Voici le premier chapitre de l'histoire sur laquelle je travaille :) . Je poste juste ce chapitre pour le moment pour avoir des avis et voir si je continue ou non !

Pardonnez-moi pour les fautes d'orthographes ou de conjugaison!

Les personnages appartiennent à JK Rowling sauf les OC comme la famille Malone

N'hésitez pas à m'écrire et faire des reviews ;)

Bonne lecture


De l'Ordinaire à l'extraordinaire

Auteur : Manon

Chapitre 1 :

Quand tout s'écroule

Marine était une jeune fille qui avait tout pour elle. C'était une grande brune plutôt sportive, avec des yeux marrons qui reflétaient sa joie de vivre. Elle arborait toujours un sourire simple et franc qui rendait heureux ceux qui osé la regarder. Coté professionnel celle-ci entreprenait de brillantes études dans une des académies d'art les plus prestigieuses de son pays. En effet, Marine était une française pure souche. Elle avait une passion pour la danse depuis ses trois ans. C'est tout simplement grâce à sa mère Rose Malone qu'elle s'est lancée dans cette voie. Il faut dire qu'avoir comme mère la directrice de l'Opéra de Nice pouvait quelque peu aider. Quoi qu'il en soit elle à toujours voulu se débrouiller par elle-même pour avancer dans ce milieu. Et c'est d'ailleurs grâce à son talent et ses nombreuses heures d'entraînement quotidien qu'elle a pu atteindre son but. Quant à son père, Vince Malone, celui-ci occupait un poste à haute responsabilité au sein du Ministère de la Défense et ne le voyait pas aussi souvent qu'elle le voudrait. Malgré ce que l'on pourrait croire, la jeune femme entretenait une relation très fusionnelle avec sa famille, mais plus particulièrement avec sa sœur cadette Mélodie. N'ayant que très peu de différence d'âge, celles-ci partageaient beaucoup de choses dont la passion de la danse. Marine n'hésitait pas à aider sa sœur à perfectionner sa technique. Elle espérait secrètement qu'elle aussi arrive à son niveau. Marine était encore entrain de s'entraîner dans le studio central quand elle se rendit compte que le soleil et sa chaleur avaient fait place à une nuit sombre et froide. Elle se décida donc à arrêter la musique et à rassembler ses affaires. En effet , la jeune femme ne résidait pas au sein de l'académie même, elle rentrait tous les soirs auprès de sa famille. Elle prit soin de tout éteindre correctement et de se mettre en route pour chez elle. Il était tout de même vingt-deux heures et elle devait se lever tôt le lendemain pour répéter encore et encore. En se mettant en route, Marine avait un sentiment étrange. Ce soir-là avait quelque chose de différent, il n'y avait aucune étoile dans le ciel et un vent frais venait de se lever, provoquant un frisson chez la jeune Malone. Plus elle s'approchait de sa propriété et plus les luminaires s'éteignaient sur son passage.

- Qu'est-ce qui se passe ? Se demanda-t-elle en regardant autour d'elle.

Soudainement, un gros chien noir aux yeux jaunes surgit de nulle part lui coupant la route. La bête se stoppa en plein milieu de la route en la regardant.

- D'où tu sors, toi ? Se questionna une nouvelle fois Marine légèrement amusée.

Celle-ci se rapprocha doucement de l'animal le bras tendu en espérant pouvoir le toucher. Mais la créature n'était pas de cet avis. Il l'a regarda une dernière fois avant de disparaître. Marine décida donc de reprendre la route, n'étends qu'a quelque mètres de la maison familiale.

« Marine »

Une voix à glacer le sang transperça le silence de la nuit.

- Qui est-là ? Dit-elle d'une voix apeurée

« Marine »

La voix similaire à un sifflement de serpent recommença à nouveau. Sans se retourner, elle commença à courir ayant peur d'une éventuelle attaque. Il est vrai que se balader seule en pleine nuit n'était pas très recommandable. Elle courait jusqu'à perdre haleine. Elle n'avait qu'une seule envie, se réfugier chez elle et s'enfermer à double tour. Ce sentiment d'insécurité se décupla quand elle aperçut enfin la maison familiale. En effet, il semblait n'y avoir aucune activité pour un vendredi soir. Même les lumières étaient tout éteintes. Quelque chose ne tournait pas rond.

