis baissa sa tête. Je portais vite mon regard sur ma porte. Il sourit de plus belle.

« - Tu fais quoi samedi soir ? »

Mon cœur rata un battement. Hein ? Je régurgitai tout en ouvrant grand mes yeux. Il se gratta l'arrière de la nuque. Il a l'air gêné.

« - P-Pourquoi ? Articulai-je

- Et bien, en faite, samedi, je suis à une soirée avec des amis … Et ils seront tous accompagnés sauf moi … Et je me disais que tu pouvais venir avec moi ! Comme ça je ne serais pas tout seul et on pourra un peu se rapprocher toi et moi, parce que je sens qu'on peut devenir ami toi et moi ! »

Je souris devant son monologue. Je n'avais pas trop compris car il n'articulait pas, mais ce fut amusant de le voir aussi gêné et stressé.

« - Tu as compris ce que je veux dire ? Me demanda-t-il »

Non.

« - Absolument ! »

Il me sourit et monta ses épaules tout en gonflant ses joues. Bon sang, je vais lui sauter dessus. Je remis mes lunettes sur mon nez et en profitai pour me gratter l'oreille.

« - Tu veux … M'accompagner ? Murmure-t-il »

Oui. J'acquiesçai en hochant ma tête. Il soupira de soulagement. Je fis un rire assez discret. Le dorée tapa sur ses genoux et se leva dans un même mouvement.

« - Je viens te chercher devant chez toi, samedi, à 18h ! »

Il se dirigea vers la sortie de mon bureau.

« - Baahhhh … Articulai-je en levant mon index.

- Je connais ton adresse… J'ai cherché dans les dossiers… »

Je fis une moue puis me remis à rire. Incroyable. Il me fait une révérence avant de partir. J'ai plutôt hâte d'être samedi.

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Samedi, 17h37 – Appartement de Portgas et des Monkey.D.

Chemise à carreaux blancs et rouges ou chemise rouge ? Aaahhh. Je détestai ce genre de situation ! Bon, j'étais dans ma chambre, seulement vêtu d'un pantalon et de mes chaussures. Je regardai l'heure sur mon réveil puis soupirai. J'avais encore du temps. Allai-je relever l'ultime défi ? Pour : il m'aurait dit une chemise au hasard et cela aurait été réglé. Contre : il m'aurait harcelé pour savoir où j'allai. Réfléchissons…. Bon c'est parti.

Je pris les chemises puis sortis de ma chambre. Bien entendu, le chien aboya comme un dingue lorsqu'il entendit ma porte s'ouvrir.

« - C'EST MOI ABRUTI DE CLEBARD ! Hurlai-je »

Il baissa ses oreilles puis alla se caler sur mon petit frère en couinant. Par réflexe Luffy le câlina.

« - Pourquoi tu cries sur Chopper ? Lâcha-t-il

- Parce que ton abruti de chien aboie dès qu'il entend une porte ! Criai-je

- C'est un chien qui protège sa maison ! Affirma-t-il»

Je soufflai doucement. Pas de meurtre. C'est illégal et punie par la loi. Calme. Je me mis devant la télé et tendis les deux chemises à mon cadet.

« - Laquelle ? Demandai-je

- À carreaux, maintenant barre toi ! Trancha-t-il en me faisant signe de dégager avec sa main. »

Je me décalai et mis la chemise rouge. Il souffla, agacé, puis câlina son chien. Déjà, il avait le nez bleu, et en plus, il aboyait dès qu'il entendait un bruit. Mon frère a absolument voulu ce chien. Il aime les trucs bizarres de toute façon. Luffy fronça les sourcils puis me regarda.

« - Tu vas à une fête déguisée ? me demanda-t-il

- Non, je vais faire un prêt à la banque. Dis-je, ironique. »

Je savais que je ne mettais jamais de chemise mais de là à me dire que j'allais à une fête déguisée quand j'en mets, c'en étais trop ! Il me tira la langue avant de se reconcentrer sur son film. Je cherchai des yeux l'heure dans le salon. Il n'y a pas d'horloge dans ce salon. Merveilleux. Je m'assis à côté de Luffy et pris la télécommande. Il couina. Un coup de coude dans sa tête ! Non. Je suis gentil. Je lui mis dans le ventre. Il se torda de douleur. J'appuyai sur « OK » et l'heure s'afficha. 17H57. Ah ! Je me levai et jetai la télécommande sur Luffy. Un léger « Aïe ». Je pris mon portable et la sonnette résonna. Le chien se remit à brailler.

« - Ferme la, andouille de clébard ! »


Allez, merci d'avoir lu et on se retrouve au chapitre 2 !