Chapitre 1
Disclaimer: L'Univers de Startrek ne m'appartient pas, seuls la faune et la flore de la planète sont sorties de mon humble cervelle.
- Khan, je jure que si tu ne me laisse pas t'examiner je t'attaque a coup d'hypospray.
Situation actuelle; un groupe d'aventuriers de l'Espace, les frontières de l'infini. Du genre ceux qui voyagent dans leur vaisseau spatial pour une mission de 5 ans, tu vois. Pour explorer de nouveaux mondes étranges, découvrir de nouvelles vies, d'autres civilisations et au mépris du danger avancer vers l'inconnu, ce genre de trucs.
Rapport du médecin de bord; La Galaxie, ça craint.
Enfin, donc, ils marchaient à travers une forêt jusqu'alors restée vierge de toute trace de Starfleet.
Inexplorée, mais plus pour longtemps.
James Tiberius Kirk, ce blondinet braillard, était en tête.
Parce que c'était lui, le pilier du machin. Si Jim disparaissait, on aurait l'impression de tomber de très, très haut, parce que c'est le Capitaine James T. Kirk.
Jim, si un bruit louche se fait entendre, il en cherchera obligatoirement la provenance. Jim, si quelqu'un crie "FUYEZ", avec de la terreur dans la voix et tout, il ira vers la source de danger, tu peux en être sûr. Jim, si c'est le capitaine de l'Enterprise, et bah, c'est pas pour rien.
Derrière l'intrépide capitaine, y'avait Spock. Derrière Jim parce que Spock, il est toujours là. Il le lâchera jamais d'une semelle, non, parce qu'il l'a déjà laissé mourir une fois alors pas deux. Spock, c'est le type raisonné et horriblement minutieux et logique et oui, Mr. Spock est un véritable enquiquineur. C'est sûrement dû au fait qu'il soit Vulcain. Enfin, demi-Vulcain, parce que sa mère est humaine et son père est... Oui, Vulcain, bravo. C'est beaucoup trop de Vulcain en une seule phrase, gaffe à ne pas s'étouffer avec ces coincés.
En tout cas, Spock est un type particulièrement irritant, surtout lorsqu'il répète que "ce n'est pas logique capitaine, vous devriez...". Mais il finissait toujours par suivre Kirk, parce que l'Univers avait décidé qu'eux deux, on ne les séparait pas.
Derrière le duo à-la-vie-à-la-mort, le lieutenant Nyota Uhura marchait droit devant elle. Elle marche toujours droit devant elle, Nyota, elle fait attention. Elle a peur de dériver sur un trou noir, sûrement. Depuis que Spock l'a quittée pour de bon, elle est... Heureuse. Heureuse parce qu'en fait cette relation enlisait sa vie dans l'hypocrisie, et qu'elle pense être un bien meilleur lieutenant depuis cette rupture. Uhura garde le vaisseau droit, disait Sulu. Tout le monde riait, mais au fond tout le monde savait aussi qu'il avait raison.
Et puis, derrière Uhura, l'Augment Khan repoussait le Docteur Léonard McCoy en lui empoignant le visage à pleine main. C'est très facilement qu'il gardait le médecin éloigné parce que, c'est connu et assimilé, Khan est très, très fort. Possiblement extrêmement dangereux en passant, mais ça ne semblait pas être le problème de McCoy, qui se foutait royalement de la super-puissance de l'homme. McCoy a toujours tendance à se foutre un peu trop du danger lorsqu'il s'agit de ses patients. (Un jour, ça le perdra, et il le sait très bien.)
Khan est un ancien terroriste qui a massacré des innocents pour sauver sa famille congelée. Improbable, mais possible.
Khan a tué James T. Kirk. Probable, mais impossible. Sauf que dans l'espace, tout est possible mon gars.
Depuis l'histoire où l'Augment avait éclaté la tête d'un type important, il avait été placé sous la surveillance de l'Enterprise; stupéfaction. Starfleet avait décidé qu'il serait mieux dans l'espace qu'à traîner dans leurs pattes, probablement. Avec la promesse de réveiller sa grande famille dans quelques années, Khan se tenait à carreaux. En quelques mois, il en était presque à sympathiser avec certains membres de l'équipage (même si Scotty avait failli faire une crise cardiaque lorsqu'il a vu son capitaine rire au coin d'un couloir avec son meurtrier. Logique).
