Bonjour ou Bonsoir à tous !
Pour commencer, j'aimerais dire que cette fiction contient de lourd spoilers sur la saison 2. Alors si vous n'avez pas terminé celle-ci, mieux vaux revenir lorsque vous l'aurez terminé ;)
D'ailleurs, ce qui va suivre à partir de maintenant, contient des spoilers. Vous êtes prévenus...
Ceci est une fiction qui suit la fin alternative où Clementine repart de Wellington avec Kenny.
RESUME: Wellington ne pouvait pas les accueillir. Ils devaient repartir. Mais ils repartaient ensemble. Plus soudés que jamais. Il était temps d'oublier le passé pour avancer vers le futur… Quel qu'il soit.
NOTE IMPORTANTE : Cette petite histoire fait office de prologue ou de transition à une fiction que j'ai écrit sur une "saison 3" de Walking Dead avec l'équivalent d'un premier épisode de plusieurs chapitres pratiquemment terminé déjà.
PS: Si quelqu'un aurait quelques talent de traduction en anglais, j'apprécierais beaucoup votre aide pour traduire cette histoire. Contactez-moi si vous êtes intéressés.
Bonne lecture à tous
Clementine, Kenny et AJ reprirent la route qui les avait conduits jusqu'à Wellington, s'enfonçant un peu plus dans les bois à travers le froid mordant de cette région. La neige s'accrochait aux arbres et sur le sol que les branches ne couvraient pas.
Ils restaient aux aguets mais les rôdeurs se faisaient rares à présent. Après un moment, alors qu'Alvin Jr s'était endormi dans les bras de Clementine, Kenny prit la parole le premier depuis l'instant où ils avaient quitté Wellington :
- Qu'est-ce que tu veux faire maintenant ? Rester dans le coin ?
- Oui, ça me semble bien. On se trouve un endroit où on sera en sécurité pendant quelques semaines et on pourra toujours réessayer après ça.
- D'accord. Mais restons sur nos gardes. La femme nous a dit que nous n'avions pas été les seuls à qui ils ont refusé l'entrée. J'imagine que comme nous, certains traînent surement dans les alentours et comptent aussi réessayer de revenir dans quelques temps.
- Peut-être que Christa en fait parti.
- Oui, peut-être. Termina-t-il avec un fin sourire essayant de toute évidence de rassurer Clementine.
L'espoir était une bonne chose, il était même vital à leur survie. Mais il devait être appréhendé correctement. Parce qu'ils savaient très bien que l'espoir pouvait rendre un Homme complètement fou.
Ils marchèrent encore deux heures s'arrêtant à deux reprises pour laisser le temps à Kenny de se reposer. Il semblait s'affaiblir de jour en jour. Même si une certaine insouciance était parfois revenue dans son comportement, un poids énorme semblait alourdir son cœur.
Ils finirent par rejoindre une route, sortant enfin de la forêt. Ils empruntèrent cette première en se dirigeant vers le Sud. Ils s'arrêtaient parfois lorsque des voitures abandonnées croisaient leur passage. Malheureusement, aucune d'elles ne fonctionnaient. Ils continuèrent à avancer jusqu'au premier carrefour leur indiquant enfin sur quels route ils se trouvaient : Truax Rd, au croisement de Reider School Rd.
Clementine repéra sur cette dernière une habitation à une cinquantaine de mètre. Tout en tendant AJ dans les bras de Kenny, elle lança :
- Je pars devant, vérifier si on pourra passer la nuit ici.
- Sois prudente.
- Bien sûr.
Elle répondit avec un doux sourire puis trottina jusqu'à cette maison, au mur gris, plutôt décrépie. Mais bon, tant qu'elle pouvait les abriter pour la nuit c'était tout ce qui importait.
Clementine s'assura que la demeure était inhabitée. Elle frappa à la porte et aux fenêtres pour être sur qu'aucun être vivant ou mort n'avait pris possession des lieux.
Le rez-de-chaussée semblait vide jusqu'ici. Ils pourraient se reposer ici ce soir.
Elle interpella Kenny d'un signe de main, lui indiquant qu'il pouvait venir la rejoindre. Quand il fut à sa hauteur, la jeune fille déclara :
- Aucun mouvement au rez-de-chaussée. Je pense que s'est sécurisé.
