ILS NOUS TIENNENT !

Disclaimer : les personnage et les termes spécifiques appartiennent a J.K. Rowling , je ne fait que les détourner pour un petit moment !

Résumé : Harry et Draco n'ont jamais pensé aux conséquences de leurs dérives, surtout quand le scandale éclate dans la grande salle. Suite de "JE TE TIENS"

Raiting : M

Beta lecture et Correction : Danse et Quatre saisons, que je remercie chaleureusement pour son aide et ses conseils.


« Ils nous tiennent » pensa Harry avec horreur.

Sa cuillère tomba dans l'assiette de potage à la courgette et éclaboussa la table dans une multitude de taches vertes. Seamus se pencha vers lui.

- Tout va bien, Harry ?

Il s'empressa de répondre par l'affirmative en siphonnant son verre de jus de citrouille.

- ...Donc je reprends où j'en étais, continua son ami en s'adressant à l'assemblée pendue à ses lèvres. Hier, « McGo » s'est levée en plein milieu de la nuit, direction le deuxième étage à la rescousse de deux élèves. Vous ne devinerez jamais ce qu'ils étaient en train de faire ! Je vous donne un indice, ça a un rapport avec la chambre des secrets.

- Ils ont essayé de l'ouvrir ? Demanda Lavande en mordant dans une part de tarte à la mélasse.

- Quel genre de malade retournerait là-bas ? S'exclama Ron en frétillant sur sa chaise. Y'a que Harry qui serait capable d'y foutre les pieds consciemment. Le prend pas mal, vieux, renchérit-il en lui donnant une grande tape dans le dos.

Si Harry connaissait une formule pour disparaître instantanément, il l'aurait utilisée sur le champ. Les mains appuyées sur son front, il se sentait prêt à défaillir d'un moment à l'autre.

- Oh, ils y sont allés, clarifia Seamus avec un air mystérieux, jusqu'au fond même…

Dean qui connaissait visiblement toute l'histoire éclata de rire en entendant la tournure douteuse de son meilleur ami.

- D'accord, ils sont allés dans la chambre des secrets et ensuite quoi ? Crache le morceau, Sam ! Couina Pavarti, impatiente de savoir la suite.

- Oui, Finnigan, ils ont fait quoi ? Ça m'intéresse, demanda une voix stridente.

Harry leva la tête en direction de Pansy parkinson, appuyée sur leur table, elle avait visiblement suivit toute la conversation. Crabbe et Goyle, plantés derrière elle, avaient eux aussi assisté aux rebondissements et attendaient la suite de l'histoire avec un sourire mauvais. Seamus les fixa avec méfiance et reporta son attention sur les autres élèves, pas mécontent d'avoir de l'audience supplémentaire. Harry croisa le regard de Draco, légèrement en retrait, une terreur mutuelle se lisait au fond de leurs orbites.

- Eh bien donc, ils sont allés dans la chambre des Secrets et ils ont fait ce que deux personnes font quand elles se retrouvent seules dans une chambre à deux heures du matin.

Sur ses mots il plongea la main dans le plat de saucisse-purée et s'empara d'un morceau de viande qu'il glissa lentement dans sa bouche à plusieurs reprises. L'assemblée fut parcourue d'une exclamation de surprise et d'un éclat de rire. Harry, complétement pétrifié, le regarda passer sa langue autour de la pauvre saucisse. Déjà Seamus avait totalement tort, les deux personnes de la chambre des secrets, en l'occurrence lui-même et Draco Malfoy - en train de se décomposer à quelques mètres de la table-, n'avaient pas du tout pratiqué ce genre d'exercice. Cela dit, les informations de son camarade étaient incroyablement précises, on pouvait même dire qu'elles effleuraient la réalité. Après s'être embrassés un certain nombre de fois dans des circonstances pas toujours facile à expliquer, ils s'étaient vaguement roulés dessus en obéissant à la tension persistante qui régnait en dessous de leur ceinture. Mais un bataillon de professeurs, armée de baguettes et de reproches, avait mis fin à l'échange avant la première mi-temps ! Autant dire qu'il ne s'était globalement rien passé. En tout cas, Harry avait presque réussi à s'en convaincre.