Le médecin du vaisseau se pendait à présent à au bras de l'homme pour inspecter la "blessure" de Khan.
L'homme est un tout de beaucoup de choses.
Bones est; grincheux, talentueux et autoritaire.
Le Docteur est; maître de son infirmerie et de ses patients.
Léonard McCoy est; affectueux, patient et définitivement amou... De qui, quoi ?
Il est tout en même temps.
Il a tissé quelques liens douteux avec l'Augment, parce que Khan a un sérieux problème avec le danger. Léonard en avait déjà assez d'un Jim à moitié inconscient mais lorsque Khan avait surgi à l'infirmerie pour régler "un tout petit problème" et qu'en fait il avait l'épaule démise, le docteur avait automatiquement enregistré que le super soldat avait besoin d'être materné comme il le faisait déjà avec son meilleur ami.
La présente "blessure" se résumait actuellement à une égratignure due aux épines d'une fleur quelconque.
Mais on est jamais trop prudent, avait décidé Léonard, alors il se faisait un devoir (d'essayer) de scanner la main de l'homme, qui n'était pas emballé par l'idée. Malgré son affection- son affection purement amicale et professionnelle, il le jure- pour le docteur, Khan en avait assez de voir McCoy lui tourner autour toutes les heures pour vérifier que tout était en place.
- Je vais bien docteur. Inutile de sortir votre artillerie.
Léonard rangea son scanner en grommelant, et Khan ne pu empêcher les coins de sa bouche de se relever, juste un peu.
Puis ils reprirent la marche, laissant Jim grogner que "Bordeeel, cette planète était chiante au possible". Ce qui était passablement vrai; depuis quatre heures qu'ils marchaient, Spock n'avait relevé que quelques espèces de fleurs inconnues et aucun être ne s'était encore montré. La flore se résumait à de grandes forêts de pins et de vastes plaines d'herbe bleue. Pourtant, lorsqu'ils avaient scanné la planète, ils avaient relevé des traces de vie, et c'est pour déterminer leur nature qu'ils étaient descendus.
Situation actuelle; le groupe est épuisé et il est 7 heures du soir. La température actuelle est de 26 degrés.
Rapport du médecin de bord; Non, plutôt, Rapport du médecin plus à bord; Il est crevé.
- Je suis crevé, lança McCoy dans un élan sincère.
- Docteur, il serait hautement illogique de...
- Nan Spock, Bones a raison, montons le campement. Peut-être que les trucs qui vivent ici ne sortent que la nuit, raisonna le capitaine.
La vérité ? La raison de James T. Kirk n'était en fait dictée que par ses pieds douloureux. Toutefois, il parvint à convaincre le reste de son équipe de rester sur la planète pour dormir. Ils s'installèrent sur une légère butte dans une plaine pour avoir une vue panoramique de ce qui pourrait arriver sur eux, parce que le danger leur sautait dessus aux moments et aux endroits les plus improbables.
Il fallait maintenant dresser les tentes.
Léonard passa la main dans son sac. Une fois. Deux fois. Il râla et fourra tout son bras, tâtonnant au hasard. Un terrible doute s'installa dans son esprit et il lâcha un petit rire nerveux, qui voulait dire "j'ai pris tout mon matériel de médecine mais je savais que j'avais oublié quelque chose bordel".
Khan leva un sourcil amusé vers lui tandis que Jim partait dans un fou rire mémorable, parce que le médecin avait croisé les mains sur ses bras et affichait une expression mi-blasée mi-colérique.
- Ghehehe, alors Léo, se moqua affectueusement le capitaine. T'oublie pas tes seringues mais là où tu vas dormir, c'est une autre histoire.
- Vous êtes hautement improbable, remarqua Spock.
Bones lança un regard de tueur en direction du Vulcain, parce que derrière le mot improbable, McCoy entendait le mot stupide.
- Boude pas Bones, rigola Jim. Tu pourras venir dans ma tente si tu veux.
Léonard eu un sourire envers son meilleur ami. Peut-être qu'il n'allait pas passer une si mauvaise nuit finalement.
...
- JIM !
Situation actuelle; Léonard McCoy est compressé entre la paroi de la tente de James T. Kirk et son capitaine en personne. Il est 2 heures du matin, et le docteur passe une mauvaise nuit.
Rapport du médecin plus à bord; Bordel, Jim l'écrasait totalement et ronflait beaucoup trop fort pour sa santé mentale. Fais chier.
