Avertissement; cette fiction a été écrite par moi an collaboration avec CTD. D'où tu m'appelles comme ça? Calme toi -'. Jamais! Je m'appelle Comment Te Dire, d'abord! Si tu veux...
Les personnages ne nous appartiennent pas. Hin, hin, hin. Oh, tais toi. Crève. Ts.
Bonne lecture!
Renji frissonna. Sur terre, il faisait froid. Vraiment froid. Et il avait une heure d'avance. Il n'avait jamais fait attention à ce léger décalage horaire entre la terre et la soul society, mais il ne se ferait plus prendre. En tout cas, il avait eu de la chance que ce soit dans ce sens là et pas dans l'autre... Arriver avec une heure de retard aurait sans doute légèrement plombé l'ambiance et c'était la dernière chose au monde qu'il désirait.
En attendant, il était hors de question d'aller squatter chez Ichigo, il n'avait pas envie qu'il lui pose des question. Enfin, les question, il s'en foutait, ce qui le gênait plus, c'était de devoir y répondre. Et il ne pouvait pas non plus contacter la personne qu'il était venu retrouver ci, il était vraiment trop en avance et li ne voulait pas passer pour un boulet. Il n'avait pas envie d'aller chez Urahara et de se faire emmerder par les deux pestes qui lui servaient d'employés, surtout le gamin avec les cheveux rouges.
Il soupira et se passa la main derrière la tête. Frustrant. Non. Chiant. En plus, il pleuvait. Renji détestait la pluie. C'était humide, froid, gris.
Il décida de rester là où il était arrivé pour ne pas prendre le risque de se paumer. Il ne pourrait pas demander son chemin pour la simple et bonne raison qu'il n'y avait personne d'autre dans les rues que lui, à cause du temps... Et, autre obstacle majeur, il était dans un shinigami, donc invisible pour 99,9% des humains. Et puis, il était sympa, ce parc. ça manquait d'endroit où s'asseoir... D'endroits secs où s'asseoir. Il soupira de nouveau. Il promena son regard autour de lui, avec le vague espoir de trouver à banc à l'abri. Avisa un café, assez proche pour qu'il ne se perde pas, et assez vide pour qu'il n'ait strictement aucune chance de se faire repérer.
Génial.
Il ramassa le sac où il avait rangé un plan de la ville (que son honneur lui interdisait formellement de consulter), un téléphone et quelques affaires, puis se dirigea vers ce refuge providentiel.
-Yo, fit une voix dans son dos.
-...?
Il se retourna vivement, lâchant ses affaires qui s'étalèrent par terre. Trop tard. Il sentit un coup violent sur sa nuque. Sa vision se flouta instantanément. Il croisa le regard étrange de son vis à vis.
-Tu croyais vraiment que j'allais te le laisser? Tssss.
Il sentit vaguement ses genoux lâcher sous lui. Il vit le sol se rapprocher lentement de son visage. Des point noirs apparurent dans son champs de vision. L'herbe humide fut soudain beaucoup plus proche qu'elle n'aurait dû l'être. Une douleur atroce lui vrillait la tête.
Les baskets se retournèrent.
-Fragile petit shinigami... Hin hin hin. J'aime les choses fragiles.
La panique envahit son esprit. Il ne voulait pas mourir.
Il ne voulait pas s'évanouir.
Il ne voulait pas laisser cette chose immonde le tuer.
Il ne fermerait pas les yeux.
Il ne fermerait pas les yeux!
Il bascula dans l'inconscience sans même s'en rendre compte.
Les yeux ouverts.