Là, ça changeait la donne. Il n'avait pas vraiment prévu que Seamus expose l'évènement en direct Live de la Grande salle. Surtout que Pansy Parkinson représentait à elle seule, l'ensemble du réseau de rumeurs douteuses qui passait de couloir en couloir. Si bien qu'Harry était convaincu que tous les élèves présents à Poudlard finiraient par être au courant de leur petite escapade.

Hermione jeta son exemplaire de la gazette sur la table puisqu'elle n'arrivait visiblement plus à se concentrer sur l'article des voies ferrées magiques de Gringott.

- N'importe quoi ! Dit-elle avec mauvaise humeur. Je ne peux pas croire que vous arriviez à gober ce genre de choses.

- J'ai rien inventé, se défendit Seamus.

- C'est Sir Nicolas qui a tout raconté aux armures du deuxième étage. On a fait qu'écouter la conversation, ajouta Dean. Et puis qu'est ce qui te dit que ce n'est pas vrai ? Je vois pas en quoi c'est plus ridicule qu'un chien à trois têtes dans une salle de cours.

Hermione les fixa d'un exaspéré.

- C'est simple, exposa-t-elle. Personne ne peut entrer dans la chambre des secrets sans savoir comment faire et il n'y a qu'Harry qui peut ouvrir la porte.

Ça partait surement d'un bon sentiment. Mais le résultat fut encore plus catastrophique quand dix têtes se tournèrent brusquement vers Harry. Draco plongea son regard glacial dans ses yeux verts affolés. Il passa lentement le pouce sous sa gorge en articulant un « Je te hais » silencieux avec tout le mépris et la colère que son visage pâle pouvait exprimer. Hermione venait, sans le savoir, d'aggraver la situation. Le peu d'anonymat qui leur restait était en train de s'envoler à tire d'ailes.

- Tu me l'aurais dit si tu étais retourné dans la chambre des secrets avec une fille, lui souffla Ron à l'oreille.

- Très drôle, marmonna Harry en attrapant son sac.

Personne ne relança le sujet en sa présence mais Harry entendait des bribes de conversations de tous les côtés. Comme si l'évènement majeur de la journée se limitait aux racontars obscurs de Sir Nicolas et des armures du deuxième étage. Quand il pénétra dans les cachots pour le cours de potion, les élèves se turent brusquement en lui lançant des regards malicieux. Il s'installa à sa table en faisant mine de n'avoir rien remarqué.

Pansy Parkinson en profita pour trottiner entre les rangées et se rapprocher d'eux.

- Alors Potter ! Tu vas retourner là-bas, cette nuit ?

- Pourquoi ? Tu veux m'accompagner ? Cracha-t-il de mauvaise humeur.

- Pansy lui lança un regard courroucé.

- Vous voyez, il ne dément même pas ! S'exclama-t-elle en prenant à partie le reste de la classe. Attention, Potter, Salazare n'apprécie pas trop que tu profites de ses appartements pour te palucher en compagnie de ta chinoise ou de n'importe quelle autre créature magique.

- La ferme, si tu es assez idiote pour croire des rumeurs...

La porte claqua contre le mur dans un mouvement sec.

- Je peux savoir pourquoi vous n'avez pas encore sorti vos affaires comme tous les autres élèves de la classe, Potter ? Ça fera 5 points en moins pour Gryffondor, le salua Rogue en passant prêt de sa table.

- Mais c'est Parkinson qui...

Harry poussa un soupir et retomba sur le banc sans achever sa phrase. Inutile d'argumenter.

- Qui quoi ? Allez y poursuivez, l'invita Rogue avec une expression méprisante.

- J'ai rien dit, marmonna Harry.

- Alors vous venez encore d'interrompre le cours sans aucun motif. Puisque que vous aimez apparemment passer du temps hors de votre dortoir, la nuit, vous ne verrez aucun inconvénient à passer deux heures à nettoyer la volière.