Après avoir tenté plusieurs techniques de défense ainsi qu'une expérience incluant un paquet de chips, Léonard lâcha un rugissement et sorti de la tente.
Il maudit et s'exaspéra quelques instants sur la personne de Jim, parce que "sérieux c'était pas possible d'être aussi bruyant et casse-pied et chiant et..."
Et Léonard s'arrêta parce qu'il était deux heures du matin et que la nuit était magnifique.
Les étoiles brillaient très fort, et des planètes vertes flottaient paisiblement dans la voie lactée. Les pupilles du médecin se dilatèrent dans les cieux, oubliant un peu qu'il n'était qu'un petit docteur dans un Univers beaucoup trop grand et compliqué pour lui.
Parce que Léonard McCoy n'était pas James T. Kirk, ni même Mr. Spock. Il n'était ni un héros, ni un génie. Et parfois, dans l'infirmerie du titanesque Enterprise, il maudissait l'Espace et les Galaxies pour l'avoir entraîné jusque-là.
C'était dans ces moments là qu'il avait besoin d'un verre.
- Docteur ?
Léonard sursauta brusquement; c'était la voix de Khan. Il ne savait pas pourquoi, il ne voulait pas se retourner.
- Vous allez bien ?
Oh si en fait, il savait pourquoi. Parce que s'il se retournait, il allait se retrouver nez à nez avec lui et qu'il était certain que ses yeux si bleus allaient briller dans la lumière des astres. Khan. Khan et sa force suprême. Khan et son physique parfait. Khan et ses yeux. Khan et Khan.
Léonard se retourna avec un grand sourire pour masquer son trouble.
- Ouais, ça va. C'est juste que Jim est un sale con quand il dort.
Comme pour appuyer ses propos, le capitaine lâcha un ronflement beaucoup trop bruyant et Khan leva un sourcil.
- Toi plutôt. Qu'est-ce que...
- Je dors mal.
Une lueur d'inquiétude brilla dans les yeux du médecin.
- Oh...
- Non. Non docteur, ne me refaites pas le coup du scanner. Mon corps va parfaitement bien.
Léonard renonça à aller chercher ce à quoi Khan venait de faire allusion. Non pas qu'il en avait très envie. Un ronflement interrompu ses pensées, et Khan lui fit un léger coup de tête pour l'inviter à aller plus loin. Alors que la longue silhouette de l'Augment s'éloignait dans la plaine bleue, Bones déglutit difficilement en le suivant.
La salive se coinça dans sa gorge lorsque que la lumière miroita sur son propre t-shirt bleu, parce que bordel, ce changement d'éclairage avait attiré l'intention de Khan qui avait posé ses yeux sur son torse- ses yeux, putain. Il toussa légèrement, remontant le regard de Khan sur son visage.
Situation actuelle; Léonard McCoy semble entretenir des sentiments amoureux destructeurs envers la personne la plus dangereuse de l'Enterprise.
Rapport du médecin plus à bord; Il était dans la merde.
Léonard osa s'approcher plus près de Khan, et il le regretta un peu (beaucoup) parce que d'ici, il pouvait voir ses yeux. Il ouvrit la bouche, et rougit fortement quand il se rendit compte qu'il avait l'air très, très stupide.
- Tu, herm, tu voulais parler de quelque chose en particulier ?
Il était Léonard McCoy ! Pas un pauvre petit adolescent du style de Chekov devant son premier béguin. Il avait eu une femme, une fille, avait combattu des Aliens et tenu tête à un Vul... Un demi-Vulcain. Léonard McCoy. Léonard putain de McCoy. Léona... Oh mon dieu, Khan ouvrait la bouche, il allait parler.
- Je voulais vous faire part de mes doutes.
- De... Tutoie-moi.
- Pardon ?
- Tutoie-moi Khan. On se connaît depuis plusieurs mois, ça me semble logique, non ? Frissonna Bones.
L'Augment eu un regard confus, et sembla essayer de détecter la plaisanterie dans les yeux du docteur. Il l'avait si souvent vu dans les yeux des autres, ce regard qui se moquait, te mentait et te bouffait. Alors Khan préférait encore y voir de la peur et de la terreur. C'est ce qu'il voyait la plupart du temps, en fait. L'équipage le fuyait, parce qu'il avait ôté tellement de ces vies humaines qu'il n'en dormait plus la nuit et que...