Kenny passa le bébé à la jeune fille puis examina l'intérieur par l'une des fenêtres qui ouvrait sur le salon et une partie du hall.
- Il faudra tout de même vérifier le premier étage et les pièces fermées.
- D'accord.
Clementine parut satisfaite qu'il concède aussi facilement à s'installer ici. Il avait tendance à repousser ses limites plus qu'il n'aurait dû ces derniers jours… Que se soit sur un plan physique ou bien psychologique.
Clementine était, elle aussi, passablement éreintée par la vie qu'ils menaient. Mais elle s'en sortait mieux que Kenny jusqu'ici…
- J'y vais en premier. Donne-moi ton arme.
Clementine retira celle-ci accrochée dans son dos et la lui tendit sans réfléchir.
Par chance, la porte d'entrée n'était pas fermée à clef. Dès qu'il eu le revolver en main, Kenny ouvrit la porte en grand, braquant l'arme sur le hall d'entrée de la maison.
Il avançait doucement. Clementine le suivait de près, laissant la porte d'entrée ouverte au cas où ils devraient s'enfuir rapidement. Lee lui avait appris de ne jamais se laisser piéger et que chaque chose qu'ils faisaient était dangereuse à présent. Toutes précautions, aussi infime soient-elles, pouvaient leur sauver la vie.
Les deux passèrent donc d'une pièce à une autre, navigant entre le couloir, le salon/salle à manger et la cuisine. Ils frappèrent à quelques portes fermées avant de les ouvrir pour s'assurer que rien ne se trouvait derrière. Fort heureusement, l'étage était clair.
Ils revinrent alors dans le salon, séparé du hall par les escaliers. La poussière proliférait sur les meubles, quelques toiles d'araignées se répandaient dans les coins du plafond. Mais à part ça les lieux étaient presque chaleureux, confortable. La cheminée de pierre opaque qui faisait front à une petite table basse et un canapé de cuir brun pourrait même les réchauffer ce soir.
- Ferme l'entrée et reste ici avec AJ. Je vais inspecter le premier.
Elle n'eut même pas le temps de dire quoique se soit qu'il déposait son sac de vivres au pied des escaliers et montait les premières marches.
Il disparu bien vite tandis que Clementine posa son sac à côté du sien puis partit fermer la porte comme il lui avait dit. Elle revint dans le salon s'asseoir sur le canapé puis se mit à contempler AJ avec beaucoup de bienveillance. Le petit ouvrait doucement les yeux. Le changement de température avait dû le réveiller.
Il bailla déposant très vite ses yeux grands ouverts sur le visage de la jeune fille. Il commençait à bouger mollement ses petits bras comme pour se rapprocher de son visage. Cette dernière avança sa main vers la sienne et le vit instinctivement se cramponner à son doigt. Clementine sourit face à ce geste si simple mais pourtant si touchant.
Après cinq minutes, on entendit distinctement les pas de Kenny descendre les escaliers. Immédiatement, Clem tourna la tête vers lui et demanda :
- Alors ?
- Rien à signaler. La maison est vide. Il y a deux chambres en haut que nous pourrons utiliser.
- Euh…
Elle hésita semblant vouloir dire quelque chose mais conclut seulement par :
- Ok. Très bien.
- Quoi ? Qu'est-ce qu'il y a ?
Clementine scruta AJ puis Kenny et finit par reprendre légèrement gêné :
- C'est juste que… ça me parait plus sûr si on dort tous les trois dans la même chambre...
Il l'observa avec compassion puis reprit calmement :
- Alors on fera comme ça. Pas de problème. Je préfère aussi de toute façon.
Kenny s'installa derrière le canapé. Il regarda AJ par-dessus l'épaule de Clementine puis pressa avec affection la nuque de cette dernière. On sentait qu'il était éreinté même si il semblait heureux d'être avec eux.
- Bon, et si on regardait ce que le camp nous a donné ? Faut qu'on fasse état de ce qu'on a et du temps que ça va nous durer.
- D'accord.