Les élèves échangèrent des regards surexcités. Rogue, ce vil con, venait de confirmer la rumeur. Même de sa part, c'était une manœuvre vraiment basse. Harry songea pendant un instant à bondir de sa chaise et à presser ses doigts autour de la gorge de son professeur de Potion. Hermione posa la main sur son genou comme un baume apaisant, elle l'encouragea à se calmer en remuant la tête d'un air ferme. Rogue lui lança un petit sourire satisfait et s'avança en direction du tableau.

- Qu'est ce que vous regardez ? Commencez vos exercices, aboya-t-il quand il réalisa que les élèves se contorsionnaient pour jeter un coup d'oeil à la tête du survivant.

Harry coupa ses racines avec tellement de rage qu'elles commençaient à ressembler à une bouillie informe. Le cours de Potion continua dans un brouhaha animé. Les menaces de Rogue ne suffisaient plus à dissuader les élèves d'échanger leurs points de vue sur les événements de la nuit dernière. Quand le cadran de sa montre indiqua 18h30, Harry enfonça ses affaires au fond de son sac avec soulagement. Il projetait de disparaître les six prochains mois et de réapparaitre quand tout le monde aurait oublié cette affaire. Quand il se leva pour rejoindre son dortoir, on lui donna un violent coup d'épaule. Harry se retourna en direction de l'élève qui n'allait pas tarder à se prendre le plus gros sortilège de toute de sa vie en pleine figure. Mais il baissa son bras quand il vit Draco disparaître dans l'encadrement de la porte. Harry toucha sa poche où un morceau de parchemin plié en quatre venait d'apparaitre.

Une fois dans le couloir, il attendit que Ron et Hermione prennent de l'avance et il le déplia discrètement. Le morceau de papier était parfaitement vierge. Harry pointa sa baguette au centre et des petites taches d'encres apparurent.

« Statue du borgne, 22H ». À peine eut-il le temps de lire qu'il s'enflamma de lui-même. Harry le lâcha avant de se bruler, les cendres disparurent avant de toucher le sol.

Il patienta en faisant les cents pas dans sa chambre. Quoi que Draco ait à lui dire ce n'était pas très malin de se donner rendez-vous alors que tout le monde le suspectait d'entretenir une relation secrète avec un autre élève. Comme l'heure avançait il s'empara de sa cape d'invisibilité et descendit l'escalier avec hâte.

- Où est ce que tu vas ? Demanda Ron en le voyant traverser la salle commune au pas de course.

Harry lui adressa un regard morne.

- J'ai rendez-vous avec Draco Malfoy.

Comme prévu, Ron éclata de rire. L'avantage avec cette situation, c'est que jamais, ô grand jamais, on suspecterait Draco d'être le deuxième inconnu de la chambre des secrets. C'était beaucoup trop insolite pour être crédible. Le moins que l'on puisse dire c'est qu'ils faisaient preuve d'une certaine originalité. Hermione leva la tête de son livre de métamorphose et lui lança un regard indescriptible.

- Tu devrais éviter de sortir ce soir, lui suggéra-t-elle.

- Il faut que j'y aille, j'ai... des choses à régler, marmonna-t-il en sortant de la salle commune.

Il s'enroula dans la cape et se dirigea vers le quatrième étage. Dans les escaliers magiques, il dû se plaquer contre la rambarde pour éviter le préfet de Serdaigle qui faisait sa ronde accompagné de deux élèves. Harry les soupçonnait d'être beaucoup plus zélés depuis qu'ils risquaient de surprendre un couple d'étudiants clandestin au détour d'un couloir. La statue du borgne était en vue, il fit glisser la cape le long de son bras et se plaqua contre son buste en pierre.

Une main attrapa sa manche et le tira vers le mur. Harry se glissa dans l'entrée du passage secret.

- Ne me fais pas cet air surpris, Potter. Ça te rend encore plus stupide que d'habitude.

- Salut, moi aussi je suis content de te voir, dit-il en dégageant son bras avec mauvaise humeur.

Draco lui adressa un rictus méprisant.