Mais ce qu'il voyait dans les yeux du médecin était tellement intriguant. Un génie tel que lui n'arrivait à déterminer ce qu'il y décelait. (Ce qu'il voulait y voir, hurla le vil subconscient de Khan.)
- Je voulais vou... Te poser une question dénuée de sens et d'objectivité mais je crains de ne pas arriver à y répondre selon vos normes.
Léonard acquiesça.
- Est-ce que je mérite de mourir ?
Khan posa ses yeux vides sur Bones et peut-être qu'ils se remplissaient de larmes silencieuses comme l'autre fois dans la cellule mais vraiment, il n'en savait rien.
- Est-ce que les vies que j'ai avalées dans ma folie valaient le sauvetage de ma famille ?
Léonard n'était même pas sûr de respirer, et il était quasiment persuadé que ce qu'il se passait n'était pas bon pour son coeur. L'Augment passa ses doigts sur la joue de l'homme, profondément intrigué par le visage du docteur.
- Et toi tu me regardes comme si je n'avais rien fait de tout ça.
Le doigt de Khan se posa sur la lèvre inférieure de Léonard et vraiment, Bones cru tomber au centre des planètes vertes qui tournaient dans le ciel.
- Je ne comprend pas ce que je suis, Léonard.
Le médecin haleta parce qu'il croyait que son coeur explosait, et là les sourcils de Khan se froncèrent, inconscient de ce qu'il faisait. Le contact du doigt sur la lèvre de McCoy le faisait chuter de très très haut, à moins que ce ne soit de très bas, ou bien il ne savait plus. Et quand il leva les yeux droits dans ceux de l'Augment, Léonard laissa échapper les mots, comme un conte ou une fable qu'on raconte pour la première fois à des enfants avides d'histoires.
- Je... Je t'aime.
Et quel beau (cruel) conte.
Khan s'écarta brutalement.
Situation actuelle; Léonard McCoy vacille dans la nuit. Il est actuellement 2h30 du matin.
Déduction du médecin plus à bord; Il va mourir de honte, ou par arrêt cardiaque, il ne sait pas trop.
- Non ! Attend Khan, je suis désolé.
Même si Bones savait qu'il était scientifiquement impossible de ravaler ses mots, il aurait vendu son corps pour retirer ce qu'il venait de lâcher. (Ça traînait depuis beaucoup trop longtemps dans son esprit.)
L'Augment oscilla sur ses pieds, à deux doigts de décamper. Il savait ce qu'impliquaient ces termes; ces deux petits mots vicieux.
(Je t'aime.) (Je t'aime.) (Je t'aime.)
Spock et Nyota se les chuchotaient. Spock avait été enchaîné à ces mots. Khan ne veut pas être de nouveau entouré de corde. Ces mots sont faux, ils emprisonnent et Khan ravala tout ce qu'il pouvait éprouver- des sentiments, beaucoup trop de sentiments envers un type corrompu et emprisonné par StarFleet, StarFleet qui détenait sa famille et que non vraiment, pourquoi voulait-il absolument serrer le docteur et lécher chaque parcelle de sa peau jusqu'à le faire hurler et...
Khan était terrifié comme il ne l'avait pas été depuis longtemps.
- Excusez-moi docteur, je n'avais pas remarqué ce genre de... Sentiments que vous avez à mon égard. Il vaut sûrement mieux que je vous laisse maintenant.
Khan se coula rapidement dans l'herbe en direction de sa tente, et le médecin grogna en se prenant la tête.
Situation actuelle; Léonard McCoy vient de se prendre un beau râteau en bonne et due forme.
Rapport du médecin plus à bord; Il ne sait même pas comment empêcher les larmes de frustration de couler.
...
Situation actuelle; Le camp se lève et ils repartent explorer.
Rapport du médecin plus à bord; Il allait passer les six prochains mois enfermé dans sa chambre, c'était probable à 96,7%.
Sur le chemin, Khan marchait devant; alors bien sûr, Léonard traînait derrière. Il ruminait des pensées non pas sombres, mais aussi bleues que les yeux de l'Augment; et quelles terribles pensées.
Bien sûr qu'il n'aurait jamais dû lui dire, mais c'était sorti tout seul, c'était pas de sa faute, si, non, peut-être. Le docteur s'en veut; mais il n'y peut rien si le dos parfaitement musclé de Khan lui donne envie d'y ronronner et de s'y perdre. Il ne contrôle pas son coeur qui s'accélère les rares fois où Khan sourit et que ses yeux s'illuminent, et qu'est-ce qu'il aimerait que les grandes mains habiles de l'Augment errent de nouveau jusqu'à ses lèvres, pour ensuite descendre sur son torse et... Bones. Quoi, Bones ? Laissez-le au moins fantasmer. Bones. Il cligna des yeux.