- Maman ? Cria-elle une fois rentré à l'intérieur,

Elle fit quelques pas, traversa le vestibule pour faire face au grand salon qui se trouvait sur la droite.

- Mel, tu es là ? Demanda-t-elle en posant son sac de sport,

Elle se décida à allumer la lumière. Son cœur s'arrêta de battre pendant une seconde. Ses jambes ne la tenaient plus , mais malgré cela, elle courut auprès de sa mère qui était étendue sur le sol, immobile.

- Maman , dit-elle paniquée, réveille, toi ! Maman allez ! Elle prit Rose dans ses bras, posa sa tête sur les genoux et commença à la bercer. Chut , reprit-elle, tout en berçant sa mère, ça va aller...

Elle ne voulait pas se l'admettre, mais sa mère ne respirait plus. Celle-ci était désormais rigide avec un regard vide. Tout signe de vie était définitivement parti. Les larmes ne cessaient de couler sur les joues de Marine. Elle ne voulait pas lâcher sa mère, son modèle.

- Maman ne me laisse pas , continua-t-elle en pleurant, j'ai besoin de toi !

C'est alors qu'elle réalisa que sa sœur était aussi à la maison ce soir-là . Paniquée de plus belle, elle posa délicatement sa mère au sol et se précipita à l'étage, priant pour que sa jeune sœur n'est pas connu le même sort.

- Mél, dit-elle essoufflée, Mél !

Elle fouilla la salle de bain ainsi que sa chambre et celle de ses parents, mais rien, aucune trace de la cadette. Sans perdre une minute de plus, elle se dirigea vers la dernière pièce de l'étage : la chambre de Mélodie. Celle-ci était sans dessus dessous comme si sa sœur avait lutté pour sa survie. Mais il n'y avait aucune trace de la jeune fille. Sa sœur avait disparu. Ou était-elle passé ? Elle s'apprêta à redescendre quand elle s'arrêta net. Une sorte de masque étrange traîné près de la porte. Elle se pencha pour s'emparer de l'objet. Une fois celui-ci en main une sensation bizarre l'envahit. Une sensation qui semblait la projeter hors de son corps. Devant elle défilait des hommes tout habillés de noir puis une autre image apparue. Il s'agissait d'un couloir avec une porte entrouverte. Un cri strident en sorti et Marine fut projetée en arrière par un souffle puissant. Elle retomba lourdement sur le sol. En ouvrant les yeux, elle se rendit compte qu'elle avait repris possession de son corps. Oh non, réalisa la jeune femme en lâchant l'objet de cette étrange expérience. Mél ... La seule chose qu'elle avait retenue était le cri strident qui provenait de cette porte à demi ouverte. Elle aurait pu le reconnaître entre mille. Ce n'était autre que le cri Mélodie. Mais pourquoi l'avoir enlevée ? Qu'est-ce qui était entrain de se passer ? Le petit monde de Marine s'était écroulé en moins de temps qu'il n'en fallait pour le dire. Elle descendit retrouver le corps inanimé de sa mère la tête pleine de questions. Elle s'accroupit doucement et ferma délicatement les yeux de sa mère. Elle attrapa le patchwork qu'elles avaient réalisé ensemble et recouvra avec douleur le corps de celle qui lui avait donné la vie. Elle ne pu s'empêcher de pleurer. Sa sœur avait été enlevée, sa mère assassinée. Elle s'allongea sur le sol en fixant le plafond. Certaines choses ne tournait pas rond. Comment sa mère avait-elle perdu la vie ? Certes, on l'avait certainement assassiné, mais comment ? Il n'y avait aucune trace d'agression sur le corps, ni même une seule goutte de sang sur elle ni sur le sol. Et cet étrange masque qui l'avait projeté dans un univers complètement différent ? C'est avec ces incessantes interrogations que la jeune danseuse plongea dans un sommeil profond, espérant secrètement qu'a son réveil ce cauchemar soit terminé.