- Je ne t'ai pas convoqué ici pour le plaisir. Je veux juste savoir si tu en as parlé à qui que ce soit.

- Dis quoi ? À qui ? Demanda Harry avec colère.

- Ne te fous pas de moi. Je ne suis pas en train de te parler de cours d'astronomie.

Harry lui lança un regard infiniment haineux.

- Evidemment que je l'ai raconté à tout le monde ! J'en ai parlé à haute voix dans la salle commune et je me suis accroché une putain de pancarte autour du cou, « j'ai bien failli baiser avec Draco Malfoy » écrit en lettres lumineuses ! Qu'est ce que tu crois, merde.

Draco relâcha sa main et détourna la tête.

- La ferme, j'ai des raisons d'être méfiant.

- Oui, et moi donc ! Je te donne un indice, c'est sir Nicolas qui a balancé l'histoire aux armures. Il devait surement le tenir du baron sanglant... Tu me suis ?

Draco prit un air scandalisé.

- Cette sale petite emmerdeuse de Mimi Geignarde ! S'exclama-t-il en donnant un coup dans la paroi en pierre. Si je la chope elle va comprendre la douleur de mourir une deuxième...

Harry se jeta sur lui et plaqua la main sur sa bouche.

- Chut ! Dit-il d'une voix sèche.

Des bruits de pas précipités se firent entendre dans le couloir.

- Vous avez entendu ? Ça vient de part ici, dit une voix.

- Chopez-les ! Ordonna une autre.

Depuis leur cachette, ils étaient totalement invisibles par les élèves qui passaient dans le couloir. Mais le passage derrière la statue du borgne était connu de beaucoup d'étudiants et s'ils avaient assez de jugeote, ils ne tarderaient pas à venir fouiner par ici. Harry se plaqua d'avantage contre le torse de Draco, la paume toujours appuyée contre sa bouche. De l'autre main, il remonta la cape d'invisibilité au-dessus de leurs têtes. Ils patientèrent le coeur battant. Personne ne devait les trouver tous les deux, ensemble. Surtout pas !

Le préfet de Serdaigle passa la tête dans la cavité rocheuse et tendit sa lanterne en plissant les yeux. Cette apparition leur provoqua des sueurs froides le long du dos. Harry avait cessé de respirer, et Draco fermait les yeux d'un air pitoyable. Le préfet fixa intensément l'obscurité et se décida enfin à passer à autre chose.

- T'as du rêver, dit-il à son cadet, il n'y a personne. S'ils se baladaient dans les couloirs, on les aurait déjà coincés.

Les lumières disparurent au loin, le calme et l'obscurité régna à nouveau dans tout le 1er étage. Harry reporta son attention sur Draco qui le fixait intensément. Il décolla ses doigts et fit un pas en arrière. Les battements rapides de son coeur, d'abord provoqué par l'interruption brutal du groupe de Serdaigle, n'avaient pas l'air de vouloir redescendre. Le petit bourdonnement sourd s'était encore emparé de sa tête et s'amusait à provoquer des soubresauts dans son estomac. La cape glissa au sol, et Harry la ramassa en faisant mine de la plier avec précaution. Draco n'avait pas bougé d'un millimètre. Le dos plaqué contre la paroi en pierre, il fixait un point au plafond qui semblait le captiver.

- Je ferais mieux d'y aller... murmura Harry

- Bordel de merde ! Articula Draco

- Arrête de fixer le plafond.

- Si j'arrête de fixer le plafond, je te saute dessus.

Une minute de silence s'écoula.

- Arrête de fixer le plafond.

Les mots sonnèrent un peu comme un top départ, le moment où le foulard touche le sol et déclenche une violente montée d'adrénaline. Ils initièrent le mouvement en même temps. Harry retira ses lunettes et s'empara de sa chemise en faisant sauter un bouton qui roula prêt de sa chaussure. Draco plaqua ses deux mains autour de sa tête et pressa ses lèvres contre sa bouche.