Kenny ramena les deux sacs qu'il déposa à leurs pieds et vint s'asseoir aux côtés de Clem laissant celle-ci déposer le petit entre eux, en sécurité.
Chacun se mit ensuite à la tâche en silence pour déballer un à un les produits entreposés dans les tissus fermés.
Dès qu'ils eurent sorti tous les articles sur la table basse, les deux parurent satisfaits de ce que le camp leur avait donné. Avec ces deux sacs, ils avaient quelques semaines de marges. Au moins quatre.
Ils trouvèrent de la nourriture en conserve et des rations que l'on donnait autrefois aux militaires : viandes séchés, fruits secs, céréales hyper calorique, barres énergétiques, nourritures lyophilisés et même du lait en poudre.
Côté médicaments, là aussi, ils étaient bien servis. Quelques antibiotiques, deux bouteilles de désinfectant, des compresses, des aiguilles et du fil à suture… Dans chacun des sacs, il y avait l'équivalent d'une trousse de premier secours bien garnie.
Aussi, ils récupèrent des hameçons, une douzaine de bougie, une lampe torche et deux couteaux.
Autant dire que même si Wellington ne pouvait plus accueillir de réfugiés, ils s'assuraient que les groupes repartent avec un stock convenable de provision. Et dans leur cas avec le double de ce qu'ils offraient habituellement.
Les deux contemplaient avec satisfaction tous leurs produits qui s'étalaient quand Kenny finit par énoncer :
- Ils ont été plutôt généreux, hein…
- Ouais… J'imagine que pour distribuer des sacs aussi rempli, ça doit être une bonne communauté.
- C'était surement un bon endroit où rester. Reprit-il en lui jetant un coup d'œil évident sur les pensées qui proliféraient dans sa tête.
Clem détourna le regard et préféra reprendre AJ dans ses bras. Ce sujet là, il finirait par en parler… Mais pas tout de suite. Clem ne se sentait probablement pas la force de devoir affronter la déception de Kenny face au choix qu'elle avait fait.
Avait-elle été égoïste en acceptant de partir avec lui ? Par bien des égards oui. Elle avait empêché AJ de connaître une vie où il aurait pu être en sécurité. La possibilité de lui apporter des soins s'il venait à tomber malade. Car, il était presque certain qu'un camp comme Wellington avait forcément un équipement et des médecins capables de faire face à des maladies assez virulentes.
Clementine avait d'ailleurs refusé d'accorder à Kenny son souhait le plus cher : les mettre tous les deux en sécurité et peut-être de lui permettre de trouver enfin la rédemption qu'il cherchait.
Malgré tout, si Clem était parti avec lui, c'était bien parce qu'elle le voulait et qu'au fond, elle savait qu'il fallait qu'elle reste auprès de la seule famille qu'elle avait.
Peut-être qu'ils réussiraient un jour à vivre et non plus à survivre. C'était surement ensemble qu'ils avaient le plus de chance d'y arriver… Mais pas tant que Kenny n'aurait pas définitivement laissé le passé derrière lui.
Clem lui avait pardonné… Elle lui avait offert une nouvelle chance… Mais il ne se pardonnait toujours pas pour certaines choses qu'il avait faites. Pourtant, il le fallait. Leur vie en dépendait.
[...] Bien plus tard dans la soirée, Clem se réveilla après s'être assoupie sur le sofa sans en avoir pris conscience. Elle était allongée sous une chaude couverture que Kenny avait placée sur elle lorsqu'elle s'était endormie. Un feu doux crépitait dans l'âtre de la cheminée et roussissait vivement les parois des murs. Le plus vieux avait pris soin de fermer les volets et de clore les rideaux afin qu'aucuns rôdeurs ou quiconque ne repèrent leur présence dans cette maison.
Elle regarda alors autour d'elle sans apercevoir AJ ou Kenny. Toutefois les gémissements du petit lui indiquèrent rapidement où les deux se trouvaient. Elle se redressa et pivota son buste pour observer l'homme en train de changer ce qui faisait office de couche à Alvie, sur la grande table installée derrière le canapé.
L'homme dû repérer son mouvement et murmura :
- Un peu plus reposée ?