- Mais tu ne peut pas faire moins de bruit, tu va finir par la réveiller !

Une femme aux cheveux qui changeait de couleur lança un regard noir à un homme qui devait faire au minimum trois tailles de plus qu'elle. Ce géant tentait tant bien que mal d'avancer dans la maison qui n'était pas réellement adaptée à son imposante carrure. Avec tous les efforts du monde, il parvint à se rapprocher de la jeune Marine toujours profondément endormie sur le sol. De ses bras puissants, il l'a saisi et la transporta délicatement jusqu'à l'extérieur de la maison pour la placer dans le side-car placé spécialement sur son étrange moto bleue pour le transport de la jeune endormie.

- Tonks , demanda le géant , je vais me mettre en route.

- Tu as raison Hagrid , répondit-elle, il faut la mettre en sécurité et vite ! Je vais rester encore un peu le temps d'arranger tout ça.

- Très bien, finit-il, tout en démarrant l'engin qui lui servait de moyen de transport, on se voit plus tard. Bon courage.

Contre toute attente , le prénommé Hagrid s'éleva du sol pour aller rejoindre le ciel où il se déplaça à travers les nuages, veillant à ne pas se faire repérer par d'éventuels citadins. La jeune femme qui se tenait à ses cotés semblait tellement paisible. La tête posée sur un des cotés de l'habitacle, elle ouvrit les yeux. Un paysage assez anormal l'entourait. Des nuages , des oiseaux et en dessous d'elle, le vide. Mais qu'est-ce que c'est que ça encore ? Demanda-t-elle, tout en fixant le sol ou les habitations laissaient désormais placent à des petits points lumineux.

- Oh, je vois que tu es réveillé, répondit le conducteur de l'engin.

Cette voix forte et grave fit sursauter Marine. Elle se retourna lentement afin de faire face à cette personne qui l'avait emmenée sans qu'elle n'ait pu dire quoi que se soit. En faisant finalement face à son interlocuteur, elle ne pu retenir un cri de surprise. Il s'agissait d'un homme grand, très grand. Il avait une chevelure imposante légèrement frisée d'un noir puissant ainsi qu'une longue barbe répondant aux mêmes caractéristiques.

- Mais qui êtes-vous ? Questionna la jeune femme en riant.

- Hagrid , Rubeus Hagrid, répondit fièrement le géant,

Je dois être entrain de rêver. Oui, c'est ça, je rêve ! Je suis dans une moto volante avec un géant pour conducteur et qui en plus porte un nom qui n'existe même pas. Aller faudrait que je me réveille maintenant car ça devient franchement bizarre.

- Marine Malone , 19 ans, habite au 5 339 avenue des Moulins. Étude de danse à l'académie d'art des Alpes-Maritimes. Une sœur cadette Mélodie ...

- Stop ! Cria la jeune femme. Non mais comment vous savez ça sur moi ? C'est mon père qui vous envoie ? Vous travaillez pour lui, c'est ça ?

- Non, c'était ta mère qui nous a appelés, répondit l'homme d'un air triste.

- Ma mère ? Comment ma mère aurait-pu vous appelez ? Elle ne vous connaît même pas ! Et puis qui ça nous ? Oh non, il faut que je me réveille et vite ! Débita-t-elle en se recroquevillant sur son siège.

- Calme-toi voyons , reprit doucement Hagrid , dans quelque temps tu auras des explications.

- Des explications de quoi ? Et ramenez moi chez moi ! Je veux rester avec ma mère... Maman, pleura la jeune femme.