- Bones, ça va ?
Uhura le regardait d'un air inquiet. Cause: Léonard avait les yeux dans le vide et répondait absent quand on l'appelait.
- J'ai juste mal dormi, pas d'inquiétude.
Kirk fronçait les sourcils, Uhura lui avait posé une main sur l'épaule, Spock scrutait le visage absent du médecin et Khan semblait absorbé au possible par une feuille d'arbre. (En vérité il glissait un œil préoccupé vers le médecin mais hé, il l'aurait jamais avoué).
- Pourtant moi j'ai dormi comme un loir, décréta le capitaine de l'Enterprise.
- En vérité, il est logique que le docteur McCoy ai eu un sommeil contrarié.
Jim se tourna vers Spock en l'interrogeant du regard. La naïveté de James T. Kirk restera dans les mémoires, jura Bones.
- Vous êtes fortement agité et bruyant lorsque vous dormez, Jim, continua Spock. Cela m'étonne que vos nombreuses conquêtes ne l'aient jamais mentionné.
- Eh, je ne...
Jim se stoppa dans sa phrase. L'Augment venait de faire un geste vif, faisant signe de se taire. Seules les poitrines des membres de l'Enterprise se soulevaient maintenant, aux aguets.
Clac.
Un discret craquement se fit entendre au sol. Si léger, quasiment silencieux mais à ce minuscule bruit si bref, des bras sortirent des arbres et pour la première fois depuis leur arrivée sur cette planète des êtres firent leur apparition. La lutte fut brève, en fait, l'issue en fut déterminée en à peine quelques secondes.
Situation actuelle; L'équipage de l'EnterPrise semble être immobilisé par des... Hum... Semble être immobilisé.
Rapport du médecin plus à bord; Des branches rêches s'enroulaient autour de ses bras et jambes et- il était totalement coincé.
Leurs présumés agresseurs étaient grands, trop grands, entre 2 mètres et 2 mètres 50. Ils étaient six, et les regardaient de leurs grands yeux noirs et brillants en leur tournant autour. Leur corpulence était étrangement fine, et lorsque qu'un se mit à fouiller dans leurs sacs, les humains (et le demi-Vulcain) protestèrent avec ferveur. Ils ne semblaient littéralement n'avoir aucune considération pour les humains immobilisés et inspectaient rapidement leurs sacs, comme s'ils... Cherchaient quelqu'un chose. Leurs longues mains semblaient réellement en quête d'un... Truc.
Ce n'est que lorsque qu'ils arrivèrent au sac de Bones qu'ils se stoppèrent. Leurs yeux vitreux se tournèrent vers lui, et Léonard sentit un vent d'angoisse lui traverser l'échine. Ce n'était pas bon, pas bon du tout, ils le regardaient avec... Intérêt. C'était de l'intérêt, réalisa le médecin avec effroi. Un des êtres se baissa sur son visage et plongea ses pupilles de cendres dans les siennes en barbotant quelques paroles incompréhensibles.
Peur. La peur est une réaction parfaitement naturelle, que certaines personnes comme Jim Kirk ne ressentaient que très rarement, dans des situations très précises. Et alors que Léonard cherchait en vain une réponse dans les orbites noires, il se rendit compte qu'il avait, peut-être, un peu peur.
Une massue heurta son arcade et il sombra dans le néant.
James lâcha un glapissement, et Khan écarquilla les yeux quand les êtres hissèrent le médecin sur les épaules et laissèrent les autres là, enracinés dans les branches.
Situation actuelle; Léonard McCoy est aux mains des habitants de la planète, alors que le reste de l'expédition est coincé dans ce qui semble être des racines.
Rapport du médecin plus à bord; (...)
Je vous demande d'applaudir mon courage pour avoir enfin osé me lancer dans le fandom Startrek si peu populaire en France... Merci, merci.
Bref, trêve de bavardage, voilà le premier chapitre d'une fiction sur l'improbable couple (vous l'aurez deviné) Léonard McCoy X Khan. Il y aura trois chapitres plus un épilogue, j'espère que vous accrocherez !
Merci d'avoir lu, et à la prochaine,
Zombiscornu