- Pas complètement mais ça va déjà mieux. J'ai dormi longtemps ?
- Deux heures peut-être. Il l'observa du coin de l'œil puis reprit simplement. Je finis avec lui, je lui donne son repas et on pourra manger après ça, d'accord ?
La jeune fille acquiesça simplement de la tête. À l'expression qui s'épanouie sur ses traits, elle trouva un certain confort dans cette scène. Tout avait l'air si normal à cet instant. Pendant une seconde, on pouvait presque croire que rien n'était dévasté derrière les remparts des murs de cette maison…
Après quelques minutes, quand Kenny eu finit de changer et de nourrir AJ, lui et Clem prirent dans leurs rations deux barres énergétiques ainsi qu'un seul sachet de fruit séchés. Il fallait se restreindre pour être sur de tenir.
Ils mangèrent lentement appréciant de n'avoir pas à craindre de manquer de nourriture pour le prochain mois. Enfin... s'ils arrivaient à conserver leurs sacs de vivres pendant tout ce temps.
Après leur maigre dîner, tous deux restèrent silencieux durant une bonne demi-heure, perdue dans leur pensée. Ils observaient danser les flammes du feu qui commençaient à s'éteindre. Kenny bailla tout en s'étirant et après un temps, il soupira d'une voix fatigué :
- Allons dormir. J'aimerais qu'on soit en forme demain, qu'on se lève assez tôt pour mettre un plan au point sur ce qu'on va faire maintenant
- Tu as déjà une idée ? Lui demanda Clementine assez intrigué.
- Quelques unes, oui. Toi ?
- Une ou deux…
- Bien… On aura le temps d'en parler demain.
Kenny se leva le premier, suivit de Clem qui prit Alvie avec elle et laissa l'homme éteindre le feu dans la cheminée. Il attrapa alors les sacs de provisions pour les monter avec eux au premier.
Une fois dans la plus grande chambre de l'étage, éclairée seulement par la couleur miroitante de la lune, Kenny parti jeter un coup d'œil par la fenêtre laissant Clem installer le petit endormi au milieu de ce large et grand lit deux places. Elle s'étendit à côté de lui puis murmura à l'attention de Kenny :
- Il y a du mouvement dehors ?
- Rien du tout. C'est calme. Dit-il d'un timbre grave mais rassuré. Endors-toi. Je vais veiller encore quelques minutes.
Elle le regarda avec compassion et une certaine tristesse. Elle s'allongea pleinement sur le dos, naviguant à plusieurs reprises entre le plafond et Kenny qui lui tournait toujours le dos.
Elle semblait vouloir dire quelque chose mais avait du mal à trouver ses mots de toute évidence. Toutefois, après un temps à guetter le plus vieux, elle ne tint plus et chuchota dans le silence des lieux :
- Kenny ?
A travers un son, on sentait l'anxiété et les interrogations nombreuses qui trottaient dans la tête de la jeune fille. Au même moment, l'homme tourna son profil vers elle, pouvant l'observer de son seul œil valide.
Il regardait dans le vide. Triste et amer. C'était là un visage que Clementine ne semblait guère aimer. Elle ne l'avait que trop vu depuis qu'ils s'étaient retrouvés.
- Est-ce que tu m'en veux ?
Il contempla au dehors encore une fois, comme perdu dans de nombreux souvenirs. Après un temps, il finit par répondre :
- Non. Je crois seulement que tu aurais dû rester à Wellington avec Alvie.
- Je ne le voulais pas.
- J'aurais dû mieux te convaincre. Souffla-t-il d'un timbre grave en lorgnant le visage de la plus jeune.
Quand il l'observait avec une telle amertume, c'était de toute évidence très dur à supporter pour Clem. Il lui avait dit qu'il voyait dans son visage toutes les erreurs qu'il avait commises. Mais cela devait s'arrêter !
Il était temps qu'il y voit autre chose… De l'espoir peut-être.
- Tu n'aurais pas pu faire mieux… Tu étais si convaincant que j'ai cru pendant un instant devoir rester. Mais je ne le voulais pas…
- Pourquoi ?
Cette question méritait une bonne réponse. Une réponse qui devrait convaincre Kenny que Clem avait fait le choix qui lui paraissait juste.