Le géant au cœur tendre tourna la tête en direction de la passagère. Celle-ci regardait droit devant elle le regard triste et remplit de larmes. Elle semblait perdue, ne comprenant pas ce qui lui arrivait. Il voulait faire quelque chose, mais quoi ? Peut-être qu'un sortilège pour la faire dormir de nouveau lui fera un peu de bien ? Elle serait apaisée encore quelques instants. Sans réfléchir plus, il sortit d'une de ses immenses poches un pauvre parapluie rose qu'il pointa en direction de Marine.

- Je suis désolé, mais c'est pour ton bien, dit-il fermement

- Pardon ?

Avant qu'elle n'ai pu dire quoi que se soit d'autre , le parapluie jeta un puissant éclair dans sa direction. L'effet de celui-ci fut immédiat. La jeune femme plongea dans un profond sommeil. Le reste du trajet se passa sans incident, évitant ainsi à Hagrid de devoir expliquer quoi que se soit d'autre sur cette situation insolite. Les deux personnes volèrent une bonne partie de la nuit afin de quitter la France pour rejoindre le ciel anglais. Le paysage était magnifique. Une légère brume commençait à envelopper les montagnes. Le ciel prenait de légères teintes rosées annonçant l'arrivée prochaine du soleil. Malgré l'habitude de ce magnifique cadre, Rubeus ne put s'empêcher de sourire tout en l'admirant.

- Je peux savoir ce qui vous a pris ? Sortit subitement la jeune femme à nouveau réveillée. Vous vous prenez pour qui pour me faire taire de cette façon !

- Je ne vois pas de quoi tu parles, répondit le géant en regardant droit devant lui.

- Ne vous fichez pas de moi !

- Calme-toi enfin, lui dit l'homme en pointant un magnifique château du doigt, regarde, on arrive.

- C'est magnifique... Fit-elle la bouche bée.

Devant eu se dressait un magnifique domaine surplombé par un gigantesque château comme Marine les avait toujours imaginés. Il était entouré d'un lac sombre, mais qui avait tout de même un coté apaisant. Un stade étrange semblait se dessiner non loin de l'entrée du domaine. Différentes couleurs de blason flottaient au gré du vent. Le conducteur passa devant sa demeure et non loin d'une immense forêt assez inquiétante. Celui-ci semblait prendre plaisir à voir la jeune femme s'émerveiller devant les moindres recoins qu'il survolé.

- Marine , reprit Hagrid en descendant vers l'entrée principale, bienvenue à Poudlard.

Avant que la principale intéressée puisse répondre, le géant la fit descendre de son side-car. Celle-ci ne cessait de se demander pourquoi l'avait-on amené ici ?

- Tu sauras tout ceci très vite Marine , dit une voix sorti de nulle part.

La jeune femme se retourna. En haut des escaliers se tenait un homme qui semblait assez âgé. Il avait des cheveux blancs très longs ainsi qu'une barbe imposante du même ton. Ses petites lunettes en forme de demi-lunes lui donnaient un petit air malicieux qui semblait rassuré la jeune Marine.

- Mais vous lisez dans les pensées ou quoi ? Je n'ai même pas ouvert la bouche que vous savez déjà mon nom et vous savez les questions que je me pose intérieurement ! Y a un truc de louche. Dit, elle en montant les marches.

- Si tu veux bien me suivre, lui imposa l'homme en tendant sa main vers la jeune Malone,

- Je suppose que je n'ai pas le choix, fit la jeune femme sans un sourire.

- Exactement, finit-il en attrapant sa main faiblement tendue.

Un tourbillon d'air semblait s'entourer des deux personnes qui se tenaient fermement les mains. Marine regarda le sol et vit qu'elle ne touchait plus terre. Affolée, elle regarda le vieil homme qui l'a rassura avec un sourire. La jeune femme respira alors un grand coup et ferma les yeux. Quelques secondes plus tard, elle les ouvrit. Ses pieds étaient de nouveau sur le sol et elle se trouvait dans une pièce totalement différente. L'homme qui lui tenait la main quelques secondes plus tôt était assis dans un grand fauteuil et l'a regardait l'air amusé.

- Je t'en pris assied, toi, lui dit l'homme en désignant le siège en face du sien.