Ah voilà. Bravo, s'exclama une petite voix désagréable dans la tête d'Harry. Tout ça, pour ça. Ils s'embrassaient. Encore. Et ils y mettaient autant d'application que possible. Leurs lèvres remuaient au rythme de leurs gémissements étouffés. Harry trouvait même cette situation... pas mal du tout. Voire carrément appréciable. C'est comme si toute la colère et la rancoeur emmagasinées au long de la journée venaient de s'exorciser à coup de langue et de salive.

Ce qu'il ressentait pour l'imbécile prétentieux qui visitait l'intérieur de son palais ? Un mélange de de haine, de cynisme et une terrible envie de rester visser à ses lèvres le restant de ses jours. Bon, ils venaient d'atteindre une sorte de point de non-retour, mais la situation n'était pas si catastrophique. Le passage du borgne était quand même plus confortable que la chambre des secrets et pas de Mimi geignarde, de professeur Rogue ou McGonagall pour les empêcher d'élucider le mystère du « qui fait quoi à qui et comment ». D'ailleurs Harry comptait bien profiter de la situation pour prendre lui même les choses en main. Littéralement.

Draco fut parcouru d'un frémissement quand Harry s'attaqua à la boucle de ceinture et la retira d'un mouvement sec. Il commença à le caresser doucement par dessus son boxer avant de glisser la main derrière l'élastique. Son membre déjà dur se raidit d'avantage. Harry ne put s'empêcher de ressentir une certaine satisfaction face à l'emprise qu'il possédait à cet instant sur son partenaire. Il dut se rendre à l'évidence qu'il adorait cette sensation. Il accéléra le mouvement et resserra son étreinte pour sentir chaque frémissement de plaisir, chaque battement de coeur contre sa peau. Draco entrouvrit les yeux dans un demi sourire. Décidé à renverser la situation, il glissa à son tour sa main autour de la verge d'Harry qui poussa un gémissement de surprise. Et commença un mouvement de va et vient de plus en plus rapide.

- Je sens que ta main se relâche, Potter, dit-il prêt de son oreille.

- Haa... La ferme, murmura-t-il dans un souffle.

Harry lui mordit le creux de l'épaule en guise de représailles. Draco glissa le long du mur dans un souffle d'extase et de douleur.

- Tu ne tiens plus debout, Malfoy ? Ironisa-t-il à son tour.

- Je vais vraiment faire taire ta sale petite gueule, répondit Draco en s'attaquant de nouveau à ses lèvres.

Ils ne tardèrent pas à venir à bout de ce qu'ils avaient entamés. Ils se cambrèrent dans un dernier soubresaut de plaisir sans jamais séparer leurs bouches. Harry roula sur le côté, le regard perdu dans le vague. C'était fou. Complétement dingue. Draco, allongé à côté de lui, devait en être au même stade de réflexion, perce qu'il s'était remis à fixer le plafond avec insistance. Harry ressentit toute l'étrangeté de la situation quand Draco frotta sa main contre un mouchoir et remit sa ceinture en place. Plus que l'acte en soit, c'est le « Après » qui semblait sortir tout droit de la quatrième dimension. Harry ne savait pas trop s'il devait le planter là en se tirant illico vers son dortoir, ou se presser contre son épaule avec un regard langoureux, comme dans un mauvais film pour adolescentes. Cette pensée le fit rire et il se redressa pour reboutonner sa chemise.

Son camarade se redressa à son tour. Harry s'apprêtait à lui faire un ridicule salut de la main pour ensuite fuir en direction du couloir, mais Draco passa ses bras autour de sa nuque et l'embrassa à nouveau. Les battements de coeur repartirent à l'assaut de sa poitrine. En fait, ça lui trouait le cul de le reconnaître, mais à cet instant, Draco Malfoy était plutôt... mignon voire carrément attendrissant. Des mots qu'il ne pensait JAMAIS associer à sa personnalité d'insupportable fouine méprisante. Harry secoua la tête pour remettre ses idées en place et se sépara de son étreinte. Il replaça ses lunettes sur le bout de son nez, roula la cape sous son épaule.

Putain de bordel de merde... Tout ça n'avait aucun sens...