- Parce que je me suis rappelée les paroles de Luke.
Kenny se tourna entièrement vers elle, laissant l'éclat de la rondeur argentée du ciel éclairer la moitié de son visage. Comme si sa vie elle-même tendait entre l'obscurité et la lumière.
- Quelles paroles ?
Elle l'observa droit au fond de son œil. Elle paraissait confiante et sereine. Comme sûr d'avoir fait le bon choix quand elle s'exprima enfin non sans une certaine mélancolie :
- Quelle est la chose la chose la plus importante dans ce monde, Kenny ? Qu'est-ce que tout le monde veut ?
Clem répéta mot pour mot la question que lui avait posée Luke deux semaines auparavant. Kenny fut choqué un bref moment… Vivement troublé par ce qu'était en train de dire la jeune fille.
Mais après quelques secondes, il sourit légèrement et observa alors d'un œil doux le visage de Clementine, puis celui d'AJ toujours endormi.
- Une famille.
Clementine fut satisfaite par sa réponse. Elle était comme envahie par l'émotion intense de ce moment quand elle souffla avec force et conviction :
- C'était aussi ma réponse à sa question. C'était la seule bonne réponse.
Kenny resta silencieux un moment, semblant soupeser les arguments de Clem. Il tanguait encore sous la clarté de la lune dévoilant ou assombrissant parfois son visage en fonction des mouvements de sa tête. C'était là presque une métaphore du combat qui avait lieu en lui depuis trop longtemps.
La jeune fille devait le ramener dans la lumière ! C'était la seule façon pour eux de s'en sortir.
- Je ne sais pas Clem. Quand je pense à Alvin et à Rebecca, je ne peux m'empêcher de croire qu'ils auraient voulu qu'AJ soit en sécurité là-bas.
Pour couper cours au doutes de Kenny qui semblait l'agacer un peu plus à présent, elle reprit fermement :
- Rappelle-toi quand nous sommes arrivés au camp de Carver. Rebecca a clairement dit que la seule chose qu'elle souhaitait c'était être avec sa famille. Que rien d'autre n'importait. Alors, oui, j'imagine qu'elle préférerait savoir AJ en sécurité derrière les murs de Wellington. Mais je pense qu'elle comprendrait le choix que j'ai fait.
Clementine s'arrêta un instant puis d'une voix aussi douce que triste elle rajouta :
- Lee aussi d'ailleurs.
Kenny avala de travers au nom de cet ami perdu. Cet homme qui les avaient tant soutenu, qui avait pris soin d'eux.
- La seule chose qu'il a toujours voulu c'était te protéger. Je sais qu'il aurait voulu que tu restes à Wellington.
- Oui, il l'aurait voulu. Mais j'aurai refusé d'y aller pour les mêmes raisons que j'ai refusé d'y entrer quand tu m'as supplié de le faire.
Elle s'arrêta puis avec une vive émotion, elle conclut sincèrement :
- J'ai perdu beaucoup de monde, comme toi. Mais vous deux, je ne vous perdrai pas. Tu protèges ta famille et tu restes avec elle. Quoi. Qu'il. Arrive.
Ces dernières paroles semblèrent changer quelque chose en lui. Elles vinrent à bout de ses derniers doutes. Dans son regard, on pouvait le voir, la lumière de la vie revint telle une infime étincelle.
- Très bien. C'est comme ça qu'on agira alors. Restons ensemble…
Il sourit de la même façon qu'il l'avait fait lorsqu'ils s'étaient rencontré à la station de ski. La joie qui se dessina sur ses traits rassura Clementine.
Le premier pas vers la guérison avait enfin été franchi. La route reprenait. Il fallait maintenant espérer que les choses allaient grandement s'améliorer…
A suivre...
Voilà c'est tout pour cette fois. La suite et donc fin de cette transition arrivera assez vite, elle est presque fini.
Si cela vous a plu ou déplu ou si le caractère des personnages vous convient ou ne vous convient pas,n'hésitez pas à m'en faire part. J'aimerai réellement qu'ils soient en accord avec ce qu'on a vu d'eux dans le jeu vidéo.
A bientôt !
